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Après Comics et ciné, Manga et ciné...


the_argonaut_2004
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Une petite info dans l'air du temps, intéressant.
Je vous laisse lire et réagir...

The Argonaut 2004
PS: pour éviter un lien "mort", j'ai préféré copier-coller cet article pour vous le faire partager avant qu'il ne soit plus du tout accessible.

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Pour attirer un public surtout composé de jeunes femmes, les studios japonais multiplient les adaptations cinématographiques de mangas. Un pari réussi.


Si les amateurs de cinéma japonais en Occident apprécient l'originalité des films réalisés par Kitano Takeshi, Nakata Hideo ou Miike Takashi, le public japonais ne leur a jamais vraiment fait un accueil très chaleureux, ce dernier préférant des productions plus classiques, du moins dans les thèmes abordés ( histoires d'amour ou d'amitié ), ou encore les dessins animés qui, depuis des années, assurent aux studios nippons l'essentiel de leurs revenus. Au cours des dernières années, de nombreux mangas ont été adaptés au cinéma après avoir fait un passage par la télévision. Ces adaptations l'étaient sous forme d'animations, prolongeant ainsi la vie de ces personnages inanimés dans des scénarios très proches des versions publiées dans les magazines ou dans les recueils des séries que les éditeurs mettent en vente tous les semestres.

Depuis 2005, la situation a évolué. Suivant à leur manière la mode américaine qui consiste à adapter et à humaniser les héros de comics comme Spiderman ou Batman, les producteurs se sont lancés dans l'adaptation de mangas, en transposant les histoires avec des personnages de chair et de sang. Nana de Yazawa Ai, dont la version française est parue chez Delcourt, a marqué un tournant dans l'histoire cinématographique du Japon puisque sa sortie à l'automne 2005 a été une réussite formidable. Le film, réalisé par Otani Kentarô et interprété notamment par la charmante Nakashima Mika, s'est classé à la troisième place du box-office nippon en 2005.

Ce succès confirme celui des ouvrages qui se sont jusqu'à présent écoulés à plus de 2,6 millions d'exemplaires. On parle d'ailleurs d'une suite, car les producteurs ont flairé le bon filon. Les shojo mangas, mangas pour jeunes filles, sont aujourd'hui dans le collimateur des studios japonais qui ont vu dans les lectrices un public captif, celui-là même qui adore les productions coréennes qui ont envahi les petits écrans nippons. Après avoir ouvert le bal en 2005, Nana va laisser la place à Hachimitsu to kurôbâ (Le miel et le trèfle), dont l'adaptation sur grand écran a été confiée à Takada Masahiro, célèbre réalisateur de films publicitaires.

Selon le mensuel culturel Invitation, l'été 2006 devrait être celui de ce film qui raconte sur un mode plutôt humoristique les aventures d'étudiants. La multiplication de ces projets d'adaptation de mangas au cinéma reflète aussi la difficulté qu'ont les scénaristes japonais à imaginer des histoires originales. Il est vrai que la concurrence féroce que se livrent les magazines de mangas pour séduire chaque semaine des lecteurs de moins en moins nombreux les oblige à proposer des histoires toujours plus captivantes. Il n'est donc pas étonnant que les producteurs se tournent vers ces séries qui ont fait leurs preuves.

Le risque est moins grand et le retour sur investissement presque garanti.
Une recette idéale pour les studios qui cherchent des rentrées financières stables.

Claude Leblanc pour "Courrier Interbational"/03-2006[i][/i]
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Je ne sais quoi penser. Car le cinema nippon n'est peut etre pas deja corrompu comme celui d'hollywood.

Pour parler d'experience, j'ai vu le film ping-pong, tiré tres pour tres du manga du meme nom que j'ai chez moi(pongiste oblige) et j'ai trouvé ca tres bien, tres ressemblant.

Peut etre pas assez de ping pong a mon gout mais le ping pong n'est pas reelement le centre de l'histoire...
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Je suis assez d'accord avec toi poseidon2.

De plus, il est plutôt rare que les japonais décalquent leur méthodes de business sur celles des américains. Ici, c'est pourtant le cas.

Je ne suis pas très optimiste non plus.

J'ai la drôle d'impression que la bande dessinée devient peu à peu le premier "terrain d'essai" de bon nombre de longs métrages.


The Argonaut 2004
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La différence, selon moi, est que les américains visent dans quasiment toutes leurs productions cinématographiques un objectif de diffusion mondial. Ce qui explique notamment(mais pas exclusivement) bon nombre de films lisses, bien polissés, fédérateurs, et souvent bien mièvres.

Les japonais, eux, font leurs films de leur côtés quoiqu'il arrive. Selon leur succès en Asie ils arrivent tôt ou tard chez nous(sauf quand un curieux et avide cinéphile comme le célèbre Dionnet se déplace au Japon pour aller à la pêche aux curiosités).


Cet différence d'objectif est plutôt de bon augure pour le ciné japonais à mon humble avis.

Soyons positifs et souhaitons-leur bonne chance!

[The Argonaut 2004]
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