Superman Returns

[doll]

Voilà un truc qui m'a pourri ma semaine.
Sur ce coup, je suis vraiment mais vraiment dégouté.

Non pas que Superman Returns soit dénué de défaut mais je trouve que le film posait un certain nombre d'éléments potentiellement intéressants à traiter. Et puis Singer c'est Singer ...

Et là que fait la Warner (ce à quoi je m'attendais au passage), elle nous propose un "reboot" à la The Incredible Hulk, en bref un film plus sombre et plus réaliste "dans l'esprit de The Dark Knight". Et il ne faut pas chercher les explications de ce revirement très loin: les exécutifs du studio sont persuadés que la formule qui a fonctionné avec Batman fonctionnera avec Superman. Et ça c'est une énorme erreur. L'alchimie qui a fait de Dark Knight un immense succès au box-office mondial est difficilement analysable et ne peut pas être bêtement déclinée sur toute les franchises DC.

Choisir cette option consiste à condamner la spécificité des personnages au profit d'une uniformisation dont le seul objectif est de rapporter des montagnes de dollars.

hum prosac c'est pas mal....mais un peu fort....sinon tu as les plantes ou les huiles essentiels.....

ba on verra non? perso ce superman était indolore, raté sur beaucoup de point ( l'histoire d'amour, lois, etc) et juste un assemblage de scene pas vraiment interessante

par contre quel génie pour luttor d'avoir choisi kevin spacey...

bref

[JKKS]

Mais tu n'as toujours pas compris qu'il n'y a pas d'histoire d'amour avec Loïs. Juste l'amertume d'une femme brisée d'avoir été abandonnée et la honte d'un homme qui prend conscience de l'incompatibilité de sa mission avec toute forme de vie affective.

Après on peut ne pas aimer et ce n'est même pas la question. Mais définitivement, j'ai beaucoup apprécié la poésie de la vision de Singer et le soin incroyable qu'il a mit dans l'aspect visuel de son film.

Ce que je crains ce n'est pas tant que le reboot "trahisse" l'esprit de Superman (je reste très ouvert aux changements). Ce qui m'effraie c'est que ce film devienne, ce que Burton nommait du temps de son Superman avorté, un "produit de comités" confié aux soins d'un faiseur honorable mais sans vision, à la Letterier (sans lui faire offense parce que j'ai préféré son Hulk à celui de Lee).

Quant au Prozac, j'en ai pas besoin, je carbure à la morphine depuis The Dark Knight.