Aller au contenu
  • S’inscrire
  • Statistiques des membres

    4 439
    Total des membres
    1 171
    Maximum en ligne
    Janetum
    Membre le plus récent
    Janetum
    Inscription
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.

Classement

Contenu populaire

Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 20/03/2024 dans Enregistrements

  1. Les premières pages tout en tons sombres et la couverture ne trompe pas : Cette histoire va être dure. Non pas dure à lire, mais dure émotionnellement. Dure comme peut l'être un monde ou chacun cherche avant tout à tirer sa propre épingle du jeu, sans trop se soucier de l'impact sur les autres. Ou plutôt pensant comprendre les autres, souvent à tort. Et c'est le principal sujet de ce dieu-fauve : la fausse idée que nous nous faisons de comprendre notre prochain. Et la façon dont Vehlmann choisit de présenter ces différences de points de vue est tout simplement magnifique. Il nous livre une seule histoire qui évolue au travers des yeux de 4 des différents protagonistes de son histoire, sans jamais nous raconter deux fois la même chose. Et à chaque personnage son interprétation de la situation actuelle et à chaque personnage son impression de faire au mieux. Mais faire au mieux dans une situation cataclysmique, c'est très souvent faire au mieux uniquement pour soi. C'est le deuxième excellent choix de Vehlmann : dérouler son histoire sur fond de catastrophe naturelle avec toutes les conséquences que cela peut avoir dans un monde féodal inspiré de l'asie du premier millénaire. C'est glaçant autant qu'hypnotique. On dévore cette BD d'autant plus qu'il est tout bonnement impossible de savoir comment cela va finir. La seule chose qui nous fait ralentir et la contemplation des dessins d'un Roger qui n'a rien perdu de son talent et adopte très bien son trait à une ambiance de fin du monde très sombre. L'une des BDs de l'année, sans aucun doute !
    2 points
  2. Fiouuu grosse claque graphique sur ce "Ce que je connais de Rokia". C'est superbe ! de la ligne claire à l'ancienne, mais au crayonné marqué et aux couleurs assez vivent qui nous donne un rendu réaliste impressionnant. C'est beauuuuuuuu et l'histoire est aussi très intéressante. Réalisées comme un documentaire, nos auteurs réussissent à nous faire nous mettre à la place de notre narratrice. On ressent les mêmes émotions qu'elle lors des petits moments de rapprochement, mais surtout les mêmes craintes face au mutisme quasi constant de Rokia et aux interrogations sur la véracité de sa protégée. Une belle histoire pleine d'humanité, de doute et.... de vie
    1 point
  3. Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés.
    1 point
  4. On connait bien Robert Louis Stevenson pour son ile au trésor. Moins pour son voyage avec un âne réalisé dans la campagne française et qui a donné le premier livre à succès de RLS. Ce roman graphique est l'occasion de nous présenter ce premier roman de l'auteur anglais mais surtout de nous faire voyager dans une france que l'on a oublié. Une france campagnarde, tranquille et accueillante. Une france qui n'est plus celle que l'on peut voir et qui est toujours bon de rappeler au plus jeune. Graphiquement, le voyage est particulièrement réussi. On ressent le calme et la poésie et on pourrait presque profiter de l'ouvrage sans même avoir besoin des écritures.
    1 point
  5. Suite de ce triptyque adapté de la nouvelle de Lovecratf , parue en 1929 et considérée comme l'une des histoires au coeur du mythe de Cthulhu . Oui , vous m'avez bien lu , il s'agit du tome 2 nous laissant sur une fin pleine de suspens et un peu frustrante pour le lecteur . Le premier volume nous avait fait découvrir la petite ville de Dunwich et sa famille maudite , les Whateley . Wilbur l'enfant mystérieux , quitte le nid suite aux événements lus en amont , en direction de l'université de Miskatonic afin de parfaire ses connaissances sur le Nécronomicon , cet ouvrage mystérieux n'ayant pas livré tous ses secrets . Sa croissance folle par rapport à son âge ,son faciès étrange ainsi que l'odeur nauséabonde qui l'accompagne ne cessent de surprendre les personnes l'ayant connu . Quelles sont ses intentions ? D'autant que de sombres incidents se produisent à Dunwich : des vaches effrayées ou réduites en bouillie , des traces de pas aux proportions gigantesques et au profil totalement inconnu ,ou encore des grondements effrayants venant de la colline avoisinante ! L'épouvante ne nous quitte pas en feuilletant ces pages , le trait "photographique" de Tanabe revêt des aspects organiques sur certaines planches . Les visages horrifiés des protagonistes semblent nous transpercer , autant que ces jeux de regards appuyés et inquiétants au possible . Les moments plongés dans l'obscurité sont de toute beauté , l'auteur réalise des jeux de lumières incroyables . L'éclairage de la lampe torche vous semblera bien léger pour découvrir ce que cachent les recoins . Presque 100 ans après , les récits de Lovecraft ne cessent de nous surprendre , dans un monde culturel où l'exercice est de plus en plus difficile ! Cette collection magnifiquement éditée rentre de façon définitive dans les must-have des BDthèques !
    1 point
  6. Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
    1 point
×
×
  • Créer...