Batman-Panini

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Batman n°1: Peur sur Gotham



Premier magazine régulier de l'ère Panini, Peur sur Gotham met en place trois nouvels séries (plus une histoire complète) qui de toute évidence ne révolutionnerons pas l'univers du Dark Knight

As the Crow Flies par Judd Winick, est le récit le plus interessant de cette parution. Batman y est plongé dans l'univers de la pègre de Gotham, dominée par le Pingouin, qui assisté par le sinistre l'Epouvantail sème la terreur et la mort parmis ses "associés". Pour ne rien gâcher, le graphisme est plaisant et la narration correct mais on pestera toujours contre le manque d'inventivité de certains scénaristes.

Vengeance par A.J. Lieberman poursuit la quête d'un Silence que l'on croyait disparu à la fin de la série éponyme de Jeph Loeb. Graphiquement et scénaristiquement terne, cette élucubration artistique est évidemment là pour faire patienter le lecteur.

La Remplacante par Anderson Gabrych immerge le Dark Knight dans l'univers de la musique et des trafics divers qui y sont mêlés. A part une apparition (agréable) du Docteur Thompkins et (innatendu) de Mr Freeze (devenu simple fournisseur d'armes) rien à retenir.

Une histoire complète sur le trafique d'une drogue mortelle (étrangement narrée, difficilement compréhensible mais pas désagréable) achève d'agrémenter ce premier numéro déjà bien fourni. Nous n'attendrons plus que le retour de "séries majeures" pour nous précipiter chez le marchand de journaux.

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Batman n°2: Vengeance



Second magazine régulier de l'ère Panini, Vengeance place étonnamment sur le "devant de la scène", la série médiocre dessinée par Al Barrionuevo consacrée au retour de Silence, et qui voit le Sphinx, torturé par son ancien associé mais protégé par son ennemi de toujours, le Joker (allèché par la monnaie d'échange que lui propose l'énigmatique criminel).

As the Crow Flies par Judd Winick, se poursuit paresseusement mais donne de précieux indices sur la suite de la série et introduit finalement une créture bien étrange. Suspens agréable et parfois étonnant, bref à suivre serieusement.

La Remplacante par Anderson Gabrych se continue et s'achève de la même manière qu'il avit commencé, à savoir avec une qualité médiocre et un scénario ininterressant.

On avait déjà remarqué la couverture du premier numéro (par Dell'oto) ce numéro ci met en avant une vision originale du Dark Knight par Lee Bermejo. Au regard du contenu, il serait agréable que celui-ci copie la créativité de "façade".

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Batman n°3: Les monstres



Troisième numéro pour les bat-fans, le retour de Silence l'arrivée de l'Epouvantable et des auteurs de la Remplaçante qui refont des leurs...

As the Crow Flies introduit de manière plus formelle l'Epouvantable ce monstre de 4 mètres 60 qui décime la pègre, poursuit le Pingouin et semble être l'oeuvre de ce Jonathan Crane dont on ne sait quels objectifs il poursuit. Comment Batman se sortira t-il des griffes de cette "monstrueuse création"?

Vengeance par A.J. Lieberman prend dans ce numéro une véritable dimension au travers d'un affrontement fort plaisant entre Silence et le Joker qui tient impérativement à montrer qui est le maître de la criminalité à Gotham. Par contre, un Robin en costume dans un bar est franchement limite. Le suspens est enfin bien mené et on se demande bien ce que pourra faire Thomas Eliott (est-on bien sûr qu'il s'agisse de lui d'ailleurs?) associé à Prometheus.

La Remplacante par Anderson Gabrych connait finalement une suite indirect. Les monstres, qui introduit l'insoutenable Tarantula (issue de l'univers de Nightwing) est illisible. L'apparition d'Orpheus??? achève d'abaisser la qualité de cette histoire sans queue ni tête. En esperant quelle ne connaisse pas de suite.

Splendide couverture par Tim Sale (même si je trouve toujours étrange que Batman conduise une moto). Rendez-vous aux alentours du 15 Septembre pour la suite de ces aventures qui finissent malgrès tout par devenir agréables.

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Batman n°4: Le garde du corps



Quatrième numéro régulier de Batman by Panini Comics avec, L'épouvantable Epouvantable qui a en tête de massacrer le Dark Knight en plus de la pègre de Gotham, le sauvetage de Prometheus par Silence et deux apparitions remarquées de Green Arrow.

As the Crow Flies ou la nième introspection des peurs de Batman. Qui plonge le lecteur dans l'univers des terreurs intimes de l'homme traumatisé. Episode clichetonneux à souhait, mais qui nous apprend un fait primordial, le créateur de l'Epouvantable connait (certainement) l'identité secrète de Batman.

Vengeance par A.J. Lieberman prétend cette fois retracer les origines du Joker. Entreprise ambitieuse mais travail baclé, on est là loin de l'excellence d'Alan Moore. Silence fait des siennes sauvant de la mort Prometheus grâce à ses talents de médecin. En bonus un affrontement entre Green Arrow et le Dark Knight et une planche sublime en page 61.

Anderson Gabrych s'affranchit du dessinateur Pete Woods (remplacé par Brad Walker) pour écrire une suite (qui n'en est pas une) aux Monstres . Le garde du corps offre à Orpheus (le disciple noir de Batman) le protecteur (la protectrice) que le dernier numéro lui avait promis. Cet ancien membre de la Ligue des Ombres sera appeller à jouer un rôle essentiel dans le War Games que nous pourrons lire dès le mois de Novembre.

Je vous avais parlé de la manifique couverture de Tim Sale pour le numéro 3, la déception est cette fois-ci au rendez-vous pour le dessin de Matt Wagner. Rendez vous le 21 Octobre pour la suite de As the crow flies et de Vengeance mais aussi pour le prologue de War Games.

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Batman n°5: Le garde du corps/2



La fin d’un cycle. La conclusion de As the crow flies, de Vengeance et le prologue de War Games au programme de cinquième numéro. En bonus, Batgirl vs Batgirl…

Deux fins en queues de poissons pour As the crow flies et Vengeance. La première voit l’Epouvantail révelé comme étant l’Epouvantable (Pour plus de détails sur cette charmante et agréable créature voir le numéro quatre). Celui-ci clos à grand fracas les affaires du Pingouin (décidément le crime ne paie plus même à Gotham City) certainement pas tout à fait étranger au nouvel état de Jonathan Crane. Les auteurs de l’histoire ne lèvent donc qu’un voile partiel sur l’énigme mais en profitent pour dévoiler un nouveau méchant féminin, Linda Friitawa, l’assistante albinos de Crane dont la toxine a surmultipliée les capacités physiques. Un finish donc bien pervers puisque le fantôme de Jason Todd semble toujours planer sur l’histoire de Batman.

Un autre protagoniste est lâchement abandonné par ses auteurs. Il s’agit du Joker, défait sans gloire par Silence et Prometheus. Sur la fin de cette série (Vengeance) plusieurs doutes subsistent. Elle est signalée à suivre après la dernière case, mais le préambule du numéro signale suite et fin, tandis que la rubrique Preview n’éclaire pas davantage notre lanterne. A suivre donc… ou pas …

Passons sur le prologue de War Games, le Prédateur qui introduit Stéphanie Brown (Spoiler) comme nouveau Robin et met notre nouveau duo de choc aux prises avec le tueur en série Victor Zsasz aperçu dans Batman Begins. Pete Woods est aux commandes du dessin.

Pour finir la suite bien embrouillée du Garde du corps avec Orpheus et Onyx, et un finish inutile de quatre pages qui voit Batgirl affronter Batgirl.

Ce numéro cinq laisse décidément sur sa faim, par deux fins rapides et deux épisodes dispensables. Seul le prologue de War Games et l’annonce du premier mouvement de cette saga permettent au tableau de na pas être trop terne.

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Batman n°6: Jeux de guerre 1/7



Avec ce numéro 6 Panini entre réellement dans le vif du sujet pour la série Batman. Car après cinq mois d'attentes avec d'honorables séries, nous voilà enfin face au premier mouvement (de sept) de la série acclamée outre atlantique, War Games (Jeux de guerre en VF...ridicule).

Attardons nous en premier lieu sur la méthode choisie par Panini comics pour la publication de cette maxi-série. Jeux de guerre courreras donc sur sept numéros jusqu'au mois de Mars 2006. A savoir Batman 7 (Décembre), Batman 8 (Janvier), Batman Hors-Série 3 (Janvier également), Batman 9 (Février) et Batman 10 et Hors-Série 4 pour le mois de Mars. Programme chargé donc, mais oh! combien passionant.

Parce que War Games a pour ambition de modifier durablement et en profondeur l'univers du Dark knight et de ses alliés, il était délicat d'en laisser l'écriture à une seule équipe. C'est pour cela que scénarii et dessins ont été confiés à une kyrielle d'auteurs modestes (il ne s'agit pas de Frank Miller ou de Jeph Loeb...) mais experimentés. On en compte pas moins de six pour ce premier mouvement et tous semblent particulièrement inspirés (à part peut être Pete Woods illustrateur monolithique et prévisisble).

Mais revenons un instant sur "l'avant War Games" et sur les ennuis de personnel du Dark Knight. Car à part Batgirl (la silencieuse et fidèle Cassandra Caïn), la valse des Robin's (Tim Drake puis sa petite amie Stéphanie Brown-Spoiler, puis... personne), les ennuis "méthodologiques de Nightwing (et ses soucis personnels avec Tarantula), fragilisent considérablement Batman au moment ou intervient cette guerre des gangs.

L'acte premier se "contente" de mettre en place les différentes factions criminelles sans vraiment expliciter leurs objectifs ou réveler à qui profite la mise à feu et à sang de Gotham. Et Batman de gérer plus ou moins seul un crise qui ressemble (de loin) à nos banlieues enflammées.

Violent, urbain, viscéral et apocalyptique, l'ultra-réalisme de ces Jeux de guerre est (pour ce numéro en tous cas) une vision forte de fin de règne à rapprocher de No man's Land ou de Bruce Wayne: Murderer/Fugitive (séries inédites en VF). Un royaume duquel l'insipide est heureusement banni.

SORTIE LE 18 NOVEMBRE

Pour finir, qu'est devenue la saga Vengeance??? Attendra t-elle le mois d'Avril ou est-elle définitivement achevée???

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Batman Hors Série n°1: Les jeunes filles et la mort 1/2



Premier numéro Hors Série (à différencier des "extras") pour Panini qui publie ici la première partie des Jeunes filles et la mort par Greg Rucka et Klaus Janson.

Cette série, illustré par l'un des dessinateurs fétiche de Frank Miller (il a notamment collaboré à Dark Knight Returns), se veut être un tournant majeur dans les relations qu'entretiennent le Dark Knight, Ra's al Ghul et "l'entourage" de ce dernier.
Car Greg Rucka innove, nous contant le parcours millénaire d'une tête de démon aujourd'hui mourante. Mais c'est encore et toujours la relation de Bruce au meurtre de ses parents qui est abordée sous un regard neuf, drapée dans une émotion déchirante.

Les jeunes filles et la mort est d'ailleurs davantage un drame psychologique sur la mort qu'un récit policier au suspens haletant.

Servi par un parti pris violent (voir ultra-violent) et un dessin radical (on est cependant loin des élucubrations conceptuelles du Dark Knight Returns) "Maidens and death", le titre en V.O., dont c'est ici la première partie de deux, introduit un nouveau personnage féminin majeur, une connaissance "ancienne" de Ra's al Ghul, dont les objectifs sont aussi flous qu'inquiétants.

Et si cette série doit révolutionner l'univers de Batman, alors l'attente du second volume (prévue pour le mois de décembre) ne se fera pas dans la patience.

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Batman Hors Série n°2: Les jeunes filles et la mort 2/2



Suite et fin du Maidens and Death, par Greg Rucka et Klaus Janson au programme de ce second hors-série de l'ère Panini.

Ce fût certainement une question de planning, mais avec Les jeunes filles et la Mort, Panini publie dans ses hors-séries une saga d'un niveau bien supérieur à celui des numéros réguliers. Car nous voilà face à un titre majeur executé de main de maître par deux auteurs expérimentés. Emotion, justesse esthétique, partis-pris graphiques audacieux et perfection scénaristique sont au rendez-vous. Ne manquaient plus que les implications sur l'histoire général de Batman nous voilà copieusement servis par cette seconde partie.

Mais ce titre n'est pas pour autant à mettre entre toutes les mains, il se révèle sombre (très sombre) et violent (très violent). Il est néammoins accesible aux néophytes maintenant avertis. Et pour ne rien gâcher, les deux numéros des Jeunes filles et la Mort se trouvent dotés de couvertures tout simplement magnifiques comme vous pouvez en juger.

Seul regret finalement, devoir tourner la dernière page de ce titre fantastique.

SORTIE LE 10 DECEMBRE

Mise en garde particulière. Evitez la lecture du préambule de Christian Grasse qui lève le voile sur certains évènements capitaux de l'histoire.

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Batman n°7: Jeux de guerre 2/7



Seconde partie du premier acte de War Games et vous en avez encore jusqu'au mois de mars. Alors accrochez vous, respirez à fond et plongez au coeur de la guerre des gangs qui dévaste Gotham.

Vous l'avez lu le mois précédent, la mort de plusieurs parrains de la pègre de Gotham a plongé tous le "milieu" dans une crise de succesion troublée et sanglante. Et Batman bien esseulé tente de faire face à ce déferlement de violence. Avec le soutien de Batgirl, Nightwing, Tarantula et Catwoman, le Dark Knight tente d'éteindre l'incendie allumé par... je ne vous dirais pas qui.

Mais ce numéro marque un net ralentissement par rapport au numéro précedent. Le rythme est assez artificiel, la direction artistique pas toujours judicieuse (en particulier les chapitres 5 et 7), bref on s'ennuie un peu au long de ces 96 pages sans surprise. La présence de Catwoman apporte l'une des clés de ce soulèvement de violence. L'apparition de Mr Freeze, Silence, mais aussi du docteur Thompkins achève de nous prouver que tous les personnages de l'univers Batman sont touchés par ces Jeux de Guerre.

Pour conclure, ce numéro 7 s'avère un peu décevant. Il n'est pas spécialement passionant mais à le mérite de révéler l'identité de celui qui tenait l'allumette au moment de l'explosion, de celui qui a gravement fauté. Au fait vous souveniez-vous de Matches Malone?

SORTIE LE 17 DECEMBRE

Quelques petites choses pour finir. La couverture de ce numéro 7 est comme celle du 6 assez inesthétique. Elle semble mal taillée pour le format du magazine. Mais pas de craintes, la suite de War Games se verra gratifiée de superbes premières pages (Batman 8 et HS3). Evitez encore une fois le préambule de Christian Grasse qui révèle, comme dans le hors-série numéro 2, beaucoup trop d'informations. Dernière remarque, pour un magazine dont le titre est Batman, il est surprenant de voir que le Dark Knight n'apparaît que sur 5 pages ... même si nous avions été prévenus (ce numéro compile en fait les titres de la Bat-Family).

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Batman/Superman n°1: Crise d'Identité 1



On l'annonçait à grands renforts de titres racoleurs: "L'histoire évenement de l'année", "Un mystèrieux assassin s'est infiltré dans la base de la JLA... et a tué l'un d'entre-eux","L'évenement qui a fait exploser les ventes aux USA"...etc, etc... Crise d'identité (Identity Crisis en V.O, notez que cela a quand même bien plus d'allure) est aujourd'hui disponible en France (ouf...)

Prenons quelques lignes pour commenter le forme de ce magazine bien evidemment édité par un Panini devenu tout puissant sur le monde du comic book. Batman/Superman est un bimestriel (donc une parution régulière) qui a le bon goût esthétique d'avoir préféré les couvertures mattes (jusqu'ici réservées à d'Hors Séries hors de prix) aux "brillantes" des parutions habituelles. Au rang des déceptions citons l'apparition de la publicité (en petite quantité certes mais en plein milieu du récit), et le prix. Honnêtement 72 pages à 4.95 euros (alors que les parutions régulières étaient à 4.20 euros), dans lesquelles n'apparaissent ni Batman ni Superman (c'est un prologue), la pillule est un peu difficile à avaler. Mais penchons nous sur cette "histoire révolutionnaire concoctée par Brad Meltzer et Rags Morales.

-La critique qui va suivre contient d'inévitables SPOILERS- Veuillez m'en excuser-

Cette série est (jusqu'a présent c'est à dire à l'issu d'un numéro) laplus grande "fumisterie" à laquelle il m'ait été donné d'assister. Lorsque fût annoncée la mort d'un membre de la JLA soyons sérieux personne n'aurai oser penser à Batman ou Superman ou quelqu'autre héros de premier plan. Mais le décès d'un héros de second plan auarit conféré un véritable enjeux à cette "saga". Mais DC a triché (et je pèse mes mots). C'est la femme d'un ancien membre de La JLA qui est assassinée, promue pour l'occasion au rang de membre honoraire de l'association (rang auquel même Loïs Lane n'a pas droit... on se marre).
Soyons clair, je n'ai jamais apprécié la JLA et ces héros d'univers distincts réunis arbitrairement. Je n'ai jamais été convaincu par les associations de Supers-Héros à l'exception peut-être des Watchmen qui règnent en maître sur un royaume fait d'insipides cross-overs à l'existence bien souvent ultra-marketée. Mais c'est un ton proche de l'oeuvre de Moore que prennent les auteurs de Identity Crisis, révelant les replis, le passé torturé de ces héros finalement pas si lisses. C'est ce qui sauve ce premier épisode, l'impression de se trouver dans un univers de décadence héroïque qui finira bien par s'effondrer.

Pour conclure cet épisode ne tient pas totalement ses promesses, il noit le néophyte mais augure d'un déroulement "particulier". Attendons donc avec impatience la mort d'un vrai membre de la JLA et rendez-vous en novembre pour la suite.

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Batman/Superman n°2: Crise d'Identité 2



Suite d’Identity Crisis par Brad Meltzer et Rags Morales… et un cadeau de Noël avant Noël (c’est classique vu qu’il n’y aura pas de numéros en décembre).

Et c’est à Michael Turner que revient l’honneur, encore une fois (et ce sera aussi le cas pour le prochain numéro de janvier) de « couvrir » ce deuxième tome de la maxi-série Crise d’Identité.

Dans les deux épisodes présentés (« Serial killer » et « A qui profite le Crime ») sont levés de bien pesant secrets sur les agissements de certains membres de la JLA. Les soupçons remontent jusqu’à Superman qui se serait rendu coupable d’avoir fermé les yeux sur certaines pratiques « discutables ». Mais le cœur de l’intrigue se situe bien dans la course contre le montre menée à l’encontre du meurtrier de Sue Dibny, la femme de l’homme élastique sauvagement assassinée dans le premier opus.

« Serial Killer » s’ouvre sur un combat spectaculaire entre 8 membres de la JLA et Deathstroke. Et on ne passe pas loin du désastre. Mais l’attention des héros est détournée et on voit notre Serial Killer retenter sa chance sans succès cette fois-ci. Et la prochaine cible du mystérieux meurtrier sera une certaine compagne d’un certain homme d’acier. Et on comprend alors que l’assassin de Sue Dibny en connaît énormément sur les membres de la JLA…

Dans cet épisode, les auteurs offrent une varie dimension aux héros de la ligue. Partant d’un Green Arrow bien peu scrupuleux en passant par un Superman absent et naïf pour finir sur un Batman toujours solitaire même au milieu de tous, le watchmen ne sont décidemment jamais loin de cette vision naturaliste des icônes de la culture comics. On aime voir Tim Drake négliger son alter ego (Robin), Green Arrow et Wonder Woman torturer jusqu’aux larmes « Le Collet » et ce même Arrow reprocher à Hal Jordan (Le Spectre - Green Lantern I) de na pas lui dévoiler le nom du coupable du meurtre qui secoue leur univers pour d’obscurs raison de « hiérarchie ». Après un début « poussif et « prévisible ». IC se révèle être une série de qualité, au suspens bien présent. Vivement janvier pour l’épisode 3 sur 4 (sous réserves de modifications bien entendu).

J’allais oublier de vous parler de la surprise concoctée par « Panini comics » (à l’image du Secret File Batgirl vs Batgirl de Batman 5). Recherche Père Noël… Mort ou Vif est une histoire courte (10 pages) imaginée par Dennis O’Neil mais surtout dessinée par Frank Miller bien loin ici, il faut le dire des sublimes Sin City’s. Daté de 1980, on y voit Batman, affronter des braqueurs de supermarché, avec vilains repentis, vilains tout pas beaux et citations bibliques bien entendu de circonstance. Si on était loin graphiquement de « La ville du pêché » on est encore plus éloigné au niveau de l’écriture du politiquement incorrect Year One. Mais il est agréable de voir ce qu’était le Dark Knight avant que Miller n’y mette « vraiment » son nez.

SORTIE LE 11 NOVEMBRE

Transféré de la rubrique Batman/Superman-Panini pour une meilleure accessibilitée

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Batman Comics 2006: Le programme



Et il ne serait pas raisonnable de finir « l’année comics » de Batman sans évoquer le futur des parutions Panini concernant de plus ou moins loin le Dark Knight. Je vous avais déjà communiqué le planning de parution de War Games qui monopolisera mensuels et hors séries jusqu’au mois de mars. Mais après cela ???

Le festival d’Angoulême (33ème édition : du 26 au 29 janvier 2006) verra le lancement en avant première (pour les autres ce sera au mois de février) du bimestriel All Star Batman (48 pages, on l’espère à un prix raisonnable) qui publieras l’histoire de Frank Miller et Jim Lee disponible depuis le mois de Juillet aux USA.
Les bimestriel Batman-Superman continueras sur la voie de l’Apocalypse. Après Crise d’Identité, Panini présentera Infinite Crisis par Geoff Johns et Phil Jimenez. Mais avant cela vous lirez diverses mini séries d’introduction telles, Countdown to Infinite Crisis, The Omac Project ou Villains United.
Et pour finir Panini envisage sérieusement la publication de Batman-Ra’s al Ghul Year One (après le lecture de Maidens and Death vous comprendrez l’importance de cette série). Avec aux commandes Devin Grayson et Paul Gulacy. Sans compter les parutions « albums » de No Man’s Land et The Man Who Laughs qui sont également prévus (rumeurs).
On se frotte les mains d’impatience…

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Batman/Superman n°3: Crise d'Identité 3/4



Crise d'Identitée, suite et presque fin...
Tension et drames sont plus que jamais à l'honneur dans se troisième épisode de 4, certainement l'un des plus épiques jamais vécus (...subit?) par la JLA.

Car si dans l'esprit du Dr Mid-Nite tout est clair, on en viendrais à espérer voir nos héros un peu moins perdus qu'il ne le sont, incapables d'empêcher qu'un nouveau meurtre ne soit commis et qu'un tragique évènement survienne. "The World's greatest Detective" et "The man of Steel" curieusement effacés, sont incapables de protéger leurs proches, et bien plus grave, ils sont dans l'incapacité complète d'organiser une contre attaque crédible. Et ce n'est pas le finish toujours plus pervers qui apaisera nos craintes... que sera le futur de la JLA?

Cette histoire a indubitablement des relents de sang et de larmes et elle est d'autant plus méritante qu'elle mêle les deux à la manière d'un drame psychologique. Ce ne sont pas tant les combats ou l'enquête policière qui nous tiennent en haleine, que les liens personnels que les auteurs dévoilent au fil des évènements qui ébranlent la ligue. Si les héros s'opposent à mesure que leurs obscures agissements se dévoilent, c'est pour mieux à contrario souligner ce qui les unit envers et contre tous... leur humanité dans leur combat pour le bien et subséquemment les dérives, au fond pardonnables, de leurs actions. Et à ce propos Batman tiendrais un place "centrale". Mais cela reste à confirmer dans le prochain numéro.

-En Bref-

Petit point discutable, l'épisode "explicatif" de la JSA sur l'assassinat de Sue Dibny par Geoff Johns et Dave "Watchmen" Gibbons, ne nous en apprend au final pas beaucoup.
Nouvelle couverture de Michael Turner qui aura, à la lumière de la rubrique Preview, couvert l'ensemble de la série.
Le tueur à l'oeuvre dans Crise d'Identité est bien malin car non content de décimer les rangs des héros et de leurs proches, le voilà en commanditaire habile, éliminant même certains... (un pour l'instant) ennemis.
Le prochain numéro achevera bien entendu la série (sur une quarantaine de pages) mais comportera également 22 pages d'études et d'analyses des auteurs sur cette "Crise" majeure. Rendez-vous donc en Mars...

SORTIE LE 14 JANVIER

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Batman n°8: Jeux de guerre 3/7



Le bain de sang continue à Gotham, à présent menacée par un chaos généralisé. Un renfort de poids suffira-t-il à Batman pour enrayer des violences qui font toujours plus de victimes? C'est l'enjeu de ce numéro.

Première interrogation, qui tire les ficelles de cette guerre? Car nous l'avons compris, il se trouve bien une personne à profiter de la boulette de Spoiler. Et le Pingouin n'est certainement pas le seul à tenter d'étendre son influence sur le milieu. Empêtré dans ce "désordre sécuritaire" Batman devra affronter une opinion publique et une police toujours plus hostiles. Qui est-ce justicier qui ne rend pas compte de ses actes, viole lois et règlements et tente de régenter le crime organisé? Miller c'était posé il y a plusieurs années la question de la légitimité de l'action du "Caped Crusader" (Dark Knight Returns), et une situation de crise dramatique introduit ces questions dans le série dite "régulière". A quand un Batman politicien?

Mais ce n'est certainement pas l'enjeu de cette maxie-série. Pour l'instant seul compte la "régulation" de cette guerre des gangs. Les "familles" de Gotham menent des vendettas sanglantes qui font de plus en plus de victimes. Dans ce contexte un renfort était donc indispensable (inévitable?) et c'est Tim Drake qui se dévoue pour être le revenant de service. Sa promesse à son père Jake n'aura pas duré bien longtemps...

Ces Jeux de Guerre très "post-11-septembriens" semblent la plus terrible crise que Batman n'ait jamais eu à affronter. Et le retour de deux soldats de poids (Tim "Robin" Drake et Onyx) ne sera probablement pas décisif. D'autant qu'un ennemi opère dans l'ombre. Ce numéro est certainement le plus halletant des trois publiés. Avec un suspens et un rythme élevé, il augure de grands, de très grands changements.

DISPONIBLE (20 Janvier 2006)

Et une très belle couverture (par Ron Garney) ne gâche bien entendu en rien la lecture de ce très bon numéro.

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Batman Hors Série n°3: Jeux de guerre 4/7



Robin, Batgirl et Catwoman en première ligne de ce Hors Série investit par la tourmente des Jeux de Guerre. Pourtant, ce sont Spoiler, Orpheus et un mystérieux invité surprise qui tiennent la véritable vedette de cette fin d’acte.

Petit coup de gueule pour commencer. Les épisodes deux et trois de ce numéro souffrent d’un dessin indigent. Ce manque de constance graphique est l’un des défauts majeures de cette maxi série par ailleurs très soignée sur le plan scénaristique. Mais les épisodes illustrés par Barrionuevo et Gulacy relèvent (modestement) le niveau.

Délaissons un moment des considérations esthétique mineures au regard de l’évolution (du bond) que subit l’intrigue à la fin de ce second acte. Car le «cerveau» du conflit fait surface pour la première fois. Orpheus et Spoiler (deux poins majeures de ces Jeux de Guerre) sont les premiers à faire les frais de ce fracassant retour. Tout risque donc de dégénérer d’autant que Batman a enfin compris que c’était son plan qui avait été mis en œuvre et qu’il est déterminé à pousser le jeu à son terme. A savoir, regrouper l’intégralité du crime organisé de Gotham sous la houlette d’Orpheus pour mieux le contrôler (voir le détruire). Et comme le principal intéressé est momentanément «manquant»… Le désastre couve. Je vous laisse imaginer la suite.

Episode charnière à la moitié du combat, ce Hors Série magnifiquement couvert par Jae Lee, contribue à esquisser une partie des bouleversements promis par la saga. De la résurrection d‘un ancien ennemi à la disparition d’alliés précieux, c’est un tournant que vit Batman. Et le tournant est très serré.

DISPONIBLE (2 Février 2006)

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Batman n°9: Jeux de guerre 5/7



Après un court passage par le hors série (ce sera également le cas au mois de mars) War Games réinvestit le magazine régulier. Et à Gotham tout va de mal en pis. L’instauration du couvre-feu décidée par le commissaire Akins (commandé par Batman serait certainement plus exact) n’aura pour effet que de créer un calme (relatif) précédant un terrible et dramatique tempête.

Depuis l’épisode 4/7 Batman semble avoir repris le dessus. La "Bat-Family" est totalement reconstituée (Nightwing, Tarantula, Onyx, Robin, Batgirl, Catwoman et Oracle) à l’exception peut-être d’Orpheus vous le savez tombé dans de bien mauvaises mains. Mais les erreurs guettent et à ne pas prendre la menace au sérieux, Batman se retrouvera dans une très délicate situation, mis en difficulté par ses ennemis, pourchassé par les forces de police, sa gestion désastreuse de la crise conduira au chaos.

Justiciers et criminels sont à présent dans le viseur de chaque « gardien de la paix ». Sans distinction d’objectifs, les « masqués » se retrouvent traqués. Nightwing sera parmi les premiers à en faire les frais.

Sans compter le sort réservé à un « pion» central du «jeu de guerre» capturé par la présumée éminence grise de la guerre des gangs, le «légendaire» Black Mask, plus vivant que jamais. Mais vous le savez, dans l’univers des comics la mort est bien souvent relative. Reste à savoir s’il est bien le «marionnettiste qui se tient dans l’ombre».

Ce numéro, dans la délectable lignée des deux précédents, est à l’occasion du festival de la BD d’Angoulême disponible dans une édition « variant cover » signée Camuncolli à la qualité bien supérieure à celle des numéros «classique » . Reste que personnellement je ne trouve aucune des deux couvertures disponibles vraiment jolis à l’inverse des numéros 8 et Hors Série 3.

SORTIE LE 17 FEVRIER 2006

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All Star Batman n°1: Le Jeune Prodige 1



Le Batman «ultime» sous la plume de Frank Miller et les pinceaux de Jim Lee.
Après un passage par les origines de Batman dans Year One, le créateur de Sin City s’attaque à nouveau à portrait du Dark Knight Cette fois-ci vu au travers des yeux du premier Robin, Dick Grayson, un jeune trapéziste orphelin. Ce premier numéro (de deux épisodes) endosse honorablement, mais sans maestria, le rôle délicat de chapitre d’exposition.

Vous voilà prévenu (en tous cas ce sera bientôt fait), ce titre est très étonnant. Si la vision de Miller ne surprend plus (pensez donc, on est habitué depuis le temps), c’est le style de l’écriture, très suspendu qui interpelle. L’intrigue ne s’installe pas, les personnages sont à peins esquissés, il n’y a que la situation (dramatique) qui compte. A défaut d’être vraiment pertinent ce choix a au moins le mérite d'hébéter. Et on n’en attendait pas moins du "maître". En, revanche on espère vivement qu’une intrigue solide s’installera dans les prochains numéros. La série Le Jeune Prodige devrait se dérouler sur au moins 12 épisodes (6 numéros). Le temps d’installer situations et personnages et de créer un véritable classique ? L’avenir le dira…

Pour en revenir à l’histoire proprement dite, l’origine de Robin est sobrement «reliftée». Ses parents ne meurent plus lors d’une chute de trapèze (après que l’on ait saboté leurs cordages) et le véritable «architecte» de Robin est Batman. Ce sont encore des surprises qui attendent les lecteurs. Ce numéro d’exposition est également l’occasion du retour de Vicky Vale (La Loïs Lane de Gotham entrevue dans le premier Batman de 1989) croquée en playmate par un Jim Lee parfait... parfaitement lisse et manquant d’inspiration en fait. Son trait est toujours irréprochable mais, c’est une appréciation personnelle un peu lassant à la longue et peu adapté au ton de l’histoire.

Concluons donc en disant que le meilleur est certainement à venir mais que ce n’est certainement pas du mauvais que nous livre Panini Comics ce mois-ci. A noter que cette revue trimestrielle comporte deux épisodes de l’édition américaine. Le prochain numéro prévu pour le mois d’Avril achèvera donc de rattraper le retard pris depuis le mois de Juillet (en fait seuls 3 numéros sont parus à ce jour, le 4 est annonce pour Mars).
Une couverture variant est disponible au prix de 9,90 Euros (au lieu de 4,15 pour l’édition classique).

SORTIE LE 8 FEVRIER 2006

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Batman Hors Série n°4: Jeux de guerre 6/7



Deuxième Hors-Série consacré à la saga War Games. Au programme de ce numéro, Robin, Batgirl et Catwoman, qui partageront le front de ce jeu de guerre avec Spoiler et l'infâme Black Mask.

Nous avions laissé notre (plus très) fière équipe de héros masqués en piètre position. Defiée par tout de que Gotham compte de criminels et pourchassée par le police, la "Bat-Family" perd peu à peu de son emprise sur le ville. Et le Dark Knight qui avait pour ambition et objectif de remanier la criminalité organisée est sur le point de se faire doubler par Black Mask qui profite très habillement de la situation. Deviendra-t-il le maître incontesté de la pègre? C'est l'un des enjeux de la fin de War Games.

D'autant que Silence (qui devient extrèmement gênant-peut-être faudrait-il songer à l'éliminer) aura révélé au criminel le secret de la batcave (du moins le croit-il). Et c'est vers la cache de l'Oracle que converges à présent toutes les factions criminelles. Catwoman occupée avec Zeiss et Batman à la rescousse de Tarantula (et de son "gang") ne pourront empêcher le désastre.

Quelle issue pour ce conflit maintenant que les justiciers ne peuvent intervenir et que les secrets de leur leader risquent d'être mis à jour?

-En Bref-

A noter une très jolie nouvelle couverture par Jae Lee et l'annonce de la publication au mois de Juin de Batman: Ra's al Ghul Année 1. Programme alléchant que je vous avais déjà annoncé à la fin de l'année dernière...

SORTIE LE 17 MARS 2006

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Batman n°10: Jeux de guerre 7/7



Dernier épisode (et épilogue) de la saga War Games qui aura monopolisé les série régulière et les Hors-Séries de Batman durant cinq mois. En bonus, l'introduction de La ville du Crime par David Lapham à suivre dans le numéro du mois d'Avril.

Ces Jeux de Guerre s'achèvent comme ils avaient commencé, avec un arrière goût de fin de règne. La vie de Batman semble inéluctablement liée à la mort. De sa naissance à aujourd'hui, les cadavres s'empilent sur le chemin de Bruce Wayne, qui conserve pourtant toute sa détermination. "Servir et Protéger" est devenu sa compulsion. Et rien, pas même les drames qui jalonnent sa croisade ne sauraient le détourner de sa promesse: "Purger la ville du mal qui avait emporté la vie de ses parents".

Batman avait patiemment construit et étendu son emprise sur la ville. Le revoilà à son point de départ, esseulé, craint par la population et recherché par la police. Cela rappelle que War Games qui est l'occasion d'une remise à zéro pourrait aussi être un prélude à la renaissance du personnage né voilà 67 ans dans l'esprit de Bob Kane.

SORTIE LE 17 MARS 2006

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Batman/Superman n°4: Crise d'Identité 4/4



"Si tu veux un bon ennemi ... Choisis un ami ..."

Ces quelques mots de Green Arrow résumeraient presque à eux seuls le dénouement choc et les révelations fracassantes au menu de ce quatrième et ultime épisode de Crise d'Identité.

De bout en bout l'histoire écrite par Brad Meltzer aura priviligié intimisme et émotion. Jusqu'a la révélation de l'identité du meurtrier et du mobile ahurissant de l'assassinat de Sue Dibny, Identity Crisis aura délaissé les combats spectaculaires et autres complots intergalactiques inhérents au genre pour se focaliser sur l'analyse psychologique des liens qui unissent des personnages au demeurant bien différents. Nous sommes imergés dans les méandres de l'esprit des héros ... Et nous quittons le récit abasourdis et désillusionnés ... Un peu tristes aussi ... Parce qu'Identity Crisis (qui est en fait le prologue des évenements encore plus tragiques au programme d'Infinite Crisis) joue à déstabiliser son public. Qui sont ses héros que nous pensions si bien connaître? Et que nous réservent-ils?

"Une ère s'achève lorsqu'elle a perdu ses illusions."

-Preview-

Une nouvelle ère s'annonce donc. Les héros DC plongerons à l'issu de cette série dans une crise sans précédents. Dès le mois de Mai, Infinite Crisis s'annonce dans un nouveau prologue: Countdown to Infinite Crisis ... Et le programme des réjouissances ne s'arrêtera pas là.

DISPONIBLE (11 FEVRIER 2006)

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Batman n°11: Sous le masque/1



Fin officielle de Jeux de Guerre, qui laissent place aux premiers mouvements de Sous le Masque par Judd Winick et Dough Maneke, La Ville du Crime de David Lapham et Roman Bachs et Riddle me That!, série qui introduira le nouveau Sphinx. Programme chargé donc au lendemain d'une crise majeure, d'autant que le Dark Knight devra affronter une mysterieuse résurrection ... sur laquelle nous reviendrons, bien entendu, plus en détail.

Qu'est devenu Edward Nigma? La série Vengeance le laissait en très mauvaise position. Poursuivit par Silence, honni par ses corrélégionnaires (qui avaient été largement manipulé à l'occasion de la "saga" Hush) il trouvait comme dernière échappatoire, la protection de la vénéneuse Poison Ivy, sans bien sûr imaginer qu'elle allait lui faire vivre un épouvantable (et ultime) cauchemar. C'est sur ce prologue intitulé Un Homme à Terre que se construira Riddle me That (Enigme en VF) ou l'histoire de la naissance d'un nouveau Sphinx.. Si le premier mouvement étonne par sa dimension psychédélique et bonne enfant (on est ici à la frontière de l'Héroïc Fantasy) on imagine bien que ce surprenant Riddler ne se contentera pas longtemps de résoudre des mots croisés à vitesse grand V.

Comme le récit de Shane Mc Carthy, La Ville du Crime se déroule avant les tragiques évenements de War Games. Cela n'empêche évidemment pas qu'on y retrouve un Batman au plus noir de sa forme protégeant une ville plus gangrénée que jamais. D'une profondeur psychologique étonnante, le premier chapitre concocté par David Lapham nous immerge dans un univers de desespoir et de pourriture très éloigné des canons du genre. Gotham est présentée sous l'angle de la "violence ordinaire": ici point de supers-vilains ou de stratégies de destuctions "globalisées". C'est au versant glauque et pathétique d'un criminalité habituelle qu'est confronté le Dark Knight. Pour faire court et un brin moins explicatif soulignons simplement la qualité de ce brillant City of Crime. Pourvu que ca dure...

Bruce Wayne connaîtra-t-il la vie de Largo Winch? Rassurez vous, ce ne sera pas le seul enjeu de Sous le Masque. Car au delà de ses ennuis de milliardaire, Batman devra affronter parès celle de Black Mask la résurection d'un nouvel adversaire. Le Red Hood est donc de retour et après avoir caché les traits d'un Joker en devenir, quel personnage se dissimule une nouvelle fois derrière les reflets du fameux masque écarlate? Nous savons simplement que le Dark Knight est resté stupéfait de découvrir la vérité. Et c'est un doux euphémisme...

Ce n'est pas sans plaisir que l'on retrouve un système de publication plus "habituel". D'autant que Sous le Masque et La Ville du Crime s'avèrent être de très bonnes séries au suspens particulièrement habile. En attendant le suite...

SORTIE LE 21 AVRIL 2006

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Batman numéros 12 à 21



Comme nous l'avions tous fait remarquer, le site manque en ce moment de quelques chroniques. Je vais tâcher de donner l'exemple en reprenant là où je m'étais arrêté...

Neuf mois, exactement le temps d'une grossesse et vous n'oseriez même pas imaginer la teneur des bouleversements survenus dans la vie de ce Dark Knight auquel les auteurs réservent un si sombre destin qu'il risque prochainement de devenir bien plus "night que knight". Jeux de Guerre avait amorcé le mouvement (que Crimes de Guerre a douloureusement achevé, mais cela, nous y reviendrons plus tard) et tandis que son univers s'effondre, que dis-je, se défait comme un château de carte, Batman lutte plus qu'ardemment contre le crime, les démons de son passé et les risques du futur...

[ATTENTION SPOILERS: SI VOUS N'AVEZ PAS LU CES NUMEROS ET QUE VOUS AVEZ L'INTENTION DE LE FAIRE, JE VOUS EN CONJURE NE VOUS LAISSEZ PAS GACHER LA SURPRISE PAR LES REVELATIONS QUI VONT SUIVRE.]

Allons-y en vrac. La story Arc débuté par Sous le Masque est aujourd'hui achevée. Très bien menée d'un point de vue formel (le graphisme était très réussi) le suspens de cette histoire capitale (éventé d'ailleurs dans de précédentes sagas, dont Silence et Le Vol du Corbeau) est cependant vite retombé tant les ficelles utilisées par Judd Winick étaient grossières. Cela à quelque peu gâché la surprise du retour de Jason Todd, apparemment massacré par le Joker alors qu'il était Robin dans le cultissime Un Deuil dans la Famille. Actuellement nous ne savons toujours pas de quelle façon ce fâcheux est revenu d'entre les morts, mais il n'est visiblement pas content et a décidé de nettoyer Gotham à la mode de Sarkozy (bon lui en guise de Kärcher il utiliserait plutôt des lances flammes, mais le parallèle sur "les racailles" qu'il convient de nettoyer m'a tout de suite sauté au yeux). A noter qu'il devrait être un des personnages majeurs de la fin d'Infinite Crisis.

Passons maintenant à la Ville du Crime. Que dire ??? L'histoire n'est pas encore terminée (il reste trois numéros me semble-t-il) et c'est long, bon dieu que c'est long. Donc forcément si c'est long, ça devient chiant et en toute franchise, cette histoire de Bruce Wayne déguisé en clodo qui traque un mec sorti d'on ne sait où mais qui rigole tout le temps et est visiblement le chef d'un gang de mutants meurtriers, et ben ça m'emmerde ... Mais peut-être, qui sait, qu'un twist final relèvera le niveau de cette ville, décidément tombée bien bas après trois premiers épisodes plutôt engageant...

Poison Ivy a également été à l'honneur, par le biais du récit intitulé Nature Humaine, durant ma longue période de silence. On en a un peu plus appris sur son histoire et sa nature originelle d'arme biologique. La vilaine repentie en est même venu, après une succession de drames, à demander l'aide de Bruce Wayne qui lui a rendu son apparence originelle et l'a dépossédé de ses pouvoirs. Mais après un ultime combat avec Silence il semblerait bien qu'Ivy ait retrouvé, au moins en partie, ses capacités méta-humaines ... La suite de cette série moyenne mais plaisante paraîtra dans un sixième Batman Hors-Série qui sera disponible en kiosque au mois d'avril.

Je vais maintenant revenir en détail sur le numéro 19, celui dans lequel est paru Crimes de Guerre. Cette mini-série en 4 épisodes avait pour tâche de clore Jeux de Guerre et de lever le voile sur les deniers éléments que ce gigantesque cross-over avait maintenu dans l'ombre. Deux choses sont à retenir pour les non-initiés que vous êtes (bande d'infâmes lâcheurs batmaniens): la première est le retour et le repentir du Maître des Indices. Le père de Spoiler, jadis criminel, a tenu à ce que justice soit rendue à sa fille et que les vrais coupables de sa mort soient démasqués. Cela a amené Batman à enquêter jusqu'à découvrir l'atroce vérité (cette deuxième chose que vous devez retenir). C'est Leslie Thompkins, son amie de toujours, celle qui lui avait redonné espoir au lendemain de la mort de ses parents, qui a causé la mort de la jeune fille en la privant volontairement de soins.

Voilà donc un aperçu rapide des neuf derniers mois de parutions du mensuel Batman. Je reviendrais ici très prochainement chroniquer ses trois derniers numéros car sachez-le, Panini modifiera très bientôt la manière dont sont publiées en France les aventures du Chevalier Noir. Mais ceci sera pour plus tard ...

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