Pourquoi la bd?

[M_Spock]

Les souvenirs de collège sont souvent traumatisants et ne relèvent pas forcément d'une vision analytique des choses.

Quand même, après coup, j'ai pu tenter d'avoir une vision analytique des choses car la remarque fait réfléchir sur l'art.
Dans l'anecdote que je cite, je ne critique pas le fait que l'on nous ait demandé de dessiner sans contour noir, ce qui me hérisse le poil encore aujourd'hui, c'est d'avoir entendu (et je m'en souviens comme si c'était hier) : "vous n'avez pas de trait noir autour du visage".
Je suis désolé mais entendre ça de la bouche d equelqu'un qui est censé être ouvert à l'art me choque. Evidemment qu'on n'a pas de trait noir autour de la tronche ! Mais que je sache, on ne vis pas dans un monde à 2 dimensions, ça ne nous empêche pas de faire des représentations planes, cette remarque est donc, à mon sens, parfaitement ridicule.

En ce qui concerne le monde de la BD, il est vrai que l'utilisation du trait noir est quasi générale, celui-ci étant apparu essentiellement pour des raisons techniques. Le phénomène "ligne claire" a, je pense, contribué à faire du trait noir la norme de la BD.
Il n'empêche que, même dans le mainstream, les auteurs travaillant en couleurs directes semblent parfois tenter de s'affranchir partiellement du trait. Je pense à des dessinateurs comme Gimenez ou Prado sur certaines de ses oeuvre où le trait noir (de mémoire) est très discret.
En tout cas, à mon sens, même si on peut regretter que les techniques de dessins soient un peu trop normalisées dans la BD, je ne considère pas l'utilisation du trait noir comme une tare : ce qu'on attend d'une oeuvre, c'est qu'elle communique un message et/ou une émotion et peu importe la technique utilisée du moment que l'auteur arrive à ses fins.

[M_Spock]

Les souvenirs de collège sont souvent traumatisants et ne relèvent pas forcément d'une vision analytique des choses.

Quand même, après coup, j'ai pu tenter d'avoir une vision analytique des choses car la remarque fait réfléchir sur l'art.
Dans l'anecdote que je cite, je ne critique pas le fait que l'on nous ait demandé de dessiner sans contour noir, ce qui me hérisse le poil encore aujourd'hui, c'est d'avoir entendu (et je m'en souviens comme si c'était hier) : "vous n'avez pas de trait noir autour du visage".
Je suis désolé mais entendre ça de la bouche d equelqu'un qui est censé être ouvert à l'art me choque. Evidemment qu'on n'a pas de trait noir autour de la tronche ! Mais que je sache, on ne vis pas dans un monde à 2 dimensions, ça ne nous empêche pas de faire des représentations planes, cette remarque est donc, à mon sens, parfaitement ridicule.

En ce qui concerne le monde de la BD, il est vrai que l'utilisation du trait noir est quasi générale, celui-ci étant apparu essentiellement pour des raisons techniques. Le phénomène "ligne claire" a, je pense, contribué à faire du trait noir la norme de la BD.
Il n'empêche que, même dans le mainstream, les auteurs travaillant en couleurs directes semblent parfois tenter de s'affranchir partiellement du trait. Je pense à des dessinateurs comme Gimenez ou Prado sur certaines de ses oeuvre où le trait noir (de mémoire) est très discret.
En tout cas, à mon sens, même si on peut regretter que les techniques de dessins soient un peu trop normalisées dans la BD, je ne considère pas l'utilisation du trait noir comme une tare : ce qu'on attend d'une oeuvre, c'est qu'elle communique un message et/ou une émotion et peu importe la technique utilisée du moment que l'auteur arrive à ses fins.

[LaMouflette]

Je posterai long message qaund j'aurai un peu plus de temps mais je voudrais juste dire que la BD comme vous l'avez fais remarquer ca s'apprend à lire, on l'a peut-etre oublier parce que l'on lit des BDs depuis tout petit mais il y a des codes comme la peinture ou la litterature.

Et en suite je pense que c'est au meme titre que les joureaux un media qui permet d'apprendre une langue vivante et surement un plus par rapport aux quotidiens, car elle rapporte les mots argotiques, qui on le dirait pas comme ca mais ils sont tellement employé que les étrangers qui apprennent la langue sont perdus dans la plus simple des conversations...

[Wil]

Cher argonaute.

Quelqu'un qui aime Robert Crumb ne peut pas être complètement mauvais ! En ce qui concerne l'opinion selon laquelle 99% de la production de BD n'a aucun intérêt, je suis tout à fait d'accord. Cependant cette affirmation vaut à mon avis pour l'ensemble de la production artistique dans les domaines les plus variés. Mais ce constat n'est en rien une marque de pessimisme, car comme tu le soulignes, c'est le 1% qui reste et qui compte !

Wil.

[Wil]

Cher Goffer.

Beaucoup d'entre nous a été confronté à ce genre de péjugé, je suppose. C'est un préjugé en droite ligne de la séparation artificielle entre arts majeurs et arts mineurs. Quant à moi, je ne crois pas que l'on puisse classer a priori une oeuvre au seul motif de son appartenance à un genre.
Je crois que ce qu'il y en jeu ici, ce n'est pas du tout une préoccupation artistique, mais plutôt une préoccupation sociale. Ce genre de jugement n'a qu'un but : en distingant art mineur et art majeur, le but est de se distinguer. Il s'agit de montrer que l'on appartient au "bon groupe", à celui qui saurait juger ce qui est une "grande" oeuvre.
Je t'épargnerai les développement de Bourdieu sur la question, je ne veux pas t'assomer, mais si tu veux en savoir plus, je suis à ta disposition.

Wil.

[VladNirky]

Médaille d'or du remontage de topic.


Bienvenue sur ces pages sinon.