Dernières Critiques

Scenariste: HYUUGA Natsu Dessinateur: KURATA Minoji Editeur: Mana Books

Voici donc la 2e adaptation en manga du roman éponyme (après Les carnets de l’apothicaire aux éditions Ki-oon). C’est dommage pour lui de passer en 2eme, s’il était sorti en 1er peut-être aurait-il eu plus de succès…

Concernant l’histoire, c’est la même puisque les deux sont issues du roman. Tout se joue donc sur des détails dont le 1er et le plus visible est l’apparence de Mao Mao : ici, elle est représentée un peu plus vieille et un peu plus grande. J’aime beaucoup sa façon de faire la moue quand elle est en présence de Jinshi.

Cela ne m’a pas vraiment dérangée de relire l’histoire, comme on dit « quand on aime on ne compte pas ». Après la véritable question est : à quoi ça sert d’avoir deux versions ? Est-ce que cette adaptation apporte quelque chose en plus ? Car on ne va pas se mentir, il y a 10 tomes entre la parution des deux…

Mais pour ceux qui ne se sont pas encore lancés dans l’aventure « carnets d l’apothicaire » allez-y, c’est une super histoire. Le choix se fera peut-être sur le graphisme, le trait de Minoji Kurata est plus sobre et moins rond, on sort un peu de l’aspect shojo pour aller vers du seinen. Cela apporte également une dimension différente au caractère de Mao Mao ce qui n’est pas inintéressant.

PS : à savoir que l’histoire avance un peu plus vite dans cette version.

En plus, le deuxième tome comprend une petite histoire inédite écrite par l'auteur du roman.

Note :

Scenariste: SANGOU Mitsuru Dessinateur: SANGOU Mitsuru Editeur: Hana

Après un premier tome correct mais assez banal, j’étais curieuse de découvrir la suite. Hélas, ce second tome est dans la même veine que le premier. C’est même pire car finalement on retrouve une trame assez similaire : un autre lycéen se rend compte de ce qu’il y a derrière le masque et commence à s’intéresser à Sayama.

La suite est sans surprise : Saikawa ressent de la jalousie, Sayama commence à s’ouvrir aux autres et le nouveau venu, Tsuruga, jouit d’une mauvaise réputation qu’il ne mérite pas…

C’est gentil, c’est fluide mais sans grand intérêt. Du coup je me demande ce qu’il y a dans la suite car la série compte actuellement 4 tomes et elle n’est pas finie ; la curiosité me poussera peut-être à y jeter un œil…

Note :

Scenariste: Rodolphe Dessinateur: Griffo Editeur: Delcourt

Après Iruène de Rodolphe et Griffo chez Daniel Maghen, on retrouve les deux auteurs sur une nouvelle trilogie de science-fiction. Rodolphe nous propose une introduction très classique avec l'histoire d'une société parfaite pour toutes les personnes riches mais très contrôlée et très intrusive dans l'intimité de la population. En marge dans la ville basse, on retrouve la majorité de la population, très pauvre. Le héros fait partie de l'élite et vit en compagnie d'un androïde en guise de femme. Sa vie paisible est bousculée suite à lecture d'un livre, considéré comme interdit dans cette société. Le héros se questionne sur sa vie soi-disant idyllique mais les contrôleurs surveillent chaque habitant. L'intrigue m'a beaucoup fait penser au film Equilibrium ou ou roman Farenheit 451. La partie graphique est gérée par Griffo avec beaucoup de talent pour dépeindre cette société utopique. Quelques recherches graphiques et crayonnées terminent l'album.
Rodolphe et Griffo nous offrent un bon démarrage pour une histoire classique mais efficace. Les deux auteurs ne sont pas à leur premier essai dans la SF et connaissent bien les mécaniques pour nous tenir en haleine et avoir envie de poursuivre la lecture.
 

Note :

Scenariste: Hervé Loiselet Dessinateur: Antonin Dubuisson Editeur: Philéas

Hervé Loiselet se charge de l'adaptation en bande dessinée du roman historique à succès l'été des quatre rois de Camille Pascal. Ce titre se déroule sur six jours précisément entre le 25 juillet et le 1 août 1830, qui représente les derniers moments sur l'abdication forcée de Charles X, du trône de France. Ce titre plaira avant tout aux lecteurs appréciant l'histoire car les journées retranscrites proposent beaucoup d'événement, de confrontations. Ce sont en effet ce que l'on appelle dans l'histoire de France, les trois glorieuses ou la deuxième révolution de France. C'est une période très agitée, la page de garde la BD, n’affiche pas moins de vingt-quatre personnages principaux, des figures historiques, des hommes d'état et autre hommes politiques. Je vous préviens il faut s'accrocher pour suivre l'histoire et être concentré. La partie graphique est de qualité pour retranscrire ces faits historiques, d'ailleurs la couverture est bien trouvée avec ce trône vacant.
Vous l'aurez compris, l'été des quatre rois comblera les attentes des lecteurs férus d'histoire ou aux lecteurs voulant en apprendre davantage sur cette période moins connue de l’histoire de France. 

Note :

Scenariste: DAYOO Dessinateur: DAYOO Editeur: Hana

Masatsugu Utsugi est le patron d’une grande entreprise, il a récemment divorcé suite à un adultère, il est en effet homosexuel et a eu des relations en secret avec des hommes plus jeunes. Utsugi est dominant et aime les jeunes tout fragiles alors quand Harima le remet à sa place de passif, il fait le fier et ne veut pas reconnaître qu’il aime ça.

On est un peu dans un jeu du chat et de la souris, Harima provoque Utsugi exprès et fait tout le contraire de ce que veut Utsugi. Est-ce juste pour l’énerver ou souhaite-t-il vraiment que ce dernier prenne conscience de ce qu’il désire vraiment ? Il faut comprendre aussi qu’Utsugi s’est enfermé dans son rôle d’hétérosexuel et qu’il s’est marié pour les apparences vis-à-vis de son père. Mais Harima semble aussi avoir des secrets. Leur relation est intéressante et elle est très mouvementée, on ne sait jamais dans quelles circonstances ils vont se rencontrer.

Une histoire pimentée pleine de rebondissements, il y a un bon scenario et un beau graphisme. A lire.

Note :

Scenariste: ITACHINEKO Dessinateur: ITACHINEKO Editeur: Hana

Le hasard, lors d’une soirée fait que Ino, l’employé le moins expressif de la boite, héberge chez lui un de ses collègues Taichirô. Plus que d’être des colocataires, Ino le considère comme un gros chien (au sens gentil du terme, pas de déviance dans cette terminologie). Taichirô joue le jeu, il dit qu’il l’aime mais qu’en est-il vraiment ? Un élément fantastique du destin va faire basculer Ino dans une dimension parallèle où il ne vit pas avec Taishirô, c’est l’occasion de prendre conscience de ses sentiments.

Au début du manga, Ino a deux prétendants, passer dans un monde parallèle nous permet de voir le déroulement des 2 propositions. Mais ce qui est intéressant, c’est de voir les interactions entre les personnages et surtout de découvrir d’autres facettes de leur personnalité. Le point négatif du livre et il est loin d’être rédhibitoire est le graphisme : il est un peu trop scolaire par moment et manque parfois de détail. Le scénario est original et l’on passe un bon moment.

Note :

Scenariste: Tsubasa Hazuki Dessinateur: Tsubasa Hazuki Editeur: Doki-Doki

Fiouuuu que ce fut difficile de lire ce tome 5... non pas qu'il n'est pas l'intéressant. C'est même tout le contraire. En fait il est tellement plein d'information et avance tellement notre histoire que.... c'était quasiment impossible à lire le soir ! Franchement, ce tome cinq est d'une densité démentielle pour un manga.

Il faut tout lire si on veut comprendre ce tome.... mais une fois qu'on s'en donne les moyens on a un des excellents tomes de cette très bonne et très dense Isekai.

Un tome ou l'on se met sur les pistes de Sagitarrius mais ou l'on apprend aussi l'origine des démons et notre héros avance complètement. 

Un tome dense je vous avais dit ! Et on veut que ca reste comme ca !

Note :

Scenariste: Étienne Willem d'apres Pierre Pevel Dessinateur: Étienne Willem Editeur: Drakoo

Deuxième tome du pays des merveilles avec fin du premier diptyque mais surtout... une annonce de deux autres pour notre plus grand plaisir. En effet, si ce deuxième tome est vraiment très bon avec un mélange du plus réussi entre magie, aventure et charme, il est plus que cela. Ce deuxième tome ouvre l'univers et nous permet d'imaginer les belles histoires à venir.

Que ce soit l'histoire des guerres en outre monde, du pays des rêves ou de la création d'une brigade spécial sur les affaires magiques, ce deuxième tome nous présente un univers toujours en mouvement et plein de possibilités, le tout toujours portés par un beau dessin dynamique et coloré.

Encore !

Note :

Scenariste: Jean-Richard Geurts Dessinateur: Jean-Richard Geurts Editeur: Dupuis

Nouveau best of pour le Ptit Spirou avec non pas les gags les plus drôles, mais bien les histoires les plus savoureuses. On reste dans des histoires rigolotes bien sûr mais on est ici dans des longues histoires de plusieurs pages. Du blues du professeur Megot au tri des doudous par le petit Spirou, cet album nous livre 9 histoires toutes plus savoureuses les unes que les autres.

Aussi intelligentes qu'humaines, elles nous livrent une lecture de soirée réussie qui ravira les premiers lecteurs du petit spirou comme votre serviteur.

Note :

Scenariste: Daisuke Aizawa Dessinateur: Anri Sakano Editeur: Doki-Doki

Dixième tome d'une série toujours sympathique à lire, mais qui commence à être trop réplétive à mon gout. Certes, c'est sympa. Certes, Shadow est toujours à l'ouest. Certes tout se passe merveilleusement par le plus grand des hasards... mais la recette reste encore et toujours la même. Deux tomes pour une petite aventure et on est reparti.

Plus aucune avancée sur le front de notre file rouge. On aurait limite l'impression que cela pourrait durer 50 tomes comme cela.... 

Bref il serait temps que nos auteurs face évoluer leur histoire sous peine de vraiment lasser leurs lecteurs.

Note :

Scenariste: Crisse Dessinateur: Christian Paty Editeur: Soleil

J'ai souvent du mal avec les bd d'aventures d'animaux. mais j'aime bien le travail de Christian Paty au dessin, et Crisse est un très bon conteur d'histoires. J'ai un chien, et j'ai aimé l'Australie alors forcément je suis peut être pas trop objectif. Mais globalement je n'étais pas trop enthousiaste à l'idée de lire ce one shot. 

Sauf que c'est bien. Genre vraiment, une bd d'aventure sympa, avec une belle part de mysticisme, une ode à la nature et à l'Australie. Pas grand chose de plus, mais finalement c'est déjà bien. Les dessins de Christian Paty sont toujours aussi réussis  avec son trait très particulier et des choix de colorisations qui ici apportent un plus et rendent très bien les ambiances et la nature sauvage australienne. 

Ce n'est pas la bd de l'année, mais si vous aimez l'Australie, les grands espace, un peu de mysticisme et les animaux, alors vous passerez un chouette moment de lecture !

Note :

Scenariste: Juan Díaz Canalès Dessinateur: Juanjo Guarnido Editeur: Dargaud

Qu'il est difficile de parler de Blacksad en restant juste. Cette série est devenue à juste titre une icône, une référence. Mais comme toute série, on se doit d'en juger chaque épisode à sa juste valeur, sans pour autant faire abstraction de l'ensemble.

Ce tome de Blacksad est-il génial ? Peut être pas, car pour moi, il reste moins marquant probablement que les 3 premiers. Mais il reste excellent voir peut être même mieux que cela. Graphiquement on tutoie toujours l'extraordinaire avec des planches riches, une ambiance toujours réussie et des personnages toujours plus expressifs. Les couleurs sont au diapason, c'est fin et une bonne partie des planches pourraient s'afficher chez vous. Rien de nouveau donc pour les amateurs de la série, mais il faut quand même tirer son chapeau au maître qu'est Juanjo Guarnido pour son travail. C'est bien un blacksad.

L'histoire elle, pour la première fois en diptyque sur cette série, se voulait donc forcément plus ambitieuse. Hors c'est une enquête finalement assez banale, dont les enjeux dépassent vite Blacksad pour se jouer autour de lui. On est peu surpris, et le déroulé se révèle assez classique. Par contre l'intrigue reste riche, les personnages secondaires réellement influents et des indices disséminés au fil des pages pour le lecteur avertit. Et surtout, surtout on retrouve ce New York si magnifiquement représenté avec son ambiance. On s'y croit. La ville devient un acteur de l'intrigue, et on sent que notre John est revenu aux sources. Ces 2 tomes tiennent finalement plus du roman fleuve que de l'enquête en coup de griffe de notre chat noir préféré mais cela reste très très bien notamment pour sa capacité à nous rendre vivants et plus vrais que nature une galerie de personnages secondaires comme principaux. Et c'est aussi ça la magie de Blacksad, nous raconter des histoires de vies et de personnages, parfois en deux apparitions et 2 lignes de dialogues, tout en nous laissant l'impression de tout connaître d'eux et de les côtoyer depuis notre naissance.

Bref, ce Blacksad est-il le meilleur de la série ? Je ne le crois pas. 

Est-il une superbe bd pour autant, venant fort bien conclure ce diptyque et relancer la série ? Sans aucun doutes. Ne vous privez pas de ce plaisir.

Note :

Scenariste: MITO Shinji Dessinateur: MITO Shinji Editeur: Panini

Voici donc le nouveau manga de Shinji MITO que l’on a découvert avec Alma. Un récit annoncé comme étant de la science-fiction bien que cela ne se voit pas dans ce 1er tome ; la série est finie en 6 volumes.

Le soir où Satoru voit sa femme, ivre, se diriger vers un hôtel en bonne compagnie, il n’arrive pas à gérer la situation et s’enfuit. Prenant des billets de train au hasard, il finit par se retrouver dans sa ville natale où il rencontre Aki, une jeune femme. Anéanti, il se confie à Aki qui l’entraine vers une nuit chaude. Mais Satoru résiste et reprend son train-train quotidien ; un quotidien pas si tranquille car un virus ressemblant à une grippe se répand de plus en plus.

Satoru est un personnage assez quelconque, professeur au lycée, marié sans enfant, il mène une vie tranquille sans vague. Il n’est pas vraiment attirant et ne semble pas sortir du lot. Pourtant il va être confronté à deux situations problématiques. La 1ère c’est l’arrivée d’Aki dans son entourage, une jeune fille pleine de mystère qui semble vouloir obtenir quelque chose de lui. La 2e, c’est la présence du virus ; on voit qu’au fur et à mesure de l’avancée du récit qu’il prend de plus en plus d’importance, c’est peut-être de là que viendra le côté SF.

To a new you démarre fort, il a un bon rythme et introduit plein de touches mystérieuses, on est entrainé par la lecture et on a hâte de connaitre la suite !

Note :

Scenariste: Shigemitsu Harada Dessinateur: Shinjirô Editeur: Vega-Dupuis

Fiou alors j'avais trouvé le premier tome orienté pour adulte par la violence visuel que l'on trouvait à l'intérieur... et bien autant vous dire que sur ce tome 2 c'est pire !

Le niveau de violence physique monte d'un cran tout comme celle de la violence psychologique.

Si ce tome deux reste très intéressant avec nos héros qui tentent de survivre dans une eau de plus en plus trouble et une capitaine de vaisseau de plus en plus retors, cette plongée dans les Abymes, même si elle est passionnante, s'avère être vraiment hard. Entre scènes de viols collectifs, de suicide et de torture psychologique, on retrouve tout ce que le monde à de plus détestable sur ce bateau prison. 

On a beau avoir un héros charismatique et une logique issue de l'univers pour justifier cette violence, c'est quand même très dure. Je pense que le light novel dont est tiré ce manga avait pour lui l'absence d'illustration sur ce genre de scenes.

Le tout forme un manga intéressant, mais à vraiment réserver à un public adulte avertit

Note :

Scenariste: Kazuo Kamimura Dessinateur: Kazuo Kamimura Editeur: Kana

13 nuit de vengeance c'est 3 histoires inédites de Kazuo Kamimura. 3 histoires sur des amours interdits et leur répercutions sur les amants.... répercutions quelque peu horrifiques. Et c'est un peu ce qui tranche avec l'historique de l'auteur. Cette histoire n'est pas horrifique a contrario de ce qui l'a fait connaitre en France.

Elle est dure et fantastique avec un coté sombre mais on est plus dans le conte noir que dans l'horreur. Attention, cela n'enlève rien la qualité de la série qui s'est trouvée être une très  bonne surprise pour moi qui ne suis pas amateur de ce genre. 

On est pris par la passion dévorante des personnages du récit, passion qui leur fait commettre des actes... qu'ils regretteront plus tard.

À noter un gros volumes de pages à un prix abordable.

Note :

Scenariste: SAKURA Rico Dessinateur: SAKURA Rico Editeur: Hana

Ritsu est beau, il ne laisse pas indifférent les femmes et les hommes de l’entreprise ou il travaille. Mais tout cela ne l’intéresse pas. Pour ne pas tomber dans le piège des rencontres arrangées par ses parents qui s’inquiètent; il accepte de faire un mariage en blanc avec son collègue Haruma. Ce qu’il ignore c’est que tout cela fait partie d’un plan de Haruma qui en pince pour lui depuis un moment. Ce dernier arrivera-t-il à faire craquer Ritsu ?

Le personnage d’Haruma est assez intéressant, sous air de bon copain qui propose un plan pour dépanner, il est aux aguets et sait mener son plan à bien. Mais c’est un gentil manipulateur donc on lui pardonne. Le personnage de Ritsu quant à lui est du genre négatif, il pense qu’il n’a rien pour lui (à part le boulot) c’est pour ça qu’il est détaché de tout.

Derrière une histoire plutôt mignonne et pleine de bons sentiments, on retrouve une critique et une morale. La critique concerne la société japonaise où il est mal vu d’être encore célibataire à l’approche de la trentaine. Heureusement dans l’histoire, les parents de Ritsu sont tolérants et peu importe quel genre il ramène à la maison pourvu qu’il trouve quelqu’un. La morale ou plutôt la leçon à en retirer, c’est de ne pas se sous-estimer, parfois les autres sont plus à même de trouver vos qualités que vous-mêmes. Une histoire pleine de tendresse agréable à lire et à voir.

Note :

Scenariste: Shinta Fuji Dessinateur: Masaki Kawakami Editeur: Meian

Troisième tome et une série toujours aussi intéressante. Notre  équipe évolue un gros coup avec rien de moins que l'équivalent d'une déesse qui se joint à l'équipe.

Et enfin une piste sur le titre ou nos héros sont censés "sauver le monde". C'est toujours aussi dynamique avec des personnages charismatiques qui évoluent sans oublier de rester sympathique.

Un bon manga de détente avec une histoire qui n'oublie pas d'avancer et de nous présenter de belles promesses.

Note :

Scenariste: Philippe Pelaez Dessinateur: Alexis Chabert Editeur: Grand Angle

Après l'automne en baie de somme, l'une des très belles surprises de l'année dernière, voici nos deux auteurs qui reviennent pour une "suite" qui se trouve être un album "dans le même univers" plus qu'une suite et... c'est presque dommage. Parce que cette histoire ne dégage pas le même charme que le premier tome. 

Je ne saurais trop dire pourquoi, mais le charme n'a pas pris. Je n'ai pas retrouvé la mélancolie du premier tome. L'enquête est moins prenante avec une coupable trop vite révélée et des crimes un peu trop mis en scène. La partie avec le double jeu de notre enquêteur est peut-être de trop et n'a pas permis de bien prendre son temps comme ce fut le cas sur le premier.

Graphiquement le dessin est par contre toujours très bon avec des planches superbes.

Une lecture dont j'attendais peu être un peu trop

Note :

Scenariste: Walter Simonson Dessinateur: Walter Simonson Editeur: Black River

Suite de la trilogie sur le personnage Thor dans sa version la plus proche de la mythologie nordique. Walter Simonson se charge de cette adaptation où l'on suit les agissements cruels et violents de Thor aux premiers abords, lui permettent de cacher ses véritables intentions. L'album s'ouvre avec l'elfe noir qui désire affronter en duel à l'épée Thor, afin de venger sa femme, Brynja. Cet affrontement donne le départ d'une suite de combats et de batailles où Thor s'associe à l'elfe noir pour venir à bout des nombreux monstres. Les dessins sont de qualité dans le style comics et un découpage nerveux. Une galerie importante de couvertures alternatives réalisées par de nombreux dessinateurs de comics termine cet album en beauté avec des crayonnées de planches.
On ne s'ennuie pas sur ce genre de récit qui enchaine les combats et quelques quêtes annexes avec beaucoup d'action musclée. Si vous aimez l'Heroic fantasy, cette série est faites pour vous., de plus de que l’album propose  pas mal de chapitres et une pagination en conséquence. 

Note :

Scenariste: Xavier Dorison Dessinateur: Ralph Meyer Editeur: Dargaud

Bon, bon, bon... Que dire de plus qui n'ai pas déjà été dit sur cette série...

C'est un must pour tout fan de bd franco-belge ou de Western. Tout simplement. 

Ce tome 7 ne déroge pas à la règle puisque j'y ai même retrouvé l'intensité du diptyque sur l'Ogre de SutterCamp. Le tome 5 et le tome 6 s'étaient révélés peut être un brin moins éclatant, mais Dorison n'est pas l'un des plus grands scénaristes de la BD actuelle franco-belge pour rien. Nul doute que comme le dit si bien le résumé de l'éditeur, les problématiques abordées dans ce tome 7 vous sembleront cruellement actuelles. 

Le climax de fin d'album va rendre l'attente du prochain tome une nouvelle fois insupportable. 

J'ajouterais que l'excellence du dessin de Ralph Meyer, étincelant dans sa sobriété, ses ambiances et ses personnages se confirme d'albums en albums. Certes ce n'est peut être pas le coup de crayon le plus spectaculaire de nos auteurs préférés, mais tout y est. On est captivés du début à la fin par la filmographie de ses planches et leur fluidité. On est dans les meilleurs Blueberry, avec probablement un scénario de plus haute volée.  

 

Avec ce départ de nouveau cycle infernal, Undertaker confirme bien qu'il est l'une des séries majeures de ses 10 dernières années. Au panthéon de la BD franco-belge, tout simplement. Ne passez pas à côté car au delà de s'adresser et de flatter son public d'amateurs de Western, c'est avant tout une grande BD, à mettre dans toutes les mains. Signe parfois des grands auteurs, notre croque mort préféré n'a finalement eu qu'un petit rôle à jouer jusqu'ici, tout en étant un pivot central de toute l'affaire. Ici ce ne sont pas les coups de feu qui vont vous scotcher mais cette ambiance magnifiquement oppressante au fil des pages quand on approche la réalité des folies humaines.

 

 

Note :

Scenariste: Christophe Arleston Dessinateur: Stefano Vergani Editeur: Soleil - Metamorphoses

Bon, je vous avoue que je suis déçu. Quand on voit une série Fantasy de chez Soleil, en 8 tomes, scénarisée par Arleston, on a pas mal de références qui nous viennent en tête, car que l'on aime ou pas, il faut reconnaître que ce duo a plutôt produit des choses sympas par le passé. Las, ici on approche le tome 4 et cela ne décolle pas vraiment. Les dessins de Vergani sont biens mais peu marquants, et surtout un cran en dessous je trouve des autres productions Soleil - Arleston, et le scénario de Christophe Arleston est finalement assez plat avec cette histoire de vengeance pour le moment bien triste. Les personnages eux même ne sont guère développés d'ailleurs et l'héroïne est finalement trop seule en piste...

Même le dilemme moral instauré dans cet opus là est vite évacué par la tournure des évènements choisis par notre scénariste, comme si l'excès de nuances ou l'absence de dichotomie l'embarrassait finalement. Dommage, car l'ensemble n'est pas mauvais, loin de là mais au final on ne retient qu'une héroïne un peu trop lisse, un humour à rebours et un dessin trop neutre qui forme un début de série trop quelconque pour nous embarquer sur 8 tomes.

Note :

Scenariste: Tom King Dessinateur: Greg Smallwood Editeur: Urban Comics

Rhhhhaaaa quand King fait ça, je ne suis plus objectif. Pour être simple, il nous livre ici ce qu'il a fait pour Superwoman, Rorschach ou Strange Adventures.

Il reprend un personnage connu, mais pas iconique et nous le présente comme on ne s'attend pas à le voir : EN train de mourir. En effet, cette histoire est la dernière histoire de Christopher Chance. Notre Cible humaine a pris des risques une fois de trop et na plus que 12 jours à vivre. Et que faire de mieux que de mener l'enquête sur la personne qui l'a empoisonné… quitte à s'en prendre à la ligue de justice internationale. Ce qui est encore un choix très judicieux car King choisit une équipe de gentil, mais tout sauf la plus connue. Une équipe avec des héros qu'il peut changer et modifier pour les faire se confronter à la Cible Humaine.

Encore une fois King nous montre son talent dans le maniement de la psychologie de ces personnages. Entre fin de sa vie programmée, relation amoureuse et enquête bien ficelé, le tout porté par une voix off et un découpage cinématique, King nous offre tout ce que l'on aime.

Un one shot émouvant et prenant comme seul King sait faire 

Note :

Scenariste: SEO Serina Dessinateur: SEO Serina Editeur: Hana

Izuki est un acteur populaire qui joue dans des séries romantiques, mais les scènes de séduction lui posent un problème : cela réveille en lui des souvenirs douloureux. Il se bloque alors, peine à jouer et se fait engueuler. Au cours d’une émission, il rencontre Shino, un jeune entrepreneur qui a monté une société sur un concept nouveau : offrir aux femmes un service de thérapie au travers de relations intimes ; service qu’il vient d’élargir aux hommes.

Si leurs rencontres ont lieu dans un cadre professionnel, il est difficile d’empêcher les sentiments de naître et les limites sont parfois dépassées. Secret Therapist nous propose une belle histoire, une rencontre mais aussi une lutte. Celle d’Izuki d’abord qui cherche à surmonter son traumatisme. Et puis, celle de Shino, qui dérive peu à peu vers une relation sentimentale. Si l’on dit « un esprit sain dans un corps sain » peut-être qu’être à l’aise avec ses envies et savoir écouter son corps permet d’avancer… Une approche intéressante en tout cas et joliment illustrée, la couverture a d’ailleurs obtenu un prix au Chil-Chil Bl award en 2021.

Note :

Scenariste: Hub Dessinateur: Hub Editeur: Delcourt

On arrive à la moitié de cette excellente série se déroulant au temps de la glorieuse civilisation aztèque, pour résoudre une série de meurtres énigmatiques puisque les cadavres des jeunes femmes sont momifiés et tous tournée vers Tenochtitlan. Deux ennemis de longue date sont mandatés pour enquêter, ils préfèrent oublier leur querelle pour mettre toute leur énergie sur cette affaire. Un troisième ami reste dans l'ombre mais suit de près le déroulement de l'enquête. Comme pour les deux premiers tomes, on suit deux époques différentes durant la jeunesse des héros et une fois adulte. Ils utilisent également quelques mixtures à base de peyotl pour voyager dans le temps et se rappeler des souvenirs du passé pouvant avoir un lien avec le présent. La partie graphique de Hub est magnifique, l'auteur gère à merveille les ambiances et la cité de Tenochtitlan semble vivante avec tous les détails et les personnages présents sur les planches. 
Un album noir et blanc sort en parallèle pour les lecteurs voulant profiter du trait de l'auteur. Le serpent et la lance est une série prenante avec une enquête durant l'époque de l'empire aztèque.
 

Note :

Scenariste: Mathieu Salvia Dessinateur: Stéphane Robert Editeur: Dupuis

À j'attendais cette suite avec impatience ! Le premier tome avait été une de mes plus belles surprises de l'année précédente. Une belle claque graphique et dynamique qui nous avait laissé sur le cul en fin de premier tome. Et bien je peux rassurer les fans du tome un, ce tome deux est excellent !

Graphiquement, c'est toujours aussi bon et dynamique, mais cela, on pouvait l'attendre. Pour l'histoire par contre, on monte d'un cran dans l'imbroglio et ce n'est pas pour nous déplaire. Fini l'introduction, on entre ici dans le dur et voit les possibilités qu'offre cet univers.

Entre mafia magique, enfant que tous veulent retrouver, retour hypothétique de la magie, révélation sur les artefacts et piste sur la grande déchirure..... il y avait de quoi faire et os auteurs ne fuient aucun sujet.

On a hâte de lire la suite !

Note :