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Salvatore


Monfreid...
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Salvatore tome 1 - Transports amoureux
de Nicolas de Crécy
aux éditions Dupuis, collection Expresso




Le coup de coeur de février 2005

Résumé : J'aurais voulu prendre la route sur le champ pour lui dire dans l'heure combien mes sentiments pour elle étaient forts. Mais l'Amérique Latine est loin d'ici.


Avis : Surprenant album que ce "salvatore", une épure en règle du style de son auteur, un allégement de son propos, même la couleur y semble plus diaphane. L'art et la manière, sont toujours au rendez vous, plus discret, plus feutré sans doute. L'auteur se fait plus accessible, plus directement divertissant, ce qui n'est pas pour nous déplaire. Une manière de poursuivre sa route, qui en étonnera plus d'un, mais dont on ne peut nier les indéniables qualités.

Première surprise, l'auteur n'est pas présent dans la collection "Aire libre" de l'éditeur, le format est plus petit, le nombre de page moins conséquent, aurions nous droit à une œuvre moins ambitieuse que ne le fut "prosopopous" son dernier opus ? Pas si sûr, Salvatore est le premier tome d'une série, il va falloir compter avec sur la longueur de l'histoire. On ouvre ce tome pour ce qu'il est : une présentation.

Deuxième surprise, le graphisme et les couleurs.
Toujours égal à lui-même, le trait de De Crécy reste instable, farouchement récalcitrant à toute structure. Toujours changeant, il délimite les contours des personnages, en permet la reconnaissance par le lecteur, tout en se refusant à un quelconque déterminisme. Autrement dit, pas moyen de savoir ce que la case suivant nous réserve, les amateurs apprécieront. Reste que le trait est épuré, il ne se perd plus en d'improbables digressions au sein d'un seul et même volume.
Souvent le talent de l'auteur est assimilé à la richesse de ses compositions. Travaillant énormément sur les volumes, il sait faire s'entrelacer les formes, les aplats pour mieux en faire ressortir les volumes colorés. A des figures entremêlées viennent se superposer de véritable cathédrale de couleur, le tout formant un ensemble tellement dense que cela en devient difficilement soutenable, ou du moins lisible. Ainsi le graphisme souvent nécessite une adaptation, obligeant le lecteur à accepter un rythme qui n'est plus le sien. Il y a, pour lire et apprécier De Crécy, un travail sur soit à fournir.

En limitant de la sorte le style de l'auteur, on risque d'être fort décontenancé. Ici, exit les mariages excentriques de couleurs, les audaces permanentes on entre dans une harmonisation plus globale, une normalisation des teintes. Le tout au profit de la lecture.

Dans une mise en page standard, s'enchaîne des dessins clairs, nul besoin d'en déchiffrer le sens. On peut alors s'intéresser au travail d'ombrage de l'auteur. Quoique déjà fort présent dans ses précédents albums, on perçoit ici plus qu'ailleurs l'importance de son maniement de l'hachure, bien souvent statique ses personnages y puisent toute leur mobilité.

Le récit gagne en légèreté, en rapidité ce qu'il perd en densité. Tout de suite, nous sommes plongés dans l'action, dans le rocambolesque, toujours à la limite du non sens. Ne succombant jamais aux sirènes de la déraison, maîtrisant son sujet dans bout à l'autre, l'auteur va pouvoir nous faire part de ses excentricités avec le plus grand des sérieux.

Une fois que le lecteur à mis le nez dans cet album, il ne pourra en ressortir. Le procédé utilisé est un peu le même que celui d'un Trondheim ou d'un Sfar dans Donjon, le dessin très "basique" au premier coup d'œil recèle nombre de subtilités, que le lecteur sera en charge de s'approprier lors de ses relectures, trop occupé qu'il est à vouloir "savoir la suite".
Les aventures de Salvatore sont d'autant plus que passionnantes que de multiples rebondissements vont jalonner son parcourt.

On se tourne alors vers le scénario, au fil des pages on comprend mieux les choix graphiques de l'auteur. Si d'ordinaire l'essentiel de son histoire passe par la biais de cases lourdes de sens, d'allégories en équilibre en surréalisme et contes pour enfant, il s'octroie ici une liberté de narration qui ne nous est pas coutumière.

Outre l'amourette de Salvatore, qui va donné lieu à de purs délires narratif (comment ne pas rire devant l'histoire de ce taureau combattant aux arènes ? ), des escapades toutes plus folles les unes que les autres.
En plus, donc, va se construire en parallèle le destin d'une cochonne myope sur le point de mettre bas (les novices en "de crécy style" risque de s'enfuir à la seule énonciation de cette phrase, ne partez pas, on vous le jure ça vaut le détour). Ne serait ce que dans un exercice de découpage digne des plus grands l'auteur narre un accident de la route des moins banals, un morceau de bravoure et de choix qui a lui seul rend caduque tout remord quand à l'achat de ce volume.

Nouveau venu (ou presque) dans l'univers de De Crécy, justification exhaustive de tout changement : le langage fait une entrée fracassante. Une voix off, mi-sérieus mi ironique, ajoute ce qu'il faut de distance avec le récit pour nous permettre soit dans saisir les implications émotionnelles et l'humour. L'auteur donne ici la parole à des animaux (que tout le monde perçoit comme "normaux" mais qui peuvent pourtant finir dans la vitrine d'un boucher : étrange paradoxe!) et ne se prive pas pour leur mettre en bouche des répliques très croustillantes, allant de pairs avec le rythme soutenu de l'album.

L'air de ne pas y toucher, de manière aussi jubilatoire que possible, De Crécy nous offre là un changement majeur dans son style, de quoi se préparer à de nouveaux horizons. Les amateurs seront ravis, prêt à emprunter d'autres sentiers oubliés de l'art; les néophytes ne sont pas en reste car paradoxalement il s'agit aussi de l'album le plus accessible de l'auteur.

Un régal absolu, un véritable chef d'œuvre condensé de talent et de laisser aller. La somme euphorique d'années de travail.

A lire absolument, en plus ce n'est pas cher!
Monfreid…
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Bon, ben Monf' il a tout dit dans son excellente chronique, alors je vais pas en rajouter des tonnes...

Je m'étonne juste d'être toujours étonné par De Crecy... Je ne vais pas ressortir ma rengaine sur cet auteur (je vais finir par le rendre antipathique à force de l'encenser :roll: ) mais ce qui me fascine à chaque album, c'est cet univers qu'il réussit à créer, qui ne ressemble à aucun autre, totalement absurde, soutenu par des personnages incroyablement humains et attachants, et qui surtout se tient parfaitement.
Une excellente lecture donc, avec de l'inventivité à chaque page, des personnages formidablement travaillés, et chose nouvelle, un humour plus léger (plus naïf) qui fait mouche.

Cet album, comme l'a dit Monfreid est sans doute le plus accessible (avec Leon la came) de l'oeuvre de De Crecy mais également le moins sombre et le moins cynique(hormis les 2 tomes de M Fruit dans une collection plutôt destinée à la jeunesse). L'occasion, pour ceux qui avaient jusque là peur de ne pas accrocher, de se lancer enfin et de découvrir un auteur et un style de bd hors normes...
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CITATION(Ed)
Bon, ben Monf' il a tout dit dans son excellente chronique, alors je vais pas en rajouter des tonnes...


n'exagères pas, tu sais aussi bien que moi que je n'ais fait que commencer à enlever la pelure du fruit, on peut en dire bien plus :wink:

sinon, je suis ravi de savoir que tu as aussi apprécié cet album.

j'avoue que j'avais un peu peur (genre de crécy fait des trucs "pour vendre" ou un truc du genre) du coup, ce fut encore un plus grand choc.

ce qui est bien et qu'il faut souligner, c'est que cet album est drôle mais pas seulement, du coup des relectures sont largement envisageables.

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION(Renardrouge)
On peut néanmoins regretter la longueur (plusieurs pages) de la scène de l'accident, car l'album est court et comporte globalement peu d'info (cela reste une introduction).  :wink:


Je comprends ton point de vue :wink:
il est vrai que ça diminue le temps de lecture, et raccourci la présentation.

reste que contrairement à pas mal de bd humoristique qui se lisent vite et c'est tout (on y revient 10 ans après on souris et hop on la repose pour 10 ans encore etc).
cette scène montre pour moi, que de crécy à voulu faire un découpage sans parole (comme il en a l'habitude) qui soit super lisible (ça moins déjà) et drôle.
c'est donc un "exercice de style" totalement réussie, maîtrisé et fort ingénieux!

j'ai relu la bd plusieurs fois déjà, et ce passage encore plus de fois tellement je le trouve très bien fait!

il apporte beaucoup à l'humour de l'album, mais pas seuleument.
de plus, comme tu le dis, il y a peu d'info. mais je trouve ça pas plus mal en fait.
il y en a suffisament pour permettre une fin à la "roman feuilleton" ce qui est sympa. et puis de crécy semble prendre du plaisir à écrire une série pour avoir l'opportunité de s'arrêter sur des détails (le fondue etc). ce qui change des séries (d'humour ou non) qui après un premier tome de feu de dieu...tombe à plat, parce qu'elle n'ont plus de cartouche.

je pense, que la scène de l'accident, raccourci la lecture, mais prendra toute sa valeur et sa dimension dans la série en son ensemble.

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION(fredodo)
dis moi Monfreid, toi qui sait tout sur tout et tout le monde (je n'exagere que tres peu), as tu une idée du nombre de tomes de la serie ?


pas du tout :roll: laugh.gif
mais si personne ne réponds d'ici là, je vais me renseigner :wink: (ça m'intrigue aussi)
au pif, je dirais 3-4 :wink: (ça me parait bien)
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Je l'avoue d'emblée : je ne connais que très peu le travail de De Crécy :oops:. Avant ce "Salvatore" de haut vol, j'avais uniquement lu le "Prosopopus" qui m'avait apporté au moins autant d'interrogations que de satisfactions, tant sur le plan graphique que narratif. On pouvait donc considérer que j'attaquais "Salvatore" en novice...

En fait, plus que l'envie de découvrir un nouvel ouvrage de cet auteur, c'est le sujet de l'album qui m'a séduit. Qu'allait donner cette mise en avant d'animaux aux préoccupations bien humaines ? Et bien : un petit chef d'oeuvre de sensibilité et d'humour absurde, dans lequel l'auteur semble s'amuser autant que le lecteur biggrin.gif tongue.gif...

L'important, à mes yeux, c'est le second degré perpétuel qui transcende ce qui n'aurait pu rester qu'une fable supplémentaire. Ici, les bons mots et les références sont suffisamment fortes et drôles que pour nous scotcher d'un bout à l'autre de la lecture (je pense aux premières répliques du héros, à la cochonne quand elle chante du Brigitte Bardot au volant, etc.). Tous ces reflets de notre existence rajoutent à la valeur de ce tome.

Finalement, je dirais que, sous ses allures de conte, "Salvatore" est un album à conseiller à tous les grands enfants :wink: !!!
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Merci de ton avis Nickel :wink:

de plus tu as parfaitement raison d'appuyer sur le second degré absurde de cet album.

De crécy, prouve qu'il sait ne pas se prendre au sérieux, ce qui apporte beaucoup de fraîcheur à tout ça, ce qui est important vu que le thème est quand même casse-gueule!

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION(Monfreid...)
De crécy, prouve qu'il sait ne pas se prendre au sérieux, ce qui apporte beaucoup de fraîcheur à tout ça, ce qui est important vu que le thème est quand même casse-gueule!


C'est vrai qu'il évite brillament de tomber dans l'histoire à l'eau de rose...:wink:
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J'ai excessivement aimé cet album!!! biggrin.gif

Qu'est ce qu'il est frais!! Qu'est ce qu'il change avec les trames sombres auxquelles nous a habitué De Créçy!! Rien que pour ça, il mérite d'être acheté les yeux fermés... (à condition de les rouvrir pour le lire!)
Une histoire d'amour... Je n'ai pas lu tous les albums qu'il a réalisé avant (et là, je sens déjà Ed prêt à me tomber sur le râble... laugh.gif ) mais c'est pour moi une donnée nouvelle dans son univers, qui élargit encore la palette de l'artiste et ne peut que m'amener à me prosterner encore plus bas face à ce grand maître!
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je ne connaissais pas vraiment de crecy a part de reputation et pour soa collaboration avec sylavian chomet sur les triplettes de belleville

je viens d'acheter salvatore et surtout je viens de terminer prosopopus

et la !!!
le choc !
c'est de la bombe cet album
quand je pense que je ne l'avais pas acheté a cause de son prix...

du coup je ne regrette pas d'avoir acheté salvatore et je vais m'empresser de le lire

par contre pur revenir a prosopopus, vous trouvez pas qu'on a un peu l'impression de "lire" un dessin animé de bill plympton par moment ?
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CITATION(hélène)
Je n'ai pas lu tous les albums qu'il a réalisé avant (et là, je sens déjà Ed prêt à me tomber sur le râble...  :lol: )


Oui, mais bon... :roll: Si on me tend des verges pour se faire battre... :bruit: biggrin.gif

[mode vaudou on] Hélène... Hélène... Hélène... Foligatto, Mr fruit, Le bibendum céleste, Léon la came, Priez pour nous, Laid pauvre et malade, Prosopopus, Des gens bizarres... tu liras... [mode vaudou off]
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Pour freddodo= disont que le bon vieux bill et de crécy on en effet des similitudes de traitement, notamment dans leur forme "ronde et obuscure" et dans les hachures.

mais cela se sent surtout sur prosopopous.
et pour moi, Plympton reste dans "l'animation", alors que de crécy bosse plus sur "l'image".
si des similitudes visuelles existent, (c'est certains), je pense qu'elles ne renvoient pas forcément aux mêmes occurences, aux même univers.

ensuite, De Crécy est présent sur les triplettes, mais pas trop "visiblement", il n'est pas nommé expréssement au générique (en tout cas au ciné j'ai cherché je ne l'ais pas vu, mais bon il était peut en petit à un endroit, ou rajouté sur la version dvd)
par contre je crois que sur "la vieille dame aux pigeons" il était crédité.

si tu n'as lu que prosopopous...avec salvatore, tu risques d'avoir un certain "changement" :wink:

bien à toi,
Monfreid...
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Bin en même temps, j'ai en ma possession Foligatto, EVIDEMMENT le bibendum (comment aurais je pu vivre sans!?), Prosopopus... Et j'ai lu/feuilleté Le roi de la piste, Monsieur Fruit, Des gens bizarres, et Laid pauvre et malade.

D'ailleurs à propos des Gens bizarres, le principe m'a fait pensé à celui de Tim Burton dans la Triste fin du petit enfant huître. Poètiquement attachant. D'autres l'ont lu et pensent comme moi? ohmy.gif
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CITATION(Monfreid...)
Pour freddodo= disont que le bon vieux bill et de crécy on en effet des similitudes de traitement, notamment dans leur forme "ronde et obuscure" et dans les hachures.

mais cela se sent surtout sur prosopopous.
et pour moi, Plympton reste dans "l'animation", alors que de crécy bosse plus sur "l'image".
si des similitudes visuelles existent, (c'est certains), je pense qu'elles ne renvoient pas forcément aux mêmes occurences, aux même univers.

ensuite, De Crécy est présent sur les triplettes, mais pas trop "visiblement", il n'est pas nommé expréssement au générique (en tout cas au ciné j'ai cherché je ne l'ais pas vu, mais bon il était peut en petit à un endroit, ou rajouté sur la version dvd)
par contre je crois que sur "la vieille dame aux pigeons" il était crédité.

si tu n'as lu que prosopopous...avec salvatore, tu risques d'avoir un certain "changement"  :wink:  

bien à toi,
Monfreid...


Je savais bien que t'allais bouger tous les trous créés par mon message.

Quand je parlais de lire du Plympton je parlais evidemment de Prosopopus

Le changement avec salvatore ? je m'y attends

Je trouve que tu minimises les ressemblances entre le graphisme de Plympton et celui de De Crecy.
Il a cette même facon de représenter certains personnages (proportions, traits du visage parfois tendus), l'utilisation des hachures ( smile.gif ) et surtout pour moi dans la manière de De Crecy de figurer le mouvement qui me fait penser aux productions de Bill Plympton.
Si l'on ajoute a ca un gout partagé pour l'absurde ...
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CITATION(fredodo)
Je trouve que tu minimises les ressemblances entre le graphisme de Plympton et celui de De Crecy.
Il a cette même facon de représenter certains personnages (proportions, traits du visage parfois tendus), l'utilisation des hachures ( smile.gif ) et surtout pour moi dans la manière de De Crecy de figurer le mouvement qui me fait penser aux productions de Bill Plympton.
Si l'on ajoute a ca un gout partagé pour l'absurde ...


ouaip biggrin.gif
Je susi bien d'accord avec toi, il y a plein de point commun, ce qui est bien, ce sont deux grands auteurs 8)

je dis juste qu'au niveau de la composition des planches, je pense juste que de crécy pense plus en peintre, qu'en animateur.
ce qui pour moi fait une sacré différence.
il y a chez de crécy quelque chose d'éminement statique, les figures y sont souvent figées.
je ne dis pas que cela nie toutes les ressemblances sus-nommées, je dis juste que dans le ressentie des lecteurs, Plymtpon doit plus toucher au niveau d'un "message", d'un "propos"...alors que de crécy, doit toucher au niveau de l'impression, d'une persistance rétienne.

enfin je vois ça comme ça!
mais tu as raison de les mettre en relation 8)

bien à toi,
Monfreid...
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ouais c'est vrai tu as raison

contrairement a beaucoup d'auteurs actuellement (et surtout dans le manga) De Crecy n'utilise pas un decoupage story-boardien pour mettre en place son recit

Et c'est vrai aussi que Plympton utilise parfois des effets "catoonesques" qu'on ne retrouve pas chez De Crecy.

Mais graphiquement y a pas mal de points communs.

Au fait Bill Plympton a t'il fait ed la BD ?
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Salvatore est la première série que je lis de De Crecy et je dois avouer que cela ne m'a pas deçu. Au départ, j'étais assez sceptique. J'étais persuadé que j'allais me plonger dans une histoire suréaliste et déconcertante. Mes craintes n'étaient pas fondées et cet album est vraiment bien fait.

Le scénario est présenté un peu à la manière d'un conte animalier. Le ton est très frais et l'humour n'est pas négligé. Dès les premières pages, on est captivés par cette histoire très poétique. Dans ce premier tome, les éléments importants du récit sont dévoilés qu'au fûr et à mesure que l'on tourne les pages. On comprend vraiment les motivations de Salvatore qu'à la fin de l'album. Grâce à cela, on prend son temps pour faire connaissance avec les différents protagonistes tout en se demandant quels seront les aboutissants de cette histoire.

Au niveau du dessin, Nicolas de Crecy assure sans problème. Son traît délicat colle parfaitement avec le scénario. Ses personnages sont très attachants.
Nous avons droit, ici, une galerie de portraits haut en couleurs. Celle-ci contribue beaucoup à la réussite de cet album.
Les couleurs sont dans les tons pastelles. Ce qui donne un coté appaisant à la lecture de cette série.

Salvatore est une bd qui ne devrait pas passer inaperçue et c'est totalement justifié.
A suivre sans hésitation !
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vraiment ravi que cela t'ais plus mon cher Oki 8)

par contre, les autres albums de l'auteur sont peut être moins "frais" :wink:

je dis ça pour pas que tu t'attendes à des trucs du même genre, mais si tu es près à aller un peu plus loin dans le surréalisme, dans cette poésie et le graphisme (surtout au niveau des couleurs)

plonge sans hésiter 8)
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CITATION(Monfreid...)
par contre, les autres albums de l'auteur sont peut être moins "frais"  :wink:


ben oui, c'est pour ça que je ne suis pas trop emballé :roll: :wink:

CITATION(Monfreid...)
mais si tu es près à aller un peu plus loin dans le surréalisme, dans cette poésie et le graphisme (surtout au niveau des couleurs)plonge sans hésiter  8)  


Les nouvelles expériences ne me font pas peur alors pourquoi pas :wink:
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  • 1 month later...
C'est la première fois que je lis un de Crecy, et ce ne sera pas la dernière. J'ai adoré son univers absurde, bourrée de bonnes idées, cette voix off dynamique et marrante que Salvatore entend autant que les lecteurs, le génial accident de voiture et des tas d'autres choses qu'il serait malvenu de dévoiler ici. J'aime quand on ne sait jamais de quoi sera fait la prochaine page, et avec Salvatore, j'ai été servi.
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