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De mal en pis


lapingue
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Paru en: novembre 2004
Dessinateur: Robinson
Scénariste: Robinson
Editeur: RACKHAM



Résumé: Sherman, Ed, Dorothy et leurs amis ont terminé depuis quelques temps leurs études, mais ont encore du mal à se fondre dans l'impitoyable monde du travail, de la "vraie vie". Leurs parcours amoureux et professionnel s'entrecroisent et les premières difficultés apparaissent : chagrins d'amour, alcoolisme, mesquineries, abus de confiance, escroqueries...

Avis: Après avoir lu ce pavé de plus de 600 pages en noir et blanc, je suis habité par une énorme déception. Elu meilleur premier album au festival d'Angoulême 2005, conseillé par mon libraire et de nombreuses autres personnes, j'en attendais peut-être beaucoup trop? Toujours est-il que je ne suis pas trop emballé!

Il est vrai qu'il y a de très bonnes choses dans ce bouquin, des passages originaux comme ceux où, sur une page, les protagonistes de l'intrigue doivent répondre à une question du type "si vous pouviez changer un détail de votre apparence, que choisiriez-vous?" C'est original, marrant et renforce l'épaisseur, la complexité et le réalisme des personnages. Robinson arrive également à nous éclairer sur le monde impitoyable des comics, grâce aux personnages d'Ed, jeune dessinateur et Irving Flavor ancien dessinateur de renom mais qui après la gloire, ne connait plus que la misère. Ils luttent ensemble pour faire reconnaitre les droits du vieil homme.

Vous l'aurez compris, De mal en Pis recèle d'une multitude de scènes quotidiennes et de tranches de vie. Les très nombreux personnages sont humains et très réalistes, mais je crois que c'est la moindre des choses lorsqu'on dispose de plus de 600 pages pour délayer son histoire.

Mais malheureusement, je trouve que le récit manque parfois cruellement de rythme. Peut-être est-ce pour cela que je n'ai jamais réussi à me sentir proche d'un des personnages? En tout cas, à aucun moment j'ai senti cette petite pointe au ventre qui m'aurait poussé à tourner fébrilement la page pour connaitre la suite. Bref j'ai été peu touché et peu impliqué dans le récit.

Et si on rajoute à cela une sensation de manque de qualité de la traduction (fautes d'orthographe, manque de mot...) et un dessin dont les visages manquent cruellement d'expression (je trouve que les visages sont quasiment identiques sauf quand ils sont furieux) voici ma première déception de l'année. Cette bd est tout de même de qualité (mise en page, une certaine originalité,...), mais malheureusement elle n'a jamais réussi à me captiver...

N'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez, je suis peut-être passé à côté de quelque chose? :roll: biggrin.gif
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CITATION(lapingue)
...
Et si on rajoute à cela une sensation de manque de qualité de la traduction (fautes d'orthographe, manque de mot...)...


Rha ils font chier. si ma mémoire est bonne, pour Breccia c'est pareil, bourré de coquilles.

Syl
Pas lu De Mal en Pis.
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c'est marrant :wink:

je n'ais rien contre la chronique de Lapingue...qui exprime clairement son point de vue sans ambiguité...et qui en plus est très lisible et limpide!

je me dis juste que je ne fais pas de chroniques de cet album...car je le trouve génial...superbe, émouvant, fait avec force et humanisme à la fois.

dans le réel, dans le vécu, le quotidien...mais aussi totalement détaché de celui ci.
qu'il nous offre le pouvoir de deviner à l'avance ce qui va se passer, comment ça va se passer...qui n'est pas ambigue, qui en joue pas la carte de "je fais du suspens avec ma vie...qui n'aurait pas de saveur sinon" ou "regardes je suis un auteur je met mon âme à nue!"
car il sait rester pudique...et servir des émotions sans apesantir dessus
(oki vient de trouver bien adrian tomine qui est fort aussi dans ce registre)
car après tout n'est pas joe matt ou seth (et pas qu'eux) qui veut!

que l'on s'attache aux personnages autant qu'on ne peut pas les voir.

qu'il rend parfaitement bien cette béance de tout les jours qui est la notre...envers nos amis, nos proches, nos convictions, notre culture, nos envies, nos amours etc.

on pense un truc, on sait que c'est la bonne chose à faire ou à dire et on fait l'inverse...
et bien d'autres incohérence.

et le tout sans vraiment vouloir le faire...

bref...un pavé énorme qui se paye le luxe d'être super inventif, qui offre une narration décomplexé, maitrisant différent style, différentes techniques, qui explore tout ça de manière pratique et ludique..sans faire de concessions.

...autant de point de vue, que je me refusais d'aborder, car je devrais (et dois encore) en dire plus, y revenir, donner des exemples, en montrer la portée mais aussi les limites

en fait j'ai même des notes pour un dossier avec différents lecture en fonction des thèmes ou des personnages...

et puis j'ai lu l'avis de lapingue, je me suis demandé son âge...non pas pour le traiter de 'jeune" mais pour me dire que déjà..ma lecture était entâché d'un trop plein ou d'un manque de vie...

mais j'en reviens à quelque chose de plus essentiel :
Lapingue tu l'as lu d'un bloc...ou en feuilleton (je veux dire par là...as tu sciement découpé ta lecture en fonction des chapitres ?)

sinon : bon les fautes c'est pas cool (mais moi je vois pas trop ça) par contre c'est vrai qu'il manque des mots!
alors ok ça fait 600 pages m'enfin vu l'édition (qui nous a habitué à mieux) et le prix...ça le fait pas

bien à vous,
Monfreid...
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Contrairement à Lapingue j'ai complètement adhéré à cette BD, trouvant une partie de moi même dans chaque personnage. J'ai même eu du mal à le finir tellement je n'avais pas envie de les quitter.

Et puis d'un point de vue narratif, De mal en pis est comme même un exemple d'inventivité.
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Lu d'une seule traite les 600 pages. :roll:

Les personnages sont attachants, j'ai même trouvé la fin un peu rapide du coup, on voudrait en voir plus et la narration foisonne d'inventivité.

Bon, c'est sûr que ça aurait été mieux sans et que le manque de mot par endroit est embêtant mais on comprends quand même et on arrive au bout des 600 pages.
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CITATION(Monfreid...)
je me dis juste que je ne fais pas de chroniques de cet album...car je le trouve génial...superbe, émouvant, fait avec force et humanisme à la fois.


CITATION(Rand)
...j'ai complètement adhéré à cette BD...


C'est un peu pour ça que j'ai fait ma chronique. Tout le monde l'encense cette BD mais j'ai pas trop compris pourquoi... :? Alors j'espèrais qu'en la faisant, tous les lecteurs de mal en pis s'exprimeraient. :wink:

On ne peut pas dire que je ne l'ai pas aimé ce gros pavé. D'ailleurs, j'ai mis bien comme appréciation, ce n'est pas si mal pour moi... C'est juste que comme je l'expliquais, j'ai été déçu.

Déçu pas quoi? Plusieurs choses... Le scénario pour commencer. Je l'ai trouvé sans réelle surprise. Les héros font des erreurs et se vautrent dans celles-ci. Ils en sont conscients, mais ne font rien pour le changer. On sait exactement comment ça va évoluer et moi au bout de 600 pages, je suis lassé... Savoir, pratiquement à tous les coups comment ils vont réagir, j'adhère difficilement! Et c'est sans doute ce côté ci qui me fait passer à côté du comics puisque :

CITATION(Monfreid...)
...qu'il nous offre le pouvoir de deviner à l'avance ce qui va se passer, comment ça va se passer...qui n'est pas ambigue, qui en joue pas la carte de "je fais du suspens avec ma vie...qui n'aurait pas de saveur sinon" ou "regardes je suis un auteur je met mon âme à nue!"
car il sait rester pudique...et servir des émotions sans apesantir dessus.



CITATION(Monfreid...)
que l'on s'attache aux personnages autant qu'on ne peut pas les voir.


ça aussi, j'ai du passé à côté. A part Ed peut-être, j'ai pas réussi à accrocher aux personnages. Oui ils sont humains, ils font des erreurs comme tout un chacun. Mais ils m'exaspèrent réellement et j'arrive pas à déceler en eux quelque chose qui pourrait me les rendre attachant.


CITATION(Monfreid...)
bref...un pavé énorme qui se paye le luxe d'être super inventif, qui offre une narration décomplexé, maitrisant différent style, différentes techniques, qui explore tout ça de manière pratique et ludique..sans faire de concessions.


J'avoue que de ce côté là il y a des choses vraiment bien. Les questions posées aux personnages comme je le disais précédement. Où bien le quotidient de la librairie traduit par les cases des clients posant des questions. Ca c'est cool, ça apporte des coupures dans le récit, nous aide à mieux comprendre tout ce qui se passe.

Mais par contre j'ai trouvé d'autre choses très exaspérantes. Comme lorsque l'auteur retranscrit toute une conversation ou un ensemble de conversations par la succession de bulles. Au début j'ai trouvé ça sympa, mais ça m'a vite lassé au point de passé très (trop?) rapidement sur ces passages.

Autre chose que j'ai moyennement aimé : les cases de forme "non conventionnelle" du type sherman apparaissant dans un point d'exclamation. J'ai trouvé ça totalement inutile.

CITATION(Monfreid...)
en fait j'ai même des notes pour un dossier avec différents lecture en fonction des thèmes ou des personnages...


C'est avec plaisir que je le lirai si un jour tu te décides à le mettre en ligne! :wink:

CITATION(Monfreid...)
et puis j'ai lu l'avis de lapingue, je me suis demandé son âge...non pas pour le traiter de 'jeune" mais pour me dire que déjà..ma lecture était entâché d'un trop plein ou d'un manque de vie...


Avec tout le respect que je te dois Monf' (et Dieu sait qu'il est énorme!), je ne crois pas que l'âge ait quelque chose à voir avec tout ça!
Mais si ça peut t'aider j'ai 24 ans 1/2... (ça compte les 1/2 à cet âge!)
Personne n'a la même expérience dans la vie. Des gens passent toute une vie monotone, morne et répétitive, une vie de merde au cours de laquelle il ne se passe rien! Ils n'ont rien vécu.

D'autres à 15 où 30 ans vivront plus que les précédents! (lire Flash ou le grand voyage de Charles Duchausseois dsl pour l'orthographe approximatif...) Peut être sont-ils plus sensibles à de mal en pis?

Personnellement (je vais parler de moi alors si ça vous intéresse pas sautez! :wink: ). J'ai été puceau jusqu'à vachement tard comme Ed. (Pas que je sois trop moche, mais j'ai pas la relation facile...) J'ai fait des boulots de merde comme sherman! J'ai vécu en couple comme eux avec un proprio chiant.... Alors je crois que j'aurais pu être touché par la bd, mais ce n'est pas le cas, malheureusement...

CITATION(Monfreid...)
mais j'en reviens à quelque chose de plus essentiel :
Lapingue tu l'as lu d'un bloc...ou en feuilleton (je veux dire par là...as tu sciement découpé ta lecture en fonction des chapitres ?)


J'ai découpé en fonction des chapitres, mais pas volontairement, surtout dans la limite de mon temps! :wink: J'ai du le lire en 3 fois...

Bref, désolé de ne pas plus m'étendre, et aussi si mes arguments ne tiennent pas la route...
J'ai jamais été un as en expression orale et écrite!

Lapingue qui n'a jamais trop aimé être seul contre une foule de passionnés!
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ben ça dépent ce qu'on entend par "être un as"...
mais là c'est clair, bien exprimé...
donc c'est très bien 8)

juste : sur lâge...je sais bien...je ne parlais pas en âge mais en génération "sociale" et en mode de vie...
pour dire justement l'inverse :shock:

c'est à dire...que l'on doit être de la même génération, avoir la même expérience de vie (en gros) en terme de référence...du coup souvent les albums "référentiels" nous touchent et font mouche.

on se reconnait facilement dans les auteurs de notre génération ou pas loin(peyraud, thompson etc) qui nous raconte les aléas de leur vie.

or je pense que c'est un gros malentendu autour de cet album.

je pense que son prix et sa reconnaissance viennent pour les raisons ci dessus...genre "on se reconnait dans ce feuilleton"...

alors que c'est justement l'inverse qu'essaie d'exprimer l'auteur.

totu ce qui est factuel (et tu le dis très bien!) est vain...
on sait ce qui va arriver.

alors peut être que tu n'accroches pas parce que justement c'est sans surprise!
et je pense que pas mal de gens on accroché à cause de "l'effet miroir" (oh! je me voie dedans)

alors que ce qui importe ce n'est pas ce côté "moi je"...sinon il aurait été plus cru plus direct plus lourd, il n'aurait pas mis autant de forme à dire certaines choses, il n'aurait pas pu le faire...

si on ne perçoit(et je ne dis pas que c'est ton cas!) que l'aspect "bio de l'auteur/moment de vie/générationnel/miroir pour le lecteur" on passe à côté (je pense) de ce qui fait la saveur, l'intemporalité de l'album...

à savoir justement cet aspect factice des choses qui quoique l'on fasse est toujours là...qu'elle que soit nos envies, nos émotions, nos relations...on gâche tout...il y a vraiment (pour moi) une importance capital dans le rôle du "destin" de chacun...

je trouve que l'auteur se sert de la banalité chiante, pour nourrir cette vision, sa vision du monde et de relation humaine.

bon je sent que je dérive et que je deviens abscon là :roll: tongue.gif

tout ça pour dire...
que c'est justement le côté "chiant" qui m'a fait revenir en arrière...pour m'apercevoir que tout est dis dans la première page...
on sait ce qui va arriver!
tout est joué d'avance, on vous le dit...
du coup l'identification...est forcément un leurre...on le fait par réflexe, on voyant des situations...

enfin bon...

bien à vous,
Monfreid...qui s'arrête avant la tartine...enfin il espère :wink:
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J'aime bien ta définition de l'effet miroir! :wink:

CITATION(Monfreid...)
tout ça pour dire...
que c'est justement le côté "chiant" qui m'a fait revenir en arrière...pour m'apercevoir que tout est dis dans la première page...
on sait ce qui va arriver!
tout est joué d'avance, on vous le dit...
du coup l'identification...est forcément un leurre...on le fait par réflexe, on voyant des situations...


ça m'a un peu dérangé tout ça... Dès le début on sait (plus ou moins) ce qui va arriver... Rien ne changera, c'est beaucoup trop frustrant et pessimiste dans la manière de voir la vie! C'est injuste envers le lecteur qui se tape 600 pages, mais pour rien finalement! :?

Mais je m'emballe un peu là....
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mais non tu ne t'emballes pas :wink:

c'est juste qu'il ne faut pas voir les choses ainsi...enfin pas entièrement.

si on prend racine (et tout le jeanssénisme)
on voit que la notion de "destin" est aucoeur de toutes les pièces et de toutes les préoccupations.
y'a pas besoin d'être devin pour connaitre et deviner la fin.
ce qui importe c'est que chaque personnage est l'incarnation, la figure d'un sentiment que l'on va exacerber et pousser jusqu'au bout, pour en tester les limites.

bon...et bien là pour moi c'est pareil.

ce n'est pas tant une fable contemporaine, une étude socio-poético-bédéiste sur le mode de vie des jeunes adultes de nos jours.
parce que quand même, niveau comportement le récit enfonce plutôt des portes ouvertes!

j'ai le sentiment que l'auteur sait ce qu'il va et veut raconter.
qu'il sait que tout cela est joué d'avance (un peu de la même manière que : tout le monde à conscience des dangers de la pollution et à conscience du comportement à adopter, tout le monde à mauvaise conscience...personne (ou presque) ne fait rien...ce n'est pas nouveau!)

du coup...il écrit et met en scène ses personnages.
de manière à la fois réaliste est exacerbé
réaliste dans les réactions (qui sonnent justes) et leur traitement (approprié la plupart du temps[les scènes de discussions sont pour moi vaines et chiantes et longues exprès!])
et exacerbés dans le sens ou tout cela ne peut pas arriver à si peu de personne, leur destin (karma ) est trop chargé.

du coup...je vois plus ça en terme de "feuilleton" et en terme de "théâtre".

où ce qui importe c'est non pas le "but" mais le comment on va y arriver...
quel parcours, quel chemin va t'on emprunter...
etc.

bien à toi,
Monfreid...
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CITATION(lapingue)
CITATION(Syl)
Pas lu De Mal en Pis.


Une raison particulière? :roll:


Oui:
Il était en rupture (reimpression) smile.gif
Ensuite j'ai acheté PLEIN d'autres BD.
Et vu le prix, je voulais me le commander par ma librairie.
Il n'est plus en rupture. Je me le commanderai bientot, mais je ne suis pas si pressé en fait :? J'attends encore un peu. A suivre.


Syl
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CITATION(Monfreid...)
on sait ce qui va arriver!
tout est joué d'avance, on vous le dit...
du coup l'identification...est forcément un leurre...on le fait par réflexe, on voyant des situations...


A titre personnel, c'est plutôt pour ça que je m'identifie.
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CITATION(Rand)
CITATION(Monfreid...)
on sait ce qui va arriver!
tout est joué d'avance, on vous le dit...
du coup l'identification...est forcément un leurre...on le fait par réflexe, on voyant des situations...


A titre personnel, c'est plutôt pour ça que je m'identifie.


euh...tu peux expliciter stp ? :wink:
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ha! :roll:

ok!
dans ce sens là, je suis tout à fait d'accord avec toi :wink:

mais je ne parlais pas trop à ce niveau là de l'identification.
par contre de ce point de vue, tu as parfaitement raison...l'auteur fait aussi ressentir ce vide, cette vacuité du quotidien qui phagocyte toute tentative d'espoir ou de bonheur (comme disait ferré[je crois] le bonheur c'est des ennuis qui ferment leur gueule!)

donc effectivement il renvoit à une certaine force d'inertie.
sans parler de "destin" (là je parlais juste au niveau des figures narratives et de l'écriture) ça renvoit à un comportement "naturel"...

au poids de l'ennui...

c'est de ça dont tu causes non ?

bien à toi
Monfreid...
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