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le Combat ordinaire


Monfreid...
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Hélène on imagine facilement ton enthousiasme (c'est proportionel au xlitres de bières)...mais euh...comment dire...je sens le "glissemetn e topic là"...

donc j emodère tes effusions avant que cela ne devienne des épemchement et que les secours soient nécéssaires :wink:

see you
...
en même temps pas de bol il est 6h50 et j'ai que ça à faire
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MDR Hélène et Monfreid (oui j'adore LILLE, mdr :wink: )

En fait c'est la page 31 qui me fait une drole d'impression. Je ne sais pas pourquoi mais j'y trouve bcp de profondeur visuelle. Bon maintenant c'est vrai que c'est mon impression et je comprends que vous ne soyez pas d'ac avec moi (et non j'étais pas sous l'effet d'un quelconque pétard ou eau-de-vie de Monsieur Henri biggrin.gif ).
Acheté le retour à la terre t.2 aprés avoir lu le t.1 au Furet (une librairie de nord). Autant vous dire que je la trouve trés drole. Un passage avec Monsieur Loupiot est à tomber par terre selon moi !!!
En tout cas j'attends avec impatience le t.2 du Combat Ordinaire (j'ai intérêt à faire des économies, moi lol !). Le personnage principal pris dans ses réflexions personnelles me fait penser un petit peu à Monsieur Jean. Je me retrouve un peu dans le même nuage flottant et agréable. On referme ces B.D. avec l'envie d'en rouvrir la suivante et de les relire dans les moments libres.
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Invité Invité
CITATION(Canth)
... Puis un troisieme....

... Et un quatrieme....  

On n'arrete pas le bonheur...  :wink:


J'espère aussi qu'il y aura un troisième, puis un quatrième...etc...etc...

Mais laissons à Manu le temps de nous sortir le deuxième :wink:

Dégustons-le comme nous avons tous fait avec le premier, et ne soyons pas trop impatients biggrin.gif
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  • 1 month later...


Les quantités négligeables
Le combat ordinaire Tome 2
De: Larcenet
aux éditions Dargaud

Résumé:
Qui sont les quantités négligeables ? Certaines photos de Marco, tentatives dérisoires pour dire le monde. Certains hommes, cassés après des années de travail sur les chantiers. Certaines vies banales qui basculent dans des choix discutables. Manu Larcenet ne juge jamais et soulève des interrogations sur la condition humaine avec une intense pudeur.


Avis:


On se retrouve à errer, les pas las...à contempler un quotidien devenu trop sur de lui. On s'attendrait à se croiser dans la rue, l'oeil hagard entrain de regarder nos pompes...y espérant un reflet d'arc-en-ciel.

On se retrouve à errer, le pas lent...à contempler un quotidien devenue soudain inconnu et merveilleux. On s'attendrait presque à rencontrer l'amour au coin de la rue.

Pour rendre la constance sans faille de ce paradoxe humain, il faut être un artiste. Seuls les artistes ne tombent ni dans le voyeurisme, ni dans le moralisme. La première pensée qui refait surface une foid l'album achevé, une fois nos larmes séchés...c'est: Manu Larcenent est un grand artiste.

La vie (qui oserait parlait d'aventure) de Marco, se poursuit inlasseblemetn amassant la douleur et la peine comme on collectione les papillons...jusqu'au jour où un feu de cheminée ou le sourire d'une femme suffit à vous éclairer le monde.
Qu'on se le dise, Marco ne s'expose pas...il ne brade pas son intimité,il ne se cloue pas au pilori de l'art...il poursuit humblement son chemin...nous faisant partager ses joies et ses peines.

Il se dégage de cet album une telle pudeur, une telel passion que l'on à peine à en parler...tant cela trahit la magie de l'instant.

Larcenent arrive à rendre agréable et émouvante cette histoire par le don qu'il a de rendre palpable les moments ephèmeres (et le plus souvent très vite oubliés ) pendant lesquels tout bascule. S'il ne s'agissait que de rendre les tourments journaliers et stériles d'une âme en peine autant se plonger dans du Cyril Collard ou s'acheter un miroir.
Ici l'auteur ne "dépasse" rien du tout, car il ne cherche rien...il reproduit le plus fidélement possible les modulations d'une vie, cherchant à en rendre la saveur inimitable...la vieille naphtaline des exercices de style pré-pubères est à ranger au placard des illusiosn perdues.
L'empathie qui nait en nous au contact de cet ouvrage provient du courage de son héros...le courage qu'il a d'être encore en vie.

L'homem marceh sur un fil suspendue son tord est de vouloir se pencher poru contempler la vue...l'équilibre précaire qui soutient et anime Marco, tien tà ausis peu de choses que le notre...d'autant plus que l'auteur s'appuit ostenssiblement sur les incompréhensions qui en énament. Ce qui fait la force d'impact des "crises" du héros ce n'est pas tant leur présence que le fait quelles nous renvoient à notre incapacité à nous connaitre. Marco flanche alors qu'il tient un enfant dans les mains...on comprend toute la charge émotive de cette scène (responsabilité, solitude, vision du père passé et à venir)...mais le ressenti provient lui de l'incongruité du déclenchement...de son non-sens.
Larcenet est un maître pour créer de l'unité là où il n'y en à pas...ainsi aucunes situations ou reflexions sociales (le vote fn, le repentie d'un bourreau, les photographe connus..wink.gif ne donnent lieu à une véritable reflexion au contraire il ne font qu'alimenter les doutes et les sueurs froides du principal proatgonistes.

Dans cet interminable bal costumé cauchermadesque qu'est la vie..;il reste encore et toujours l'humour, la répertie, la connivence. La farce n'exorcice rien d'autre que les a priori du lecteur et les risques qu'il a de tomber dans les bras rassurant du sentimentalisme. Les scènes où l'un des frères se moque de l'autre aussitôt un malheur survenue, sont des camouflets à tout les prècheurs de toutes sortes.
Dès lors, la honte que l'ont attribués d'emblée au comique pour en pas avori à l'affronter disparait...et le rire peut devenir libérateur. Un jeux de mot, un gimmick, une répertie ont plus de poids que tout un étalage de "bon sens"...c'est le poids de l'instant, de la liberté retrouvée.

Au mileu de cette bataille rangée de l'ordinaire...l'autre devient indispensable...parce que ruminer ses peurs ou les affronter ne rimerait à rien s'il n'y avait la certitude d'avoir à le faire pour quelqu'un. L'altérité amoureuse prend sens dans le partage. Que ce soit par le biais d'une anecdote fumeuse ou de l'annonce d'une maladie...s'il n'y avait cette certitude d'avoir un écho affectif à nos vies...

La composition de l'album n'autorise pas le repos du lecteur...le ton doucoureux de la mélancolie (la joie d'être triste ne l'oublions pas!)nous envellope à chaque instant...un sourire doux-amer aux lèvres nous accompagne à chacunes des cases.

Le dessin de Larcenet est comme à son habitude: spontané. La passion s'y cache en sourdine, pointant ça et là un fin museau timide...se pliant à la volonté stricte d'une narration enlevé avant de surgir d'un bond...venant distillé effroi ou éclats de rire à des lecteurs entrainés dans son sillage. Larcenet à su dompter son style et le tourner à son avantage...le sposes comiques, trublionnes et exagérés d'un bill baroud persistent à vouloir exister dans certaines planches mais c'est pour mieux disparaitre aussitôt apparues.Ont sens la volonté qu'a l'auteur de ne pas ancrer son dessin dans un esthétisme flamboyant...de ne faire que "touchant"...que chaque cases soit au service de l'émotion sans jamais se prendre assez au sérieux pour tomber dans le pathos existantialiste. Les crises d'angoisses, une boîte de nuit, un emaison l'hiver sont identiques dans le coeur de l'auteur..;dans le désir qu'il a de nous faire découvrir ce monde. Un dessin que je qualifierais de "radieux" tant il illumine chaque recoin de l'album.
Mélangé à quelques "audaces" de mise en pages (le sportraits sur monologue)...cela parachève le tout sans perdre un seul instant de sa pudeur et de son humilité.

A noter encore une fois la mise en couleur impeccable de Patrice Larcenet...qui à la bonen idée de priviligier uen palette large...qui gagne sa noblesse dans une monochromie ordinaire.Un choix qui ne paye d'abord pas de mine mais qui se révèle idéal et approprié à toutes le ssituations restituant à merveille toutes les nuances du dessin..;un travail d'orvéfre et de minutie.

Vous l'aurrez compri scet album est au moins aussi bon que le premeir opus...ce qui n'est pas peu dire.

(il y a en exergue un ephrase sublime de Brel...et tout comme "Ange" à su en son temps ne pas marcher sur les plates bandes du Grand Jacques..;j'ai soigneusement éviter ici de parler de certains aspect de l'album)
D'autres chroniques de Larcenet: Le retour à la terre, La légende de Robin des bois, Presque, Bill Baroud, Les cosmonautes du futur, La ligne de front

Bonne lecture
Monfreid...
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raaaaah que c'est beau, quand je pense qu'il va falloir attendre le mois prochain avant que je puisse l'avoir (quoique vais-je resister ?)

ps: vu que je fais souvent la remarque, merci pour l'effort au niveau orthographe, je tenais à dire que tes efforts sont remarqués et appréciés Monfreid. :wink:
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CITATION(brodieman)
ps: vu que je fait souvent la remarque, merci pour l'effort au niveau orthographe, je tenais à dire que tes efforts sont remarqués et appréciés Monfreid.  :wink:


merci :oops:
je sais que je fais encore pas mal de bourdes... :roll:
mais bon déjà j'essai de me débrouiller seul (dulcinée dulcinée où est tu biggrin.gif )...pis bon avec des pavés comme ça déjà qu'il faut avoir la patience de les lire si en plus faut un diplome en egyptologie on n'en sort plus j'en suis conscient :wink:

bien à toi
et bonne lecture de ce fabuleux album
...
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Bravo pour cette lecture de l'oeuvre, moi qui voulais le commander sur internet, j'imagine mal etre en mesure d'attendre 3 ou 4 jours pour avoir cette BD entre les mains. Rien que de lire ta chronique, j'ai presque l'impression d'avoir lu la BD.
Merci encore de nous avoir fait partager ton plaisir de lecture aussi intensément.
Et vive Manu Larcenet ! Après la perte d'Hergé, de Gosciny et de Franquin, il fallait de nouveaux génies pour assurer la relève (et je pèse mes mots). La BD devient un art majeur et ça c'est bien.
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Acheté le tome 2 et lu dans la foulée: ben je vois pas quoi dire de plus que Monfreid. Son commentaire est au moins aussi bon que la B.D., lol.
C'est tout aussi bon que le premier tome. Un must selon moi.
J'ai retrouvé un doux nuage avec rire, mélancolie, bonheur et interrogations: un plaisir total !!!
4 Manu Larcenet en moins de trois mois je deviens accroc (lol!)
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