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Désoeuvré


M_Spock
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Résumé : Après avoir décidé d'arrêter de dessiner il y peu, Trondheim se lance dans une réflexion sur le vieillissement des auteurs de BD. Plutôt que de fqire ça dans son coin, il en fait un album.


Dessin & scénario: Lewis Trondheim
Année: 2005
Editeur: L'association
Collection: Eprouvette




Avis: Avant de donner mon opinion, voici un lien vers le blog de Gilles. Son opinion est plutôt mitigée, son problème venant du fait que Trondheim met en scène sa réflexion plus qu'il ne la livre.
Totu come Gilles, j'admet que appeler ce tome "essai" est un peu abusif dans la mesure où, en quelque sorte, il s'agit plutôt d'un carnet de bord T.5.

Cela dit, ce tome m'a procuré un grand plaisir de lecture, peut-être supérieur à celui des carnets de bord. On voit ici tourner autour de trondheim Gotlib, Ptiluc, Delporte, Bilal, Moebius, Menu, Delisle et d'autres. Planent également les ombres de Franquin, Hergé, P. Jacobs, Greg et encore d'autres. Tous ce gens ayant comme seul point l'interrogation, voire l'angoisse du vieillissement du créateur.
Le sujet n'a finalement rien de très original mais il est abordé de manière très naturelle avec une candeur presque désarmante de la part de Trondheim. c'est probablement ce qui fait tiquer certains lecteurs : ce tome n'est absolument pas organisé et la réfleion ne va pas d'un point A à un point B (c'est pourquoi l'appellation d'essai est excessive). finalement, tout au long de ce tome, on voit Trondheim se débattre au mileu de ses angoisses de "mid-life crisis" (la crise de la quarantaine quoi) et chercher de l'aide telle une bouée auprès de toutes ses relations.
Au final, ce tome tourne en rond puisque la réflexion de Trondheim n'aboutit à rien (à part, semble t'il, à se remettre au travail, ce qui est potentiellement une bonne nouvelle pour les avides lecteurs que nous sommes). Et, pour moi, cette BD est un peu comme un bon bonus sur un DVD, comme un making-of plein de petites anecdotes en soi sans grand intérêt mais qui satisfont la curiosité naturelle du lecteur.
Le supplément d'âme par rapport à un bonus de DVD vient du fait que l'honnêteté intellectuelle est évidente de la part de ces auteurs (et même la candeur de la part de Trondheim comme je l'ai dit plus haut).

Bref, si vous vous sentez prêt à lire une BD finalement bourrée de défauts mais qui vous entrouvre le rideau sur les coulisse du monde de la création, lisez cette BD. Si ce qui vous intéresse, c'est l'oeuvre et que les états d'âmes des auteurs vous gonflent, passez votre chemin.
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CITATION(M_Spock)


Résumé : Après avoir décidé d'arrêter de dessiner il y peu, Trondheim se lance dans une réflexion sur le vieillissement des auteurs de BD. Plutôt que de fqire ça dans son coin, il en fait un album.


Dessin & scénario: Lewis Trondheim
Année: 2005  
Editeur: L'association
Collection: Eprouvette




Avis: Avant de donner mon opinion, voici un lien vers le blog de Gilles. Son opinion est plutôt mitigée, son problème venant du fait que Trondheim met en scène sa réflexion plus qu'il ne la livre.
Totu come Gilles, j'admet que appeler ce tome "essai" est un peu abusif dans la mesure où, en quelque sorte, il s'agit plutôt d'un carnet de bord T.5.

Cela dit, ce tome m'a procuré un grand plaisir de lecture, peut-être supérieur à celui des carnets de bord. On voit ici tourner autour de trondheim Gotlib, Ptiluc, Delporte, Bilal, Moebius, Menu, Delisle et d'autres. Planent également les ombres de Franquin, Hergé, P. Jacobs, Greg et encore d'autres. Tous ce gens ayant comme seul point l'interrogation, voire l'angoisse du vieillissement du créateur.
Le sujet n'a finalement rien de très original mais il est abordé de manière très naturelle avec une candeur presque désarmante de la part de Trondheim. c'est probablement ce qui fait tiquer certains lecteurs : ce tome n'est absolument pas organisé et la réfleion ne va pas d'un point A à un point B (c'est pourquoi l'appellation d'essai est excessive). finalement, tout au long de ce tome, on voit Trondheim se débattre au mileu de ses angoisses de "mid-life crisis" (la crise de la quarantaine quoi) et chercher de l'aide telle une bouée auprès de toutes ses relations.
Au final, ce tome tourne en rond puisque la réflexion de Trondheim n'aboutit à rien (à part, semble t'il, à se remettre au travail, ce qui est potentiellement une bonne nouvelle pour les avides lecteurs que nous sommes). Et, pour moi, cette BD est un peu comme un bon bonus sur un DVD, comme un making-of plein de petites anecdotes en soi sans grand intérêt mais qui satisfont la curiosité naturelle du lecteur.
Le supplément d'âme par rapport à un bonus de DVD vient du fait que l'honnêteté intellectuelle est évidente de la part de ces auteurs (et même la candeur de la part de Trondheim comme je l'ai dit plus haut).

Bref, si vous vous sentez prêt à lire une BD finalement bourrée de défauts mais qui vous entrouvre le rideau sur les coulisse du monde de la création, lisez cette BD. Si ce qui vous intéresse, c'est l'oeuvre et que les états d'âmes des auteurs vous gonflent, passez votre chemin.


Globalement très d'accord avec toi (la remarque de "Gilles" sur la mise en scène).
C'est bien plus interessant que ses carnets, on sourit facilement, c'est bien foutu, ça passe tout seul mais ça ne casse pas trois pattes à un canard non plus comme (ébauche) d'Essais. quelques reflexions interessantes (il interview des auteurs aussi smile.gif )
Et puis c'est presque anecdotiquement "people" donc sympa (sisi), donc n'interessera pas tout le monde. au final JOKER aussi. Ah, et c'est 12 euro aussi.......Trop cher, il devrait en faire cadeau avec l'achat d'un trondheim smile.gif

Syl
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alors, à force l'aspect, je dirais pas "people" mais "salon" de certains auteurs qui en connaissent d'autres...
et surtout de lecteur qui discutent avec des références similaires qui vont dans le même sens me fait un peur...

il y a cet aspect, je trouve déjà dans un américain en balade et ça me fait peur...

de plus à force de "faire feu de tout bois", je me dis que l'on finit parfois pyromane et que l'on risque de bruler l'arbre sur lequel on est assis, l'arbre qui peut être cache la forêt.

alors, je pense que pour tout ça et pour l'argent que ça coûte, je vais attendre, en année d'acheter cet album...

pour voir si les années passant...l'essai reste...

bien à vous,
Monfreid...
syl que tu "cites" c'est cool, pas de souci, mais stp ne cites pas les images ça alourdit le message :wink: merci 8)
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CITATION(Monfreid...)
alors, à force l'aspect, je dirais pas "people" mais "salon" de certains auteurs qui en connaissent d'autres...
et surtout de lecteur qui discutent avec des références similaires qui vont dans le même sens me fait un peur...

Quand même, pour une BD, quand on a Moebius, Bilal, Delporte, Gotlib en guest stars, ça fait un peu people mais l'important n'est pas là.
De là à dire que tout le monde va dans le même sens, c'est un peu inexact à mon sens. En effet, Trondheim fait le tour de ses connaissances poru avori un avis sur la manière dont vieillissent les dessinateurs et, si le sujet préocupe tous ses confrères, on ne peut pas dire qu'ils apportent tous la même réponse. Entre Tibet qui affirme s'ammuser toujours autant, quitte à ressortir des choses très similaires, et Gotlib qui, sentant l'inspiration disparaitre, s'est purement et simplement arrêté, il y a une grosse différence. En fait, c'est presque un ouvrage collectif dans la mesure où Trondheim ne fait que compiler les réflexions que lui livrent ses confrères.

Cela dit, je n'avais pas abordé la question du prix, c'est vrai que l'album est cher. Et il est vrai qu'il aurait pu être intéressant d'aller jusqu'au bout de la logique de bonus et l'imprimer sur papier recyclé plus léger pour l'offrir sous certaines conditions (le vendre à prix modique pour ceux qui ont déjà tout...). En quelque sorte, la faute de gout se situe au niveau du choix de la collectioin.
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J'ai l'impression que Lewis Trondheim aime se mettre lui-même en situation quand il a une période de blues et de questionnement existentiel.
Rien que sa propre représentation dessinée est assez parlante à ce niveau-là (on ne peut pas dire qu'il se soit fait une tête de joyeux drille).
Je trouve "les carnets de bord" également dans la même veine pessimiste.

Je ne peut pas croire que cela représente un état permanent chez lui et qu'il ait un esprit aussi torturé qu'il veut bien le faire croire.
D'ailleurs plusieurs de ces autres séries reflètent un esprit plus enjoué et moins "rabat-la-joie".

Personnellement, je préfère quand il s'amuse et qu'il se pose moins de questions (avait-il vraiment besoin de tuer Lapinot? enfin ceci est un autre débat).

Toutefois j'ai trouvé le livre très touchant et spontané.
Le titre me parait un peu surprenant quand on voit le travail abattu et les projets importants de Trondheim, "désabusé" aurait pu être également retenu à mon sens.
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