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Dans mon village on mangeait des chats


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Titre de l'album : Dans mon village on mangeait des chats
Scenariste de l'album : Philippe Pelaez
Dessinateur de l'album : Francis Porcel
Editeur de l'album : Grand Angle
Note de l'album : 3.5
Résumé de l'album :

Le parcours initiatique d'un jeune garçon dans le crime organisé et son cortège de violence. Jacques et Lily surprennent Charon, le boucher-maire, dans le bois en train de capturer des chats, matière première de ses fameux pâtés que tout le monde s'arrache. Lorsque Charon s'aperçoit que sa recette est éventée, il décide tout simplement d'éliminer les enfants qui pourraient trahir son secret. Jacques se défend et tue le boucher. En rentrant chez lui, le garçon s'interpose entre son père ivre et sa petite soeur et tue le tyran. Devenu meurtrier pour sa survie, et parricide par accident, Jacques est envoyé cinq ans en institut d'éducation surveillé pour en sortir chef de bande.


Critique :

Quand on voit des films comme Mesrine ou encore des films sur les mafieux on se dit que leurs destins étaient prédéterminés. On s'imagine que depuis tout petit ils "devaient" être mafieux. Philippe Pelaez nous montre la qu'en fait il n'en est souvent rien.

Au travers de l'enfance de J'acques, il nous montre qu'il s'agit souvent de petits riens qui peuvent faire bacsuler des enfants dans la délinquance.... et même plus. Pour Jacques ce fut un chat. Un chat et être au mauvais endroit au mauvais moment. Un chat qui a lancé l'histoire. Et quelle histoire ! De ce fameux chat à la fin de l'album, la vie de Jacques est rempli à raz-bord. Pas une seconde de sa vie n'a été perdue.

Mais comme dans toute vie vécue à 200 à l'heure, le moindre dérapage incontrolé peu finir en drame. Si la vie de Jacques est intense, l'album l'est tout autant avec un recit manié de main de maitre avec une voix off nous racontant l'enfance de Jacques et nous amenant jusqu'à un dénouement... marquant. 

Le reproche que l'on pourrait faire à cette histoire est l'aspect reportage de la présentation. Poussé par la voix off, on se croirait en train de regarder un documentaire. Et un documentaire n'est jamais très immersif. Le choix du one shot ne permet pas de vraiment s'attacher aux personnages et c'est un poil dommage car la voix off cherche elle à créer de l'empathie pour Jacques.   

En ajoutant qu'une fois la fin connue on aura du mal à relire cette histoire.... on se retrouve avec un bon one shot sur une bonne histoire sur le parcours initiatique d'un mafieux. Mais une histoire à qui il manque quelque chose pour passer ce statut de bonne histoire. 

Autres infos :
Type de l'album : BD Europeene
Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dans-mon-village-on-mangeait-des-chats?ref=44

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