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Thorinth


VladNirky
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Résumé: Un homme décide de pénétrer dans Thorinth pour y retrouver sa compagne incarcérée. Au risque de ne jamais en revenir...

Une relecture du tome 1, suivi d'une découverte du tome 2 semble être le moment approprié pour revenir discuter de Thorinth, la série aux Humano de Nicolas Fructus (Aussi coloriste sur une autre série, mais le nom m'échappe). :roll:

Côté histoire, pour ceux qui ne connaissent pas, c'est style labyrinthe (Thorinth) et minotaure (Le Garde-fous) dans un univers Héroïc-Fantasy assez particulier. Puisque une certaine forme de folie semble être de mise pour la plupart des personnages croisés tout d'abord dans le volume 1, puis dans ce tome 2, où on recroise quasiment tous les personnages.

J'aime bien, le T2 continue sur la lancée du T1, l'aventure progresse bien. Les dessins sont tout en rondeur.

Mention spéciale aux Schnoubouf.[/i]
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  • 3 months later...
CITATION(Anonymous)
Je viens de trouver la réponse dans l'interview de l'année dernière en fait. 5 tomes

http://www.auracan.com/Interviews/Fructus/Fructus.html


Argggg tout est fait à l'ordinateur.....
:shock:


Etrange..j'avais lu dans une itw pr la sortie du T.1 que 4 Tomes seraient prevus :roll:

En tout cas j'ai lu le T.2 ce soir.. et je trouve effectivement que l'histoire reste toute aussi passionante (quoique parfois legerement confuse)..

J'en ai profité aux prealable pour relir la 1ere et ca reste un grand plaisir. 8)
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Je voudrais juste revenir sur le fait que l'histoire est "un peu confuse".

Il est vrai que dans une première lecture, on suit le personnage sans trop broncher, on comprend en gros de quoi il s'agit...

Mais je pense qu'une bonne série est une série qui permet à ses lecteurs de relire le tome en y découvrant toujours plus d'intrigues...

M'enfin, jetez vous tous sur Torinth, et a quand le 3° ?
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  • 1 year later...
  • 2 weeks later...
et yop je remonte

alors le tome 3 est paru
c'est bien en 5 albums!
c'est bien tout au pc et à la palette graphique! (c'est un tueur ce gars)
il faut d'autres choses à côté
il est coloriste sur Bouncer!!!! (beau boulot)

et je reviens de dédicace avec lui( pas beaucoup de monde, tant mieux pour les présents!

il est vraimenrt génial, super sympa, ouvert! un gars en or!)

je vous en dis plus bientôt!!

bien à vous,
Monfreid...qui aimait déjà la série mais qui va s'empresser de la relire 8)
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CITATION(Monfreid...)
et yop je remonte

alors le tome 3 est paru
c'est bien en 5 albums!
c'est bien tout au pc et à la palette graphique! (c'est un tueur ce gars)
il faut d'autres choses à côté
il est coloriste sur Bouncer!!!! (beau boulot)

et je reviens de dédicace avec lui( pas beaucoup de monde, tant mieux pour les présents!

il est vraimenrt génial, super sympa, ouvert! un gars en or!)

je vous en dis plus bientôt!!

bien à vous,
Monfreid...qui aimait déjà la série mais qui va s'empresser de la relire  8)


Veinard va..

il t'as fait quoi en dedicace ? (si tu pouvais la scanner... :oops: )

ca me fait penser que j'ai toujours pas lu le T.3 :roll:
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je suis nul avec mon scanner et nul avec photoshop :roll: :?

pas moyen de faire des calques ou des trucs approchant mais comme je voulais vous montrer le résultat

parce que bon la dédicace cours sur les 2 albums :shock:
je dois pas être le seul non plus, mais ça le fait!

j'ai pris rendez pour la continuer sur les prochains tomes

un aperçu (je pense que c'est lourd comme image)

ici

en "vrai" le dessin les dessins sont plus accolés les uns aux autres quand même :wink:
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euh...sur 3 tomes biggrin.gif

pour les images je vais voir ça!
ma résolution n'est énorme mais j'oublie que je suis sur un 19" :roll:

tu parles en poids ou en taille la grosseur au fait ?

sinon ils disent

"aie! aie! nous sommes foutus"
"cernés par les dédicaces"
biggrin.gif

petites astuces!
le trip de faire de grandes dédicaces, vient des quatrième de couverture, retournées vos albums et regardez biggrin.gif
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[quote=Monfreid...]euh...sur 3 tomes biggrin.gif
[/quote]

On t'as deja dit que t'etais un veinard ? biggrin.gif

[quote]
tu parles en poids ou en taille la grosseur au fait ?
[/quote]

les 2, mais surtout en poids..Avec l'adsl c'est trés rapide (elle font entre 70 et 110 ko chacune je crois bien..)

[quote]
sinon ils disent

"aie! aie! nous sommes foutus"
"cernés par les dédicaces"
biggrin.gif
[/quote]

laugh.gif

[quote]petites astuces!
le trip de faire de grandes dédicaces, vient des quatrième de couverture, retournées vos albums et regardez biggrin.gif[/quote]

[/quote]

Excellent!! j'avais jamais fait gaffe 8)
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si je réduis le poids de trop ça ne sera pas super beau, mais si quelqu'un veut que je lui envoie les scans pour faire uen seule et même image sous adobe je veux bien biggrin.gif

sinon encore un grand merci à l'auteur, qui fut vraiment adorable (je suis chiant ), quand il veut il vient nous dire bonjour!


sinon, je conseilel vivement cette série, chronique du trois peut être pour bientôt, je voulais attendre la fin de la série, mais bon biggrin.gif
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CITATION(Monfreid...)
CITATION(wump)
si tu veux attendre la fin, faut se donner rendez vous d'ici 2 ans, 2 ans et demi...

il t'as dit s'il travailler comme scenariste ou dessinateur sur d'autres projets ?


je sais biggrin.gif
si mais je sais pas si j'ai le droit d'en causer :roll:


:roll:

ca va encore me couter combien :mrgreen:
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Thorinth
de Nicolas Fructus
aux éditions les Humanoïdes associés




Résumé : Ah, c'est toi le Schnoubouf qui guide Elide ? - Parle moins fort, elle va nous voir ! - Et alors ? - Elle est maniaque, Elide, elle voit des virus partout. - Tu crois qu'elle va me confondre avec une grosse bactérie ? - Elle m'a déjà lavé trois fois, aujourd'hui. Garde tes distances, je n'en peux plus.


Avis ; enfin ce n'est pas vraiment un "avis" plutôt un amalgame de quelques pistes que l'on peut voir et explorer si le coeur nous en dit. il en reste bien d'autres..;mais comme il reste deux tomes...autant ménager notre monture.

Le domaine de la sf en bande dessinée est marqué du sceau des années 70. Il ne faut pas se leurrer, la qualité de production d'auteurs comme Bilal, Moebius ou Druillet, trouve peu d'équivalent. Enflammés à la fois par des références énormes et diverses (les psychotropes ou la littérature entre autres), par une liberté sans précédents, ces auteurs (et bien d'autres) on révolutionné le genre en son entier. Si cet héritage n'est pas parti en fumée, il faut bien remarquer que d'autres sources d'inspirations et de motivations ont pris le relais. Ainsi le divertissement à repris le flambeau, à l'imagerie complexe et lourde de sens à succédé des préoccupations plus ludique. Bien évident ce mouvement général, n'empêche en rien les exceptions, reste que la majorité des albums de sf ne sont plus lié aux mêmes choses. Et quand bien même si cela était vrai, la redondance n'est que rarement évité (la caste des métas barons par exemple).

Le divertissement, le foisonnement visuel et une certaine notion de l'efficacité sont au goût du jour, répondant à des principes de consommation différents. Il faut dire aussi que le genre était plus confidentiel, il se présentait comme un bastion à défendre, tandis qu'aujourd'hui il est une valeur sûre. A de rares exceptions prêt (valérian en tête) il y a toujours eu un hiatus entre d'un côté la sf "pour adulte" porteuses d'idéaux ou de fulgurance artistique et de l'autre une sf plus démagogue. De nos jours (et malgré quelques raretés) la deuxième voie à la champ libre, les auteurs voulant sans doute s'exprimer tout azimut.

On se retrouve un peu surpris lorsque l'on découvre Thorinth. Au départ on se dit "tu parles on me l'a déjà fait 20 fois ce coup là", ensuite on se dit qu'en fait c'est pas si évident que ça, pour finalement revenir à notre impression première de "déjà vu" mais en l'ayant préalablement débarrassé de toutes connotations péjoratives. Alors Thorinth espèce nouvelle ou non?

Bon, histoire de ne pas faire durer le mystère, il faut tout de suite dire que ce qui choque en premier lieu c'est le graphisme et les couleurs! La tête de certains persos sonne "Druillet", leur cape aussi, des positions (comme en suspensions, en attente) sonne Moebius etc. l'auteur n'y va pas par quatre chemins pour affirmer ses préférences. Qu'on ne se méprenne pas, il n'y a pas à proprement parlé de "copier/coller", par contre on peut parler de filiation directe, on pourrait avoir des pères spirituels plus mauvais.

Reste qu'il faut savoir éviter les pièges tendus par l'évidence, à trop s'enorgueillir de percevoir les influences directes on finirait par ne plus voir l'originalité de ce que l'on nous propose. Parce qu'il faut bien le dire Nicolas Fructus est un original, monsieur refuse de faire comme tout le monde, il faut qu'il se démarque. Son trait est étrange, il semble constamment "retenu", il laisse entre apercevoir autre chose. Forcément on se pose la question quand à la volonté de se trait, est il précis à tendance épuré ou au contraire plutôt dense et bordélique ?
La réponse nous vient en nous souvenant de Gustave Moreau, c'est un subtil mélange des deux. Le trait est d'abord suggéré, pour permettre à la couleur d'entrer en scène; cette dernière fait son office; mais ne gomme pas entièrement le trait premier. Persiste alors une impression diffuse de "complexité", de nuances, de variantes picturales mais aussi de force primaire sous jacente.

Tout provient du trait, de l'intention première pour mieux y revenir. Cela laisse à l'œil une persistance incroyable du dessin. Reste que c'est la couleur qui tire la couverture à elle.

Bon il faut le dire, Nicolas Fructus est aussi coloriste (de la série Bouncer!), et qu'en ce sens il connaît le métier. La profondeur de ses couleurs force le respect. Il s'en dégage la densité et les propriétés de captation de la lumière propre à l'huile, en cela les visages sont très représentatifs (observez bien les joues). Mais ne plus cette luminosité entre souvent en résonance avec elle du lieu, celui-ci absorbe celle des personnages et s'efface en leur présence. En revanche le contraire peut aussi facilement intervenir, un endroit prenant l'ascendant sur les protagonistes qui s'y trouvent (en toute logique dans les scènes d'exposition d'un lieu). Il n'y a que peu de fois une cohabitation de ces deux facettes. Les personnages ou le décor prenant l'ascendant sur l'autre. Pour remédier à ce risque de dichotomie, la composition des cases et d'importance, ainsi souvent les figures ou les gestes sont directement issues de la peinture classique (Goya le caravage ) ou de la sculpture, il y a un phénomène d'accentuation de la posture. Tandis que les décors eux sont traités de façon plus théâtrales, plus grandiose, la gestion de l'espace ne répond pas à des impératifs cinématographique mais là encore plutôt picturaux. Alors on comprend que la couleur n'est pas méplate, mais bel est bien matière, qu'il faut la travailler, en découdre avec elle. L'ardeur des expressions répondant à celle (différentes) de celles des lieux, dans un jeu d'échos assez impressionnant. Car tandis que l'univers se dessine, il conservera une typographie assez mystérieuse. Impossible dès lors de ne point songer au "pèlerinage à l'île de Cythère", tant des relents de romantisme allemand semble parfois émaner des figures emblématique du récit. Nous le verrons plus loin, cet axe de lecture n'est pas le seul possible.

Fructus, nous propose donc une mise en couleur d'importance, presque organique. Ce qui est d'autant plus singulier que tout est réalisé par ordinateur! On comprend ici que l'outil en question est au service de l'auteur, qu'il n'y a pas de solution de facilité (comme trop souvent) mais bel et bien la volonté d'explorer de nouvelles tournures. Plus exactement, la démarche de l'auteur se situe dans le premier tome dans une recherche de la "sensation" peinture, avec une envie de bien faire perceptible, le deuxième tome entérine la maîtrise du sujet, enfin le troisième tome offre de nouvelles pistes. Les choix s'affirment en douceur il est vrai, la direction suivie continue malgré tout à l'extrème, le traitement des couleurs sur les visages par exemple et de plus en plus poussée au fur et à mesure des albums.

On se démarque alors clairement d'une vision de la sf traditionnelle, on se rapproche du travail sur Nicolas Eymerich par exemple; et il est certain que les atmosphères de lumières diffuses qui s'imposent à l'œil (c'est pas évident à réaliser, ce n'est pas le stumafo, mais c'est balèse!) est issu de la lecture d'un Mc Kean par exemple. Le rouge est directement issue de De Crécy, là encore pas en volonté de pilleur, mais bel et bien pour explorer les frontières entre ces différents horizons. Avec cette importance les représentations comme le gardien, revêtent un poids plus symbolique (on se retrouve chez Dante d'un coup, beaucoup plus qu'avec le violator de spawn par exemple).

La relation à la notion de mythe est très présente dans ces volumes. Comment passer outre les premières pages qui en plus de fixer le contexte, font office de mythe fondateur dont tout le reste va dépendre ?

Ensuite ça continue avec une pensée sociale s'exprimant dans un monde clôt, celui de la tour. Forcément qui dit tour, dit hiérarchie verticale, on se retrouve effectivement avec un roi/bouffon du bas un empereur fantoche du haut, des groupes de rebellions et des marchands qui gravitent et profitent de tout cela. Bref un joli aplomb bien ordonnée ou pouvoir et contre pouvoir vont bon train. Sauf que l'horizontalité du mythe va foutre un beau bordel dans tout ça!

Le mythe est affaire de croyance et de sa passation, lorsqu'il évolue en vase clos (comme ici!), le mythe "prend" la place de la religion (enfin si on compare à nous, mais en fait c'est un poil plus compliqué mais on a pas la place là!). Du coup ce qui se profile au fur et à mesure, c'est une créatures mythique, un agent de répression totalitaire, qui garantie le bon fonctionnement de la machine, un truc qui fait peur en quelques sortes. Sauf que ce gros méchant n'est pas "suffisant" en soit, c'est avant tout un outil à la solde du pouvoir.

L'imbrication entre religion, croyance et société prend de nouvelles proportions lorsqu'elle s'attaque aux individus. L'image du couple fondateur qui "revient" et se déchaîne dans le présent, finit de rendre la complexité de la trame narrative et de tout ce qu'elle recèle, d’où parfois une certaine difficulté à saisir ce qui se passe. Ce qui est un bonheur dans un publication contemporaine!

L'auteur traite ça avec un sérieux très présent, pour preuve son utilisation d'un champ lexical soutenu. Mais il ne faut pas croire que la dérision est exclue de la tour, loin de là, les schnouboufs apportent une dose de fraîcheur salvatrice, autant de petits éléments incontrôlable qui offre de la détente et du "réconfort".

Tout n'est pas si simple, puisque cet imbroglio mené de main de maître puisque la tension à la fin de chaque tome est palpable, se construit autour de la présence du commerce de la drogue. Une drogue qui à une utilité pour tous et pour chacun. Une drogue qui permet de se connaître soit même tout en détruisant tout rapport social sain! Dès lors comment ne pas penser à Dune?
Comment ne pas percevoir de qu'elle manière nous touche ce récit universelle ?


Il est intéressant de remarquer le traitement réservé à la place du dessin (et du dessinateur), l'air de rien la "débat" qui est lancé touche à l'essence platonicienne, qu'est ce que le "beau" la reproduction du monde sensible ou celle des idées, le simulacre ou l'inventivité? L'air de rien se questionnement ainsi que le rôle de "preuve " des dessins est très important, c'est l'une des portes de ces albums.

On se retrouve donc, face à une série complexe, avec une vision de la société qui n'est pas banale. Cette critique sans échappatoire d'évidence, cette lutte de pouvoir, mais surtout ce lien aux figures mythique renvoie alors au romantisme italien beaucoup plus politisé!
Loin de moi l'idée de faire de Fructus un être romantique et torturé (vu la réflexion présente dans le tome 2 sur ce point ça serait stupide), il ne s'agit pas de trouver des concordances pour seules justifications, mais de montrer que son traitement "bordélique" renvoie à des références plus larges. Il ne leur doit pas allégeance pour autant, puisqu'il à l'audace de suivre sa propre voie au milieu de tout cela.

Une série à la fois limpide et commune de part les thèmes qu'elle contient, dans un écrin de toute beauté et porté par un traitement personnel dont il faut souligner le travail de composition.

à suivre...
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  • 2 weeks later...

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