La Bdtheque De 1001Bd : Corto Maltese

[poseidon2]

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<b>Série:</b> Corto Maltese<br/>
<b>Dessinateur:</b> Hugo Pratt<br/>
<b>Scénariste:</b> Hugo Pratt<br/>
<b>Genre:</b> Corto Maltese<br/>
<b>Editeur:</b> Casterman<br/>
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<b>Résumé :</b><i>Corto Maltese est le fils de la tres belle et célèbre Niña de Gibraltar dont Ingres a peint le portrait; et d'un marin des Cornouailles. Sa mère lui transmit son côté gitan, il grandit dans un mileu baigné de magie, de l'art de lire le passé et l'avenir Dans les cartes ou les lignes de la main, et d'habitudes étranges héritées du temps où les Maures habitaient l'Espagne. Son père, originaire d'une terre de pirates, de sorciers, de fées, de fantômes canaille, lui communiqua involontairement des bribes du monde celtique à travers un mot, une gifle ou une caresse.<br/>
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Il passa une grande partie de son enfance et de son adolescence à dévorer des romans d'aventure comme ceux de Stevenson ou de Melvile.<br/>
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Un detail cependant préoccupait sa mère: Corto n'avais pas de ligne de chance.''No te preocupes, Niña'' lui répondit il un jour où elle le mettait en garde;'' la chance, c'est moi qui la fais''. Il alla chercher le rasoir de son père et traca un profond sillon sanglant à l'endroit même de la fameuse ligne. <br/>
Puis, vers vingt ans, il partit vivre lui même les aventures qu'il n'avait fait que lire jusqu'à present; il fit la connaissance de Jack London à Port Arthur (aujourd'hui Lüshun, au Japon), pendant la guerre russo-japonaise (1904-1905); et aussi celle de Raspoutine, alors déserteur de l'armée russe, et qui allait par la suite devenir un personnage central des aventures contées par Hugo Pratt.(cf ''Corto Maltese: La jeunesse'', Casterman 1985)<br/>
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Et c'est dix ans plus tard; par un beau jour de 1914, il est secouru par un catamaran naviguant aux large des îles Jidji alors qu'il se trouvait à la dérive, ligoté sur un radeau; et c'est le début de ''La Ballade De La Mer Salée'' (Casterman 1975), la première des aventures de Corto Maltese, par Hugo Pratt.<br/>
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La mort de Corto a été située par l'auteur dans le cadre de la guerre d'Espagne, ce qui est symbolique en fait de l'effondrement d'une certaine perception du monde : c'est le signal de l'avènement d'un fascisme européen de droite, et d'une dictature soviétique en URSS. On peut dire qu'en Espagne, les idéalistes ont perdu, pris entre deux dictatures ( le POUM, qui représentait la branche la plus romantique, à mon avis, a été ''mise au pas'' par les soviétiques ).<br/>
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D'autre part, Cush, le beni amer des ''Ethiopiques'', apparaît de nouveau dans le premier album des Scorpions du Désert, pour dire au lieutenant Stella (fasciste italien plutôt dilettante) et à Koïnsky ( un polonais qui pourrait être le fils spirituel de Corto ) que Corto a disparu (et non a été tué) durant la guerre d'Espagne.<br/>
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© <a href="http://www.multimania.com/shamael/index.htm" target="_blank">http://www.multimania.com/shamael/index.htm</a></i>
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<b>Ordre de parution des volumes de bases :</b><br/>
1 La ballade de la mer salée 05/1975 <br/>
2 Les Ethiopiques 01/1978 <br/>
3 Sous le signe du capricorne 03/1979 <br/>
4 Corto Maltese en sibérie 04/1979 <br/>
5 Toujours un peu plus loin 10/1979 <br/>
6 Les Celtiques 04/1980 <br/>
7 Fable de Venise 01/1981 <br/>
8 La maison dorée de Samarkand 11/1986 <br/>
9 Tango 09/1987 <br/>
10 Mû 10/1992<br/>
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Oh que ce fut dure de me lancer dans cet incontournable. Tout d'abord parce que pour la plus part des gens, les Hugo Pratt sont soit tout noir soit tout blanc. En effet on aime l'ensemble ou alors on n'arrive pas à en lire un seul en entier. Donc pourquoi en faire un incontournable me direz vous ? Eh bien parce que ca l'est.<br/>
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N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne e l'époque mais cela est un autre sujet. La fresque de Corto Maltese, si on enlève l'ultra marketing de Casterman, est devenue tellement célèbre que certaines personnes pensent encore qu'il a vraiment existé. Ou alors que ce n'est autre que la vie d'Hugo Pratt lui même.<br/>
Sa vie, c'est bien sur faux. Ces rêves c'est bien possible.<br/>
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Et c'est pour moi se qui rend le personnage d'Hugo Pratt magique. Il peut aussi bien être un pirate, un tueur mais aussi un don juan ou un noble coeur. Pour résumer je dirais que Corto vie sa vie sans préjugés, sans retenues d'aucune sorte. Il fait se qu'il a envi et en assume les conséquences. Dans notre monde actuel ou on est formater pour rentrer dans le rang, lire les aventures de Corto revient à prendre un grand bol d'air.<br/>
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Le deuxième point qui fait pour moi des aventures de Corto un incontournable est l'onirisme omniprésent. On ne sait jamais si Corto est vraiment présent ou s'il rêve. Des mythiques Merlin et Viviane à la cité disparue de Mû, Corto nous emmène dans un monde ou le rêve et la réalité s'entremêle... en fonction de qui veut bien y croire. Et Corto est crédule de nature, mais dans le bon sens du terme.<br/>
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Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese. Il est d'ailleurs très difficile de décrire ce que cette lecture nous fait ressentir. Il est aussi très dure de lâcher toutes prises qu'on peut avoir avec la réalité durant 2h pour vraiment s'immerger dans le monde de Corto. <br/>
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Car lire Corto pour lire Corto n'ai pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché.<br/>
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Donc ne le jugez pas au graphisme ou aux aventures. Jugez Corto Maltese..... Comme un homme à part entière.<br/>
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Pos², aux coté de Corto et pour longtemps.
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Note : <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/5.0.png" border="0" class="linked-image" />

[Phileas]

Connais pas. C'est encore édité ? [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img]

[size="2"][quote][/size][size="2"]N'en déplaise à certains, Hugo Pratt fait partit des auteurs, au même titre que Hergé, qui ont fait avancé la BD au risque même de vampiriser la BD italienne[/quote][/size]
C'est comme Manara qui a aussi bcp vampirisé la BD de Q italienne (et même hors d'Italie)

[quote]Je ne pense honnêtement pas qu'il existe de bande dessinée qui puisse nous faire nous évader plus que ne le peux la série des Corto Maltese [/quote]
[size="2"]Moi, c'est toute l'oeuvre d'Arleston qui me donne envie de m'évader. Vite, très vite.[/size]

[quote]Car lire Corto pour lire Corto n'est pas le but recherché. Lire Corto pour s'évader avec Corto est le but recherché [/quote]
On dirait une réplique de Morpheus dans [i]Matrix[/i]. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/tongue.gif[/img]

Bon, j'arrête mes conneries.
Evidemment, Corto Maltese est une série incontournable et magnifique, surtout si on est sensible à ce mélange d'aventure et de rêverie/poésie introspective.
Même si, je t'avoue, j'ai eu un peu de mal au début en effet, à cause du dessin. Je me souviens aussi que quand j'étais gosse et que je lisais de vieux Pif Gadget qui publiait des histoires courtes de Corto, je ne lisais pas (c'était trop adulte pour moi). D'ailleurs, ça m'a toujours semblé incongru d'avoir publié Corto dans Pif : ce n'était clairement pas le créneau.
Plus tard, il a été publié dans (A Suivre) où il était davantage à sa place.
Mais je l'ai surtout découvert avec les albums. [size="2"]J'en ai lu 6 en tout : Les Celtiques, La ballade de la mer salée, Corto en Sibérie, La Maison Dorée de Samarkande, Fable de Venise et Tango. [/size]
Je me souviens aussi d'une expo sur Pratt organisée dans ma-petite-localité-où-il-ne-se-passe-jamais-rien : très bon souvenir [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img]
[size=2](Plus tard, il y a aussi eu une expo Manara - qui a sûrement eu bcp de succès ^^ - et là, pour une raison que je ne m'expliquerai jamais, je n'ai pas été la voir [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/biggrin.gif[/img])[size=2]
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