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L'histoire d'une mère


Monfreid...
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L'histoire d'une mère
de Madsen d'après Andersen
aux éditions Delcourt



Le coup de coeur de février 2005

Résumé :Pour tenter de récupérer l'enfant qu'elle a perdu, une mère décide d'aller affronter la Mort en personne. Son chemin sera jalonné de terribles épreuves et aboutira à une conclusion inattendue. A partir de ce conte d'Anderrsen écrit en 1847, Peter Madsen, Danois lui aussi, a réalisé un album de bande dessinée d'une rare beauté

avis : Il n'est pas évident de faire l'adaptation d'un conte, surtout quand l'auteur de l'œuvre originel se nomme Andersen. Loin des adaptations fumeuses et consensuelles de Walt Disney, loin des visions "c'est pour les mômes". Madsen livre ici une des œuvres les plus poignantes de la bande dessinée. Prenant à bras le corps les thèmes et la symbolique profonde d'un des contes les plus sombres du narrateur, offrant un graphisme tout en puissance le dessinateur n'en reste pas moins humble, au service d'allégorie universelle.
Un album émouvant, touchant le cœur.

Andersen, n'est pas un gars sympa, il hante encore les nuits de bons nombres d'entre nous avec ses histoires sinistres à souhait. Ne prenant pas les enfants pour de "pauvres petites choses sans défenses", il leur destinait des histoires emplies d'une imagerie symbolique pour le moins directe. Les "adultes" ont souvent le réflexe de minimiser la portée de ces propos, de les conserver bien au chaud dans la catégorie des "souvenirs d'enfance", les saupoudrant d'une couche de poussières d'oublis.

A ceux qui veulent préserver l'innocence feinte de leurs jeunes années, je déconseille vivement la lecture de cette adaptation.

Madsen, ne fait pas du "beau". Beaucoup vont s'ébaubir de la qualité de ses couleurs, ils auront raison, l'erreur serait se s'arrêter à la superficialité plastique de l'ouvrage.
Il est vrai que cela nous change des mises en couleurs industrielles, de certains ouvrages, et a le mérite d'affirmer, si besoin en est l'importance de cet élément dans la bande dessinée.

Ici, son littéralement affranchies les notions de traits, dans un retour à l'épaisseur. Il n'est de notion de contour mais bien d'influence et de nuance. Les symboles s'interpénètrent ou se repoussent dans un mouvement continu. Ce n'est pas la mise en image d'une lecture, mais bien celle d'une narration fidèle. Les cases s'enchaînent aussi belle qu'envoûtante, il nous faut adapter notre temps de lecture pour saisir toutes les émotions de ces moments de plus en plus horrible.
Jamais l'ego de l'illustration gratuite ne brandie le spectre de l'enluminure "pour faire joli". Toujours, est respecté l'esprit originel du conte, la noirceur nous guette, les éléments sont floues ne se dégagent pas nettement de leur gangue d'imaginaire.

La représentation à un impact important mais jamais despotique, le lecteur peut s'approprier singulièrement les images de cet album. Cette mère devient un peu la nôtre. Cette quête ne perd pas de son influence, ne se dilue pas dans les images, bien au contraire.

Le parti pris de Madsen est de livrer, un album statique, reposant sur le socle d'un graphisme maîtrisé et d'une fidélité sans faille. Il épouse alors l'aspect déterministe du conte, entraîné par sa beauté on finit par ne plus pouvoir s'en détacher.
Le fait d'avoir des images fortes et "lentes" tranche aussi franchement avec le peu de parole/texte de l'album qui accélère la lecture.

Il n'y a pas seulement une recherche esthétique, mais bien un effort de composition picturale, chaque image renvoyant à un sentiment, une description, un fond aussi chimérique qu'inconscient. Il faudrait pour en cerner les arcanes remonter les structures de l'imaginaire. Ce qu'on ne saurait faire sans dévoiler au lecteur les mécanismes et de l'histoire et de son propre psychisme.

Il n'en reste pas moins que le dessinateur assume parfaitement des choix extrêmes, dont la pertinence n'est pas à mettre en doute.

De la sensibilité de chacun dépendra le "plaisir" lié à la lecture de cet album.
Pour ma part j'y vois l'incarnation parfaite du mot "adaptation", de la passion d'un lecteur, du travail d'un passionnée et de la puissance universelle des contes.

Une œuvre majeure qui mérite une lecture attentive.

Bien à vous,
Monfreid…
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Ne pouvant pas tout dire dans un avis, je me suis permis d'écrire une "possible" lecture de l'album, en entremélant le conte et son adaptation...ce texte est très loin (à milles lieux) d'être exhaustif, mais permettra peut être à certains de mettre quelques mots sur des impressions! il est bourré de spoiler! je vous en déconseille uen lecture préléminaire à celle de l'album...ous iriez jusqu'à la défloriation!
je précise aussi que j'aime Andersen! et suis conscient des limites d'une telle lecture.


SPOILER DE PARTOUT!

Une première case, une première planche, une première impression qui ne vous lâchera plus de toute votre lecture. Une atmosphère, un ton qui s'impose à nous, ou : pourquoi et comment la mort est elle notre plus fidèle compagne et amie ?

Tout commence comme dans un conte, pas n'importe quel conte.
Le ciel est sombre, le rougeoiement du soleil qui se couche, renvoie à la fin du jour, à la fin d'un monde, la fin d'une vie peut être. Cette maison est seule, on peut en déduire, qu'elle est isolée des autres habitations humaines. Déjà l'intimité est de mise. A la fenêtre, tranchant avec les ténèbres, éclairant celle-ci, une fenêtre jaunâtre semble vaciller mais tient bon. Une note d'espoir dans cette noirceur ambiante.
Il ne s'agit pas d'obscurantisme, nous sommes dans la symbolique de la peinture allemande, plutôt proche du romantisme amoureux de la fin du 19 ième.
Reste qu'il fait nuit, et que ce n'est jamais un bon présage.

On se rapproche de la demeure, la lumière se fait plus chaude, plus jaune. Ce jaune du foyer éternel et terrien qui brûle dans le cœur des hommes, un jaune d'espoir bravant l'obscurité. C'est la couleur de la lumière et de la vie.
Pourtant dès l'instant suivant cette promesse d'une aube nouvelle (celui ou celle qui voit le référence ici à tout mon respect !), l'orange/rouge du crépuscule, du déclin de la vie, reprend ses droits et entre avec nous dans le logement!

Une page, quatre cases, pour nous dire que la mort va frapper et que nous en suivons les traces.

Une page, pour nous faire cesser tout autre activité. Une mise en couleur sublime, d'une densité tout tactile, tout en épaisseur, en couche, en dimension, en force. Les ténèbres ne s'annoncent pas, elles nous envahissent. Ce n'est plus de la mise en bouche, c'est l'oraison funèbre qui s'invite à domicile, allons plus loin: tournons la page.

Le temps s'allonge, les mains se tordent. Peu à peu la flamme de vie à peine éclose vacille déjà. Comment ne pas songer à la verticalité de la vie selon Bachelard ? A cette énergie élémentaire synthèse de vitalité. Une seule flamme, pour moins d'une année, moins d'une minute encore à vivre.
Le temps est compté fatalement.
Ce temps, qui ne tourne plus, qui n'a plus d'axe, de roue autour de laquelle s'enrouler. Ce temps qui s'égrène et s'étend dans le monde…attendant que l'on mette fin à sa ritournelle monotone.
C'est la mélodie, berceuse, voix, chant, souffle de vie que la mère insuffle encore à se fils chéri que la mort appelle.
Jusqu'à cet instant, où les cadres volent en éclat, ou la lumière disparaît, s'échappe de ce corps si fragile…où l'enfant (l'innocence) meure!

Alors, la lueur pâle et bleutée de la lune fait son office, la mort féminine, mère d'entre toutes les mères vient envelopper le corps de son linceul.

Alors, alors, la mère sort de chez elle. Quitte son habitat, ses habitudes, ses préceptes, son carcan, ses attentes, sa tranquillité, son rôle pour s'engager dans la neige.
La neige immaculé et glacée d'un hiver rigoureux, de l'hiver sans fin : avenir des hommes, manteau impassible de la nuit.

Une nuit, femme et mère, elle aussi. Le chant s'élance à nouveau. Le premier sacrifice sera celui de la voix, du chant? Pas celui rassurant et maternel, mais bien celui fondateur du monde, celui qui dépasse la mécanique de la musique pour lui donner du cœur. Ce lien ténu entre la force créatrice et la création elle-même.
La créativité s'échappe de ce corps si frêle. Un chemin de croix s'annonce à n'en pas douter.

Puis vient la forêt, la chevelure de la nature, racine profonde de nos peurs inconsciente, qu'il va nous falloir traverser. Seconde étape de ce périple, qui déjà n'en est plus un, de cette pénitence pour une faute qu'elle n'a pas commise.

Et puis au plus profond de ces peurs, cet enfant horrible, fait d'épine et de conscience. Cet enfant endormi, égrainant les craintes. Cet enfant à qui l'on donne sa vie, son sang en même temps que sa tendresse et son amour. Les épines déchirent la chaire, épuisent le corps, l'assèche. Communion profane avec la mort, perte du "feu intérieur" qui sans va nourrir la beauté de roses éclatantes, symboles d'une régénération profonde. La plaie se déplace dans une mise en case des plus réussit, des plus muettes, des plus émouvante qui soit!
La perte du corps.

De ce corps mécanique qui gravit les derniers sommet, avant l'avenir la mer, l'océan ce mouvement indéterminé et insatiable. Le repos éternel et divin de ces eaux ne peut être profané.
Et si les larmes sont des perles, les prières ultimes, qu'en dire lorsqu'elles sont les yeux mêmes d'une mère ?
Après sa chaire, elle perd son intellect, son esprit, son individu s'effiloche une fois de plus, sa personnalité par à vau-l'eau.

Un sacrifice de plus, pour une traversée, pour atteindre l'autre rive, la berge salvatrice de ce "styx" universel. Pour mettre le pied dans le royaume de la mort et oublier ainsi toute idée de retour!

Perséphone cueillait des fleurs, lorsqu'elle fut enlevée par Hadès. Les fleurs, symbole de l'âme. Centre spirituel, s'harmonisant au cœur de chacun, par ses couleurs, ses nuances, ses formes. Variation infinie sur un thème unique, celui du cycle de la vie et de la mort, état édénique et transitoires de nos destins.
La mort, cultivatrice patience les préserve des rigueurs de l'hiver et pour ainsi dire les préserves du monde.

Pour accéder à cette serre immense, la mère aura perdu sa chevelure brune pour une plus blanche. Chevelure ultime barrière de la femme, ultime symbole de son être, de sa sexualité, de son intimité et surtout de sa spiritualité (je conseille "la reine des neiges" d'un certain Andersen, sur le sujet !).
La mère n'est alors, plus rien, plus que l'ombre d'elle-même. Elle ne peut plus être réceptacle de la vie, du moment où elle à quitter sa maison, elle à fait le deuil de son rôle. Andersen, nous propose le destin tragique car inévitable, d'une âme en peine. En refusant la fatalité, la mère, l'humanité tend au sacrifice ultime et vain.

La force, le courage mis en œuvre n'amène rien, ne sont que les étapes d'une véritable involution irrémédiable. Braver les éléments, offrir son être à la mort, la devancer, on découvrir les secrets, pour une "cause"…pour le "bien", n'est qu'une illusion.

L'ombre tangible de la mort! Cette hérésie mouvante, est la preuve des limites de la compréhension humaine et pour ainsi dire des méfaits de nos croyances et de nos comportements. (à ce propos y'a un certain Andersen qui à écrit "l'ombre" c'est fou non).

En plongeant son héroïne dans la douleur qu'est la prise de conscience et la lucidité, Andersen moralise son propos, oblige le lecteur à revoir son empathie et ses propres sentiments, l'oblige à prendre en compte les conséquences de ses actes!

Le déterminisme terrifiant qui émane de ce conte, finit de nous glacer les sangs.
Le tout servi par un graphisme et une sobriété de traitement touchant à la perfection!
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CITATION(Rand)
Bon j'ai hésité à l'acheter cet après midi ( il y avait tous ces albums d'Andréas dispo) mais après cette chronique, je pense que cet album sera mien la semaine prochaine.


ben tu penseras à moi!
comme j'ai pensé à toi en acquérant "de mal en pis" aujourd'hui!

mais franchement sur l'histoire d'une mère, c'est comme Dontar, vas y les yeux fermés 8) (je dis rarement ça!)
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Reposé aussi celui-là, et pourtant c'était clairement un truc pour moi ça...

La question est : quid du texte d'Andersen ? J'aurais bien aimé retrouver un peu du talent de "raconteur d'histoire" d'Andersen, sauf qu'il m'a semblé qu'il n'y avait quasiment pas de texte (voir pas du tout ?)... Cela m'a légèrement dérangé...

Bon, n'importe comment et tout comme Rand, après cette chronique je vais quand même me lancer...
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Pareil que Rand et Ed, je l'avais dans les mains et je l'ai reposé. :?

Tout simplement parce que le "tout" avait l'air beaucoup trop sombre pour mon humeur actuelle...

Mais je compte bien l'acheter maintenant! :wink: tongue.gif

Corto :arrow: je crois qu'il a fait Jesus de Nazareth chez Delcourt et Valhalla chez Zenda il y a plus longtemps...
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CITATION(zeas)
C'est fait à l'aquarelle, non? Ca fait combien de pages en tout?
J'ai décidé de faire moins de dépenses en ce moment!
Je te déteste Monfreid!!! :evil:


- je dirais plutôt acrylique et huile (y'a quand même pas mal de référence à la peinture allemande ou des mecs comme Goya notamment) et une volonté de donner de l'épaisseur ou plutôt de la densité à son dessin...il à une perception très réaliste des volumes! pas seulement par les couleurs (ce qui là est plutôt l'apanage de l'aquarelle)

- une soixantaine de page!

- je te conseille d'attendre, c'est, malheureusement le genre d'album que pas mal de personne vont revendre. Parce que "ça se lit vite" :evil: parce que pas d baston ainsi de suite, pour les uns et pas assez intellos pour les autres :evil:

- moi aussi je le déteste Monfreid :roll:

Bien à toi,
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  • 2 weeks later...


Tout à fait d'accord avec les messages de Monf'!

J'ai également aimé cette Bd. Bien qu'elle soit assez rapide à lire, elle est bourrée d'images fortes sur les "sacrifices" d'une mère.

Une des forces de cette lecture a été le dessin. Pas uniquement à cause du trait, également car malgré le peu de textes, j'ai eu le sentiment d'entendre une voix qui me racontait ce conte au fil des pages. Comme il y a quelques années lorsqu'on me racontait des histoires et que je me les imaginais. Bien que je n'aie pas lu le conte d'Andersen, je crois que Madsen a réellement réussi à le mettre en image. Et si ce n'est pas le cas, je demande vraiment à lire le texte...

En somme je suis conquis , et je crois que rien que pour les 17 premières pages, cette bd mérite d'être lue!
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ravi que cet album t'es aussi charmé que moi mon cher Lapingue.

et que tu es aussi perçu cet aspect de "conte raconté" dans notre enfance.

souvent on se souvient de ces moments, comme de bons moments, mais comme des moments d'échange avec les parents et pas trop des histoires en elles mêmes...(ce qui est logique)
souvent les contes structures notre inconscient et notre imaginaire.

là je trouve que l'on replonge dans cette ambiance propre à ces instants perdus

un délice.

bien à vous,
Monfreid...
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CITATION(Monfreid...)
là je trouve que l'on replonge dans cette ambiance propre à ces instants perdus


Absolument! :wink:

J'ai appris que le récit originel ne fait que cinq pages seulement, c'est assez bluffant d'arriver à en faire un récit de 64 pages! :shock:

Et pour ceux qui ont la chance d'habiter Paris ou Bruxelles (c'est quand même pas toujours une chance, ne me faites pas dire ce que je n'aie pas dit! :wink: ), vous pourrez admirer les planches originales:
-au centre de la BD (rue des sables 20) pour Bruxelles jusqu'au 4 mars.
-à la maison du Danemark à Paris du 11/03/05 -> 10/04/05
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  • 4 weeks later...
CITATION(zeas)
CITATION(lapingue)
-à la maison du Danemark à Paris du 11/03/05 ->10/04/05


Merci pour l'info, je crois que je vais aller y faire un tour!


Oulalalalalalalala!
Lu aujourd'hui même et je n'en suis pas remis...
C'est énorme, c'est puissant. Fouyouyouyouyou!
Le conte est vraiment magnifiquement retranscrit, c'est splendide!

Ca se lit un peu vite mais pas tant que ça je trouve. Le dessin donne matière à beaucoup de lecture je trouve. Il n'y a pas énormément de texte parce que l'image parle d'elle-même, et de quelle manière!
Je suis totalement subjugué par la puissance graphique de cet album.
Ces regards...

J'en redemande. Du coup, je suis bien décidé à aller à l'expo! Déja que c'était noté dans mon agenda avant d'avoir lu la bd. Ca va être quelque-chose de voir les planches originales!

Edit : J'en ai profité pour lire toute la chronique de Monfreid et je dis chapeau car il n'est pas évident d'exprimer et d'analyser son ressenti sur cette bd (il n'y a qu'à voir mon post).
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magnifique bd!!!
je ne savais pas trop a quoi m'attendre en lisant cette bd, mais j'ai vraiment été conquit!
l'histoire est vraiment tres belle et magnifiquement mise en valeur par le dessin et la couleur de Masden!De plus, le découpage de chaque case est véritablement réfléchis et apporte un plus non négligeable à l'ensemble du récit!

pour résumé, voila une bd où le fond et la forme vont de paire et nous livre une oeuvre magnifique!
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  • 2 weeks later...
CITATION(massive)
CITATION(zeas)
Oui, je suis bien content qu'il ait été élu coup de coeur du forum cet album!   tongue.gif

de même, parce que c'est vraiment une belle bd!


Oui oui! Pareil que vous tous biggrin.gif
Quand j'aurais le temps, j'en dirai plus.
Mais déjà merci pour vos avis, notamment Mister Monf' et sa grille de lecture, yo.

Syl
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