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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 05/07/2021 dans Enregistrements

  1. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  2. Bon ben, chapeau Le Lombard. Aux éditeurs : Prenez des notes. Sur une série comme Thorgal, arriver encore à nous intéresser voir à nous passionner avec une série dérivée de la série mère... c'est un petit exploit. Surtout sur un genre aussi courru que celui de la Fantasy en bd, et après déjà 3 séries dérivées. Sauf que voilà. Le lombard laisse un peu de libertés à des auteurs exceptionnels pour venir s'insérer dans la première chronologie de Thorgal. Point de personnages secondaires, juste nos héros habituels mais vu par d'autres auteurs invités. Sans dénaturer les héros, on les développe dans d'autres directions, sans renier leur héritage ils lui rendent hommage tout en nous passionnant. La tâche va être lourde pour Christophe Bec sur le prochain. Mais après un Adieu Aaricia magistral, ce Wendigo devient lui aussi l'un des meilleurs Thorgal et fait de cette série Thorgal Saga un indispensable. Les dessins de Corentin Rouge sont un régal pour les yeux, les couleurs et l'univers ici nord américain des aventures de Thorgal est sublime, et le scénario de Fred Duval, bon... je n'en dirais pas plus pour ne pas vous gâcher mais c'est très bien. Seul bémol, j'aurais aimé qu'on évite l'habituel : Thorgal doit sauver Aaricia, mais bon. Peut être pour le prochain ? M. Bec si vous nous lisez.... Si vous aimez la bd d'aventure ou de fantasy, ou si vous aimez Thorgal, ou en fait juste si vous aimez la bd, FONCEZ. C'est une réussite (de plus).
    2 points
  3. Et voilà , clap de fin pour cette aventure débutée en 2018 par Gaet's et Julien Monier 😞 . Je suis partagé entre la tristesse de la voir s'arrêter et la joie de visualiser enfin l'ensemble du scénario à tiroirs avec toutes les révélations scénaristiques . On imagine Gaet's devant un tableau noir avec les visages des protagonistes liés entre eux par un fil conducteur , tous interconnectés ! Avant d'aborder cet ultime tome, j'ai pris soin de relire les 5 précédents et bien m'en a pris . Tous les détails vus auparavant , comme : Qui est sous cette capuche ? Qui voit-on au fond de la rue ? A qui est cette main ? etc .... Tout ceci prend forme et se révèle au fil des tomes pour notre plus grand plaisir . Et qui de mieux pour conclure notre saga avec chaque titre lié à un personnage , que Eugène ? Ce grand gaillard gorgé de défauts (raciste , maltraitant les plus faibles , violent , alcoolique etc ...) n'en reste pas moins attachant avec ses colères et autres prises de décisions grotesques . Un vrai personnage des frères Cohen . D'ailleurs si vous prêtez bien attention , de nombreuses références à la culture pop jalonnent cette histoire , notamment une sur ce grand film , The big Lebowski .Les dialogues , toujours incisifs et fleuris se complaisent dans l'humour noir . Je ne peux rien vous divulguer , mais sachez que l'on est dans la même ligne que les opus précédents avec une intensité dramatique s'intensifiant ainsi que de nombreuses révélations . Chaque destin a trouvé son chemin et tout a une fin , comme cette saga en 6 tomes hautement recommandable .Un grand coup de coeur pour cet ultime tome et pour l'ensemble de la saga ! Messieurs , votre association de bienfaiteurs est attendue au tournant pour de nouvelles aventures ! Vous pouvez prolonger le plaisir avec un jeu de société sorti à cette occasion et reprenant le principe de cette histoire pas comme les autres . PS : Je me dois de les contredire sur un fait : Oasis est un des plus grands groupes de rock au monde 😉
    2 points
  4. Deux purs produits de l'école Emile-Cohl à Lyon , ces jeunes auteurs amènent un sacré vent de fraîcheur dans le monde du neuvième art . Les éditions Sarbacane ne s'y sont pas trompés en leur laissant carte blanche . Un cocktail détonnant dans le pur esprit "tarantinesque" compose ce formidable Speedball aux 238 pages . Définitions de speedball : _ mélange de cocaïne et héroïne (John Belushi en est mort par exemple) _ technique de lancer de balle au base-ball Très cinéphiles , les deux auteurs proposent le pitch suivant : dans les années 70 , un raté , ancienne star de base-ball , se retrouve à faire des films pornos pour joindre les deux bouts . En plus de son soucis d'érection , il tombe dans sa loge sur un semblant de spectre lui proposant un marché étonnant : 4 assassinats pour qu'il retrouve sa vie d'avant et notamment sa famille qui a disparu dans les méandres de son passé . Entourés de deux acteurs X ayant perdu leur intelligence dans les salles de bodybuilding , il va sillonner l'Amérique pour tuer tant bien que mal ces 4 personnes .Mais un flic limier se lance à sa poursuite ! Dialogues fleuris , gueules de l'emploi , violence teintée d'humour , un soupçon de magie et un dessin sublimant les ingrédients : une recette réussie avec les honneurs du jury . Etienne Gerin signe des planches remarquables , dans un style proche de Brüno . Les jeux de lumières sont superbes et ils utilisent les couleurs selon le thème imposé par le récit . On passe du chair au rouge sang , puis un bleu crépusculaire , c'est très bien réalisé . Dans cette course à 100 à l'heure , le lecteur est happé . On passe de situations ubuesques à un déchainement de violence , toutes les émotions y passent . Un véritable premier coup de coeur , ce Speedball , dont l'édition est magnifique avec un papier épais et une couverture très parlante . Foncez et attrapez la balle en plein vol 😉
    2 points
  5. Alors la, c'est fort. Réussir à faire un one shot intéressant, intelligent et rigollot sur... les problèmes anal de Louis XIV. Oui oui rien que ca. Ce qui est fou, c'est que cette histoire est documentée historiquement parlant et en est même choquante sur les "débuts" de la chirurgie. Bien rythmé avec un personnage principal plein de répartie et un roi qui ne se laisse pas mener en bateau, ce one shot fut une vraie bonne lecture et un vrai moment de détente. Les premières pages sont à découvrir ici :
    2 points
  6. Ce Thorgal est un évènement. Ni plus ni moins, il me rappelle le Goldorak qui nous a estomaqué l'année dernière ou le Lucky Luke de Mathieu Bonhomme dans sa façon de jouer avec nos souvenirs et nos émotions de lecteurs d'une icône de la bd. Je ne pense pas que les éditeurs peuvent se contenter de simplement faire revoir leurs principales saga par des auteurs différents et talentueux, mais cela n'empêche pas cet exercice, quand il est réussi et rare, d'avoir une saveur toute particulière. C'est ici bien évidemment le cas. Ce premier opus de Thorgal Saga (soit la nouvelle série de Thorgal vus par un auteur différent) frappe très fort et je crois que la amateurs de la série seront bluffés par le résultat. Ceux qui ne la connaissent pas également, mais il y aura une différence de taille entre ces deux lecteurs aux souvenirs de lectures différents. L'appréhension du récit et de sa finalité sera je crois radicalement modifiée selon ce qu'on a lu des aventures de Thorgal. Pour ma part, en tant que fidèle et assez assidu lecteur de Thorgal, je vous avoue que cet opus m'a fait mal. J'ai eu mal à mon Thorgal, j'ai eu mal à mon héros, j'ai eu mal à mes souvenirs de jeunesse tant Robin Recht s'est échiné à le mettre dans une position où nous ressentons sa souffrance. Mais c'est ainsi que sont parfois faites les grandes bd, elles nous communiquent des émotions à travers leurs personnages, leurs drames et l'empathie qu'elle nous suscite, nous prennent aux tripes, et nous tordent nos certitudes dans tous les sens. A ce titre, cet Adieu Aaricia est, à l'image de sa couverture, sublime. Tout au long de cet opus, Robin Recht s'attelle à rapprocher un peu le héros de l'homme, ne lui ménageant rien de nos faiblesses et dilemmes sans jamais le salir. Graphiquement, Robin Recht livre en plus une véritable partition de maître, même si je suis plutôt content du travail effectué par Fred Vignaux sur les derniers tomes de la série mère Thorgal. Ici il prend juste ce qu'il faut de distance avec l'héritage de Rosinski pour nous en livrer une belle interprétation, fidèle sans chercher à copier. Pour les lecteurs connaisseurs, on n'est pas non plus sur son époustouflant Conan, qui livrait la part belle aux planches coups de poings. Ici l'héritage de la série n'est donc pas renié. J'ai souffert, notamment sur cette fin qui m'a scié les jambes à la lecture de ce Thorgal. Mais je remercie Robin Recht de nous avoir offert cela, car une chose est sûre, Adieu Aaricia marquera l'esprit de ses lecteurs. Et je souhaite un très bon courage aux auteurs qui bossent sur le prochain Thorgal Saga. Adieu Aaricia est un coup de maître, un hommage vibrant et intelligent, questionnant le héros et son humanité dans une aventure nordique prenante pour tout lecteur, et simplement passionnante et émouvante pour les habitués de la série. P.S : pour ceux qui ont lu mes chroniques sur les derniers Thorgal, vous connaissiez mon désir de voir cette série trouver une belle conclusion. Adieu Aaricia en est une magnifique.
    2 points
  7. Vous avez aimé Horcaio d'Alba ? Foncez sur ce Lord Gravestone Vous ne connaissez pas Horacio d'Alba ? Bonne nouvelle, vous avez donc 4 excellents tomes à acheter et lire devant vous : les 3 Horacio d'alba et ce tome de Lord Gravestone. Bon je caricature un peu mais chez 1001bd, il est peu dire qu'on est nombreux à avoir beaucoup beaucoup apprécié la masterclass délivrée par Jérôme Le Gris et Nicolas Sinner sur Horacio d'Alba. Alors les voir se remettre ensemble pour nous livre un nouveau triptyque cela ne pouvait que nous exciter. Personnellement ce que je trouve le moins réussi sur ce Lord Gravestone c'est la couverture et pourtant vous serez nombreux à l'aimer je n'en doute pas. Cela en dit long sur la qualité de l'ouvrage. Tout y est réussi : de la densité de la narration, qui transforme un tome d'introduction en aventure partant tambour battant en passant par les personnages, les enjeux, l'intensité dramatique déjà présente et surtout le dessin tout en finesse, en expressivité et en vivacité de Nicolas Sinner c'est une nouvelle fois un coup de maître. J'y ai retrouvé les mêmes ingrédients que sur Horacio d'Alba, et le format de la série prévu en 3 tomes n'y est probablement pas pour rien. Messieurs prenez votre temps, on vous fait confiance, on sera là pour les deux prochains tomes. Pour l'anecdote, Enrico Marini avait un peu râlé sur Facebook en découvrant l'allure du personnage principal et en mettant en avant la ressemblance avec son Scorpion. Je l'invite à ouvrir cette BD pour y découvrir toutes les subtiles différences qui transforment un personnage légèrement ressemblant au départ en un individu tout à fait distinct et dont le personnage n'a finalement rien à envier à son inspiration.
    2 points
  8. C'est fou la mémoire quand même. Elle filtre tant qu'elle peut mais ne perds pas grand-chose. Pas les souvenirs de Goldorak par exemple. En effet je suis la dizaine juste après Goldorak. Moi mon truc c'était les chevaliers du zodiaque. Goldorak, sortie en 78 en France soit 4 ans avant ma naissance, c'était pour les grands. Je pensais donc lire cet album plus pour la myriade d'auteur plus connus les uns que les autres plus qu'autre chose. Et bim bam boum comme dirait ma fille : dès le début de la lecture de cette suite à Goldorak, il y a pleins d'images qui sont revenus de partout et dans tous les sens. Des images qui doivent venir de quand j'étais tout petit et que mon grand frère regardait Goldorak. Le ranch, les sorties de Goldorak, Arctarus, les Golgoths, les habitants de Vega.... fiou ça m'a rappelé pourquoi on surnommait mon petit frère Golgloth 13... Bref une belle nostalgie soulevée par une sublime BD. Car si les souvenirs remontés furent beaux ça a été possible grâce à une sublime BD. Graphiquement déjà C'est le top de ce qu'on peut voir à l'heure actuelle. Niveau histoire c'est encore mieux car c'est plus adulte que le dessin animé de l'époque avec un traitement complexe des personnages beaucoup moins manichéens qu'avant. Et cela sans parler de la fin qui est... je vous laisserais découvrir si ce n'est déjà fait. On sent bien que nos auteurs sont des fans et qu'ils ont écrit une histoire pour eux. Une "fin" à Goldorak comme ils auraient aimé la voir. Mais ils ne se sont pas contentés de cela. Ils nous ont livré avant tout un vrai bon scenario de BDs qui devrait ravir toute personne ne connaissant pas Goldorak. Un sublime album, une belle histoire et un hommage comme on en voit rarement d'une génération d'européen envers un des maitres de l'animation des années 80. Bref un des musts de l'année !
    2 points
  9. Réédition d'un ovni sorti en 1998 au Japon , ce manga n'est pas à mettre en toutes mains . Ne vous fiez pas à la couleur rose inondant la couverture du tome 1 , car le rose est surtout la couleur du calibre de Bambi , et elle va s'en servir sans ménagement aucun ! Obsédé par le cinéma , , Atsushi Kaneko a probablement puisé ses influences chez Tarantino et Kubrick pour son film Orange mécanique . Du kidnapping banal par Bambi d'un enfant ayant la fâcheuse tendance à manger tout ce qu'il trouve , on va se retrouver confronté à une armée de tueurs et autres chasseurs de prime à leur poursuite . Fusillades , armes de poing , explosions , ça défouraille en un florilège d'injures et giclures de sang . Aucun temps mort , les chapitres s'enchaînent aussi vite que le nombre de victimes grandissant de Bambi . Qui sont les commanditaires , quelle importance a cet enfant , et surtout LA grande question : qui est Bambi et pourquoi est-elle si détachée du genre humain ?? J'imagine que l'auteur va abattre ses cartes au fil (du rasoir) des 6 tomes (comptez 7 avec un tome 0) . Derrière un graphisme qui peut paraître de prime abord "léger" , ne fourmillant pas de détails ; on devine quand même un sacré talent dans sa capacité à donner des expressions aux visages . Cela ressemblerait presque aux comics pulps de Corben , voire , toute proportion gardée à Charles Burns . A découvrir , mais un conseil , évitez de croiser Bambi 😉
    2 points
  10. Ne nous cachons pas, ce Elle avait été une véritable claque pour nous l'année dernière. Autant vous dire que ce tome 2 était attendu, et chose rarissime chez moi, mon épouse l'a pris et dévoré avant que j'ai pu y mettre la main dessus. La pagination de ce tome 2 est identique à celle du premier tome, à savoir un petit format de 90 pages. Côté dessin, je tire un très grand coup de chapeau à Aveline Stokart qui nous livre un truc hallucinant. C'est bluffant. Les pages s'animent toutes seules. On en vient donc à ma petite déception perso : j'ai trouvé ce tome un peu "plat" ou plutôt convenu... Peut être est-ce nos attentes qui étaient trop élevées après ce premier tome magistrale, mais que ce soit dans le déroulement ou dans les "révélations" de fin, j'ai trouvé l'ensemble finalement un peu convenu. Alors ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : cela reste très bien. Mais l'expérience du premier tome n'est pas tout à faire renouvelée pour moi. Ceci étant dit on reste sur de la bd jeunesse de très très haut niveau que je ne peux toujours que vous recommander.
    2 points
  11. Eh eh eh, qu'est-ce que ça fait plaisir d'être surpris par une BD. Parce qu'en dehors de la jolie couverture, il faut reconnaitre que je n'attendais comme d'habitude rien d'une bd orientée "enfants". Oui je suis parfois un vieux con. Et là, et bien, pages après pages, je me fais happer, j'essaye de comprendre, je m'attache, bref, je suis immergé dans cette aventure. Je referme la bd. Et je reregarde plus attentivement le nom des auteurs. On a donc Tristan Roulot, scénariste de beaucoup de belles découvertes bd récentes à commencer par Le Convoyeur mais aussi, Psykoparis, ou les Chroniques Diplomatiques. Et à ses côtés on retrouve Mateo Guerrero, dessinateur récent entre autre de la série Jacob Kayne que j'ai tant apprécié. Bon effectivement quand des auteurs confirmés en bande dessinée adultes se lancent dans la bd jeunesse, à priori c'est pas pour nous sortir Un petit Spirou. Paris réussi donc avec cette forêt du temps qui mêle habilement enfants, adolescents, magie, adultes, mystères et aventure pour nous offrir un tome des plus réjouissant, que les parents liront aussi avidement que leurs enfants à chaque nouveau tome, j'en fais le paris. Ce n'est peut être pas le nouvel Harry Potter, mais c'est fichtrement bien foutu quand même.
    2 points
  12. Fiou qu'est-ce que j'aime cet univers de Sean Murphy. J'ai commencé, comme beaucoup, le White Knight pour les dessins de Sean Murphy avant tout. Mais, comme beaucoup aussi, je me suis pris au jeu de sa réécriture de l'univers de Batman. Un univers beaucoup plus dur et torturé, avec des personnages tout sauf manichéens. J'y suis donc allé les yeux fermés avant de voir que Sean Murphy n'était plus au dessin ! Horreur !!! OU pas. Car s'il a laissé la barre, il l’a laissé à un dessinateur qui lui ressemble beaucoup : Matteo Scalera que l'on a vu au travail dans Black Science. Matteo Scalera à un style très proche de celui de Murphy, avec des visages et des formes très anguleuses. On oublie donc rapidement ce changement des dessinateurs tellement Scalera fait bien le job. Niveau scénario cette suite est vraiment excellente non pas parce qu'elle se concentre sur Harley Quinn. Non elle est excellente parce que Batman et la Joker n'interviennent pas. C'est un tome qui met en avant les seconds rôles de l'univers et qui continue d'introduire les modifications de ces seconds rôles et donc continue de nous livrer un univers White Knight de plus en plus complet et autonome. Un univers dense, avec une Harley beaucoup moins délurée et dont le rôle de maman à un impact sur tous ceux qui l'entourent. Moi des albums comme cela j'en demande tous les ans !
    2 points
  13. Bon alors on va resumer la critique en quelques mots : Je vais de ce pas reserver la verion Urban Limited des 3 Jokers. Voila. C'est bon non, ca suffit ? Bon ok je developpe un peu. Graphiquement parlant deja, Jason Fabok nous livre un album magnifique. Super bien travaillé, avec une Batgirl et un Red Hood dont les visages parlent suffisamment pour que leurs douleurs et leurs souvenirs soit retranscris immédiatement. Car c'est ca qui est au coeur de cette superbe histoire de Geoff Johns : La douleur des retrouvailles entre Batgirl, Jason Todd et leurs jokers "respectifs". Geoff Johns nous livre trois héros dont la vie a été changée par "le" joker et met en parrallele trois Jokers representant les trois facettes des Jokers de l'histoire de batman : Un joker cruel et sérieux, un joker comique et un joker sadique. Trois jokers qui ramènent nos héros aux périodes les plus sombres de leurs histoires respectives. Trois "face à face" superbement orchestrés pour un one shot qui réussit à être innovant tout en étant un pure produit de l'univers Batman. Chapeau bas Monsieur Johns !
    2 points
  14. Alors que la série était terminée depuis plusieurs années, Jeff Lemire décide d'apporter une suite à son chef d'œuvre quand il est sur le tournage de l'adaptation en série Tv de Sweet Tooth, comme il l'annonce dans une interview en préface de l'album. Le pari est énorme comme la série avait eu la fin qu'il avait souhaité depuis le début. Ce retour sur la série va se dérouler 300 ans après les événements du tome 3. Tout le génie scénaristique de Lemire se met en place pour construire une histoire prenante en six chapitres. Elle reste indépendante de la série mère mais reprend beaucoup d'informations et d'anecdote qui feront plaisir aux lecteurs. Après 300 années, les hybrides vivent en majorité sur la planète alors que des groupes d'humains survivent sous terre. Jeff Lemire réalise les dessins dans la continuité de la série avec son style particulier mais efficace pour dépeindre un monde post-apocalyptique. Il travaille de nouveau avec José Villarubia qui réalisait déjà les couleurs sur les tomes précédents. On sent bien que les deux auteurs étaient heureux de retravailler sur Sweet Tooth mais comme les lecteurs qui seront heureux de retrouver cet univers souvent sombre.
    2 points
  15. J’ai acheté ce livre un peu par hasard, attirée par la couverture de cet enfant seul, qui tient sa tête détachée de son corps, et qui, associée au titre évoquait un drame. Je l’ai lu sans avoir vu le résumé, comme souvent, pour ne pas être influencée. C’était une lecture étrange qui m’a vite prise aux tripes, un malaise grandissant et en même temps de l’admiration pour les auteures pour avoir su amener ce sujet sans être trop provocatrices ou trop crues. Car ici, ce ne sont pas les paroles qui comptent mais les images, fortes, métaphoriques par moment qui laisse entrevoir les tourments qui dévorent les personnages. Car il n’est pas facile d’aborder un tel sujet : les violences sexuelles sur les enfants, et cette façon de faire est très habile. Sans s’appesantir sur l’acte en lui-même, ce sont les conséquences qui sont mises en avant, l’impact que cela provoque : il y a celui qui rapetisse comme s’il voulait disparaitre, celui qui devient violent... Mais dans cette ville où les cris des enfants sont volés, où tout le monde se tait, les bourreaux ont parfois aussi été victimes. C’est un livre qui alerte, qui dénonce, qui dit qu’il faut que ça s’arrête mais qu’il faut aussi aider les victimes et les accompagner, à la fois pour qu’elles vivent mais aussi pour qu’elles ne reproduisent pas le même schéma. Et quand, à la fin, on se prend en pleine face les chiffres de la réalité, on reste choqué, incrédule sur ces données et on n’a qu’une envie, faire circuler cette information pour que cela cesse.
    2 points
  16. Birdy melody est une bande dessinée pour les jeunes, il n’est pas nécessaire de savoir lire car il n’y a pas de textes mais ce n’est pas pour ça que c’est une histoire qui n’a rien à dire ou juste un conte avant d’aller se coucher. C’est d’abord une histoire d’amour toute mignonne entre deux oiseaux, pleine de poésie et de musique ; puis c’est la séparation, la violence, l’intolérance, c’est la lutte pour la liberté et pour le droit de jouer de la musique. Les traits des gentils, la tenue des méchants ne sont pas sans rappeler l’intolérance sudiste américaine. Birdy melody est un hymne à la liberté sous toutes ses formes ! Le dessin tout en finesse dans les tons pastels est à l’opposé de ‘histoire, le drame quand l’oiseau tombe dans l’eau avec son découpage graphique est de toute beauté. Les mots auraient été inutiles car le dessin se suffit à lui-même. Un très beau livre !
    2 points
  17. Après Deep me, un album assez expérimental, Marc-Antoine Mathieu apporte la suite de ce diptyque commencé avec Deep it, avec un album plus accès sur la philosophie cette fois. D'abord avant tout, on remarque le soin apporté à l'édition l’album avec cette couverture toute blanche comme le titre, le nom de l'auteur de la maison d'édition, en opposition à l'album précédent tout en noir Deep me. Pour l'histoire, nous sommes avec Adam, une intelligence artificielle à l'intérieur d'une capsule dans un voyage qui semble infini. Adam est la dernière IA qui analyse l'humanité, la planète Terre, la nature et toutes les choses qui caractérisent tant l'humain. Les phases de veille s'alternent avec les phases où Adam s'interroge et philosophe. La partie graphique est plus travaillé ou apporte davantage de personne en vision à l'aide de petits points pour former des visages, des éléments ou des lieux. Les planches toute blanche ou toute noire apportent une ambiance à cet album. Marc-Antoine Mathieu est connu pour créer des albums étranges, originaux, expérimentaux dans le monde de la dessinée et c'est toujours avec plaisir que l'on découvre sa dernière création.
    1 point
  18. Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau.
    1 point
  19. Parlons peu parlons bien, ce tome 6 vient boucler le second cycle "Legatus" de Solo. Et il le fait de manière admirable. Grandes épopées, énormes batailles, fond philosophique, on a tout dedans. En plus le tome est plus que touffu, et l'ensemble qualité / prix / temps de lecture est assez incroyable. En gros vous allez vous régaler, les dessins d'Osacr Martin sont toujours aussi emballants, et les doubles pages de batailles vont en ravir plus d'un. Seul bémol ? On a déjà lu un truc un chouïa encore meilleur. Dans le premier cycle de Solo. Parce que les enjeux de famille et d'attachements, de sentiments me manquent un peu dans ce cycle, aux enjeux pourtant peut être plus épiques et importants, mais qui ont suscité moins d'émotions que le premier cycle de Solo. Bref, une déception d'enfant gâté, courrez l'acheter cette conclusion est épique, assez logique et terrible et ouvre encore de nouveaux horizons.
    1 point
  20. Et bim comme d'habitude, à l'approche des fêtes de fin d'années, Soleil nous sort l'artillerie lourde avec ces séries se déroulant dans l'univers des terres d'Arran. Ici il s'agit de leur série cross' over Guerres d'Arran tant attendue devant redémarrer un cycle dantesque reprenant l'ensemble des trames depuis le cycle des goules. Après un premier tome nous lançant dans le grand bain, ce tome 2 reprend pas mal des figures ultra reconnues des Terres d'Arran pour les réunir et leur faire affronter l'une des pires menaces qui soit pour leurs survies : l'Hum 🙂 Autant vous dire que dans le contexte pessimiste actuel, il y a là une double lecture intéressante à l'œuvre complète. Evidemment on nt'est pas tellement là pour philosopher non plus et tout au long de ces 92 pages, on aura le droit à peut être un peu trop de voix off (aka pensées de Redwin) mais surtout beaucoup beaucoup de castagne. Après tout, on ne réunit pas une si belle équipe pour beurrer des mouillettes. Que puis-je vous dire d'autre ? Giovanni Lorusso que je ne connaissais pas vraiment n'est pas un inconnu sur la série car il en a déjà dessiné plusieurs tomes. Autant vous dire qu'avec J. Nanjan auxx couleurs comme souvent, le dessin ne présente pas de fausses notes et reste dans les canons habituels de la série pour le plaisir des fans. Les habitués de la série se jetteront à raison sur cet album tant l'attente fut longue 🙂 Les autres partent probablement de trop loin pour bien en saisir tout l'intérêt, mais se contenteront d'un bon one shot de Fantasy comme souvent.
    1 point
  21. Oh qu'il est infâme ce Dragon Dragon... Insupportable, imbuvable, honteux et salopard, sa lâcheté est finalement sa plus grande qualité, c'est vous dire. Reste qu'il sert à merveille à dépeindre cette époque troublée et finalement peu connue des français en général... Les figures historiques vont en prendre un coup, et l'on suit tout cela avec intérêt. C'est notre histoire aussi finalement, même si ici romancée, il y a quand même matière à en apprendre sur l'envers du décor rarement présenté dans nos livres d'histoire. Si le premier tome m'avait laissé un peu froid je vous avoue que la lecture de ce tome 2 m'a beaucoup plus intéressé et fait rire... Côté dessin, je ne susi toujours pas un grand fan du travail de Simon Spruyt mais il faut reconnaitre qu'il a le don d'arriver à nous faire sourire sur ses mises en scènes ou ses détails. Attention cependant, comme le tome 1, le Dragon dragon n'est pas fait pour les jeunes lecteurs. C'est infâme, libertin, et sans morale. Vous voici prévenus.
    1 point
  22. Deuxième tome de Nero et encore une fois une grosse claque graphique. Le choix de la pleine page sans bord et l'impression grand format sont une merveille pour les yeux. On se délecte des dessins et on est absorbé à l'intérieur de l'histoire comme si on était partie prenante. Le parti pris graphique est définitivement une réussite. Niveau de l'histoire, on avance dans le fantastique avec une histoire de Djinn intéressante avec des croisés qui se retrouve à devoir se joindre à des "mécréants" pour lutter pour leur survie. Un presque parfait qui perd une étoile uniquement, car le scenario est un peu irrégulier sur ce tome deux avec des passages magiques, mais certains un peu confus. La série reste excellente et on attend le troisième tome avec impatience
    1 point
  23. Deuxième série du duo espagnole aux commandes de In Mémoriam (avec un petit clin d'oeil en fin d'album) pour une histoire encore une fois survitaminé. Mais pas que. c'est surtout, comme dans In Memoriam en fait, un scenario inventif. La couverture un peu trop tapageuse m'avait fait craindre une histoire post apocalyptique mêlé à une guerre contre des ET. Mais c'est finalement une histoire bien plus complexe et bien plus intéressante. Un peu comme In Mémoriam avait réussi à mêler SF et magie, nos auteurs mêlent ici habilement guerre des gangs et fantastique. Le rythme est super relevé, le dessin de bonne facture même si la coloration est peut-être un poil trop sombre, et le tout forme un premier tome rafraichissant qui ravira les amateurs d'actions et de fantastique.
    1 point
  24. Encore un bon tome de Freya ! comme tous les tomes précédents, il faut le dire. On attend longtemps entre chaque tome de Freya, mais à chaque fois, on est récompensé. Ce tome va encore une fois très vite, en réussissant à nous présenter un nouveau pays, une évolution dans les velléités du royaume de Sigurd, et cela, sans oublier des combats intenses et des évolutions dans les sentiments de Freya et de ses suiveurs. Ca va vite, c'est bien dessiné et l'histoire avance ! Une bonne série qui tient sur la longueur ! Pas si évident que cela dans le manga....
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  25. Voici l'une des lectures comics de l'année à n'en pas douter. Une lecture en deux tomes, mais dont le deuxième arrive dès le mois de mars ! Quelle claque nous met James Tyrion IV dans ce premier tome. Il réussit à mixer avec brio the thème du huis clos avec l'aspect horrifique d'une fin du monde arrivant sans crier gare. Imaginez un peu : un pote vous convie à un weekend retrouvaille entre amis dans une maison éloignée. Et une fois arrivée, vous vous rendez compte que vous êtes les seuls survivants de l'espèce humaine... Comment réagiriez-vous ? vis-à-vis des autres ? vis-à-vis du monde ? et vis-à-vis de celui qui vous a invité ici ???? Un premier tome génial, sublimement illustré, et une histoire qui promet de rester dans les annales des huis clos en bande dessinée !
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  26. Elle revient !! bon ok on s’en doutait un peu, mais cela fait quand même bien plaisir car c'est super bien pensé. En effet, la motivation ne suffit pas. Nos auteurs nous racontent l’histoire de la famille de Botan et nous révèlent un secret qui change tout. Mais ce tome 5 est plus que cela parce qu'il voit aussi notre équipe repartir à la recherche des morceaux de cristaux de Tesla, mais surtout, il voit les choses bouger aussi en interne à la CIA et à la petite maison. En ensemble toujours cohérent et un traitement de toutes les parties prenantes vraiment rafraichissant, ouvrant énormément de porte sur le devenir de la série.
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  27. Ah ah ah celui là, je l'avais repéré et puis dans la multitude de sorties de l'automne je suis passé finalement à côté. Seulement un comics alléchant finit toujours pas rentrer dans notre bibliothèque qu'on l'ai raté initialement ou non. Je viens donc de lire King of Spies et je me suis régalé. Entendons nous tout de suite, King of Spies est jouissif et corrosif et il m'a fait tout de suite penser à du Sean Murphy ce qui est plutôt flatteur pour moi. Ce one shot est ultra condensé, ultra dense, ultra dynamique. Aucun temps morts, aucune pause, et peu de compromis. Le dessin de Matteo Scalera est parfait, dynamique, nerveux, expressif et clair. Et si en plus vous avez été bercé aux James Bond, pffff, ce one-shot est fait pour vous. Par contre attention, ça ne va pas être juste un hommage, ce serait trop simple. James Bond... heu Roland King il va ramasser, et ça va pas être beau à voir.
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  28. J'avais lu que cette série montait en puissance et qu'il fallait perseverer. Ayant bien aimé les premiers tomes, je n'ai pas eu besoin de me forcer pour lire la suite mais je suis d'accord sur le fait que l'histoire monte en puissance. Mais pas que l'histoire. Ce Karakuri Circus nous montre ici une mise en scène jamais vu dans le manga (voir plus). Via une marionnette narratrice, cette histoire est gérée comme une pièce de théâtre, avec des entractes, des levées de rideaux et des sauts d'une scène à l'autre. Autant visuellement qu'en termes de scenario, cette narration théâtrale ajoute à la dramaturgie de notre histoire. Histoire qui prend de plus en plus d'ampleur avec une explication du pourquoi du combat des shiroganes mais aussi du but des automates. La gestion de deux groupes de héros qui se cherchent sans le savoir est aussi une sacrée trouvaille, car cela renforce notre soutien aux héros ! Encore merci à Meian pour cette superbe édition pour un manga qui mérite vraiment qu'on s'y attarde.
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  29. En voilà une belle surprise. Coincé entre tous les Isekai de Meian, ce 7th time loop pour passer pour un "autre" titre du même genre. Et bien, il ne faut surtout pas. En effet, notre héroïne ne se réincarne pas, elle revit la même période de sa vie. Et à chaque vie, elle a vécu une vie différente jusqu'à cette septième boucle. Ces boucles font de notre héroïne une personne aussi bien de son époque que sage comme peu de fille de la cour le sont. Ces deux premiers tomes sont aussi l'occasion de mieux cerner le deuxième personnage principal : le futur empereur. Celui qui provoquera directement ou indirectement toutes les morts de Rishe. Celui qu'elle veut infléchir. Le lien entre les deux personnages est aussi bien géré, avec un réchauffement lent, mais perceptible, et une question qui reste toujours en suspens : rien ne semble amener ce jeune homme à devenir un empereur tyrannique. Que va-t-il se passer dans 5 ans ? Qu'est-ce qui va le faire changer ? Tant de questions qui intéressent notre princesse et nous tout autant. En gros le seul souci de ce manga est que nous n'avons qu'un seul tome de retard sur le Japon.... il va falloir s'armer de patience.
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  30. Le tome ou tout bascule. Le premier pas vers la partie Shippuden de Naruto avec la fin de l'innocence et l'attaque d'Orochimaru sur le village de Konoha. Voilà ce qu'est ce tome 7 de l'édition Hokage. Sans oubli le combat tant attendu entre Gaara et Sasuke. Bref l'un des tournants les plus importants de la saga. Je profite de cette critique pour saluer le sens du business de Kana. Il allie un sens des affaires aiguisé avec l'utilisation assez exceptionnelle d'une licence finie avec une compréhension de son lectorat qui est assez exemplaire. En effet la série Naurto est à part dans le panel manga. Elle est finie depuis 2016 mais reste une des plus grosses ventes manga et rivalise avec la série One piece qui est, elle, toujours en cours. Et cette édition Hokage est l'exemple de cette réussite. Kana a bien compris qu'une partie des fans de Naruto avaient lu cette histoire lorsqu'ils étaient plus jeunes, prêtés par des copains ou en bibliothèque. Un lectorat qui a évolué et est maintenant salarié et qui peut se permettre d'acheter des mangas. Mais acheter des mangas ne veut pas dire mettre 500 euro d'un coup dans un rachat de l'intégrale en occase... et la arrive la possibilité d'acheter sa série fétiche .... à 15 euro par mois. Moins que deux paquets de clopes... dans une belle édition en plus... Et hop, ils ont ferré toute une génération. Une génération qui achète pour "relire" et qui peut donc attendre, car connait deja la fin. Une génération qui a un peu d'argent. Une génération qui va perpétuer le mythe en faisant lire Naruto à ses enfants. Je le sais, cette génération, c'est la mienne ! Donc chapeau messieurs et dames de chez Kana, belle leçon de marketing qui met tout le monde d'accord.
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  31. En voilà un manga pas comme les autres. Enfin pas comme les autres Isekai. Car c'est un vrai Isekai inversé avec une fille qui rate le départ pour l'autre monde, mais surtout c'est un manga nous présentant, sous couvert d'Isekai donc, le fonctionnement d'un studio d'animé Et c'est super intéressant ! On nous explique les différents métiers, les différentes fonctions et le timing de production d'un animé. Saviez-vous par exemple, qu'il y a des personnes qui font les "images choc" et d'autres qui ne font... que les transitions de mouvement entre deux images ? Ou alors qu'on manga était à 8 images par secondes ? Ce sont, de mon point de vu, ces informations qui rendent ce manga très sympa à lire. Porté par un côté Isekai qui dynamise un peu la lecture, on ne peux qu'être intéressé sur des dessous de nos animés préférés. On espèrera juste que la série ne traine pas trop en longueur ou alors qu'elle trouve un second souffle une fois tous les métiers passés en revu.
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  32. Clevatess est l’un des 4 roi démon, il vit tranquillement sur ses terres quand un groupe de héros décide de venir l’éliminer. Ne comprenant pas pourquoi, il décide de se rendre auprès du roi du royaume de Hiden pour en connaître les raisons mais ce dernier dénigre Clevatess en lui disant qu’une bête démoniaque ne pouvait pas comprendre. En repartant après avoir détruit la ville, un enfant lui confie un bébé en lui disant qu’il apprendra à comprendre les humains en s’occupant de lui. Les œuvres de Yuji IWAHARA (le roi des ronces, dimension W…) ont souvent plusieurs niveaux de lecture avec un côté assez sombre, Clevatess n’y déroge pas. Le premier aspect frappant c’est la cupidité sans fin des humains, toujours vouloir plus de terres, plus de richesses… ils envahissent le territoire de Clevatess sous prétexte qu’il est une bête démoniaque. Le deuxième aspect, c’est la malveillance des hommes, la façon de toujours profiter des faiblesses des autres et dès que l’un chute, au lieu de venir l’aider de l’écraser pour prendre sa place. Pour le moment l’humanité n’est pas à la fête ! C’est le périple de Clevatess qui va permettre une observation de ce que l’on est, de poser un regard extérieur et de potentiellement rendre un jugement. La présence du bébé va sans doute amener le côté positif et permettre de montrer qu’il y a aussi du bon dans l’humanité (enfin j’espère !!). Mais le manga est aussi un manga d’aventures avec des combats et du fantastique, difficile cependant de le percevoir uniquement comme un divertissement tellement le discours est fort, impossible de fermer les yeux et de ne pas voir une certaine critique de la société. Un très bon début de série servi par un graphisme intéressant qui donne de la puissance au récit. Extrait Bande annonce
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  33. Hey Pop, tu délires ? Le tome 39 de Thorgal dans la sélection des coups de coeur de l'année ??? En plus tu lui as mis que 4.5 ??? Oui et oui. Ce Thorgal est un très bon cru, dans une série qui semblait pourtant destinée à s'essouffler jusqu'à perdre haleine. Je vais commencer par m'attarder sur le dessin de Fred Vignaux, qui a su je trouve adapter son style à l'immense héritage de Rosinski sans chercher à le copier. Au fil des tomes, ce Thorgal retrouve une âme, différente certes, mais qui a su rester dans la continuité. Les visages sont expressifs et très réussis, tout comme les scènes d'actions, et si les décors sont un peu mornes dans cet épisode, cela colle finalement à l'ambiance de ce tome. Côté scénario enfin, il faut noter l'excellente idée de nous proposer enfin une aventure de Thorgal qui se poursuivra sur plusieurs tomes. Cette série n'est pour moi pas destinée aux One Shot, Thorgal est l'Odyssée de la BD franco belge moderne, et le fil conducteur de ses aventures doit nécessairement se dérouler sur plusieurs tomes pour prendre tout son sens et retrouver l'esprit quête initiatique parfois perdu en route. En bref, Yann nous montre un Thorgal décidé à mettre un terme aux questions et menaces sur ses origines et cela ne laissera aucun lecteur de longue haleine indifférent. Le tout est plutôt bien imriqué il me semble dans le reste de l'univers développé à côté pour donner beaucoup de sens à ce tome. Si l'on rajoute que les liens familiaux sont ici de nouveau questionnés, interrogés à travers les relations développées entre les personnages on obtient un excellent tome. Alors pourquoi 4.5 ? Parce qu'à ce stade, ce tome ne vaudra que par les conclusions qui lui seront apportées. Il peut être le début d'une conclusion en apothéose de la série si auteurs et éditeur ne se débinent pas. Mais il peut aussi se révéler un coup dans l'eau si tout ce beau monde décide de rallonger la sauce. Quoiqu'il en soit ce tome est excellent, j'ai pris un grand plaisir à le lire, et si les derniers étaient plutôt bons, celui-ci me semble plus remarquable du fait de l'ampleur de son scénario et de la maitrise croissante de Fred Vignaux pour son univers.
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  34. Voila du Hellblazer comme je l'aime 🙂 Si on n'atteint pas le niveau d'un Mike Carey, on est quand même dans du Hellblazer pur et dur : En Angleterre, une vie dissolue au possible et une très forte interaction avec le diable, dieu et les autres entités qui se croient plus malins que le plus roublard des héros du monde du comics. Et pourtant le diable n'est pas loin de réussir son coup dans ce tome un où John tombe vraiment à court de solution. C'est quand il tombe le plus bas qu'il est le plus inventif et qu'il nous montre que la roublardise est l'élément essentiel à tout bon magicien. Un tome qui sent bien l'Angleterre pré Tatcher, une Angleterre des quartiers désœuvrés et de la bière bon marché qui colle parfaitement avec le style Hellblazer.
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  35. Avec le choix français du titre, je suis forcément partie sur l’idée d’une histoire telle que les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire, titre à mon avis pas forcément judicieux au vu de ce que le manga contient. Pour information le titre original boku no gemini signifie simplement mes jumeaux. Le manga commence gentiment dans une école ou les jumeaux Stevenson sont un peu les stars (surtout par leur physique), mais un jour l’un des deux décède. Le meilleur ami des jumeaux et le seul qui arrivait à les distinguer, cherche à aider le survivant mais par moment a aussi des doutes sur son identité. Vient alors le passage sur le deuil, le réconfort mais aussi le questionnement quand on découvre que le défunt avait caché des informations à son frère. Après un début gentillet mais sans plus, l’histoire gagne en profondeur, abordant le lien très particulier qui existe entre des jumeaux et le vide causé par l’absence d’un être aimé. L’autrice renforce l’image de ce lien en utilisant les noms de Jekyll et Hyde, comme deux faces d’une même pièce, prolongeant le doute sur l’identité et finit par un dernier chapitre émouvant donnant tout son sens à l’histoire. Extrait
    1 point
  36. Depuis quelques années maintenant, Patrick Prugne réalise des albums de toute beauté sur les débuts de la colonisation aux États-Unis, avec les amérindiens en premier plan. Cette fois ci, Patrick Prugne s'attaque à la légende de Pocahontas, fille du chef de la tribu des Powhatans. Il existe très peu d'écrit sur la véritable histoire de Pocahontas mais elle rencontra le capitaine John Smith qui faisait partie des premiers colons anglais à venir s'installer sur le territoire des États-Unis pour fonder la ville de Jamestown. Cet album relate cette rencontre et la relation naissante entre deux personnes de deux mondes et cultures différentes. La colonisation se fait dans un climat tendu avec les natifs chassés de leur territoire par les colons. Les aquarelles en couleur directes de Patrick Prugne sont magnifiques pour mettre en avant des ambiances réalistes. L'édition est soignée avec plusieurs recherches graphiques en fin d'albums ainsi que des illustrations. J'adore vraiment le travail de Patrick Prugne, chaque tome est une pure merveille pour les yeux même si l'histoire est moins originale avec Pocahontas, elle n'en reste pas moins très intéressante.
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  37. Shim Deokchul un presque septuagénaire décide de réaliser un rêve de jeunesse : devenir danseur de ballet. Sa famille ne le comprend pas du tout et mis à part son second fils, tous les autres se moquent lui disant qu’il a passé l’âge et surtout ayant peur que sa passion apporte la honte sur la famille. Malgré tout, il va rencontrer un professeur de danse qui n’est pas non plus convaincu, il lui propose quand même de venir observer les cours, c’est là qu’il va rencontrer Lee Chaerok, un jeune danseur prometteur qui semble avoir une vie compliquée. Il y a un certain nombre de thèmes abordés dans ce 1er tome : la vieillesse, la réalisation des rêves, le deuil, le sport… Mais ce qui marque le plus c’est les préjugés qui existent envers les personnes âgées, les modes de vie que la société quelque part leur impose pour rentrer dans les normes de la bienséance. Avant même de penser au bien-être de leur père qui n’a pas toujours eu la vie facile, sa famille se soucie en premier du regard des autres et c’est assez choquant de voir ça. Mais le manga promet de belles choses, la rencontre de ces deux personnages mus par une même passion, le changement qui va s’opérer parmi l’entourage de Shim Deokchul et l’opinion publique en général. Ajouté à cela, un beau rendu des mouvements de danse, on comprend pourquoi le titre a été adapté en drama (visible sur netflix). A découvrir. Extrait
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  38. La commandante Léna se synchronise tous les jours avec les 86, après la mort d’un membre de l’équipe, elle prend conscience que son comportement qu’elle croyait amical était en réalité hypocrite et qu’elle n’avait pas pris la peine de les connaitre vraiment. Elle décide alors de faire des efforts pour mieux comprendre la situation des 86. Tout d’abord, il faut savoir que le manga ne comptera que 3 tomes, l’auteur étant actuellement malade, un accord a été passé pour l’arrêter, il en est de même avec le spin off 86 – run through the battlefront, seul le spin-off 86-fragmental neotenysera achevé en 3 tomes. L’anime, qui compte 2 saisons, ne couvre pas non plus tous les light novel, donc si vous aimé la série, investissez plutôt dans le roman qui a 11 tomes pour le moment et qui est bien plus riche que le manga (le tome 1 est disponible aux éditions Mahô, le tome 2 sort le 26 août). Pour en revenir au manga, c’est une très bonne histoire, il y a à la fois un affrontement contre un ennemi essentiellement composé de robots mais surtout un thème très important sur la discrimination et l’éradication de tout un peuple. Il est difficile de ne pas penser à certains génocides quand on lit certains propos et c’est assez bien fait pour que ce soit choquant et marquant, si cela pouvait réveiller certaines consciences, ce serait déjà ça ! 86 n’a pas fini de faire parler de lui alors n’hésitez pas à découvrir l’œuvre, quel que soit le format.
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  39. Je ne cachais pas l'ennuie que commençait à me procurer Moriarty. Après des premiers tomes flamboyants, la routine et l'impunité des crimes était devenue un poil longuettes tout comme le côté "sauveur" du peuple trop mis en avant. Je dois bien reconnaitre que ce tome 13 est lui particulièrement bon. On retrouve un Sherlock Holmes au centre de l'histoire (c'est finalement LE personnage qui apporte de la diversité !) et des Moriarty qui se voient pressés de finir leur plan. Fin qui nécessite l'intervention de Sherlock. Ce que nos auteurs font bien, c'est de bien montrer que Sherlock commence à comprendre les tenants et aboutissants et qu'il n'a pas l'intention de se laisser manipuler plus longtemps. Un bon tome d'introduction qui devrait nous lancer dans le face à face que l'on attend depuis le début de série et nous mener.. Aux chutes du Reichenbach !
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  40. En voilà un tome qui se fait attendre pour une série qui n'en finie plus de prendre son temps. Un an entre chaque tome dans le manga, c'est une éternité ! Mais à chaque fois le résultat est à la hauteur des espérances avec encore une fois un tome très dense qui voit Freya devoir se sortir des griffes de son ravisseur, mais surtout ses relations avec ses chevaliers servants évoluer dans un sens qu'elle ne suspectait pas (même si elle était bien la seule). Un tome court, mais dense comme les précédents pour une série qui continue d'être intéressante…
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  41. Après le succès de Moriarty, voici Arsène Lupin qui débarque aux éditions Kurokawa. Mais c'est bien le seul rapprochement que l'on peut faire entre les deux personnages du début du XXième siècle. En effet Arsène Lupin est une série déjà entièrement sortit, et ce, depuis un petit moment. De plus, Arsène Lupin est une vraie adaptation de l'œuvre de Maurice Leblanc et non pas une libre inspiration comme Moriarty. Et cela change tout à mes yeux. Ce premier tome est excellent, en partie par ce qu'il respecte l'œuvre de Maurice Leblanc mais aussi parce que chaque chapitre est conclu par une analyse de l'œuvre de Leblanc et des traits principaux de Lupin. On s'instruit autant que l'on s'amuse des aventures du plus célèbres des cambrioleurs français. Minisérie de 10 tomes dont les 2 et 3 sont deja disponibles, Arsène Lupin ravira les amateurs du Gentleman et permettra aux plus jeunes de découvrir vraiment qui est Arsène Lupin.
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  42. Non non mais la non ! On n’a pas le droit de terminer un manga comme ça !!! Faut trouver autre chose ! Ce n’est juste pas possible !!!! Inhumain ! Inhumains tout comme les membres de la famille Gotô qui passe un cap dans leur folie dans ce tome 8. La guerre est déclarée. ET pas à Daigo. Non non. Ils déclarent la guerre à l'état. Fiou quelle intensité ! Franchement prenez une grande inspiration au début du manga car vous ne respirerez pas avant la fin ! Les tomes d'avants avaient déjà été très bon et très angoissant. Celui mais un épisode de "24h chrono" (au diable les jeunes comme dirait l'autre, faisons des références de vieux) au banc des séries à tisanes. Je ne saurais trop comment décrire cette lecture autrement : je l'ai vécu. Et la fin ... ohhh la fin…. Quand on sait tous ce qu'il s'est passé depuis le début on ne peut même pas se réfugier derrière la bonne volonté du scénariste. On va attendre en trépignant l'arrivée du tome 9... puis du 10, 11, 12 pour savourez la délivrance qui va venir au 13, quel que soit la conclusion de ce manga déjà culte.
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  43. Là on touche au sublime comme dirait l'autre. On avait déjà vu avec le Curse of the White Knight l'effet Urban Limited. Mais avec ce chef d'œuvre qu'est le premier tome de la série White Knight, c'est encore mieux. Graphiquement les dessins de Murphy prennent une autre dimension. Les grandes pages laissent voir énormément de détails que l'on ne voit pas forcement sur les versions plus petites. Les planches en pleine page sont tellement belles qu'on a envie de découper l'album pour les afficher. Surtout les couvertures alternatives en fin d'album. Le tout sublimé par un scenario qui, après relecture et deux ans plus tard, se trouve être vraiment génial. Je vais me faire insulter car cette édition n'est plus disponible nul par, à peine une semaine après sa sortie. Mais c'est plus pour vous encourager à guetter les occasions et surtout à guetter les éditions Urban Limited de l'année prochaine. Et à m'aider à faire du lobbysme pour avec une version Urban Limited de Punk Rock Jesus......
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  44. Les lecteurs de Trese connaitront certainement la première saison en six épisodes de l'animée tirée de la bande dessinée et diffusée sur Netflix en 2021, sous le nom Trese : Entre deux mondes. Le succès de l'animé, nous permet de pouvoir lire le Komiks philippin d'origine, d'ailleurs j'ai appris dans les explications en fin d'album que Komiks était le mot pour les BD aux Philippines. Au niveau de l'histoire, Budjette Tan nous propose de suivre Alexandra Trese, une consultante de la police pour toutes les histoires de morts inexplicables ou étranges. Alexandra Trese a des connaissances sur la magie mais aussi sur les personnes fantastiques du folklore philippin. Les auteurs donnent des explications sur ces entités en fin de récits pour mieux comprendre leur pouvoir et leur origine. Pour exemples, les aswang conservent leur forme humaine de jour mais se transforment en monstres sanguinaires quand ils ont faim avec une force décuplée. La partie graphique d'Hajo Baldisimo est dans un style réaliste malgré tous les montres rencontrés dans ce tome. Les dessins sont en noir et blanc avec un découpage nerveux dans les scènes d'action. Le style est un mélange de comics et de bande dessinée franco-belge. Je n'ai regardé que le premier épisode de la série animée par curiosité et pour comparer, alors les dessins sont très différents déjà avec la couleur sinon l'histoire était la même que le premier récit de l'album. Trese est un très bon album avec cette enquêtrice de l'occulte et des histoires originales qui changent des vampires ou autres zombies plus classiques.
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  45. Dans le monde de Lost Children, la société fonctionne sous un système de castes, Les Gathiya sont tout en bas, certains issus de peuple conquis, ils vivent dans la misère et font les tâches ingrates. Ran est un enfant Gathiya, il se lie d’amitié avec Yuri, un enfant d’une classe supérieure qui a perdu un œil et qui est isolé, qui va lui apprendre à lire. La relation des deux amis n’est pas bien vue par le reste de la ville et quand les rebelles débarquent, les deux enfants décident de s’enfuir. Hélas, ils vont être séparés : Ran, apprenant le drame de sa famille va rejoindre le rang des révolutionnaires et Yuri va se retrouver obligé de tenir le rôle de Kussuf, une sorte de prêtre dans un village isolé de la montagne. Lost chidren est d’abord un manga d’aventures, une lutte de minorité contre un système politique injuste, une lutte contre un tyran qui ne pense qu’à une épuration ethnique et vois tous les autres comme des déchets. C’est l’histoire de deux enfants d’origine différente, qui vont être amené à subir un destin difficile entre violence t sacrifice. Mais c’est aussi une critique sur le comportement des hommes envers ceux qui sont différents. Ce 8eme volume est particulièrement prenant car il voit les retrouvailles de Ran et Yuri mais hélas, le temps a passé et certaines coutumes risquent d’avoir des répercussions néfastes sur leurs avenirs. Si au début de la série, on a un gros retour en arrière sur l’enfance des deux garçons, le rythme de l’histoire est toujours très dynamique, on a toujours une partie sur la vie de Ran, une sur celle de Yuri tout en prenant le temps de s’appesantir sur des personnages secondaires importants à l’histoire. C’est un très bon manga avec des graphismes soignés et un scénario qui ne faiblit pas.
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  46. Pour être honnête avec vous j'avais initialement mis 3.5 étoiles à Ce que nous sommes. Puis j'ai corrigé car il faut reconnaitre à cette bd son côté enrichissant. Lire Zep dans sa collection parue chez Rue de Sèvres c'est comme lire Timothé Le Boucher ou Mathieu Bablet, une belle source de réflexions bienvenues. En cela cet album est une réussite puisque Zep nous propose des pistes de réflexions à explorer sur ce qui constitue l'humanité. Côté dessin, point de dépaysement si vous avez aimé The End ou Une Histoire d'hommes. C'est bon, c'est humain, visages et personnages sont réussis et travaillés. Je trouve pour ma part les cases un poil trop vides, mais je pense que c'est avant tout un choix narratif, pour laisser les personnages et leur histoire au centre de tout. Côté histoire, je mets un petit bémol toutefois car j'ai reconnu comme un air déjà entraperçu avec The End : la difficulté de proposer une fin aussi intéressante et réussie que le développement qui y amène. Cela fait je pense parti également du propos de cet ouvrage là et philosophiquement j'en comprends le sens mais en lecteur j'ai ressenti une pointe de déception avec peut être un goût de trop peu sur le développement et la conclusion de cette histoire ambitieuse.
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  47. Yozo Oba continue tant bien que mal sa misérable existence, passant d’une femme à l’autre, se laissant entretenir, buvant plus que de raison, trahi par son « ami », il s’enfonce un peu plus chaque jour, se rapprochant dangereusement de la folie. Le texte de Dazai est d’une grande force, on ressent le cheminement qui mène Yozo vers l’enfer mais ce qui est encore plus surprenant c’est de voir combien Junji Itô lui apporte de la consistance. Il ne se contente pas d’illustrer le récit mais donne vie aux troubles psychiques, aux égarements de l’âme. De toute part, on est assailli des pensées du personnage, à la fois attiré par sa singularité et écœuré par son comportement ; même si lui se cherche ou cherche une place dans ce monde, il n’y a rien de bien à en tirer. On attend impatiemment ce qui le mènera à sa fin, la maladie ou la folie ? Fin au prochain volume.
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  48. Ceux qui ont déjà lu du Caryl Férey en tant que romancier , savent qu'il sait conter des histoires ; avec toujours le soucis d'intégrer le scénario dans un contexte politique et/ou historique . Son diptyque excellent sur les maoris en Nouvelle-Zélande , Mapuche dans l'après dictature argentine , et Zulu se déroulant en Afrique du sud ; attestent de cette volonté ancrée en lui . Des pays avec une histoire forte et , bien souvent violente , terre fertile pour faire naître des polars . Pour Sangoma , il est donc revenu en Afrique , dans l'après Apartheid et , inutile de vous dire qu'il dépeint la société habilement et sans jugement , la vraie vie là-bas dans les villes et les townships . Il distille ses ingrédients au fur et à mesure de l'enquête pour nous amener à une fin étouffante et crispante . Tout est cohérent dans ce récit alors que l'on passe des vignobles de Cape Town ,aux quartiers chics , à l'assemblée théâtre d'affrontements politiques rugueux , jusque dans les bidons villes où l'extrême violence règne sans partage . Pour l'aider dans cette entreprise , Corentin Rouge , que je ne connaissais guère . Il a participé à l'aventure Go west young man , signé un XIII mystery (Calvin Wax) et une série intiulée Rio . Son trait est remarquable et les jeux de regards , nombreux dans ce récit, sont de toute beauté . On sent une intensité profonde dans les visages des protagonistes . Certaines pages pleines sont à tomber , tellement elles fourmillent de descriptions ! Imaginez un bidon-ville vue du ciel ! Il est très bien accompagné par la coloriste qui donne vie aux cases du pays arc-en-ciel . En résumé , je ne saurai que recommander ce titre , au même titre que BDfugue qui l'a glissé dans son top 21 de l'année dernière . Je crains toujours avec les polars le potentiel relecture . Ici ce n'est pas un problème du tout . il est même conseillé de le relire plusieurs fois pour bien appréhender la galerie de personnages . Un must have . Mr Férey , vous revenez à la BD quand vous voulez ! Par Kevin
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  49. Pop pop pop pop pop. Phileas l'ami, si tu nous lis encore parfois, ceci est fait pour toi. Oui on sait que tu voues un culte au "culte". Mais je m'égare. Je n'attendais strictement rien de cet Arkham Mystéries : je ne connaissais absolument pas le travail de Manuel Garcia, et si j'avais apprécié le monde mis en place dans Millénaire par Richard D. Nolane, cela faisait quelques années que ses dernières productions n'avaient pas déclenché d'enthousiasme particulier chez moi. Ajoutez à cela que je ne suis pas très friand de pur Fantastique à la sauce horrifique façon lovecraft, et vous comprendrez aisément dans quel état d'esprit j'étais avant d'ouvrir ce tome. Et là, paf, une calotte. Cette BD c'est du tout bon. De l'aventure, du suspens, du mystère qui s'épaissit avec une angoisse qui monte, un traitement graphique parfois très proche du remarquable même si l'on peut noter quelques cases mois réussies et une belle maitrise du tempo de la narration. Je me suis régalé et j'ai hâte de lire la suite. Pour les fans de Lovecraft, ne boudez surtout pas votre plaisir, cet Arkham Mysteries est fait pour vous. Nota Bene : la couverture a été réalisée par Jean-Sébastien Rossbach
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  50. Le premier tome de Kingdom of Ruin avait été une superbe surprise. Un vrai manga de la collection Dark avec un thème sombre, des personnages ambivalents et un scenario de fin du monde qui va à 200 à l'heure. Et ce deuxième tome ne trahit en rien le premier. Voir même c'est encore pire/mieux. En effet notre héros voit sa part sombre grandir et les sorcières, qui nous paraissaient les victimes de toute cette histoire, se voit rattrapées par.... par tout que l'on va découvrir dans les prochains tomes. Le changement de psychologie du personnage est vraiment très intéressant car il le place dans une position craintive et le fait se méfier de tout le monde. L'auteur reste aussi toujours neutre dans les traitements entre sorcières et humains. On connait le point de vue des deux races et on ne saurait dire qui a raison. Une série qui démarre donc très bien et qui nous promet des prochains tomes (5 tomes, série en cours) étonnants.
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