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La musique de Marie


Monfreid...
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La musique de Marie tome 1
de Furuya
aux éditions Casterman (collection Sakka)





Résumé
: [i]Le jeune Kaï vit dans un monde de paix et d'harmonie, à la technologie peu avancée. Habitué à la présence de Marie, déesse mécanique, il perçoit depuis peu la musique qui émane d'elle...
je conseille de ne pas lire tout le résumé disponible sur
l'ouvrage!


Avis: il est possible (malgré mes efforts) que traîne quelques spoilers, mais parler de cet album sans fut difficile!


Un album fort plaisant, qui sous dehors enfantins et aguicheurs, cache des thèmes plus profond.

Dès les premières pages la comparaison avec Nausicaa brandit son étendard, autant en causer tout de suite. Effectivement le graphisme des maisons, des montagnes, tout en détails, en arête, en rebord abrupt, en coquille naturel (et même les thèmes) font penser au maître de Ghibli. Si la filiation est évidente, il ne faut pas oublier que ces thèmes et ce type de dessin est sous jacent dans toute la culture japonaise. Furuya creuse dans les mêmes mines que Miyazaki mais n'en ressort par les mêmes pépites.

Tout l'album (en tout cas le premier), repose sur cette idée de gisement, d'enfouissement de la vérité.

L'histoire, commence comme un conte pour enfant (déjà les héros sont des enfants). Le prologue offre une montée en puissance d'un drame, chose rare est à retenir. D'un émerveillement un peu facile on passe rapidement à l'énonciation d'un drame! Démarrage étrange qui vous prend très vite aux tripes et vous colle directement dans l'histoire.

Bien heureusement d'ailleurs, parce qu'en suite, la vraie mise en place est un peu fastidieuse. La présence de "bulles de pensées" des personnages, n'aide pas à nous les faire "vivre". Tout au long du récit, l'auteur aura tendance à en rajouter un peu. Comme de notre côté on comprend ce qui se passe, forcément ça nous pèse ces pensées intimes inutiles.

Si on ajoute à cela la tendance de l'auteur a trop "calibré" sa narration, visuellement c'est superbe rien à dire, par contre ça manque soit d'audace, soit de lenteur. Le découpage est très "classique", un peu trop d'ailleurs. Du coup les scènes de contemplation tombent parfois à plat, étrange choix que celui de Furuya sur ce coup là. Mais revenons à notre histoire souterraine.

Les aventures présentés n'étant pas des plus passionnantes, les héros un peu prévisibles on se focalise sur la splendeur des dessins, et l'on considère le tout comme un récit de plus, sympa mais sans plus, sauf qu'il va en être autrement.

D'enfants les héros sont devenus des adolescents sur le point de devenus adultes, schéma qui hantent véritablement la société nippone. On n'y décèle pourtant, encore une fois, l'aspect "endormi" de l'adulte, et celui "frustré" de l'enfant qui ne veut pas grandir mais qui n'attend que ça. Déjà sa prend plus au tripes. Et ce n'est qu'un début.

Des personnages, des lieux ou des faits, vont nous montrer un univers plus large que ce que l'on pensé au début. Une société complexe et diversifié, la principale pour nous semble celle qui nous ressemble le plus, on y adhère encore plus aisément. Des personnages secondaires un peu caricaturaux se révèlent plus compliqués qu'il n'y parait, l'amoureux transi de l'héroïne n'est pas là que pour une improbable trio amoureux qui "fait pleurer dans les chaumières", il dévoile aussi un aspect plus complexe, plus secret des automates. Son amour l'amène à affronter un tabou de la fabrication.

Cette fabrication coupable, qui se terre, se cache (toujours l'aspect tellurique) dans le sol, pour éviter d'avoir à affronter le regard de marie l'automate divin qui les gouverne et règne sur les cieux.

La société idyllique, révèle un visage intérieur qui n'est pas des plus purs. Les règles qui gouvernent ne sont que des rites, qui loin de dévoiler l'intimité de ses habitants, plutôt des habitudes rassurantes. Pour autant, il n'y a pas de critique virulente, la joie règne, les malaises ne sont "qu'individuels", pas de crise majeures, pas de guerre…tout va bien dans le meilleur des mondes. Mêmes les amoureux éconduits congratulent l'heureux élus. Le conte pour enfant, commence à éveiller notre suspicion.

Un peu à l'image de ce héros, l'oreille collée à la terre (et vi à la terre, encore un tuc enfouis, c'est fous non!) pour y déceler des ressources. De quoi faire vivre, le village, un village dont la source d'énergie (elle aussi figure féminine puisque c'est de l'eau!) ne peut être vue. Un village aux secrets bien gardés.

On touche du doigt une partie de l'essence des contes, l'auteur à la bonne idée, de nous livrer une histoire simple pour la décortiquer au fur et à mesure. Tout élément cache son contraire (ou presque), le symbolisme est au rendez vous, sauf qu'ici il est clairement affiché. On se prend facilement à ce jeu qui consiste à prendre le contre-pied de nos attentes.

Dans un monde enfantin, la musique, le passé, ou une déesse serait des éléments de paix et d'harmonie, comme ici; or c'est ce qui va poser problème.

Le malaise interne de l'héroïne va finir par se répercuter sur le monde "sensible", visible, immédiat du village, cette gamine qui refuse d'entendre la vérité, qui à ce sentiment simple de jalousie, va ouvrir des barrières. De cette manière l'histoire prend une autre dimension, puisque l'on comprend que l'harmonie gentillette n'est pas une solution.

Dans le monde souterrain, c'est le héros (au passage j'attire votre attention sur le fait qu'en toute logique si la caverne est un lieu de résonance à la musique, c'est aussi un lieu féminin [j'ai pas besoin de dire pourquoi si ?]) qui déflore la mémoire oubliée de ce peuple, et sa propre mémoire (qui jusque là n'était pas celle de la masse), pour permettre à ses doutes de devenir une réalité contestataire! Il passe de la culpabilité assumée (comme chez nous) à la prise de conscience véritable.

Subtil jeu sur les symboles, qui en fait pose la question de la place de l'homme dans une cosmogonie qu'il aurait lui-même engendrait, la force de ses propres illusions. Et surtout reprend à son compte, cette pensée trop souvent oublié qui amène à ne pas voir en l'harmonie une fin en soi.

Malgré un découpage trop studieux, quelques passages "en trop", cette histoire se révèle passionnante et très accrocheuse. Elle est en prime doté d'un graphisme particulièrement soigné, qui se démarque par des personnages qui ne semblent pas être influencé par leur environnement (cf nausicaa où c'est le cas), ce qui à encore un rapport avec l'harmonie. Il faut espérer que l'auteur prendra plus de soin à dessiner les moments de contemplation et la nature en général.

Une mise en place à s'en lécher les babines.


Bonne lecture,
Monfreid...
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ps: à noter l'importance de la parabole sur la "mécanique" !

qui à plusieurs niveau
création coupable à l'image de dieu
création possible puisque l'on voit dieu et donc sa forme
leure induit sur la culture par le fait de voir dieu (voir amène à croire en cette forme)
croyance dans le fait que la mécanique est "soumise" à l'homme du fait que c'est lui qui la confectionne!

d'ou mon rapport à "la place de l'homme dans sa cosmogonie" qui ne devait pas être très clair sur le coup (je sais le reste non plus :roll: laugh.gif )

bien à vous,
Monfreid...
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pas trop envie de faire un long discourt, juste pour dire que j'ai adoré, c'est le seul vraiment bon sakka avec blue pour l'instant! de la poésie, des beaux dessins, un monde original, des perso attachants, des idées intérressantes ( religions par ex ), j'adore.
au début ça ma fait pensé a nausicaa!
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  • 3 months later...
]

La musique de Marie
de Furuya
aux éditions Casterman (collec : Sakka)




Résumé: La suite du premier :wink:

avis Revoilà mari et ses démons, ses fils prodigues issus d'une mécanique souterraine.

Ce second tome est le moment pour l'auteur d'en dévoiler plus sur son monde, les croyances pacifistes qui le gouvernent mais aussi sur le destin de son messie.

Un tome surprenant et passionant par les sentiments qu'il va faire naître en nous.

Le dessin toujours impeccable résout les "manquements" du premier tome en osant enfin assumer son emphase, il prend son envol dans des cases plus libres, plus audacieuses.
Le récit gagne à la fois en légèreté et en lisibilité, mais aussi en profondeur. Furuya accepte de faire passer plus de choses par le dessin, il ne s'en contente plus comme d'un apparat. Les cadres sont plus amples, plus généreux aussi, sans perdre de leur spontanéité.

La lecture se poursuit agréablement sur ce tome.

Le scénario proposant des "rebondissements" originaux et fondamentaux, ces derniers questionnant tour à tour notre fois, nos limites, notre morale en autant de "problème" de conscience qui nous donne à réfléchir. On peut néanmoins se reposer sur le messie et sur son amour avec l'héroine, sur leur lien aussi passionné que désespéré.
Une destiné romantique, qui telle une étoile filante illumine intensément le récit, lui offrant des passages d'une beauté éclatante, avant d'aller s'éteindre, se noyer dans l'inclinaison d'un monde qu'ils ne dirigent pas.

Sur fond de religion, de croyance et d'infortune, les deux personnages nous offre à voir un univers merveilleux. L'harmonie qu'ils n'arriveront jamais à trouver, ne pouvant se trouver est à l'image de la perfection factice de leur société, un leur de luxe.

Il est intéressant de remarquer que l'auteur joue habilement avec nos attentes et nos certitudes. Sa critique de notre monde moderne détournant le propos pour mieux nous forcer à réagir. La symbiose qui s'opère entre un dessin plus libre et un propos plus large, plus global ne peut que nous inciter à considérer comme une parabole ce récit amer.

Marie, la mère…n'est pas encore parole, celui qui sait et celui qui sait entendre, qui sait reconnaître le langage. Et ici ce savoir sera assimilé à l'amour, l'amour à la foi. Il n'y a qu'un pas à franchir pour délimiter les rapports humains en fonction d'une trinité orpheline d'un père.

Un père "mécanicien", un fantôme du passé, que le lecteur devra combattre pour ne pas tomber dans le piège de la facilité et de la lecture primaire.

En effet, cette critique de l'édenisme forcené, nous pousse à percevoir nos propres travers, nos propres désir de "perfection". Serions aussi insensible, aussi logique qu'il le faudrait face à notre passé.

Furuya interroge notre volonté, la position de témoin ultime qu'est celle du messie nous ramène aux sacrifices que nous sommes prêt à accepter des autres pour l'éclosion de notre propre bonheur. Une thématique qui n'est pas essaulée dans les productions nippones actuelles en proie à un doute grandissant, et qui fait le grand écart avec des contradictions invivables.

Un album aux qualité indéniables qui rend la série indispensable est géniale. Et encore je vous parle pas de …

Bonne lecture
Monfreid….
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Propos intempestifs et déraisonné écrits à l'emporte pièce suite à la lecture fabuleusement jouissive de cette série !!!


Comme pour le premier tome, pas mal de spoilers hante cet avis!

Voici donc venu de la suite, de la fin de la musique de Marie. Forcément la question se pose : nos attentes seront-elles comblées ? sans faire jouer un suspens superflu, on peut déjà dire que la réponse est oui!

Le début de ce second tome reprend "à terre" les espoirs de la fin du premier tome, n'étaient que douce rêveries, le monde, la nature, Marie ne peut laisser faire de telle chose : elle est trop jalouse.


Le constat est là, non seulement dieu existe, mais en plus c'est une fille et elle éprouve des émotions. Un cliché de plus dans l'imaginaire nippon de fin de siècle. Un automate volant, une boîte à musique en apesanteur dans les rêves d'une population sans heurts, pourquoi pas. Tout va bien dans le meilleur des mondes, le messie joue son rôle.

La vision de Furuya à ceci d'iconoclaste qu'elle ne cherche même pas à se défaire de ses références, de ce sentiment de déjà vu, déjà vécu. La lecture douceâtre s'effectue dans des forêts connues, les mœurs d'un habitant d'un village déjà arpenté se meuvent sur le tapis de nos certitudes, le monde tourne rond.

Trop rond, on commence à prendre du plaisir dans ces pantoufles sur mesure, à s'émerveiller sans y prendre garde, la narration s'assoupit lentement mais sûrement. Pas de quoi fouetter un chat. C'est lumineux de gentillesse, ça nous consolerait presque de nos malheurs. Pas de cahots sur la route qui mène à Marie.
La tristesse des sages n'est qu'un contre temps, avant l'avènement de la parole divine. On se prendrait même à vouloir un bon feu de cheminée, une lecture transparente…

Pas si sûr, nos certitudes s'effritent l'image divine n'est qu'un leur, une invention, le communitarisme forcené le sourire aux lèvres, ça vous colle des gerçures par temps froid et niveau chaleur des rapports humaines quelqu'un, c'est sûr à oublier le thermostat dans la congélo.
La douceur du récit anesthésie nos sens et notre raison. La perfection n'est pas d'ici, ni d'ailleurs. Et l'élément manquant va peu à peu s'insinuer dans notre cœur, le pire des poisons va faire son office : la morale.

En dotant son héros d'une différence, d'un don l'auteur lui confère aussitôt un rôle à tenir. Voir c'est pouvoir certes mais c'est surtout devoir. Une notion inconnue dans ce monde de partage, les rôles sont trop programmés trop connus pour que les rouages émotionnels et leur mot à dire.
La tâche du héros n'est pas celle que l'on croit "être au service des autres, agir pour le bien de la communauté" cela ne se fait pas dans la culture de don, dans la bienveillance de la quiétude partagée.
Elle se révèle dans le doutes, les affres de la colère soudaine qui vient étrangler un monde si tranquille.

Etre "partie de dieu" c'est être responsable! L'altruisme n'est réel que lorsqu'il conditionne la vie de l'autre à nos propres inférences. En effet, comment faire le bien si ce n'est en soustrayant l'autre à ses propres libertés à son propre jugement ?

Plus consensuel, croit on, l'auteur va même se permettre de nous faire le coup de "dans le passé les hommes furent méchant, désormais tout va bien".
La morale est alors balayé d'un trait par une obligation qui en précède l'émergence, autrement dit, tu as atteint l'éveil et du coup le droit de décider pour tous, mais quoi qu'il arrive ta décision est déjà connue.
Bel avenir, beau sentiment…justification facile, soufflé qui n'arrive pas à terme.
Le lecteur s'en la frustration naître en lui…
Tout ça, pour en arriver à la construction d'un monde "parfait"' dans lequel la connaissance et la savoir ne servirait qu'à la réminiscence d'un passé oublié, à l'établissement d'un paradis artificiel permanent.

Le mouvement perpétuel à porté de l'autoritarisme, la paix, la joie comme doctrine…qu'est ce que le bonheur ? facile :l'huile de la belle mécanique qui nous sert d'utopie.

Notre "héros" n'est qu'un accessoire de plus, un "bidule" dont on se sert pour justifier la présence de dieu.
Se pose alors la question des limites au bonheur. L'air de rien la thématique à fait son bonhomme de chemin et on se retrouve à être en porte à faux vis-à-vis du récit et de la narration. la tournure des choses ne nous sied plus du tout.
Le monde parfait n'est qu'illusion, qu'une quête sans fin, l'incarnation massive d'une bribe sur l'imaginaire et la liberté. En suivant le messie nous avons pris conscience de l'envers du décors, mais nous ne pouvons accepter son choix.
Pourquoi ?

Parce qu'il est logique!
Le tour de force de Furuya c'est, à cet instant, de pousser l'exemple jusqu'au bout. Dieu existe, d'accord, le messie aussi d'accord, tout est réglé d'avance pour le bien des hommes qui ont fait trop de conneries dans le temps d'accord, le tout revêt une forme "religieuse" pour mettre en place une cosmogonie en lieu et place des rouages, dans leur univers fermés de l'extérieur les hommes s'acharnent sur des tâches dénuer d'espoir..pas de souci.
On pourrait même se dire que "pourquoi pas", tout est logique et tout marche dans ce monde, les sentiments les plus nobles ne donnant finalement naissance qu'à une monotonie des plus acceptables!

Sauf que voilà !
C'est bien gentil tout ça, mais ce dieu, ce messie toute cette ferraille…ne sont ce pas les hommes eux-mêmes qui les ont mis au point ?.
Le fantôme dans la machine, ça ne serait pas la parano grandissante de sociétés contemporaines…dévouées à la sécurité ?
Marie, la mère…n'est pas dieu! Elle est juste une figure divine, un concept matriciel bien pratique pour qui veut y mouler sa doctrine!
La présence maternelle…le sein maternelle…la voix de la mère…son visage…de quoi être rassuré pour des siècles et des siècles et je vous parle pas de la renaissance du messie.

Un hiatus se crée alors, inéluctablement entre nos attentes et nos réflexes de lecteur et cette perfection, cette manne irréelle et finalement abjecte.
Sans compter qu'une fois son rôle achever, quand la poussière retournera à la poussière…on est prie d'un sentiment de répulsion…

Ce monde mécanique décidement n'est pas le notre…
Ha!
On me fait signe que si! Qu'en fait c'est le notre…que ces deux tomes sont une parabole sur la religion, son rapport au modernisme, au mythe et à nos désirs de tout contrôler par "acquis de conscience".
En gros que l'on court droit à la catastrophe avec notre ami de tout comprendre en terme de peur et de "problème = solution"…la raison…finit par l'emporter…une raison au machiavélisme infini.


Une filiation de plus, intelligente certes mais peut être pas si "originale" que cela. Un tour de passe passe en forme de bulle.
Un surf à la limite de l'opportunisme qui finalement ne dépasse pas le cadre de l'agréable discours de prise de conscience profond de notre comportement.

Une œuvre forte que cette "musique de marie".
Mais pas si "géniale" que ça…


Et puis…
Et puis…comme il y eu un prologe
L'épilogue s'affirme comme nécessaire.

Une épilogue majestueux…dans lequel la figure marie vient s'incarner, dans lequel la mise en abîme avec le travail de l'auteur nous prend au dépourvu, nous forçant à revoir nos certitudes et notre lecture.
Un final brutal, terriblement frustrant et oppressant. Qui nous dis qu'en fait la narration elle-même est une mécanique, que l'imaginaire et la folie ont leur logique, que plongé en leur essence nous en saurions en sortir, incapable que nous sommes de distingués le vrai du faux.

Une fin délicate…qui vous incite, chose rare, si rare et si précieuse…à relire le tout.

un album comme on aimerait en lire tout les jours!

A lire
Monfreid…
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