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[livre]Robert McLiam Wilson


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"La douleur de Manfred" est la troisième traduction de McLiam Wilson en français de Molière mais il s'agit de sa deuxième oeuvre.

Robert McLiam Wilson
Né à Belfast en 1964, Robert McLiam Wilson a étudié la littérature anglaise à l'Université de Cambridge, mais n'a pas terminé ses études. Il a écrit trois romans : Ripley Bogle (1989) qui a remporté le Prix Rooney, le Prix Trask, le Prix Hughes et le Prix Irish Book, Manfred's Pain (1992), Eureka Street (1996). Robert McLiam Wilson a donné des cours pendant trois ans à l'Université d'Ulster et a tourné plusieurs films documentaires pour la télévision britannique. Il habite Belfast.


Je ne l'ai pas encore lu mais ça ne saurait tarder.
Si tout ce passe bien, je devrais le lire plusieurs fois (j'ai lu "Eureka Street" trois fois et "Ripley Boggle" quatre....)

Un auteur formidable à découvrir avec "Rippley Boggle", Mon roman prefféré !

Bonne lecture ! biggrin.gif
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Je viens de trouver une chronique de "La douleur de Manfred".


Dans ce roman, l’auteur de Eureka Street décrit avec une concision admirable et une précision quasi chirurgicale les derniers jours d’un vieillard, Manfred, qui souffre d’un certain nombre de douleurs.
Il y a d’abord une douleur physique, qu’il refuse de confier aux médecins et dont McLiam Wilson évoque les effets avec une minutie extraordinaire, qui rappelle les souffrances endurées par son précédent héros, Ripley Bogle, dans le roman éponyme.
Mais Manfred abrite des souffrances plus intimes : celles liées au souvenir de la Seconde Guerre mondiale et, surtout, celles de son mariage avec Emma, une rescapée des camps de la mort. C’est dans les rapports entre Emma et Manfred que se noue le roman : pourquoi un mari bat-il sa femme bien-aimée ? Le sait-il seulement ? Pourquoi, vingt ans après leur séparation, les deux époux (ils n’ont pas divorcé) continuent-ils de se voir chaque mois sur un banc de Hyde Park, à Londres ? Pourquoi Manfred n’a-t-il pas le droit de regarder le visage de sa femme ?
Avec une écriture semblable à un scalpel, McLiam Wilson nous fait partager les affres physiques et morales, les tourments, les joies et les indignations d’une «fin de partie» parfois becketienne, où le tragique et le burlesque s’entremêlent en un savant dosage. Et personne ne décrit avec autant d’amour un Londres détrempé ou mouillé de bruine, son pavé luisant de pluie, les fastes de certains crépuscules et l’ennui gris de l’aube.
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C'est le premier livre de Wilson que j'ai lu et c'est là que j'ai eu "le choc Wilson" smile.gif
Il est sortit en poche chez 10:18.
On suit la vie de deux Irlandais en plein coeur de Belfast, un protestant et un catholique qui n'en ont rien à foutre de cette guerre urbaine, en même temps, c'est trés drôle, c'est d'un cinisme qui ne laisse pas indifférant.

Une p'tite citation :

Eureka Street, c'est le roman de la guerre et de la paix avec des paumés en guise de héros et une ville crucifiée pour champ de bataille.Mais c'est aussi un hymne humble, savoureux, complice et drôle fait à la ville natale de l'auteur : "Belfast - un simple fouillis de rues et quelques grosses collines, un simple murmure de Dieu". --Lenaïc Gravis et Jocelyn Blériot
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