Les loups dans les murs

[massive]

Paru en: novembre 2003
Dessinateur: McKean
Scénariste: Gaiman
Editeur: DELCOURT



Résumé: Depuis quelque temps, la petite Lucie entend des bruits étranges dans la maison. Ca gratte et ça grince à tout va ! Personne ne la croit quand elle affirme qu'il y a des loups dans les murs. Le jour où ces loups en question font leur apparition, la famille n'a d'autre choix que de s'enfuir de la maison. Une fois en sécurité, Lucie se rend compte qu'elle a oublié son cochon en peluche. Courageuse, elle retourne sur les lieux.

Mon avis : On reconnait bien là le style de la paire Gaiman/McKean!
Neil Gaiman nous livre là une excellente histoire teintée de fantastique dont il a le secret. La narration de celle ci est tres proche de nombreux contes pour enfants. Les compositions de Dave McKean s'accorde parfaitement avec l'atmosphère qui se degage de l'histoire! Le mélange de montage photographique, de dessin et de peinture confère à l'oeuvre un aspect des plus étrange, donnant ainsi toute sa valeur au récit!
Il s'agit la d'une excellente bd que je vous conseille de lire!
Un conte pour les "pas-trop-petits" et les grands!

[Bruce23]

Que dire de plus...

J'adore Neil Gaiman et sa façon si particulière d'écrire qui me transporte à chaque fois.
Associé à Dave McKean, son récit n'en est que mieux mis en valeur de par la propre originalité de cet auteur.

Un duo qui fait des étincelles à chaque fois qu'ils s'associent comme pour cette histoire originale.

[massive]

interessant c'est le cas de le dire
j'ai vraiment du mal a classer ce genre d'histoire, parce que c'est clairement un conte fantastique comme dans "Coraline", mais j'avoue que c'est plutot destiné aux grands, qu'au petit!

[Monfreid...]

ha! Gaiman
ah! Mac Kean

deux noms qui lorsqu'ils s'unissent sont synonymes de beauté et de voyages..;quelque chose de ténébreux envahi la pièce et l'on se sent comme aspiré dans le creux des pages qu'ils créent sous nos yeux.

Il est des cieux si doux parfois que l'on s'y ennui et telle la pluie promesse d'un orage cinglant nos préceptes abscons ces deux là viennent balayer nos idées reçu...l'échien recourbés sur la défensive devant de telles audaces..le lecteur ne peut que savourer l'instant béni...lorsqu'enfin les premières gouttes lui fournissent le grand frisson...puis vient le moment plus dense et plus onirique ou cesse les éclairs et les trompettes anonciatrices pour céder la place au ruisselement bienfaisant..;qui dépuissière et lave nos carcasses engluées de chairs molles et fastidieuses.

La lecture de Gaiman c'est l'attente qui n'est jamais déçu. Et puis le graphisme de Mac Kean c'est le grandiose cotoyant l'abject, l'ératique constance du tube à essai, tout est en perpétuel mutation...variations intemporelles parfois infime sur des thèmes inépuisables. C'est la preuve que la somme des parties est supérieur au tout...chaque recoin de case apelle et repousse son voisin dans un jeux complexe, transfuge de nos régions chimérique.

C'est un régal, le plat de résistance qui corrompt notre ennui!

Et pour tout dire c'est un merveilleux conte pour enfant..;pour adultes aussi mais ça marche bien sur les enfants...posé sur les genoux d'un adulte ils peuvent s'en délecter, s'en repaitre s'en imprégner sans craintes aucunes.

On croit toujourds que les chérubins sont des trouillards nées incapables de comprendre la complexité du monde, et les traitrises de l'homme...loin s'en faut...les bambins comprennent bien vite les rouages élémentaires de la peur et du noyau familiale. Pas mal d'ouvrages récent vont dans le sens des contes de Gaiman et Mc Kean. A croire qu'enfin les auteurs et les éditeurs se décident à voir que le petit chaperon rouge n'est pas une bluette...comme si hansel et gretel servant de plat de résistance à une sorcière au fond d'un bois sordide c'était les bisounours forestiers :roll:

Même si "la psychanalise des contes de fées" de Durkheim aide à l'ouvrage..;point des besoins d'outil extérieur pour s'amuser à se faire peur..;pour les petits comme pour les grands.

bien à vous,
Monfreid...