poseidon2 Posté(e) le 9 septembre 2020 Share Posté(e) le 9 septembre 2020 Titre de l'album : Le jour ou la nuit s'est levée Scenariste de l'album : Beka Dessinateur de l'album : Marko Coloriste : Maëla Cosson Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Une "feel good" BD pleine d'optimisme ! L'hiver, en fin de journée... Une tempête de froid et de neige s'abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine. Dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l'écrivaine. Cette bulle de temps imprévue sera l'occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d'enfance, de réfléchir au poids de l'héritage familial, de l'éducation qu'il a reçue, à l'influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix... Jusqu'à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour... et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie. Critique : Je vais commencer par dire que je suis plutôt client des "Le jour où..." et de ses thèmes qui tournent autour du questionnement intérieur. J'avais donc vraiment hâte de livre ce tome ci, qui ressemblait à une "conclusion" avec différents personnages vu précédemment qui se retrouvent. Et bien.... j'ai été déçu. Déçu car j'ai trouvé, en tant que papa de 3 enfants, ce tome trop à charge sur les parents. Il sort de cet album qu'il n'y a pas de bons parents. Sans jamais prendre en compte le coté de l'adulte, Beka nous livre une série d'enfance difficile mais vu du point de vue de l'ancien enfant qui fait son auto psychanalyse La partie qui m'a le plus choqué est l’affirmation comme quoi il n'y a pas de famille où les gens s'aiment et où tout va bien. Dire que cela induit forcement de se voiler la face c'est super dur comme affirmation. En effet cela montre un coté très sombre de la famille qui ne montre pas qu'une famille (un groupe en général) c'est une sommes de personnes qui font des compromis. Enfants comme parents bien entendu. Je suis surpris de l'analyse de Beka sur le sujet. Tout montre dans ce récit qu'on est que mieux tout seul sans personne. Alors même que, sans être parents, être en couple est la plus grande preuve de l'existence du compromis. Sans compromis d’aucun membre, dans une famille, on aurait une somme d’égoïsme qui tournerait au drame. Et je pense que Beka s'en est rendu compte en faisant une conclusion qui va à l'encontre de la diatribe anti famille qu'est le début d'album. Mais cette conclusion ne suffit pas, pour moi, à contrebalancer le reste de l'album. On ne parle jamais du côté des parents débordés, en dépressions ou encore du point de vue des parents qui, par des fait de vie, ne s’entendent plus et dont leur côté égoïste/enfantin (on boucle J ) reprend le dessus ce qui amène à l’explosion de la famille (enfants y compris). Bref je trouve cette analyse vraiment trop simpliste et j’avoue que je suis étonné que Beka se soit contenté de cela. Si Beka est de passage sur le net, j'aimerai son éclaircissement sur la question 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-jour-ou-tome-5-la-nuit-s-est-levee?ref=44 Voir la totalité de enregistrement Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Karlrozen Posté(e) le 9 septembre 2020 Share Posté(e) le 9 septembre 2020 Et beh... Va falloir que je me penche sur la question car tu ne mâche pas tes mots ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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