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Ken le survivant


brodieman
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27 Tomes, série complète
Dessinateur: Hara
Scénariste: Buronson

Résumé : En 2010, le monde a connu un conflit atomique: toute vie semble avoir disparu et pourtant les humains ont resisté. Mais ils sont condamnés à se disputer pour survivre. Ken,disciple du hokuto Shinken, un art de tuer ancestral erre à la recherche d'eau.

Mon avis : si comme moi vous avez été bercés durant votre enfance par le club do, vous comprendrez que les premiers manga dont j'ai fait l'acquisition correspondaient aux séries qui m'ont marqué.
Quel homme de nos jours n'a pas les doigts qui craquent pour avoir voulu imiter Ken au moment où il va mettre une paté aux méchant. bref je me suis rué sur cette série à sa sortie.
Ici, rien de bien cérébral, c'est la survie du plus fort dans un monde moribond (sans le côté réflexion qu'on retrouve dans Mother Sarah que je conseille également).
Ken donc est l'héritier du Hokuto Shinken, et tout pourrait être pour le mieux pour lui s'il n'avait pas été laissé mourrant dans le désert et que sa fiancée n'avait pas été enlevé par son rival Shin de l'école du Nanto Seiken. Au fur et à mesure de ses voyages, Ken va nous faire rencontrer les survivants des ordre du nanto et du hokuto. Au delà des explosages de brutes épaisses de base qui restent toujours jouissifs, c'est l'approche de ces personnages hors normes du hokuto et du anto qui d'un premier abord semble être des monstres sans pitié pour la plupart mais qui en fait cachent souvent une blessure profonde qui les ont rendu amers et du fait de leur pouvoir rendent leur réactions extrèmes et cruelles envers ce monde qui les ont blessé.
Bref, ce que l'auteur a voulu faire passé à mon avis au delà de la baston est que quelquesoit l'horreur et la force que les forts ont mis à héradiquer les valeurs humaines, on ne peut étouffer indéffiniment l'amour, le courage, l'espoir. Ken a pris au début 2 jeunes sous son aile: Bat un voyoux un peu roublard et Lin une jeune orpheline, souvent dans le récit, Lin et bat vont être les catalyseurs de ce retour, inspiré par le courage de Ken ces enfants vont permettre aux gens des villes opprimées de relever la tête et de retrouver leur dignité, un sentiment que ken estime par dessus tout, une fois cela fait Ken, les villageois mérritant d'être sauvé se fera une joie de faire comprendre leur douleur aux boureaux.

Reste que ce manga se lit très vite car il y a peu de texte, les émotions passent souvent dans les images (comme dans Gon mais dans un autre registre).

ps important: quand j'ai commencé la série, il y avait une grosse erreur dans l'ordre des pages du tome 1, un bout de chapitre ayant été mis à un endroit bizarre, normalement cette erreur a du être corrigée depuis belle lurette mais je vous enjoins à vérifier quand même.
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  • 6 months later...
Bonjour à toutes et à tous. smile.gif

Je m'appelle Fethennour, nouvel inscrit sur ce forum, et en farfouillant un peu çà et là les topics de cette rubrique consacrée aux manga et aux comics, j'en trouve un justement dédié à mon manga favori, à savoir Hokuto no Ken, plus connu en France en effet sous le nom de "Ken le survivant".

Je souhaite notamment réagir au post de brodieman (si tu me regardes... j'te salue !!), dans l'ordre où celui-ci a été rédigé.

Je passerai outre le petit résumé car, d'une part il n'est pas de toi (chose dont je me réjouis, parce qu'il est presque totalement faux), d'autre part parce que tes impressions en tant que personne ayant connu ce manga me semblent davantage intéressantes.

CITATION
Ici, rien de bien cérébral, c'est la survie du plus fort dans un monde moribond (sans le côté réflexion qu'on retrouve dans Mother Sarah que je conseille également).


C'est un premier point sur lequel je ne suis pas d'accord. Le fil rouge est bien entendu la progression du personnage principal, à savoir Kenshirô (ou Ken pour les intimes) à travers cet univers post-apocalyptique - que l'on pourra au passage comparer à celui de Mad Max :wink: - mais également des différents personnages qu'il rencontre et côtoie tout au long de son périple. C'est là que nous sont montrées différentes manières d'aborder un tel environnement, les uns ayant choisi de le dominer par la force, les autres s'adaptant tant bien que mal et survivant grâce aux fruits de leur travail. Derrière un tel choix se cache toujours une motivation, sur laquelle il peut être intéressant de se pencher, suivant le(s) personnage(s).

[quote]Au delà des explosions

En effet, Hokuto no Ken ne se résume pas à un manga dont l'auteur a pris plaisir à illustrer des gerbes de sang sur un scenario composé en trente secondes entre deux crises de diarrhée aiguë. C'est un manga qui interpelle et insiste sur plusieurs valeurs (l'espoir, la fraternité, qui revient souvent ici, etc... ) et appelle aux émotions (l'amour, la tristesse, etc...); notamment celles du héros, Kenshirô, qui subit une véritable transformation au cours de l'histoire, en terme de matûrité. C'est à travers les personnages rencontrés, et les liens qu'il entretient avec eux, qu'il "se construit" peu à peu, pour atteindre un véritable sommet à la fin du manga (je ne parlerai pas des 3 OAV récemment sortis, dont le scenario se passe après le volume 27).
Quant à ces "monstres", ce n'est pas ainsi que je les appellerai, car la plupart d'entre eux font preuve d'une grandeur d'âme à la fin de leur vie, réalisent leurs erreurs et n'hésitent pas à se repentir. J'ai très rarement vu ça dans un autre manga. biggrin.gif

Pour conclure, je dirai que Hokuto no Ken dépasse de loin l'image d'un manga brutal pour lequel 2 neuros seulements sont nécessaires à la lecture et à la compréhension. Pour vous en rendre compte, il vout suffit d'en lire quelques pages, vous serez agréablement surpris ! :wink:
Oups que dis-je... Les éditions J'ai Lu ayant perdu les droits, le manga papier est désormais introuvable en France... du moins pour le moment. Panini Comics, réveillez-vous !!! biggrin.gif

Pour les intéressé(e)s, il existe un forum spécialement et entièrement dédié à Hokuto no Ken. Suivez ma signature ! :wink:

Merci d'avoir lu jusqu'ici ! :merci:
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dans l'ordre :

-bienvenue! 8)
- ravi que tu trouves à causer :wink:
- le résumé n'est pas de brodie non plus :wink:
-pour le reste sur le manga en lui même je reviendrais plus tard
- ta bannière de signature n'est pas autorisée sur le forum (3 lignes max avec max 1 lien dedans ou juste 2 lien en tout sur 2 lignes)
-en espérant te lire bientôt

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION(Fethennour)
C'est un premier point sur lequel je ne suis pas d'accord. Le fil rouge est bien entendu la progression du personnage principal, à savoir Kenshirô (ou Ken pour les intimes) à travers cet univers post-apocalyptique - que l'on pourra au passage comparer à celui de Mad Max  :wink: - mais également des différents personnages qu'il rencontre et côtoie tout au long de son périple. C'est là que nous sont montrées différentes manières d'aborder un tel environnement, les uns ayant choisi de le dominer par la force, les autres s'adaptant tant bien que mal et survivant grâce aux fruits de leur travail. Derrière un tel choix se cache toujours une motivation, sur laquelle il peut être intéressant de se pencher, suivant le(s) personnage(s).


alors,
concernant Mad max, je dirais oui mais non :wink:
oui pour le côté la civilisation est en ruine, l'humain part à la dérive tout ça tout ça, je comprend parfaitement le rapprochement dans ce sens.
mais je pense qu'il atteint assez rapidement ses limites.
déjà parce que mad max est un brûlot des années 70, une oeuvre d'anticipation.
la société qui y est représentée est encore la notre! la tv, la police, la loi (pas la police) sont encore au rendez vous...
nous sommes donc plongés dans un contexte social!

ce qui n'est pas le cas (et plus le cas dans les mad max d'après aussi, mais là encore ça diffère mais je vous la fait courte) dans Ken, où certes la société est détruite, mais où l'homme est revenu à un état tribal!
c'est à dire en "clan" essayant de survivre et mettant en place la loi du plus fort! malgré comme tu le dis le travail effectué!
ken c'est une recherche personnelle par le biais de rencontre, et il est en quelque sorte militant d'un droit au bonheur, d'un droit de profiter des biens de son travail!


CITATION(Fethennour)
En effet, Hokuto no Ken ne se résume pas à un manga dont l'auteur a pris plaisir à illustrer des gerbes de sang sur un scenario composé en trente secondes entre deux crises de diarrhée aiguë. C'est un manga qui interpelle et insiste sur plusieurs valeurs (l'espoir, la fraternité, qui revient souvent ici, etc... ) et appelle aux émotions (l'amour, la tristesse, etc...); notamment celles du héros, Kenshirô, qui subit une véritable transformation au cours de l'histoire, en terme de matûrité. C'est à travers les personnages rencontrés, et les liens qu'il entretient avec eux, qu'il "se construit" peu à peu, pour atteindre un véritable sommet à la fin du manga (je ne parlerai pas des 3 OAV récemment sortis, dont le scenario se passe après le volume 27).
Quant à ces "monstres", ce n'est pas ainsi que je les appellerai, car la plupart d'entre eux font preuve d'une grandeur d'âme à la fin de leur vie, réalisent leurs erreurs et n'hésitent pas à se repentir. J'ai très rarement vu ça dans un autre manga.  :D  

Pour conclure, je dirai que Hokuto no Ken dépasse de loin l'image d'un manga brutal pour lequel 2 neuros seulements sont nécessaires à la lecture et à la compréhension. Pour vous en rendre compte, il vout suffit d'en lire quelques pages, vous serez agréablement surpris !  :wink:  


alors là dessus,

déjà Ken est un manga brutal et je pense qu'il s'adresse en grande partie justement au lectorat à 2 neurones dont tu parles!

c'est plutôt ce genre de public qui va être attiré par la baston, plutôt que ceux qui recherchent de la poésie ou des sentiments profonds (je parle d'un premier abord, d'un début de lecture!).

On dira plutôt (enfin à mon sens) que l'auteur à su user et détourner les poncifs du genre dans un sens "pédagogique"!
tout comme de mutique le personnage de ken apprend à parler, le lecteur apprend à discerner des émotions et des nuances dans les différents combats!

en ce sens je rejoints l'avis de Brodie, il s'agit bien de "monstre", il y a une véritable représentation de la monstruosité (ne serait ce que par des proportions peu crédibles ainsi que par les effets sanguinolents!)...
toutefois (encore comme brodie) cette monstruosité cache quelque chose!c'est à dire qu'elle sait se nuancer et faire naître des sentiments!
tu le dis toi même, si les méchants sont plus complexes qu'il n'y parait, c'est bien souvent à la fin de leur vie, à leur mort que cela arrive!

ensuite, je serais un peu moins enthoutiaste que toi.
bien évidemment cette série propose des sentiments complexes comme l'amitié, effectivement il ne s'agit pas que d'une suite de baston...
m'enfin pour moi cela finit par traîner en longueur!
les villages se ressemblent, l'oppression que subissent les peuples se ressemble de lieux en lieux!
les différences aux début formelles et thématiques, deviennent au fur et à mesure des tomes des prétextes à toujours plus de puissance.
si au départ les sentiments sont cachés et que pas mal de l'attrait repose sur leur découverte, sur la profondeur progressive de l'action et de l'intrigue!
cela tourne assez vite à l'exacerbation stérile des mêmes sentiments!
une fois connue l'amitié ne changera plus, elle sera juste "plus poignante" qu'avant, il en va de même pour l'amour ou les liens familiaux.

au bout de quelques tomes on ressent, je trouve, que la machine tourne à vite...que le propos devient creux et un peu vain.
bien sûr le plaisir et au rendez vous et le manga reste novateur de part sa position. mais ne se renouvelle pas assez pour accéder à un statur plus intéressant.

voilà en gros mon avis
bien à toi,
Monfreid...
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Bonjour !
j'ai vu, il n'y a pas longtemps le "merveilleux" film live de Ken avec la magnifique prestation de Gary Daniels sur une des chaînes du satellite !!! A mourir de rire !!! Film à petit budget bidon, visiblement... Un conseil : évitez-le !!! Vous ne vous en porterez que mieux !!! :wink:
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