Zone fantôme tome 2

Nickad · le 10 mai 2023

Titre de l'album : Zone fantôme tome 2
Scenariste de l'album : ITO Junji
Dessinateur de l'album : ITO Junji
Coloriste :
Editeur de l'album : Mangetsu
Note :

Résumé de l'album :

Un père obsédé par la poussière vit avec son enfant et deux femmes de ménage chargées de repousser inlassablement ce démon noir, un jeune étudiant décide de retourner dans son village d'enfance et y découvre des maisons abandonnées remplies d'étranges machines et peuplées de personnages fantomatiques, la fratrie Hikizuri convainc une jeune femme de séjourner sous son toit pour déchiffrer le mal qui la hante, un marais envahi de tortues possédées par les âmes de villageois morts lors d'une terrible inondation...

Critique :

4 nouvelles histoires composent ce second tome, 4 histoires qui ont toutes un rapport aux fantômes mais pas toutes égales en longueur et en intérêt, bien qu’elles soient toutes intéressantes bien entendu. En 3^e position, on retrouve la fratrie Hikizuri qui n’a pas pris une ride bien que Junji Itô ait mis 27 ans à y revenir, l’histoire est la suite directe de ce qui s’est passé dans la seconde nouvelle et n’apporte pas trop de nouveauté et ce sera mon bémol sur cet ouvrage.

Aussi étonnant que cela paraisse quand on entend l’auteur dire qu’il manque d’inspiration et qu’il est parti d’une simple idée dans un carnet pour écrire ses histoires, cela ne se ressent pas du tout dans l’écriture des nouvelles. Comme quoi, un rien peut inspirer le génie. On appréciera surtout la deuxième histoire du recueil « le village de l’ether » qui est d’ailleurs mise en valeur sur la très belle couverture du recueil et qui a tendance à éclipser un peu les autres. Un récit qui allie science et mysticisme et qui a donné de la difficulté graphiquement à Junji Itô.

Un nouveau recueil inédit puisqu’il date de l’année dernière. Comme toujours, il est impossible de prédire ce que l’on va trouver dans les œuvres de Junji Itô et encore moins possible de prévoir le développement ou la chute des récits. C’est peut-être lié à la thématique du livre mais on ressent autant l’impatience de comprendre de quoi il retourne que l’effroi qui se tapie dans l’ombre. A lire.