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Lone Wolf & Cub


okilebo
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Résumé: Un samourai sans maître parcourt le Japon féodal en compagnie d'un petit garçon. Il a pour nom Ogami Itto, et il était autrefois l'un des hommes les plus importants du pays. Mais un comploit lui fait perdre son pouvoir et son prestige. Pour prendre sa revanche, il a choisi de devenir assassin et de louer ses services. Ainsi forme-t-il avec son fils Daigoro, le duo Lone Wolf & Cub (Le loup solitaire et son petit).
Un grand classique du manga par les créateurs Kazuo Koike et Goseki Kojima.


Mon avis: Lone Wolf & Cub est un manga qui est né au début des années 70 mais c'est la première fois qu'il est traduit chez nous.
Cette série a connu un réel succès au Japon et franchement en voyant les qualités de ce premier tome , on comprend pourquoi.

Le scénariste Kazuo Koike a mis en place une grande fresque historique . Dans le Japon du 17 ième siècle, il nous raconte le parcours d'un samouraï déchu. Ce qui fait l'originalité de cette histoire c'est que ce guerrier est accompagné de son propre enfant. Cela donne un petit coté suréaliste au récit et c'est franchement pas désagréable.
En résumé, le personnage principal, Ogami Itto est une fine lame qui loue ces services aux plus offrants. Mais son but initial est avant tout de se venger de ceux qui ont commandités le meurtre de sa famille. C'est très convaincant et on suit les aventures de ce ronin avec beaucoup d'interêt. L'aspect historique est bien mis en évidence, une carte du japon de cette époque est ajoutée à la dernière page ainsi qu'un glossaire pour nous faciliter la compréhension de certains termes typiquement japonnais.
En résumé , Lone Wolf & Cub est riche, instructif et surtout bien écrit.

Pour le dessin , on peut dire que cette série est posthume étant donné que Goseki Kojima, le dessinateur, est décédé le 5 janvier 2000. Son traît est fidèle à l'esprit manga bien que les expressions des personnages soient parfois différentes.
Sur certaines planches, l'auteur a carrément travaillé avec une technique basée sur l'encre diluée. Le résultat est franchement très beau et cela donne une approche particulière à l'album en mettant en valeur des points forts du récit.

Je pense que le succès sera au rendez-vous et celui-ci sera bien mérité.
Si vous aimez le Japon, je ne peux que vous conseillez cette série.
A lire d'urgence !!!
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  • 3 weeks later...
  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...
Bonjour,

Il est vrai que cette série est magnifique 8)
Elle fut "connue" en France par l'impulsion et la petite notoriété des adaptations filmés (baby card!)...mais cela ne dépassé jamais le stade du confidentiel...malheureusement!

Plébicité outre atlantique (27 tomes traduit à ce jour...l'intégralité je pense)!
C'est une des rares séries manga "agées" qui ne proposent pas un fondement du modernisme actuel...il ya clairement une volonté desauteurs de rendre hommage aux vieux contes japonais mélant ouvertement l'épure du combat à l'épure du zen...sans symbolisme social...et autorisant un cadre historique et social des plus touffus et des plus cohérents sans toutefois apesantir une seule fois la narration!


Les errances de ce "couple" de samouraï permet aux dessinateurs de montrer différents aspect du Japon plus sublime les uns que les autres...ainsi que les "émotions" japonaises, dans leur subtilité et leur honneur sans faire dans la caricature.

Cette série mèle donc brillament action, reflexion, histoire...pour le plaisir tout à al fois intense et durable du lecteur!
Une série que l'on suit non pour en savoir la fin mais par envie...


Un site sympa

bien à vous,
Monfreid...
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Une petite question un peu futile je l'avoue. L'utilisation du mot anglais lone wolf pour désigner un personnage ne sonne t il pas de manière étrange au milieu de tous les noms japonais ?
Est ce un problème de traduction ou bien les auteurs ont ils bien utilisé ce terme anglophone.
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CITATION(Rand)
Une petite question un peu futile je l'avoue. L'utilisation du mot anglais lone wolf pour désigner un personnage ne sonne t il pas de manière étrange au milieu de tous les noms japonais ?


Tout à fait , c'est un peu stupide ! :roll: Logiquement il aurait dû s'appeller "Kozure Ôkami ".
j'ai pas compris non plus pourquoi ils ont laissés le nom anglais.
Ceci dit, lone Wolf est le surnom du héros. Son vrai nom est Ogami Itto et il le proclame fièrement :wink:
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bah, meme si la serie est un enorme classique au japon, je crois que ce qui l'a fait connaitre au reste du monde, ca a ete l'engouement des americains, d'ou le nom anglais je pense
y a plein d'americains que ca a influence, a commencer par frank miller evidement
tiens, par exemple, vous prenez la loi du samourai qui vient de paraitre en vf, y a toute une page dedans sur un cameo de lone wolf smile.gif
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  • 3 weeks later...
Tu as parfaitement raison Cubik, c'est bien grâce à leur lien avec le monde du comic, mais aussi par qu'ils ont connus l'oeuvre grâce à l'édition américaine que Generation Comics s'y est interessé de près.
Les couvertures sont directement reprises à l'identique de l'édition américaine, ainsi que le titre anglais, mais la traduction a bien été fait à partir de l'oeuvre originale en japonais (quand même).

Voici mon humble avis sur ce manga.

Attention, noter bien qu'il a été pondu par votre misérable serviteur peu de temps après la sortie du premier volume.


L'oeuvre mytique qui aura directement inspiré la non moins légendaire saga des Baby Cart (landau en anglais), débarque en français pour notre plus grand bonheur.

Le Volume 1:



Série: Lone Wolf & Cub* [Kôzure Ôkami: le loup et son petit]
Dessinateur: Kojima Goseki
Scénariste: Koike Kazuo
Genre: Mangas
Editeur: GENERATION COMICS (Marvel Panini France)
Album broché en noir et blanc

Synopsis:
Un samourai sans maître, parcourt le Japon féodal en compagnie de son petit garçon. Il a pour nom Ogami Itto, et il était autrefois l'un des hommes les plus importants du pays. Mais un complot lui fait perdre son pouvoir et son prestige. Pour prendre sa revanche, il a choisi de devenir assassin et de louer ses services. Ainsi forme-t-il avec son fils Daigoro, le duo Lone Wolf & Cub* (Le loup solitaire et son petit).
Un grand classique du manga par les créateurs Kazuo Koike et Goseki Kojima.

Un apercu du style:

Attention ce n'est qu'un apercu. ;-)

Quelque images:




L'édition:
Klas:
- Sens de lecture respecté (ouf biggrin.gif )
- Très bonne traduction (à vue de nez, j'ai pas comparé et puis le traductrice à un nom japonais donc voilà quoi...)
- papier de bonne qualité (ce n'est pas imperméable non plus...)
- très belle jaquette couleur protectrice (ben rien, je ne vais pas faire un commentaire à chaque fois non plus...)
- format (cm) 13x18 (on peut donc le lire partout sauf sous l'eau...)
- tous les termes typiquement japonais sont respectés: leur définition étant proposé dans un glossaire, ainsi qu'un succin mais efficace rappel du contexte historique, le tout en fin de bouquin. (les tenants du "j'y connais rien à l'histoire du Japon, j'ai peur de ne rien comprendre" peuvent plonger dans l'oeuvre sans soucis 8) )

PaKlas:
- Onomatopées en anglais !!! là où l'édition américaine se contenter de retranscrire les onomatopées japonaises...
- numérotation des pages totalement absentes. Absence d'autant plus curieux que les chapitres de l'index renvoie bien aux bons numéros de pages... Je rapelle Les manga sont paginés au Japon, c'est pas comme les maisons, hein ! :mrgreen: donc il s'agit bien d'une erreur d'ordre technique ou bien tout simplement est-ce voulu, remarquez, ce n'est pas si gênant que ça, l'on retrouve facilement les chapitres, même sans marque-page.
- le fameux "Lone wolf and cub": la par contre, bonjour le foutage de gueule !
Il a quand fallu qu'ils osent nous farcir la traduction américaine du surnom éponyme de Ôgami Ittô, à savoir Kozure Ôkami (littéralement "le loup et son petit") en l'occurence ! Et ce tout au long du volume !!
Vous en connaissez beaucoup vous, des rônin de l'époque d'Edo prononcant le plus naturellement du monde la phrase suivante:

"Watashi wa Ron Uorufu ando Kabu*" (Je suis "lone wolf and cub", qui fait encore plus crédible en français, comme vous l'aurez remarqué)

*ben oui c'est comme ça que ça se dit en japlish :mrgreen:

Et bien c'est pourtant exactement ce qui est écrit mot pour mot, je cite:
CITATION
"Je suis le lone wolf and cub !!!"
ou bien encore:
"Quel formidable rival... ce lone wolf and cub"
:eek: :eek: :eek:
Oui oui vous avez bien lu, en anglais dans le texte !!! laugh.gif

Au final:
Malgré les deux impairs précités, nous avons là une édition d'excellente qualité de ce manga, à défaut d'être parfaite.
De plus avant celle-ci, nous n'avions le choix qu'entre la version japonaise (pas plus cher, mais pour japanophone seulement) ou l'édition américaine (plus cher, sens de lecture occidental et... pour anglophones eu égard la richesse narrative de l'oeuvre), donc je leur tire mon chapeau. 8)


Penchons-nous maintenant sur le principal:
L'(e chef d')oeuvre:

Le bouquin se boit d'une traite, rentrant dans le vif du sujet dès les premières pages.
Un style graphique de folie, un découpage scénaristique aux petits oignons au service d'une histoire hâletante.
Les scènes de zigouillage massif d'une rare violence et les duels de sabres alternent avec les moments de calme et de comtemplation tout ce qu'il y a de plus zen.
L'on suit, avec un intéret grandissant de page en page, la longue quête que mènent le rônin et son fils sur le meifumado.
Je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous gâcher le plaisir. :wink:

Bref, ce romanga* est une tuerie dans tout les sens du terme. 8)

*hum pas peu fier de ce mot de jeu


Au fait, je ne saurais trop vous recommander l'excellent article consacré à la saga Baby Cart de l'Animeland n°93 suivi d'une présentation/analyse très intéressante du manga qui l'a inspiré.

Dernière chose concernant le manga: il s'adresse clairement à un public averti, les sujets tabou sont abordés sans fausse pudeur de façon très pertinentes. Ce manga compte donc par conséquent son lot de violence et de sexe, les deux chose étant subtilement mélangés (comme dans la vraie vie quoi), mais attention aucune scène n'est gratuite et colle parfaitement au récit et à l'exigence narrative dans la description des moeurs d'une époque trouble où nos deux héros doivent survivre dans un monde de bruts.
Et encore ce premier volume est assez soft comparé aux scènes particulièrement dures qui nous attendent par la suite. :wink:
Le manichéisme n'a guère sa place, pour ne pas dire pas de place du tout dans le Japon dépeint dans ce manga, l'on parle quand même d'un Kaïshakunin déchu de son rang qui décide de défier de front l'ensemble de la hiérarchie shogunale, errant à travers le pays en louant ses services de tueur professionel à quiconque le souhaitant afin de survivre, n'hésitant pas à ce servir de son fils pour combattre ses ennemis et piéger ses futures victimes, mais qui s'avère capable d'une bonté extraodinaire, Spoiler(il n'hésite pas à ravaler sa fierté pour honorer une prostituée) fin du spoiler,
et montrant un profond amour paternel bien plus par les actes et les rares moments d'intimités avec son fils.
Mais c'est aussi ce qui fait tout la saveur de ce manga. En effet, ce dernier reste étonnemment moderne dans son traitement, tant au niveau du graphisme (le travail de Goseki est absoluement époustouflant et sa maîtrise du noir et blanc du qualité rare) que du scénario de Koike.
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Pour en savoir plus sur l'oeuvre:

Article par Animeland.com

Article complet sur l'oeuvre
Je vous invite notemment à lire la rubrique Hommage qui en surprendra (agréablement j'espère) plus d'un. :wink:

Le Volume 2 de 子連れ狼 (Kozure Ôkami):



Résumé:
Persuadé que Kozure Okami projette de l'assassiner, un metsuke fait enlever le petit Daigoro afin de s'en servir comme appât pour attirer son père. Horrifiée par les mauvais traitements infligés à l'enfant, une jeune servante le prend en pitié et s'occupe de lui à l'insu de son maître…



Concernant l'édition c'est toujours pareil (voir premier message)

Cette fois-ci, les histoires font la part belle à Daigoro qui se retrouve la plupart du temps au centre de celles-ci. Ces dernières sont moins nombreuses mais plus longues, donc plus développées.
Et là y a rien à dire, c'est terriblement efficace, magnifique, puissant, beau, bref les qualificatifs ne manque pour définir ce que j'ai ressenti en le lisant. Une sorte de vertige visuel et narratif (ah ces flash back savamment disposés !!!) qui vous prend au plus profond de votre être.

On a vraiment affaire à une oeuvre remarquable en tous les points.


Le volume 3 est déjà dispo !!! biggrin.gif



Troisième volet du chef-d'œuvre de Kazuo Koike et Goseki Kojima. Une rixe éclate à bord d’un bateau empruntant le détroit de Naruto en direction de Shikoku. Trois hommes munis d’armes redoutables et dotés d’une force extraordinaire parviennent à neutraliser les combattants. Mais très vite, leur attention est attirée par deux curieux passagers : le ronin Kozure Okami et son fils…

Par contre il tire plus dans les tons marron que dans les mauve.

De rien 8)
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Oui surtout que le rythme de parution s'est accru de façon signicative, le volume 3 étant sorti seulement un mois après le volume 2 lui-même sortie seulement deux mois après le premier.
De plus l'on m'a confirmé que ce manga marchait très bien, donc l'on pourra tablait facilement pour un rythme 13 numéros par an, ainsi l'on pourrait avoir l'édition complète (28 tomes en tout) avant fin 2005 !!!

Luce troisième tome.
Toujours aussi bon, cette fois-ci, l'on s'attarde sur le passé de nos héros, l'on en apprend ainsi pas mal de choses sur les motivations profondes de Ogami Itto qui l'on conduit lui et son fils sur la voie de l'assassin.
Néanmoins, je l'ai trouvé moins fort que le volume précédent, qui, il faut bien le dire placait la barre très haut.
A par ça les histoires sont toujours aussi bien narrer, donne toujours matière à réflexion le tout toujours servi par un graphisme de toute beauté avec ses sublimes séquences sans dialogues qui font immanquablement penser aux meilleures séquences des films Sergio Leone, l'on se surprend même à entendre la partition d'un Morricone résonner dans la tête (désolé, je n'ai pas encore eu l'occasion de voir les Baby Cart).
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J'ai l'impression qu'il y a un gros problème concernant la diffusion de ce manga en France.
Le tome 1 était déjà épuisé a sa sortie sur bdnet, le tome 2 est sorti en Belgique bien avant la France.
De plus , comme le fait remarqué Cubik, il y a peu les infos sur LW&C.

Bizarre, non ? :? :wink:
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Leone et Manga... Que les deux usent des pauses pour accentuer un drame et faire monter l'intensité d'une scène aucun souci.

par contre il y a des points qu'il ne faut pas mélanger :

-l'un est un manga et l'autre un film... ces deux supports ne sont pas égaux dans leur pause... au ciné elle a une durée précise que l'on peut palper... elle existe en fonction d'autres durées d'action et en fonction d'une durée globale...
le "non-mouvement" nous permet de mieux "comprendre", d'apesantir le récit, d'essayer d'en rendre la verticalité plutôt que l'horizontalité... ça essaie d'indiquer le défilement, le mouvement... c'est une gageure mais bien menée (Leone) ça focalise la vision du spectateur... mal fait (ralenti d'explosion) ça fait juste jolie!!
A terme ça recadre un film dans la théâtralité grecque, dans sa véracité et ses sentiments "primaires" (scène des bourgeois au début d'"il était une fois la révolution") en gros ça "dit" quelque chose plus que cela ne le montre... ce temps c'est celui avant ou après quelque chose... le calme avant la tempête ou le souffle de l'explosion (narrative l'explosion ici!).
il s'agit donc d'un outil (organon) médiatique du cinéma, une de ses nombreuses figures de style qui bien maitrisée rend des scènes d'anthologie (Il était une fois dans l'ouest: le flash back très lent, la scène de tuerie de la famille du début...!) et encore là je vous la fait rapide sans parler de la musique associée ou non!

tout ça pour dire qu'il sagit de procédés de ciné qui diffèrent de ceux usités dans le manga!

Une BD ne bouge pas! Elle n'est pas en mouvement, le mouvement est crée par le spectateur... c'est lui qui infère les ralentissements en fonction des données émises par l'image, mais cela reste une illusion (ce n'est pas un mal...je précise juste qu'une image au ralenti se "voit" au ciné mais pas dans une bd!).
dès lors le sentiment (et ses répercutions) ne peuvent être les mêmes! Ici il ne s'agit plus d'intensifier mais d'appronfondir le récit et la narration. Ce n'est donc plus le moment du "dit" mais le moment du silence, car paradoxalement ce silence, ce ralentissement est perçu très fortement et brusquement par le lecteur(il n'y a pas l'hypnotisme du ciné qui joue)

Mais différence encore plus forte, le manga est oriental...c'est à dire que là où les films de Leone, renvoient aux symboles des grandes tragédies et à la parabole du destin tragique d'un homme qui renvoit à la construction tragique et sanglante d'un pays...
Lone wolf parle de la voie du samouraï, du choix, de l'art de dégainer son sabre le plus vite possible, du zen absolu... plus qu'un refus c'est une impossibilité que d'envisager autre chose que l'instant présent...
L'un renvoit donc à un discours depuis le ludique et la charge émotionnelle tandis que l'autre se détache du flot continue des actions et des émotions pour se concentrer sur un acte précis!

Leone use d'un outil pour dire des choses!
Lone wolf se tait pour utiliser un outil!

Formellement il est vrai le parrallèle peut être intéressant, mais en aucun cas il ne faut confondre ses deux visions du monde, cela mènerait à l'incompréhension (jouissance infantile devant l'écran qui se veut sans retour ni futur) des films de Leone et à de l'ethnocentrisme face à Lone wolf and cub

m'enfin pour ce que j'en dit :roll: :wink:
Monfreid...
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je suis po trop d'accord
evidement, c'est le lecteur qui choisit le rythme de lecture
n'empeche qu'il est toujours possible a l'auteur de "delayer la sauce"
prends vagabond par exemple
t'as des scenes ou il ne se passe rien
mais ca fait beaucoup de page quand meme
tu peux etirer un temps en bd quand meme
apres, il passera plus ou moins vite suivant le lecteur, mais je pense que le ralenti est possible, pourvu qu'on s'en donne la place
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Cher Brodie désolé :oops: j'ai tapé ça très vite avant d'aller voir le docteur déjà que je me relis rarement mais la douleur oblige :cry:

promis dès que j'ai le temps j'y jettes un oeil... :wink:

Cher Cubik...en fait ce que tu dis illustre parfaitement mon propos :wink: enfin en parti...et oui comem tu le dis Le lecteur choisis son rythme mais celui-ci peut lui être plus ou moins imposé par l'auteur! Et aprsè notre lecture varie en fonction de ça...mais si les récits lent te gâve tu peux les passer ou ne pas t'y attarder et continuer le manga sans y preter plus d'attention que cela!

ton exemple de "vagabonds" reprend une adaptation de roman...donc là c encore différent...mais gardons le...il y a des temsp de pause...qui rendent compte d'une lenteur du récit que le lecteur peut comprendre ( c même fait pour!)...or c temps vont avec l'esprit (zen/guerrier...pensée orientale, application...) du livre et l'état d'esprit qu'essaie de reproduire l'auteur! De cela tu peux plus ou moins te rendre compte...plus ou moins car je connais des lecteurs de ce manga qui n'y pretent pas attention :shock: mais bon on se retrouve toujours dans une gestion du temps "illusoire" c'est à dire qui est un jeux entre l'auteur et le lecteur...on peut vouloir rentrer dans ce jeux ou au contraire le refuser!

Tandis que dans un film c différent, on ne peut échapper au temps, il défile quoique l'on fasse...les images se succèdent...le spectateur n'a aucun choix(si quand l'image est coupée en deux on peut choisir de suivre l'un ou l'autre récit...mais bon on va complexifié le tout à mort là si je rentre là dedans)!

Donc même si l'auteur de BD peut jouer sur le "temps" d'une case il e peut pas le faire de façon despotique comem un réalisateur...! Il existe une liberté du lecteur que n'a pas le spectateur.

J'utilise cette différence pour dire qu'elel n'est pas importante...sauf si elle nous amène à faire des amalgames entre Leone et Lone wolf and cub! Attention je ne dis pas que le ressentit du lecteur/spectateur n'est pas le même (ou de même intensité ) devant ses deux oeuvres...je dis juste que du fait qu'il ne s'agit pas de la même gestion du temps et que surtout cela ne renvoit pas du tout (mais vraiment pas du totu du tout!) à des symboles similaires...elle ne veulent pas dire la même chose!

Ainsi le fait de dire"comme moi: lecteur/spectateur" ais un sentiment quasi identique fasse à ces deux oeuvres quand elles usent de procédés que je perçois comme formellement similaires, je peux dire qu'elles sont "pareilles"...(chose qui peut amener à de grandes reflexions je n'en disconviens pas loin de là). Dans ce cas c'est mal dit, mal formulé et amène à des dérives qui dénature l'idée (et la "fonction") des oeuvres en question!

Les guerriers et cowboy de Leone (la musique même) n'ont rien à voir avec les samouraïs de lone wolf ou avec Musashi...

Revenons sur le temps:

Au cinéma un ralenti est palpable..tu le vois, tu le ressens. C'est limite si là on ne te dis pas "attention scène importante". Comme je disais mal fait c'est juste esthétique! Bien fait cela dit "quelque chose". C'est un outil "méta textuel" quand dans "il était une fois dans l'ouest" à la fin le duel se passe au ralenti, les plans sur les regards ce n'est pas pour faire joli, c'est pour accentuer le drame, en faire ressentir l'intensité au spectateur! Le héros à perdu son frèren il en veux à l'autre qui à aussi "possédé la femme!". Par la musique et ce ralenti...on a l'arrivé d'un pathos et un trop plein d'émotion qui submerge le spectateur (on suppose que le spectateur comprend et aime :wink: qui lui "dit" lui "fait comprendre" tout ces sentiments.
Leone ne met pas en pause son film, il ralenti ce moment (et d'autres) pour en accentuer la charge émotionelle...il emprisonne le spectateur par la langage.
Un autre exemple Polanski à fait de même avec u de ses films, le début est extrémement lent pour endormir le spectateur qui dès lors sera plus surpris par les visiosn surréaliste de la schizophrène qui vont suivre!

dans ces cas là! Le cinéaste est maître du temps...c'est son "outil de travail" !

Le smangas jouent beaucoup sur cette notion en y ajoutant une pincée d'artifice...si le cinéma sépare le ralenti-pensé du ralenti-esthétique (Leone n'est pas Bay!!!!!!) les mangas font souvent cette fusion...notament quand après un drame dans son entourage le héros revele ses pouvoirs latent...on fait duré le drame car cela donen une plus grande force aux boules d'énergie qui vont suivre et surtout cel arend crédible la suite qui aura notamentplus d'impact! Mais là nous sommes en dehors de la pensé&e oriental dotn je causais tout à l'heure!

cette pensée renvoyée par Musashi est autre à un rapport au temsp différent qui n'est pas pensé, quiest factuelle...en ce sens elle ne peut pas dire les choses. La focalisation temporelle qu'induit le ralenti dans ces oeuvres ne peut alors tendre vers une quelconque utilisation de la vision émotionelle du spectateur pour l'amener à penser, sans lui laisser d'échappatoire. Mais vers un appronfondissement de valeurs que dès lors le lecteur ne pourrait se contenter de "voir" car il lui faudrait les ressentir les vivres. Ce genre de manga laisse un liberté de façon consciente au
lecteur. Surtout il ne s'agit plus d'un "outil" mais d'une "utilisation".

voili voilou, je doute avoir été plus clair :roll: mais j'ai déjà fait plus attention aux fautes :wink:

bien à vous,
Monfreid...
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