okilebo Posté(e) le 20 octobre 2003 Share Posté(e) le 20 octobre 2003 Résumé : Fin mai 2002, un mangaka français de 42 ans, et Mariko, jeune japonaise de 24 ans (son modèle) partent trois jours sur l'île d'Enoshima afin d'y réaliser des repérages photographiques. D'un côté, c'est pour eux l'occasion de feuilleter et commenter les pages des illustrations et histoires réalisées ensemble, et de l'autre de faire le point sur leur vie amoureuse. Après deux journées passées à découvrir la petite île, Mariko annonce qu'elle doit rentrer un jour plus tôt our assister à une réunion sur les études à l'étranger. Elle révèle ainsi au mangaka qu'elle a décidé de quitter le Japon pour quelques années. Mon avis : Mariko Parade est une bd issue de la nouvelle vague actuelle venant du soleil levant c'est à dire le manga d'auteur. Ce style est caractérisé par de la sensibilité, de la pudeur et beaucoup d'intelligence. Cet album ne faillit pas à la règle et c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu cette bd. Frédéric Boilet qui est d'origine francaise mais vivant au Japon, nous propose une histoire délicate où les parfums de fleurs semblent vous chatouiller les narines. La trame du sujet est relativement simple: Un photographe et son modèle partent sur une île pour effectuer des repérages. L'occasion pour eux de remettre leur couple en question. Les deux personnages principaux sont décrits avec beaucoup de sincérité et on partage ce moment d'intimité avec un interêt constant. Leurs souvenirs , leurs projets et leurs espoirs sont developpés avec émotion et avec une certaine retenue. Le résultat est plutôt convaincant . Pourtant, j'ai été un peu déconcerté par certains scènes qui m'ont semblé sans interêt dans cette histoire . Par exemple, les signes du zodiac qui sont, certes, très beaux mais qui n'apportent rien au récit . Autre exemple : les trois pages d'explications concernant la censure japonaise sont peut-être interessantes mais je pense qu'elles nous éloignent du sujet principal. Au niveau du dessin, Kan Takahama est vraiment un modèle du finesse. Son traît est remarquable et il met bien en valeur touts les sentiments qui se dégage de l'écriture. On a parfois l'impression que l'auteur a dessiné sur de la soie tellement son traît est feutré. Une planche est particulièrement très belle, elle se situe à la page 31. Ce dessin résume bien tout le talent de cette jeune mangaka. Voilà donc un album a lire avec tendresse et de préférence près d'un bouquet d'hortensias car il parait que le nom de cette fleur signifie "amour qui dure ". Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Rand Posté(e) le 21 octobre 2003 Share Posté(e) le 21 octobre 2003 CITATION(okilebo)[Pourtant, j'ai été un peu déconcerté par certains scènes qui m'ont semblé sans interêt dans cette histoire . Par exemple, les signes du zodiac qui sont, certes, très beaux mais qui n'apportent rien au récit . Autre exemple : les trois pages d'explications concernant la censure japonaise sont peut-être interessantes mais je pense qu'elles nous éloignent du sujet principal. A l'origine boilet voulait fournir un recueil de ces anciens travaux et il a travaillé avec Takahama pour fournir une histoire servant de liant entre ces différents travaux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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