The_PoP Posté(e) le 20 mars 2020 Share Posté(e) le 20 mars 2020 Béatrice Série : One shotScénario : Joris MERTENSDessin : Joris MERTENSCouleurs : Joris MERTENSGenre : Roman graphique mélancoliqueEdition : Rue de SèvresL'acheter sur BDFugue Résumé :Béatrice prend chaque jour le train pour se rendre au travail. Dans la cohue de la gare, un sac à main rouge attire son attention. Jour après jour, à chaque passage dans la gare, il semble l'attendre. Succombant à sa curiosité dévorante, Béatrice, en emportant l'objet chez elle, ouvre les portes d'un monde nouveau... Mon avis : Dur de chroniquer ce Béatrice comme une BD tant il est à la fois beaucoup plus mais aussi très différent. Il y a clairement du "Là où vont nos pères" dans ce roman graphique. On y pense tout de suite au vu de l'absence totale de textes. La finesse et la qualité du traitement graphique y font également penser très fort. Ceci dit, on est sur une vision plus réaliste et moins onirique des choses, le parti pris choisi par l'auteur est là une représentation minutieuse, vivante et proche d'une certaine forme de réalisme. Le résultat en est bluffant. Les planches sont somptueuses et nous évoquent les plus grands dessinateurs de la bande dessinée par les crayonnées, les visages, les décors amoureusement dessinées, l'impression confirmée que pas une case n'a été délaissée. La quantitée de travail fournie pour un ouvrage aussi complexe d'un point de vue marketing me laisse songeur, perplexe et surtout admiratif. Bravo à l'auteur, bravo aux éditions Rue de Sèvres pour ce bel OVNI. Surtout que bon, je n'ai rien trouvé d'autre de cet auteur néerlandais. Alors pour une première, quelle première ! Chapeau bas. Seul petit bémol pour moi, l'histoire qui nous est contée ne m'a pas autant pris aux tripes que "Là où vont nos pères", mais il faut bien reconnaitre que cela sera propre à la sensibilité de chacuns. Mais il y a du Amélie Poulain dans certaines de ces planches, du Paris des années folles au Paris des années 80, j'imagine que beaucoup de gens y retrouveront un univers ampli de magie, de souvenirs ou d'une fausse nostalgie. Le coup de force réside dans le fait que ce n'est pas le genre de BD qui pourrait m'attirer habituellement, question de thème j'imagine et ce en dépit de la très belle couverture réalisée par l'auteur lui même avec le même soucis que celui illustré à l'intérieur. Et j'ai pourtant été conquis. Rien ne vaut une belle surprise inattendue qui vient nous rappeler qu'on peut toujours changer d'avis. Je ne peux que vous inviter à découvrir cet OVNI, qui démontre tout en finesse et en plaisir que la BD est bel et bien un Art majeur. A noter également que le potentiel de relecture de ce titre est très important.Ma Note : The_PoP, qui remercie encore une fois l'auteur et les éditions Rue de Sèvres pour cet ouvrage original, commercialement risqué, mais qui donne tout leur sens aux mots "belle découverte". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
poseidon2 Posté(e) le 28 septembre 2020 Share Posté(e) le 28 septembre 2020 Lu ce matin dans le tram est excellente "lecture". Supris par l'absence de texte mais les dessins parles d'eux même.... graphiquement sublime avec une vraie belle histoire. A lire Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Kevin Nivek Posté(e) le 28 septembre 2020 Share Posté(e) le 28 septembre 2020 J'ai une bd de cet éditeur sur Julius Popper , un émigré roumain en Patagonie , histoire incroyable, et c'est vrai qu'ils savent prendre des risques cette maison d'édition . Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
poseidon2 Posté(e) le 28 septembre 2020 Share Posté(e) le 28 septembre 2020 c'est l’apanage des petits nouveaux. il faut se démarquer 😉 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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