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Nestor Burma T6 - La nuit de Saint-germain des prés


Monfreid...
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La nuit de Saint Germains des prés - Nestor Burma Tome 5
Par Moynot, d'après Malet et Tardi
aux éditions Casterman





Résumé : Le résumé en dit beaucoup, mais surtout il ne respecte pas le fil narratif des événements : méfiez vous!
Paris, été 1957. Nestor Burma enquête pour le compte d'un client dans le quartier de Saint-Germain des Prés. Manière pour le détective de nouer quelques connaissances parmi les cercles artistiques et intellectuels qui semblent avoir élu domicile dans ce secteur de Paris : écrivains, critiques, musiciens. C'est sur les traces de l'un deux, justement, que Burma est lancé. Un Noir, Charlie Mac Gee : batteur de jazz talentueux, et sans doute aux prises, aussi, avec les milieux de la drogue et de la délinquance qui gravitent autour de ce genre d'artiste. Avec le concours de Marcelle, compagne de circonstance, Burma parvient finalement à "loger" son client, dans un hôtel de la rive gauche. Il n'y a qu'un seul ennui: il est mort !

Avis : Moynot n'est pas Tardi. A partir de ce constat aussi redondant que tautologique, il faut bien faire quelque chose : où lire l'album pour ce qu'il est, à savoir une aventure de nestor burma dans la lignée des adaptations de Tardi, ou pour ce qu'on voudrait qu'il soit : une copie des œuvres de Tardi. Doit on, ou non, comparer cet album aux précédents ?
Cela nous apportera t'il vraiment quelque chose, de chercher à remarquer les différences d'autres émotionnelles ? Comme rien n'est moins sûr, autant opter pour la première solution et voir où cela nous mène.

On retrouve donc le détective de l'agence Fiat Lux entrain de convoler avec une jeune pouliche dans les caves à jazz et littéreux du sixième arrondissement gaucho-rupin de l'après guerre. Les "bobos" n'ont jamais attendu notre siècle pour se manifester, n'en déplaise aux tenants des néologisme qui croient en la paternité de leur idéaux. Bref Nestor traîne ses guêtres dans le quartier en vogue.

L'occasion de le sentir en porte à faux dans ce milieu, nous permet de mieux le cerner. Le travail d'adaptation est en ce sens remarquable, car il met en avant ce paradoxe. Burma est un homme cultivé "qui à de la conversation", qui s'y connaît en art, et bouquine de la poésie de manière critique et éclairé. Pourtant, c'est tout autant un homme d'action, de jugeotte, qui ne se laisse pas berner par la vie. Le découpage de Moynot, ainsi que le choix de ces angles d'attaques rend parfaitement cette ambiguïté, le détective n'en devient que plus complexe, plus insaisissable. Un bon choix d'album, arrivant à point nommer pour relancer l'intérêt de la série.

Les deux facettes du héros sont bien gérées, Moynot ne tombe pas dans la facilité. Burma c'est autant le mec flemmard qui fuit les ennuis et les responsabilités en se laissant guider par la vie, que le gars capable de mettre au point des stratégies complexes. Mettre en scène un tel personnage n'est pas si évident Moynot sans tire à merveille, ne serait ce que par la positionnement de la bouche (du sourire surtout de Nestor) tantôt goguenard, tantôt contrit etc. le genre de petits détails qui font un album, tant il y a déjà de choses à y mettre.

Au niveau des dialogues, ma lecture de ce roman date trop pour m'en souvenir parfaitement, mais on sent encore bien présente la patte de Léo Malet. Des répliques au cordeau, un esprit tout en finesse (essayez de construire un dialogue avec des phrases chocs qui parlent des dialogues avec des phrases chocs !!! un exploit!), à l'imagination et au langage fleuri et poétique (Paris selon Malet redevient paris !) et à l'ingéniosité caractéristique (l'intrigue est à deux francs, tout repose sur la façon de mettre le lecteur dans l'action, de l'empêcher de réfléchir pour lui brouiller ses repères, en affectant aussi Burma, mais moins que nous!). Moynot parviens à rendre tout cela, en se faisant "l'illustrateur" du texte autant que son complément et son successeur. Les descriptions passent à l'as, des décors les en tenant admirablement lieux, des dialogues sonneraient creux sans la physionomie des personnages (Lebailly et sa tête penchée en contre jour, en dit plus sur lui qu'une longue mise en place). Le travail d'adaptation se transforme en travail d'appropriation, ce qui est une bonne chose.

La force de Tardi (on y vient), c'est de faire passer tout cela (et plus encore) avec une cohérence graphique monstrueuse, son trait est inimitable. Moynot a-t-il ou non tentait de s'en rapprocher ?

A regarder les couvertures des différents tomes, on se dit que oui, et que c'est loupé. Le menton de Burma n'est plus ce qu'il était, et surtout il manque des ombres, de la densité, le "stumafo" de Tardi dans le décor. Moynot ne tient pas la comparaison. Du moins pour celui qui vénère Tardi et ne voit que par ses yeux d'amateur exclusif (ou en s'arrêtant à la couverture). Moynot ne s'en cache pas il s'inspire de Tardi autant que de Malet, on ne va pas lui jeter la pierre.

Effectivement, son trait est plus clair, plus fin que les précédentes adaptations. Les couleurs et l'ambiance sont plus claires aussi. Ce qui à son importance et redonne au personnage un petit côté burlesque, présent dans les romans, mais moins chez Tardi (présent en fait, mais toujours au sein d'une atmosphère plus glauque, nous sommes plus proche du rire jaune).
Il y a donc moins de travail sur les ombres, sur le gris en général. Sur le découpage. Moynot, remet les choses à plat et sert le texte et l'intrigue, à merveille. Il conserve la volonté de rapprocher le lecteur du détective (beaucoup de gros plan) et de placer le quartier au centre de l'intrigue (pas mal de coin du quartier sont fidèlement reproduit).

Ce qui change, c'est l'introduction d'un réalisme différent de celui de Tardi. Moynot, s'applique à mettre en scène des personnages crédibles dans leur attitude (le petit sourire du patron du flore!), mais aussi dans leur présence visuelle. D'un coup l'ombre refait son apparition, mais de manière plus sournoise (les contre jours!), moins flagrantes (si j'osais je dirais que l'ombre se tapie dans l'ombre en attendant son heure), avant de surgir, pour accentuer une scène ([SPOILER] la mort du jazzman, la mort de Lebailly et quelques autres moments [/SPOILER]).
Un parti pris novateur qui s'harmonise parfaitement avec la clarté générale.

Si on ajoute à tout ça les gros plan sur le flingue qui ponctue la fin de l'album (y'a aussi un gros plan sur une boite d'allumette), la jolie parabole sur la projection du film et la mise en place parfaitement orchestré du personnage du dandy (et aussi le clin d'œil à Brindavoine de Tardi[et à Tardi lui-même ?]), ce volume se révèle très vite prenant et bien réalisé. Cette enquête ne dénote pas dans la collection, elle reprend les chaussures de son prédécesseur, laissant les mêmes empreintes. A ceux qui n'y feraient là que du plagiat, je leur conseille de faire plus attention à la démarche de celui qui porte les chaussures.

Pour moi toute la série est géniale (déjà j'adore Burma!), cependant tout comme j'aurais mis "très bien" à "Brouillard sur le pont de Tolbiac" je met ici la même note.

A lire pour les amateurs de polars, (pis aussi de Tardi, pour les persos et leur tête!). Peut être aussi l'album pour commencer la série, plus digeste que "120 rue de la gare" (forcément!), il est aussi moins sombre (de façon moins abrupte), idéal pour prendre du bon temps et avoir envie de lire les autres.

Non Moynot n'est pas Tardi, et Tardi n'est pas Moynot, et c'est très bien comme ça.

Bonne lecture,
Monfreid…
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CITATION(Monfreid...)
 
sinon, personne d'autres n'est amateur de la série ou ne sait laissé tenter ?


Moi je suis un inconditionnel de cette série. C'est vraiment excellent !

Je donnerais mon avis quand j'aurais lu ce tome 6. :wink:
Ceci dit, mon appréciation sera sûrement sur la série complète car il est difficile de ne pas évoquer des albums comme "120, Rue de la Gare" ou "Brouillard au Pont de Tolbiac" qui sont des titres incontournables.

Nous sommes que 2 à en parler mon cher Monf', c'est pas grâve. Nous avons beaucoup de goût, na ! laugh.gif :wink:

Petit rappel des tomes précédents :

Tome 1 Tome 2 Tome 3 ( Format différent !)

Tome 4 Tome 5
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Perso, je compte plutôt donner un avis par tome, plutôt que sur la série, car il me semble que d'une part l'approche de Moynot n'est pas la même que celle de Tardi et que (mais je parle pour moi) les "mélanger" risquerait de faire du tort et à l'un et à l'autre.

d'autre part, je ne considère par sur le même plan, le travail d'adaptation de tardi sur les différents albums.

102 rue de la gare par exemple propose une densité, une force sur la longueur, une minutie extraordinaire!

tandis qu'une gueule de bois en plomb, cède plus à la folie et à l'extravagance.

je pense aussi qu'il serait bon, de revenir à une "lecture" voire une analyse des oeuvres de Malet...pour en saisir les nuances, les convergences et les divergences d'avec ces formats bd.

bien à toi, et ravi de savoir que tu vas lire cet album,
Monfreid...
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bonsoir...

moi aussi grande fana des nestor....
je les ai tous lu et relu avec plaisir et delectation ....

mais je serais assez de l'avis de monf...
il est impossible de tous de les mettre dans le meme sac ....
car perso je trouve qu'ils ne se valent pas tous ..loin de la..et ce serait desservir certain...
comme 120 rue de la gare qui n'est en rien comparable avec m'as tu vu en cadavre ou une gueule de bois en plomb.

donc il faudrait mettre plutot nos avis tome par tome....

voila ..je pense acheter le nouveau demain..si l'homme est ok....
mais bon vu ce qu'il c'est offert aujourd'hui j'ai bon espoir.....
:wink: :wink: :wink:

bouche doree
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Amateur depuis de nombreuses années de Burma (les romans), j'ai eu un peu de mal à passer à l'adaptation de Tardi mais après plusieurs lectures j'ai retrouvé la magie de Malet.
Effectivement les deux plus "réussi" sont 120 rue de la gare (roman qui a révélé) Léo Malet et Brouillard au pont de Tolbiac (le roman préféré de Malet)
Je suis cependant déçu par Moynot ou je ne retrouve pas la force du dessin de Tardi qui evoque si bien Paris.
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CITATION(Pascal)
Je suis cependant déçu par Moynot ou je ne retrouve pas la force du dessin de Tardi qui evoque si bien Paris.


J'avoue, qu'en ouvrant l'album dame monfreid et moi, avons eu un certain "sursaut"...du type "où sont passées les ombres, l'épaisseur de ce paris là :shock: :?: "

et puis au bout de quelques jours, j'ai repris l'album pour le lire!
et là, j'ai compris (enfin je me suis dit :wink: ) que Moynot n'avait pas attaqué le problème de front et qu'il avait bien eu raison!

en effet, comment passer derrière Tardi ?
impossible de rendre "le même paris"...du coup je pense qu'il est allé voir ailleurs, qu'il apporte une autre vision de Malet.

pour la "cohésion", si mes sources sont bonnes, Tardi à participer à l'adaptation dans un premier temps...ce qui explique des convergences.

mais je comprends ton (on se tutoie ? :wink: ) ton désapointement.
reste que j'ai bien aimé sa "relecture"...
et "brouillard sur le pont de tolbiac" je ne suis pas super fan, c'est marrant biggrin.gif

bien à toi et bienvenue,
Monfreid...
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Dans l'ensemble, je suis content de ce nouvel album, je l'ai achété d'ailleurs dès lundi (j'ai attendu l'ouverture du magasin).
Je vais de ce pas relire le roman de Malet puis enchainer par la BD, mais je pense que Moynot a suivi "à la lettre" l'intrique de Malet. Bien que les "flashbacks" du début de la BD m'ai un peu destabilisé dans la compréhension de l'intrique, et il ne me semble pas que cela soit ainsi dans le roman.

On parlait de 120 rue de la gare, qui est un modèle de respect minutieux du roman de Malet, on ne peut que constater le génie de Tardi qui a réussit une adaptation sans trahir l'auteur !

Concernant Brouillard au pont de Tolbiac, un certain malaise persiste lorsque l'on referme le livre : c'est le seul où Burma est réellement amoureux et que la fin est si tragique ! Tout le sordide et la noiceur des romans de Malet s'exprime dans celui-ci.

PS : j'aimerais bien avoir une idée du nombre de personne qui comme moi son amateur de Burma tant en roman qu'en BD.
Comptez-vous.

Pourquoi pas une "mousse Burmatienne" dans un bistrot de St Germain des Près pour les amateurs Parisiens ?
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alors,
maheureusement je ne suis pas parisien sur ce coup là :roll:
oki non plus d'ailleurs!

mais les autres ça doit être jouables, (par contre si vous voulez organisés ça merci de le faire en priver ou dans le "forum du bas" :wink: ).

sinon, j'apprécie et malet et tardi et moynot.

déjà beaucoup moins la série de téléfilm télé( les premiers étaient mieux quand même)...sauf le chat (il est trop fort son chat dedans!).

il est certain que tardi à monstrueusement travaillé pour rendre l'univers de malet.
mais bon, je pense aussi qu'il à trouvé là un auteur qui lui permet de s'exprimer sans trop avoir de choses à changer (les inscriptions "fln" ou "paix" puis "non", sur les murs de "une gueule de bois en plomb" me semblent allez dans son sens par exemple)

contrairement à "griffu" où l'on sent qu'il à du mal avec manchette, à faire sien ce ton particulier (j'adore encore plus manchette!).
là, on le sent chez lui...du coup il est plus libre et plsu audacieux aussi.

si je devais trouver le point de différence entre tardi et moynot, je dirais que pour le moment c'est l'audace.
moynot, nous offre quelque chose de littéral et bien fait, de respectueux, de très bon.
mais je pense qu'il n'a pas voulu trop se lâcher, qu'il à voulu "bien faire" ce qui est tout à son honneur.
tardi lui à commencer la série alors qu'il avait déjà plus d'albums a son actif, qu'il se connaissait sans doute bien ainsi que ses propres capacités.
et aussi par choix.

ce qui lui confère un léger avantage.

bien à toi,
Monfreid...
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A propos de la série Télé avec Guy Marchand, Léo Malet encore vivant lors des premiers épisodes aurait dit : <<L'adaptation c'est de la m...de, mais Guy Marchand c'est tout à fait le personnage de Burma>>.

Milles excuses pour ma proposition de rencontre, je ne connais pas les usages de votre Forum.
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CITATION(Pascal)
A propos de la série Télé avec Guy Marchand, Léo Malet encore vivant lors des premiers épisodes aurait dit : <<L'adaptation c'est de la m...de, mais Guy Marchand c'est tout à fait le personnage de Burma>>.

Milles excuses pour ma proposition de rencontre, je ne connais pas les usages de votre Forum.


popur guy marchand chui d'accord!
encore les premières saison était des adaptations "modernes"...
maintenant ce sont des "nouveautés" et c'est devenue (pour le peu que j'en ais vu) de la caricature à outrance.

ce qui est dommage, car ils avaient les sous et l'acteur, et des scénarii du feu de dieu :wink:
c'est à dire les éléménets les plus dur à trouver!
dommage.
reste maigret avec cremer (ben vi j'aime bien biggrin.gif pas tous mais j'aime bien).

ce qui serait intéressant, c'est d'avoir des extraits de description de nurma par malet et des crobards dde tardi quand il à du trouver le perso.
si l'un est possible, l'autre :roll:

pour les "us et coutumes" du forum, pas de souci, c'est juste pour ne pas polluer le topic.
si tu veux, tu peux t'enregristrer, déjà tu pourras comuniquer par mail...et s'il y a des gens intéressaient sur paris ils pourraient te joindre (je ne parle au nom de personne là )

bien à toi et merci de ton avis éclaire.
Monfreid...
ps : si tu relis le roman, tu pourras me dire si les dialogues sont respectés aussi (j'ai pense que oui, mais chui plus sur)
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Promis lorsque que j'ai relu les deux, je te tiens au courant de la justesse de l'adaptation.

Cordialement

PS : je vais m'inscrire afin d'être contacté par des amateurs Tardi/Malet si intéressé.
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CITATION(Pascal)
Promis lorsque que j'ai relu les deux, je te tiens  au courant de la justesse de l'adaptation.

Cordialement

PS : je vais m'inscrire afin d'être contacté par des amateurs Tardi/Malet si intéressé.


ok merci :wink:
tu peux aussi t'incrire pour donner ton avis sur d'autres albums (ou plein d'autres trucs) on à pas l'air comme ça, mais nous sommes gentils :wink:

à te lire,
donc... biggrin.gif
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CITATION(Monfreid...)
CITATION(Pascal)
A propos de la série Télé avec Guy Marchand, Léo Malet encore vivant lors des premiers épisodes aurait dit : <<L'adaptation c'est de la m...de, mais Guy Marchand c'est tout à fait le personnage de Burma>>.

Milles excuses pour ma proposition de rencontre, je ne connais pas les usages de votre Forum.


popur guy marchand chui d'accord!
encore les premières saison était des adaptations "modernes"...
maintenant ce sont des "nouveautés" et c'est devenue (pour le peu que j'en ais vu) de la caricature à outrance.

ce qui est dommage, car ils avaient les sous et l'acteur, et des scénarii du feu de dieu :wink:

...


Tout pareil. smile.gif
Mais coefficient 2 (3) maintenant. Ca lui va comme un gant à Guy Marchand.


Syl
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bonjour....

et bin moi je suis pas d'accor!!!
je fonce chez ma libraire....genial un nouveau nestor..bon c'est pas tardi ...
pufff pas grave je suis pas sectaire..et puis y plein de serie qui on changer de dessinateur sans aucun probleme..donc meme pas peur ...

biggrin.gif biggrin.gif biggrin.gif

bon chez ma libraire c'est le souk de souk...elle met pas les livres en rayonages mais les laissent dans les cartons..genre faut fouiller pour trouver un truc...
:roll: :roll:
donc on fouille comme des malade...et puis miracle elle me le tend....et la ma joie commence a ce barrer vite fait.
:?

"c'est quoi cette couv " bof bof "c'est quoi ces couleurs horribles..":?
bon ....j'ouvre....
et bin la ...oh stupeur....:shock:
je trouve ca moche de chez moche..laid....ideux....affreux ....affreux affreux... :shock:
c'est meme pas les dessins...bon je trouve ca louche mais...
c'est couleurs...breurk...y a que ca qui m'a saute aux yeux....
cest couleur ignoble... :cry: :cry:
je referme....
la libraire me regarde du coin de l'oeil...
vous le prenez ???
non desole c'est trop moche....j'en veux pas...
elle me regarde et me souri en coin...

l'homme m'attendait...
"bin il est ou le nestor"
"pas achete"
lui genre :shock: :shock: :shock: :shock: :shock:

je suis decu...decu ...decu...:pleurs:

bouche doree :pleurs:
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trop claire ?
pas assez sombre ?
pas assez d'ombre ?
trop "pc like" ?
trop...
pas assez...

qu'est ce qui t'as déplu exactement ?

parce que "horribles" ou "je trouve ca moche de chez moche..laid....ideux....affreux ....affreux affreux" ou encore "couleur ignoble"

je n'ais rien contre, je ne vais pas te forcer à aimer!

mais euh...tu peux essayer de nous en dire plus sur ton sentiment ?
ne serait ce que pour indiquer aux autres
bien à toi,
Monfreid...
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bien sur ....
sans aucun probleme....
bon premierement le fait que ce soit en couleur ma choque enorment ....
le dessinateur a voulu reprendre cette serie en s'inspirant du style de dessin de tardi {deja la pour moi il y a un probleme...pourquoi absolument vouloir faire comme...il aurait tres bien pu faire un trournant a 180 degres faire ses dessin a lui, son style a lui..et la je pense que la couleur m'aurait moin choque...mais d'un autre cote c'est peut etre pour se demarquer de tardi qu'il a decider de coloriser ce nestor}

ensuite a propos de cette couleur...et bien dans le peu que j'ai vu..et faut etre franche ....c'est a dire pas tres tres longtemps....
et bien j'ai trouve qu'il n'y avait aucune profondeur ...les case me faisait pense a de grand aplat d'encre colore, voir parfois de gouache {suis pas experte...niveau technique}sans aucun volume....
voila pas de volume, pas d'ombre, pas de degrades, pas de profondeur...
sur certaine case je la trouvait fade et sur d'autre je ne voyais qu'elle...
c'est du moin ce que j'ai ressenti en la feuilletant , pour voir si le premier choc subit etait justifie....
et je ne suis pas parvenu a depasse cette couleur....
c'est assez difficile pour moi d'expliquer le pourquoi du comment....

je ne voulais froisser personne en disant que j'avais trouve cela laid et moche....

:wink:

bouche doree
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alors, voici mon avis sur la question, comme toi ce n'est que subjectif.

- quand je vois, même pochette extérieure, même police (important ça!), même maison d'édition. je me dis que la maison d'édition en question tient avec cette série de bonne vente, disons des ventes qui se suivent et se ressemblent et un bon auteur qui lui est affilié.
de plus cet auteur, à un style graphique plus que "remarquable", dans le sens on le remarque et dans le sens on le reconnait!
c'est "du Tardi".

du coup la maison d'édition, ne peut pas changer de but en blanc de style graphique.
on va me dire que "si c'est possible, au contraire etc etc"... de ce point de vue de "lecteur" je veux bien, mais une maison d'édition étant ce qu'elle est, on parle en tant que chiffre!
et donc, il ne faut pas déstabiliser le lectorat (qui n'est pas le lecteur!).

pour autant, on ne peut pas lui filer du "mou de chat".

d'ou je pense une recherche (à laquelle je pense tardi à participer) d'un auteur capable d'assurer la transition.
quelle tâche énorme fut la sienne.
reprendre derrière tardi un perso aussi emblématique que Burma.
comment ne pas s'exposer à la vindicte populaire, comment ne pas comparer ?
surtout quand la maison d'édition vous "oblige' (mais c'est logique pour vendre) à conserver un emballage similaire.

je pense donc qu'il à bossé avec tardi, histoire de rentrer dans le perso et puis aussi de ne pas faire n'importe quoi.

du coup, je pense que l'on ne peut cautionner le côté "c'est plus moche que du tardi"...
non pas que l'on ait pas le droit de ne pas aimer!
au contraire.
mais cet argument me semble ne pas laisser sa chance à la bd, si on ne prend pas en compte tout les paramètres de sa production.

en ce qui concerne les couleurs elles mêmes.
je dirais que c'est le tour de force de Moynot.
tardi c'est l'ombre, la profondeur, le premier plan qui transparait sur le troisième et vice versa, la nuance des noirs et des gris, un climat glauque de nuit perpétuelle ou pas loin.

Or personne ne peut rivaliser avec ça, surtout pas chez burma.
du coup Moynot ne pouvant non plus livrer un produit totalement différent, s'affirme dans des couleurs plus "à plat" effectivement, plus franche, plus directe.
il renoue avec un côté moins sombre, moins glauque, plsu "aventure" des aventures du détective de choc.

Il ne cherche pas le dégradé ou la nuance, juste l'impact!
sauf que là encore la lecture réserve des surprises (les scènes de cadavre notamment, ou les contre jours) qui elles vont jouer sur la nuance mais sur la longueur.

je ne défend pas Moynot bec et ongle.
j'essaie juste de dire,
qu'il est "obligé" de faire du burma comme tardi sans faire du tardi.
que déjà il à accepté le boulot!
et qu'il s'en sort bien, en livrant un bon produit et en tirant abilement son épingle du jeu/

reste qu'effectivement, au feuilletage, ça peut choquer et je le conçois parfaitement.

mais si je puis me permettre, je te conseille, sans forcément l'acquérir (médiathèque, dans une librairie, un ami...) de lire cet album.

moi aussi devant le peut de profondeur de la lecture et des pages, j'ai été rebuté...
mais sur la longueur, le charme opère bel et bien.

bien à toi,
Monfreid...
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