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Sophia


Monfreid...
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Sophia
de (pour que ça soit bien clair)
Conception graphique et scénario original
Daniel Terrier, Fabien Roussel et Ismaël Bouhbouh
Textes et dialogues
Daniel Terrier, Fabien Roussel
Storyboard
Ismaël Bouhbouh
Dessin exécutif et colorisation
Savitri Joly-Gonfard
aux éditions CLC (un petit texte en fin de topic vous permettra de mieux les connaitre)

résumé
: 1870, science et religion se livrent un combat acharné. Au milieu de cette tourmente émerge une nouvelle idée de liberté. Les historiens la nommèrent la 3ème République, d’autres hommes reconnurent en elle les traits d’une femme d’exception : Sophia.

Avis...enfin avis c'est vite dit...
je n'ais pas lu l'ouvrage...
par contre, j'ai eu le dossier de presse, des photos (que je ne met pas là, y'a des gens connus et le droit à l'image c'est sacré!) pis un lien.

faut dire, sans crouler sous les demandes, de temps à autres ont reçoit comme ça, un peu plus qu'une simple demande...carrément un dossier. c'est toujours délicat, car toujours un peu semblable.
du coup il y a toujours un truc en plus ou en moins, qui fait pencher la balance.

et là...
le lien...

franchement je poste...parce que la bd à l'air d'être superbe et en plus d'être très travaillée!
l'univers à l'air complexe, dense, fouillé, très bien documenté.

il y a pas mal de documentation, des liens, des tas de dessins, un choix entre adsl et petite connexion, si vous achetez l'album directement depuis le site ils vous le renvoient dédicacés :shock: 8)

bref...un travail de pro...non pardon!
un travail de passionné qui prend les choses à coeur d'un bout à l'autre et qui à envie de partager son univers...

une bd que je me conseille!
et je fais de même avec vous!

le lien vers le site en question
http://www.faco-world.com/

et puisqu'il n'est pas très connu un petit mot sur l'éditeur
Petite maison d’édition associative, installée au pied du Luberon, les éditions CLC fonctionnent principalement aux coups de cœur tout en tenant compte d’un contexte économique aujourd’hui difficile.
Ainsi dans son catalogue très éclectique se côtoient : littérature générale, romans régionaux, polars, BD, traditions et histoire locale…
Les éditions CLC privilégient des relations d’amitié et de confiance avec ses auteurs et recherchent avant tout la qualité du livre publié (aussi bien au niveau travail de l’auteur que fabrication du livre et aspect).
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Merci pour cette analyse,

Sophia est effectivement le fruit d'un long travail, elle est sortie l'année dernière.

Un travail de recherche documentaire énorme sur l'époque de la 3ème République, un casse-tête pour mêler la fiction et la réalité historique, pour proposer plusieurs niveaux de lecture, un regard cinématographique sur le découpage et le dessin, une équipe perfectionniste qui n'a pas regardé la quantité de travail, des petits clins d'oeil cachés dans les pages.

Notre site a un parti pris "tout graphique" avec un cheminement réel à travers les lieux.

Dans notre journal "Sophia Mundi vous trouverez toute l'actualité de Sophia: les festivals, revue de presse, interviews audio, photos des "Grands" en compagnie de Sophia, nos rencontres sur les festivals...

Nous avons participé à différents festivals et salons BD: Mandelieu, Mouans sartoux, la Gaude, Montpellier, Marseille, Angoulême....
et nous sommes invités cette année à Moulins, Grenoble, Marseille, Mandelieu, Frontignan, Saint-Gaudens, Compeyre.

Cela nous réchauffe le coeur que Sophia commence à être reconnue dans le monde de la BD.

Merci à tous nos lecteurs.
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Le site est splendide. Pas forcément très pratique mais intuitif en tout cas.
La bd m'a également l'air très intéressante. Le scénario me plaît beaucoup.
Hop, elle est sur ma liste d'achat!

C'est une bd brochée, c'est bien ça?

C'est une série? Si oui, combien de tomes sont prévus pour développer l'histoire? Si non, ben rien... enfin si, vous avez d'autres projets?
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[quote=zeas]Le site est splendide. Pas forcément très pratique mais intuitif en tout cas.

Merci, on a prévu de mettre un plan sur le site pour ne rien louper. Nous mettrons également un petit clip sur notre festival d'Angoulême.

La bd m'a également l'air très intéressante. Le scénario me plaît beaucoup.
Hop, elle est sur ma liste d'achat!

super! le scénario est effectivement fouillé, une histoire à la poupée russe

C'est une bd brochée, c'est bien ça?

oui, avec un très beau papier genre parchemin, le dessin est pleine page

C'est une série? Si oui, combien de tomes sont prévus pour développer l'histoire? Si non, ben rien... enfin si, vous avez d'autres projets?

pour l'instant c'est un one shot mais on travaille sur un deuxième tome
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CITATION(Monfreid...)
bonjour monsieur l'auteur

c'est sympa d'être venu nous voir  :wink:  

une petite question au passage...

fut il...(jeu de mot) difficile de trouver un éditeu ?

bien à vous et au plaisir de vous lire,
cyril...

Un concours de circonstances, un projet au départ assez délirant puis un des auteurs qui connaît un éditeur et puis là nous avons été obligé de formaliser notre projet en lui donnant un costume adéquate.

Mais je ne pense pas qu'il soit trop difficile de trouver  un "petit éditeur" comme nous prêt à se lancer dans l'aventure, les "grands" oui ce doit être dur.
En contre partie, si on veut que son oeuvre soit reconnu il faut pallier à l'échelle de moyen, forcément limitée, de son éditeur par un travail de promotion, de communication important.

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Merci pour vos réponses.

[quote=Sophia]Merci, on a prévu de mettre un plan sur le site pour ne rien louper. Nous mettrons également un petit clip sur notre festival d'Angoulême.
En fait, le tout est de cliquer sur le journal du vendeur (de journaux comme par hasard) pour avoir accès à une sorte de plan avec une interface bien pratique.

Il s'agit donc d'un tome qui se suffit en soi. Mais le second tome viendra à la suite de l'histoire pour la continuer, la compléter ou bien pour une autre aventure dans le même contexte?

PS : Pourriez-vous préciser qui vous êtes précisément. Je suis curieux et j'aimerai bien savoir qui répond à mes questions exactement. Un scénariste un dessinateur?... biggrin.gif
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Le journal du vendeur donne accès à Sophia Mundi, une sorte de journal-mémoire du monde Sophia, ce n'est pas tout le site mais la partie la plus importante.

Notamment dans la boutique vous trouverez des liens vers les sites que nous avons utilisé au niveau historique, religieux, BD, sciences, arts. La galerie de Sophia où se trouve les différentes étapes d'un planche, du pré-storyboard au dessin final, une descente dans les cachots où nous placerons bientôt des clés de lecture de Sophia et ses petits secrets...

Dans la rue vous avez accès au livre d'or en cliquant sur Sophia et au teaser en cliquant sur la pancarte avec son visage.

Oui c'est un tome auto-suffisant, un autre personnage apparaît dans ce tome et le deuxième volume serait plus concentré sur lui. D'autre part avec un background historique ce personnage évoluerait dans une contexte de deuxième guerre mondiale, ce qui correspond bien à son profil psychologique.

Qui je suis? Un des scénaristes (Daniel Terrier), le plus âgé de la troupe et webmaster du site.
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et donc...voici l'avis




Sophie : la sagesse
Philosophie : amour de la sagesse (à ce propos faudrait revenir un jour sur la terminologie de certain vocable que les médias ont fait glisser de leur sens initial…enfin bref).

Marrant que le titre et prénom de l'héroïne (is my wife and it's my life) de cet album, lui soit donné par un religieux…un acte inconscient, le destin ? sans doute un peu de tout ça.

Histoire de changer un peu, je vais d'abord parler de ce qui ne m'a pas transcendé dans la lecture de ce tome.
Déjà les couleurs, pas toutes les couleurs, mais certaines couleurs. Disons que pour certaines scènes elles sont superbes, travaillées, bien "conjuguées", donnant à l'ensemble du dessin et de la page une harmonie vraiment visible. Et d'autres fois, dans les scènes moins "cruciales" moins "tape à l'œil" (là c'est un raccourcit) j'ai eu l'impression que les couleurs n'étaient que des dérivées des premières.
Cela donne une cohérence à l'album (vu le nombre de lieux visités ce n'était pas chose facile), mais j'avoue que cela m'a gêné; je ne sais pas quoi en penser. Ce n'est pas un "reproche" très valable en soit, car je ne dis pas qu'aucun soin n'a était apporté aux couleurs, ou aux scènes…juste que certaines pages ou cases (la page 14 par exemple) ne m'ont pas semblaient exister pour elle-même.

Or, ce constat à son importance lorsque l'on sait que tout l'album n'est qu'un immense puzzle, une mise en abîme historique quasiment permanente. Ce qui fait que l'on revient en arrière, on relit, on savoure, on cherche…et que du coup…la cohérence visuelle parait avoir était trop pris en compte, à la relecture j'aurais aimé plus de différences, du moins qu'elles soient plus marquées. Mais bon c'est subjectif.

Concernant le dessin à proprement dit je le trouve bien, net sans bavure. Un peu dépassé par certaines scènes, il à peu être du mal à trouver son équilibre à vraiment se trouver une place dans l'immensité des ambitions de l'albums.
Si je reprends comme exemple la page 14 (je l'aime bien) je la trouve superbement maîtrisée avec un bon découpage, ça coule tout seul, c'est clair, pas de souci. Donc dans un cadre "classique" pas de souci. Mais si je prends la page 20, je trouve qu'il y a déjà moins de "tenue" dans le dit découpage.
Alors que d'autres scènes réclamant plus de "savoir faire" passent parfaitement.
Encore une fois, je ne stigmatise pas…les dessins de l'album sont de bonnes factures et bien exécutés, seul parfois quelques visages peuvent poser problèmes. Reste que l'ensemble est plus que lisible, et que le rendu des "lieux" et des ambiances fonctionne parfaitement.

Si je résume, nous avons un album de bonne qualité graphique qui à juste des "problèmes de réglage" vis-à-vis de l'histoire. Du coup, penchons nous un peu sur le scénario.

Dès les premières pages, les amateurs de bd "divertissantes", de "la bd c'est pour détendre les neurones et actionner les zygomatiques", les adeptes de la lecture "unilatérale" qui suit un fil unique…vont en avoir pour leur argent.
C'est dense, très dense, et si les ellipses vont tailler dans le vif…ça ne va pas pour autant devenir plus "digeste". Cet album, sans être obscur et réservé à un public d'initié, réclame une lecture attentive et soutenue (ce qui est une bonne chose!) .
Ce qu'il faut se dire c'est les auteurs doivent aimer l'histoire l'occultisme et faire feu de tout bois.
Et que l'histoire arrive parfaitement à rendre crédible le personnage de Sophia parce que dans le contexte dans lequel ils évoluent, seule une femme (incarnant la sagesse) peut à se point être un instrument forgé dans un but précis (organon donc !) avant de se retourner contre son "maître" au moment où il devient trop parfait. Ou comment la sagesse représente le "soleil", les idées, le savoir…la lumière et de quelle manière cette lumière "divine" peut aussi aveugler (et rendre aveugle) celui qui la contemple. De façon plus prosaïque, le savoir c'est le pouvoir !

Vous imaginez ce thème dans une Europe en plein bouleversement, à un moment clé de son histoire, avec l'émergence de l'amérique du nord, les révolutions scientifiques et industrielles, une crise religieuse…et vous aurez un idée des ambitions (et des étapes) de cette histoire. Surtout qu'à coup de citation, de référence (jamais lourdes, c'est l'un des atouts de ce scénario que de distiller autant de "savoir' s'en nous en mettre plein la tête) on se dit que tout à une importance, que rien n'est mis au hasard.

Tout cela des auteurs choissisent de nous le rendre sur la longueur, avec un goût pour faire "monter la sauce" (le triangle secret par exemple) et d'autres comme ceux de Sophia, prennent le parti de rentrer dans le lard du lecteur, de la battre à froid, de ne pas le ménager avant de lui administrer un seau d'eau froide dans la tête.
C'est un pari risqué. Ici c'est efficace et bien fait, car les auteurs n'ont pas fait les choses à moitié et l'on sent un plaisir et un savoir faire (et les heures de recherches) derrière chaque élément.

Il est certain, que la mise en scène et la mise en case réclame aussi pas mal d'attention. C'est souvent intéressant et marquant au point de vue de la lecture, car inventif (on sent bien le "comment trouver une solution" c'est agréable). Bien que je pense qu'un lecteur néophyte en bd puisse être déboussolé par ce genre de lecture et la demande de concentration que cela requiert (encore une fois sans prise de tête!). là pour le coup, l'aspect "populaire pour faire de l'argent" ça ne peut pas marcher…et heureusement, car on gagne en franchise.

Au final, le seul réel défaut, c'est que je trouve qu'il manque soit un tome, soit des pages.
Disons que plus de place au dessin, plus de "lisibilité" à certains endroits finirait de rendre cet album très bon.

En même temps, c'est aussi cette ambition qui nous montre une volonté de "bien faire", de donner à lire un album bourré de choses à lire. Un plaisir d'auteurs qui arrivent à trouver son lecteur.
Le projet aurait peut être encore gagner en force avec peut être un autre album ou plus de pages.

Bonne lecture,
Monfreid…
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Merci pour cette critique qui reflète la volonté de son auteur d’aller au-delà de l’image et de la première impression visuelle, c’est exactement le désir que nous voulons susciter chez nos lecteurs : une réflexion (au vrai sens du terme, c.f. la dernière page de Sophia…) et un aller-retour entre le papier et ses émotions.
Cette analyse nous force aussi à donner des détails sur la construction de Sophia, car Manfreid soulève des questions très pertinentes.

Tout d’abord sans vouloir se dédouaner de quoi que ce soit, il faut savoir que c’était la première BD de notre dessinateur Savitri, et l’excellence qu’il prouve dans le dessin des décors et de l’architecture fait pendant à son manque d’expérience dans celui des personnages.
Ensuite l’impression chez l’imprimeur a eu tendance à uniformiser les couleurs qui sont beaucoup plus éclatantes sur l’écran de l’ordinateur, c’est vraiment dommage, nous avons perdu beaucoup de détails dans les tonalités sombres.
Pour le scénario nous avions un défi à relever : tout dire en 48 pages, par le fait que notre contrat d’édition portait sur une BD et que c’était une première pour notre éditeur.
D’autre part nous tenions absolument à ce que notre album se suffise à lui-même, sans le fameux « à suivre » si frustrant pour le lecteur. Ceci dit nous avons du recourir à des ellipses et des choix douloureux pour arriver à faire passer l’essentiel de notre message.

Nous avions un parti pris artistique important, tout devait être en correspondance (dessin, scénario, textes, couleurs, mise en page) pour les émotions et les idées que nous voulions faire apparaître.
Nous avons refait quatre fois les textes dans ce but.
Un parti-pris également cinématographique dans le découpage, les plans, les flou-nets (page 37 par exemple).
C’est un puzzle qu’il a fallu effectivement créer et assembler, les pièces se dessinant avec plus ou moins de facilité.
Il est surprenant de constater qu’au fur et à mesure de sa création (deux ans), Sophia prenait de plus en plus de réalité nous plongeant dans un mélange fantastique de virtuel et de réel, en s’appuyant sur l’histoire nous avons eu des surprises incroyables, Sophia semblait prendre son autonomie, un peu comme dans le « monde de Sophie » de où les personnages prennent vie et interroge leur créateur. C’est assez flippant !

Quand on raconte une histoire on ne peut s’empêcher de prendre des bouts de sa propre histoire et les idées et les émotions véhiculées ont forcément une couleur autobiographique, non pas au premier degré bien sûr mais dessous, un peu plus en profondeur, touchant au fondamental.
Et là il se passe des choses étonnantes, un lien est créé entre le créateur et son œuvre, c’est un phénomène classique mais si puissant.

Dans les péripéties de Sophia se trouve la volonté de résoudre une équation qui nous touche personnellement, elle représente à nos yeux l’idéal humain, sa réalisation : la Sagesse, le mélange de l’amour et de l’intelligence voire du génie (symbolisés respectivement dans Sophia par la Religion et la Science) à des fins de création.
Dans la BD notre héroïne échoue. Tenant pourtant dans ses mains tous les outils nécessaires à sa réalisation elle bascule du « côté obscur » les transformant en armes mortelles.

Amour-haine, génie-folie destructrice, les mêmes énergies utilisées à des fins différentes.

Les choix de Sophia témoignent du paradoxe humain, à l’échelle de l’individu ou d’une nation ou même de l’humanité : le meilleur et le pire.

Notre volonté dans Sophia est d’illustrer ce paradoxe, non de manière morale ou démonstratrice mais plutôt en renvoyant le lecteur à une réflexion tout intérieure, une observation de ce qui se passe en nous, quelles sont les forces en présence ?

En créant Sophia nous avons utilisé et développé ce regard intérieur, nous livrant à toutes les investigations possibles sur nous mêmes, torturant, chicanant, le moindre de nos a-priori.

Il en résulte une œuvre non commerciale car profonde, lisible à plusieurs niveaux : artistique, historique, psychologique, « ésotérique » selon la sensibilité du lecteur. Dans tous les cas nous voulons le toucher émotionnellement, comme nous l’avons été.

Ceci dit le plus important est de réaliser son rêve, et nous avons été confronté à toutes les difficultés afférentes, c’était très constructif de pouvoir aller jusqu’au bout.

Merci, désolé pour le message un peu long.
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CITATION(Sophia)
désolé pour le message un peu long.

Si vous croyez que Monfredi s'excuse à chaque fois qu'il écrit un message qui fait le double du votre en longueur. :roll:

Sinon, j'avoue que l'avis de Monfreid et votre réponse sont très intéressants. Il faut dire que j'aime bien les histoires exigentes où il faut revenir en arrière, recouper certains passages, faire travailler un peu les méninges quoi...
Du coup, je crois que je ne vais pas avoir d'autre choix que de la lire cette bd...

J'ai toutefois un peu peur concernant la quantité d'information condensée en si peu de pages... J'ai peur d'y sentir des raccourcis, un manque d'amplitude. Il est en tout cas vraiment dommage qu'un sujet qui paraît aussi ambitieux n'est pas pu bénéficier d'un peu plus de moyen pour s'exprimer et ajouter ainsi le nombre de pages nécessaire). D'un autre côté, l'impératif de condenser est parfois bénéfique...

D'ailleurs, pourquoi un tel souci, semble-t-il personnel, de raconter votre histoire en un seul tome autonome?
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Invité Invité
CITATION(zeas)
D'ailleurs, pourquoi un tel souci, semble-t-il personnel, de raconter votre histoire en un seul tome autonome?


En effet quand on met le doigt dans l'engrenage d'une période aussi riche que la 3ème République, il est difficile de rester à la surface des choses.
La réflexion que suscite une telle entreprise dépasse le cadre des 48 pages dévolues à notre BD.

Notre refus du "à suivre" n'implique pas que nous ne ferons pas de deuxième tome, mais nous ne voulions pas frustrer le lecteur dans une attente assez longue du volume suivant, aussi nous avons fait en sorte que Sophia soit autonome.

Nous envisageons évidemment de poursuivre notre travail, mais peut-être dans d'autres conditions, il s'agit d'une première expérience et notre éditeur, de par sa taille, ne pourra pas suivre nos ambitions artistiques.
De plus notre dessinateur est pris sur d'autres projets touchant le cinéma et il ne sera disponible que dans quelques mois.

Ceci dit nous voulions toucher le lecteur et l'inciter à la reflexion, à l'introspection, nous voulions également le plonger dans la curiosité et le pousser à rechercher des approfondissements au niveau de l'histoire parcourue dans Sophia.

Une démarche active, une implication du lecteur, mentale et émotionnelle, c'est le pari que nous avons fait avec Sophia.
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Merci pour cette réponse.

Concernant le deuxième tome potentiel, il serait donc davantage centré sur l'un des personnages secondaires de ce premier tome si j'ai bien compris... Mais ce serait une suite de l'histoire racontée dans le tome 1 où l'on en apprendrait davantage sur certains aspects de l'histoire ou bien ça serait assez différent...?
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Effectivement le premier tome est consacré à une femme Sophia, dans ce volume un homme apparaît et ce sera sans doute le personnage principal du second.
Mais tout est possible, nous avons une trame historique nous pouvons donc suivre la chronologie de l'histoire mais également faire des flash-backs sur les "secrets" de Sophia, ses portes dérobées, c'est très exitant d'ailleurs cette liberté.

Dans Sophia nous avons montré un aspect de la psychologie humaine, la plus féminine la plus créatrice, il nous faut traiter la partie masculine, la plus violente et la plus destructrice, qui correspond bien à ce qui s'est passé dans l'histoire avec la montée d'Hitler et les horreurs que l'on connaît.

Il faut toucher les extrêmes pour parvenir à l'équilibre et pourquoi pas à la sagesse, soyons fous !
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Invité Invité
Ca me plaît énormément tout ce que vous dîtes! Et si c'est excitant pour les auteurs et bien sachez que rien qu'avec ce que vous m'avez dit, j'avoue que ça m'excite aussi tout ce beau projet!

Vous avez gagné, je vais la commander cette bd!

Zéas.
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  • 2 weeks later...
voilà, c'est fait, je suis un heureux possesseur de Sophia. biggrin.gif oui, je suis heureux, car j'ai vraiment pris beaucoups de plaisir a lire cette bd ultra documentée, bourrée de citations, et à l'univers assez étrange finalement, mais tres prenant. Je l'ai devorée à la réception, mais elle mérite une deuxieme lecture a froid. Il y a une vraie évolution dans le scénario. Le ton change au cours du récit, et j'ai trouvé ça interressant ! 8)

les illustrations pleines pages nous immerges complètement dans l'histoire servie par une mise en page assez originale. C'est différent de ce que j'ai l'habitude de voir (mais je ne suis pas une référence cela dit :roll: ).


et la dédicace (si l'on commande en ligne) est fort sympathique, et c'est assez rare pour le souligné.

en bref, bravo aux auteurs, et merci pour cette belle oeuvre !
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Merci beaucoup, que du plaisir pour nous !

plusieurs lectures sont nécessaires, Sophia est secrète et ne se dévoile qu'à ses plus curieux lecteurs. Moulte choses à découvrir dans ses pages, Savitri, notre dessinateur, a caché de nombreux éléments, et nous avons eu un malin plaisir à truffer Sophia de sous-entendus dessinés.
Nous nous sommes même représentés (petit plaisir personnel...) en tant que professeurs de Sophia.

Vous trouverez bientôt sur notre site nos deux derniers festivals: Moulins et Grenoble avec un interview vidéo de Bob de Groot et Richard di Martino, et un interview audio d'un groupe de jeunes auteurs bourrés de talents: Imagin'Nation, encore un peu de patience...

Merci encore à vous

Daniel Terrier
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