Dernières Critiques

Scenariste: Yu Shimizu Dessinateur: Makoto Aogiri Editeur: Delcourt - Tonkam

Yukito ne va plus au lycée, la seule personne qui lui parle encore et le traite normalement est sa sœur Sana. Un jour, un monstre les attaque, Yukito meurt et se voit offrir une seconde chance par la déesse. Mais lors du choix de ses compétences, il apprend dans le livre monde que sa sœur est également présente dans ce nouveau monde, il vole le livre et part à la recherche de sa sœur adorée.

Encore un livre que j’avais commencé à lire il y a quelques années et que j’avais abandonné sans doute car j’étais arrivée au bout des chapitres disponibles à ce moment-là. Et puis ensuite, j’ai oublié son existence. Et c’est ça qui est important : je ne me souviens plus trop de ce qui se passe par la suite, ce qui n’est pas bon signe ! Car la suite est une histoire de fantasy assez classique : pour retrouver Sana, il doit d’abord survivre puis obtenir des informations. Il va alors s’inscrire dans une guilde d’aventuriers pour augmenter son niveau et ses compétences et va réussir à se faire une équipe qui va l’aider dans sa quête (que des filles bien entendu !).

Le seul élément original est la présence du livre qui sait tout sur tout, un ouvrage qui va lui permettre d’apprendre des sorts et qui va lui dire ce qui est bien et ce qui ne l’est pas. Et surtout, un livre que veut récupérer la déesse qui va donc agir en conséquence.

Objectivement et sans tenir compte de tout ce qui existe déjà, l’histoire n’est pas si mal et l’aventure s’annonce rythmée, attention cependant, il y a quelques scènes qui peuvent choquer les plus jeunes. Il faudra attendre la suite pour voir si Isekai Munchkin va tirer son épingle du jeu.

Extrait

Note :

Scenariste: Nicolas Juncker Dessinateur: Simon Spruyt Editeur: Le Lombard

Oh qu'il est infâme ce Dragon Dragon... Insupportable, imbuvable, honteux et salopard, sa lâcheté est finalement sa plus grande qualité, c'est vous dire. Reste qu'il sert à merveille à dépeindre cette époque troublée et finalement peu connue des français en général... Les figures historiques vont en prendre un coup, et l'on suit tout cela avec intérêt. C'est notre histoire aussi finalement, même si ici romancée, il y a quand même matière à en apprendre sur l'envers du décor rarement présenté dans nos livres d'histoire. Si le premier tome m'avait laissé un peu froid je vous avoue que la lecture de ce tome 2 m'a beaucoup plus intéressé et fait rire...

Côté dessin, je ne susi toujours pas un grand fan du travail de Simon Spruyt mais il faut reconnaitre qu'il a le don d'arriver à nous faire sourire sur ses mises en scènes ou ses détails. Attention cependant, comme le tome 1, le Dragon dragon n'est pas fait pour les jeunes lecteurs. C'est infâme, libertin, et sans morale. Vous voici prévenus.

Note :

Scenariste: Naoe Dessinateur: Naoe Editeur: Kana

Grrrrr encore un tome qui ne m'aide pas plus que cela à me prononcer définitivement sur cette série. Un tome qui continue le travaille de brouillage de carte entrepris depuis le tome 2. On avance vraiment petit à petit sur le passé de notre héros : Est-il la réincarnation du monstre ? Est-il le fils ou un clone ?  A-t-il vraiment remonté le temps ?

Énormément de questions qui sont temporisées par le développement de notre héros qui ne se les pose pas, lui, ces questions..... Ce tome 4 est aussi intelligent que frustrant en fait car on comprend que les réponses viendront en même temps que notre héros les découvrira, mais on a du mal à attendre.

Un tome dans la lignée des précédents : intéressant, sublimement bien dessiné mais frustrant

Note :

Scenariste: Jean-Marc Lainé Dessinateur: Laurent Zimny Editeur: Dargaud

Vous aimez la SF et les films improbables des années 80 à 2000 ? vous avez aimé OSS 117 ? Vous n'avez rien contre l'absence de cohérence ? Et bien ce Webster et Jones, agents du 102 est fait our vous. Et donc pour moi 🙂 

Pour tout vous dire je ne compte plus les références à 2001 l'odyssée de 'l'espace, Goldorak, rencontre du troisième type, independance day;, Tunguska, X-Files... que j'ai trouvé sans même les chercher en lisant de Webster et Jones. 

Si mon esprit trop cartésien a eu un peu de mal au début, la rapide arrivée de Nazis planqués sur la Lune m'a vite fait comprendre qu'il fallait juste que j'apprécie l'humour et la décontraction de cette histoire. Une fois ceci fait, j'ai pu profiter pleinement d'un brin de folie comme il est bon d'en lire de temps en temps. 

Cette lecture ne sera pas pour tout le monde, cela va sans dire, mais elle était pour moi et ca c'est déjà pas mal !

Note :

Scenariste: Philippe Richelle Dessinateur: Jean-Michel Beuriot Editeur: Casterman

C'est la conclusion d'une saga débutée en 2001 que Beuriot et Richelle nous offrent pour cette rentrée littéraire décidément bien chargée ! Martin peut enfin rentrer chez lui , dans un village bombardé par les forces alliées . Les auteurs nous immergent dans ce microcosme de façon pointilleuse  . Les intérieurs sont soignés , idem pour les proportions , j'aurais un léger reproche sur le traitement des visages , notamment des bouches et nez parfois de travers , mais cela reste de la ligne claire d'une grande qualité ; toujours au service de l'histoire et d'une documentation historique très précise . Les procès des anciens nazis ou autres "collabos"  , les difficultés pour retrouver un travail et surtout pour se nourrir dans une Allemagne sous domination . Le marché noir s'impose chez les survivants avec toutes les risques que cela incombe . C'est une plongée en abysse dans ce monde "d'après" ! Pour certains protagonistes , il n'est pas simple de vivre avec un passé trouble et les auteurs attachent de l'importance au développement psychologique des personnages . Ils dépeignent un monde nuancé , où tout n'est pas blanc ou noir . Il réside dans cet épilogue un sentiment d'intemporalité . C'est une conclusion riche en émotions et révélations , qui comblera les plus patients ayant attendu cet épilogue depuis plus de 20 ans .

Note :

Scenariste: Gou Tanabe , HP Lovecraft Dessinateur: Gou Tanabe Editeur: Ki-oon

Après un décevant "Le molosse" , dernier opus des adaptations de Lovecraft par Gou Tanabe , j'attendais avec impatience sa prochaine sortie . L'abomination de Dunwich me conforte dans tout le bien que je pense de ce mangaka au talent immense . Il nous offre des double-pages d'une beauté envoutante , chaque page tournée est un régal pour les yeux ! D'emblée , vous ouvrez sur des paysages enneigés de toute beauté ! Dans ce bled paumé du Massassuchets aux tonalités consanguines de la population , découvrir cette famille Watheley dans cette ferme , représente la quintessence des univers "Lovecraftiens" . La forêt environnante est menaçante , ses branchages "organiques" semblent vouloir attraper les protagonistes ; idem pour la charpente de la ferme qui prend vie sous nos yeux ! Un profond malaise vous accompagne durant toute la lecture de ce premier tome , qui finit sur un appel (de Cthulhu ?) puissant à déguster la suite ! Un dessin "photographique " au service d'une histoire ménageant le suspens avec brio ! Si vous avez aimé les précédentes adaptations , vous adorerez celle-ci ; car elle regorge de références à l'univers : Miskatonic , le Necronomicon , toute la mythologie de Lovecraft est présente .

C'est encore un sans faute pour le noir et blanc vivant de Tanabe , vivement la suite !!

Note :

Scenariste: Masami Tadokoro Dessinateur: Mugi Sawai Editeur: Doki-Doki

Encore un très bon tome de "The Dark Saint' avec un retour sur ces anciens amis du début de l'aventure, mais surtout une véritable avancée  dans notre histoire.

En effet, en parallèle de la montée en compétence de notre héros, un combat contre le diable du Donjon nous permet de nous projeter dans une suite d'histoire plus intéressante avec une ouverture sur le monde dans lequel vit notre héros. Cerise sur ce gâteau, l'intelligent retour d'une partie du groupe de départ qui relance notre héros dans son rôle de saint plus que celui de Dark Saint.

Une série qui continue à être des plus sympathique et que l'on continue à suivre avec plaisir et envie.

Note :

Scenariste: Philippe Charlot | Philippe Pelaez Dessinateur: Miroslaw Urbaniak Editeur: Grand Angle

Rugbymen nous voila ! Enfin vieux rugbymen les voila. Propulsé par la publicité engendrée par la coupe du monde, les BDs de rugby ont fleuri en cette rentrée littéraire et grand angle ne fait pas exception avec un focus sur le club parisien du Racing. 

Cette BD nous montre le changement du rugby avec le passage du rugby traditionnel et amateur au rugby plus clinquant et professionnel. Il nous montre comment, sous l'impulsion de jeunes dynamiques et visionnaires, le Racing est remonté en première division, comment il a soulevé le bouclier de Brennus et comment nos jeunes sont sortis de l'ombre pour montrer que le rugby n'était pas qu'un sport de "bourrins".

Intéressant pour qui ne connait pas cette histoire.

Note :

Scenariste: Vincent Piolet Dessinateur: Nicola Gobbi Editeur: Steinkis

Docteur en géopolitique à Paris , Vincent Piolet nous fait profiter de son expertise à travers cette BD teintée d'humour . Réussir à captiver les lecteurs avec un sujet aussi compliqué relève donc d'un sacré chalenge ! En improvisant Hérodote (le père de l'histoire-géo) comme présentateur télé recevant les grands penseurs de la discipline , il décrit l'évolution de cette théorie au fil des âges . Ainsi , les pères de cette nouvelle matière enseignée à l'école ( et oui 🙂 ) se succèdent par ordre d'apparition chronologique . Vous allez découvrir les notions de "heartland" et "rimland" , où l'importance des accès maritimes pour un pays tel que la Russie  et toutes les répercussions que cela pourra avoir sur les pays frontaliers . La géopolitique , au coeur de quasiment tous les conflits internationaux , d'où l'importance de cette notion relativement récente .

Vincent Piolet s'entoure du dessinateur italien Nicola Gobbi qui propose un trait agréable et coloré , limite "enfantin" , afin de rendre le sujet plus abordable pour le lecteur . Il est coutumier du fait , car il avait déjà réalisé la partie graphique de l'album Les héros de l'étoffe , un docu-bd sur l'évolution des vêtements à travers les siècles .

A conseiller aux adultes avides d'enrichir leur culture générale , et aux étudiants désirant compléter leurs cours 😉

Note :

Scenariste: Shôhei Manabe Dessinateur: Shôhei Manabe Editeur: Kana

Fin de l'épisode de Kujo contre son maitre avec la fin de notre horrible histoire de "maison de retraite" transformé en mouroir par des Yakuzas. Si  le coté brutal me rebute toujours autant, je dois bien avouer que la fin de cette histoire était passionnante. Les "manœuvres" de Kujo sont aussi légales qu'étonnantes et la façon dont il manipule (et comprend) les autres pour faire régner une justice pour tous est bluffant.

La fin de tome n'est pas en reste après ce coup d'éclat car Kuja attire l'oeil de poisson bien plus important que ce qu'il a l'habitude de côtoyer.... 

Note :

Scenariste: Philippe Pelaez Dessinateur: Francisco José Porcel Rodriguez Editeur: Grand Angle

En voilà une BD au scenario innovant. Je ne dis pas ça très souvent, mais la, on a un vrai scenario que je n'avais jamais lu et auquel je n'avais jamais pensé : une version du monde "steampunk" ou des météorites sont tombées dans le permafrost et ont libéré une bactérie qui a rendu l'air naturel irrespirable.

Cela a provoqué une transformation de la société qui vie sous cloche avec des bonbonnes d'air pour sortir, air rationné par l'état qui gère la distribution. Sincèrement très sympa. S'ajoute à cela des rebelles, une partie du monde immergé qui cache des secrets "inavouable" et un héros au trouble passé et vous avez un premier tome très rafraîchissant qui aurait pu avoir une note parfaite avec un dessin un peu plus ambitieux (même s'il est très correcte)

Note :

Scenariste: HAWKMAN Dessinateur: MECHA-ROOTS Editeur: Mangetsu

L’auteur doit être un véritable amoureux des chats car quels que soient les personnages que l’on croise dans ce manga (y compris le président ou les militaires) ils sont tous gagas des félins et limite prêts à se changer en chat si ça peut sauver la vie de ces petites boules de poils.

J’aimerai vraiment qu’il y ait un personnage qui n’en aurait rien à faire, cela mettrait un peu de piquant ! Nos héros continuent d’échapper aux chats pour ne pas être transformés et cherchent à rejoindre les hauteurs pour se faire évacuer par hélicoptère. Côté scénario, c’est à peu près tout ! Côté rebondissements, c’est donc un peu léger. La seule chose qui ressort vraiment, c’est la liberté des chats : ne pensez pas pouvoir les faire obéir ou les maitriser : quand ils veulent passer, ils passent et rien ne peut les arrêter.

Le manga n’est pas déplaisant, l’idée de départ est originale mais l’intérêt reste modéré.

Note :

Scenariste: Joumyaku Dessinateur: YODA Mizuki Editeur: Crunchyroll

Gero est le dernier empoisonneur de son clan : un tueur à gages spécialisé dans les poisons. Sa grand-mère veut absolument qu’il se marie pour engendrer le prochain empoisonneur. Devant sa volonté de rester célibataire, sa sœur, lesbienne, décide de se sacrifier. C’est alors que Gero demande de l’aide à sa future victime Kinosaki (je vous passe les détails de leur rencontre) pour arriver à trouver une copine.

Le concept est le suivant : comment doit faire un tueur à gages solitaire et méfiant pour trouver la femme de sa vie ? Pour cela il sera aidé de Mei Kinosaki, une jeune arnaqueuse des sentiments. A part les poisons et toutes les techniques de son clan, Gero n’a aucune expérience de la société, il est gauche et ignorant, il ne sait pas du tout comment se comporter ni comment aborder le sexe opposé.

Passé l’introduction des personnages, on se rend vite compte de plusieurs choses :

-        Les scènes d’action sont rondement menées, le graphisme est dynamique

-        Les personnages sont trop dans l’extrême ; on a un tueur à gages trop doué dans son métier et à la ramasse pour le reste et un escroc également trop doué

-        Les techniques de l’empoisonneur ne sont pas vraiment mises en avant

-        L’humour n’est pas assez présent et globalement il y a un déséquilibre entre la partie « drague » et la partie combat

Il y a de bonnes idées dans ce manga mais je crains que l’action domine par la suite, il faudra donc attendre la suite pour voir l’évolution car ce 1er tome ne m’a pas convaincue.

Note :

Scenariste: Kid Toussaint Dessinateur: Joël Jurion Editeur: Le Lombard

Caché au milieu des sorties de début septembre, le tome 2 de Masques est passé presque inaperçu. Pourtant cette série continue de nous proposer un récit de qualité, même si elle lorgne parfois du côté de Klaw par certains aspects. On y retrouve le même dessinateur qui excelle toujours autant dans ces séries jeunesse dynamiques et colorées. La colorisation marquée et originale de Yoann Guillé permet toutefois de sortir un peu des sentiers battus en nous donnant un rendu parfois assez subtil.

Ce tome 2 déroule l'intrigue de manière fluide, avec aussi l'arrivée de nouveaux protagonistes sans pour autant nous noyer dans les passés des uns et des autres. Comme le thème le veut, les péripéties de nos héros servent aussi de mises en abyme de leurs problématiques personnelles.

Note :

Scenariste: Marco Russo Dessinateur: Alessio Zonno Editeur: Dupuis

Nouvelle série pour Ado lancée par Dupuis avec une espèce de remix de la première partie des Gardiens de la Galaxie, ceci mixé avec un peu de Orbital.

Rien de bien nouveau dans l'univers des récits de science-fiction avec un héros humain qui se trouve être isolé car fort en caractère par rapport aux autres enfants et qui, bien sûr, à le coeur fort et est très ouvert aux autres. Les personnages sont bin decrit, les espèces aliens bien variés et les pouvoirs donnent un petit effet My Hero Académla qui plaira à beaucoup.

Une histoire assez standard, mais quand même bien foutu qui plaira à des jeunes lecteurs qui n'ont surement pas lu toutes celle qui lui ressemble

Note :

Scenariste: Hayaken Dessinateur: Moto Kuromura Editeur: Meian

Ah un bon Isekai ! ceux qui e connaissent doivent savoir que cette remarque suffit. En effet je ne suis plus très fan du genre après tant de parutions toutes plus moyennes les unes que les autres, mais il se trouve que celle-ci est très plaisante. Rien de bien nouveau avec un guerrier qui se retrouve dans le corps d'une petite fille et décide de se battre dès son plus jeune âge.

Rien de nouveau mais c'est très bien fait. Assez rigolo avec le coté "homme dans un corps de jeune fille qui est bien imaginé", ce manga n'en reste pas moins dynamique avec des combats bien rythmés et une intrigue qui s'annonce plutôt cool avec le principe des Celestes qui s'avère être un petit plus rafraîchissant.

Vivement la suite

Note :

Scenariste: Sam Maggs Dessinateur: Sarah Stern & Emett Helen Editeur: Hi-Comics

On va faire la chronique de Rick et Morty en deux phases. Ceux qui connaissent et aiment. Les autres. 

Pour ceux qui connaissent et qui aiment l'humour et l'univers de Rick et Morty, ce tome n'est clairement pas l'un des meilleurs, mais le thème fonctionne bien, l'histoire déroule pas mal, et l'esprit rick et morty est bien là. Pas trop d'inquiétudes donc si vous êtes fan, foncez. En bémol cependant j'ai trouvé la partie graphique parfois brouillone, alors certes il y a un lien avec l'histoire, mais c'est un peu trop marqué pour moi et pas très réussi. 

Pour ceux qui ne connaissent pas Rick et Morty, ou qui n'aiment pas. Bah vous ne risquez pas d'adhérer grâce à ce tome. S'il est facile d'accès pour les néophytes, les références aux autres épisodes et à l'univers de Rick et Morty étant finalement peu nombreuses, ce n'est clairement pas le plus drôle, ni celui où l'univers présenté apporte le plus. La version Donjon et Dragon était à ce titre plus réussie pour moi. Ce n'est pas pour vous, on est très loin de Fables. 

 

Note :

Scenariste: TOYOTA Yuu Dessinateur: TOYOTA Yuu Editeur: Akata

Ah, je suis ravie que ce manga arrive enfin ! J’ai découvert cette histoire au travers de son drama il y a quelques années, une réalisation réussie que je vous invite à aller voir.

Une légende dit que l’on peut obtenir des pouvoirs si on est toujours puceau à trente ans (concept que l’on retrouve aussi dans certains univers de fantasy et qui permet de devenir un mage noir). C’est ce qui arrive à Adachi : il peut ainsi entendre les pensées des personnes qu’il touche. Vous pensez que c’est pratique ? Et bien ça dépend des cas, quand vous vous trouvez dans un métro bondé ou dans une soirée remplie d’alcooliques, vous risquez non seulement d’être submergé par le flot de pensées mais aussi voir des choses que vous auriez aimé ne pas savoir. Parce qu’en plus quand les pensées sont trop intenses, ce ne sont pas des mots que vous entendez mais des images que vous voyez (Imaginez faire la bise à vos parents après qu’ils aient passé une nuit très coquine…)

Si Adachi est toujours puceau à son âge, c’est qu’il est très réservé, maladroit et qu’il n’a pas de succès. Alors quand par hasard, il entend les pensées de Kurosawa, la star de l’entreprise et qu’il découvre que ce dernier en pince pour lui, il ne sait plus trop comment se comporter.

Cherry magic est une comédie romantique avec un brin de fantastique, c’est mignon, divertissant et tout public. Le genre d’histoire qui vous fait sourire et vous met de bonne humeur, il n’y a aucune raison de s’en priver !

Extrait


Cherry_Magic_manga_bande_annonce.mp4

 



 

Note :

Scenariste: Michael Mignola & Chris Roberson Dessinateur: Matthew Dow Smith & Ben Stenbeck Editeur: Delcourt

Michael Mignola s'associe au scénariste Chris Roberson un habitué de l'univers étendu de Hellboy, avec ses nombreuses participations à des récits du B.P.R.D. ou Witchfinder. Les deux auteurs maitrisent leur sujet et nous ont concocté cet album comme un recueil de cinq récits courts. Avec l'introduction du Club de la Lanterne d'argent, on découvre les membres qui combattent et côtoient le fantastique. Sir Edward Grey joue un rôle essentiel dans ce club si bien que l'on a l'impression de lire un tome de la série Witchfinder. Hellboy ne fait que des apparitions en début et fin de chapitre sans apporter de réel intérêt. Les histoires sont bien mais seront vite oubliées sauf celle avec Yad Tovich, le chasseur de loup-garou que l'on connait déjà d'un autre récit d'Hellboy. Matthew Dow Smith et Ben Stenbeck se chargent de la partie graphique dans un style classique. Pour une fois, Dave Stewart ne gère pas les couleurs, cela contribue au rendu différent par rapport à d'habitude. L'album se termine avec des explications sur les étapes de réalisation de planches.
Ce tome 18 est un peu décevant puisque l'on ne s'attend pas à suivre Sir Edward Grey mais Hellboy, un tome assez basique et pas indispensable. 

Note :

Scenariste: Tsubasa Hazuki Dessinateur: Tsubasa Hazuki Editeur: Doki-Doki

Après un tome 4 un poil plus mollasson, ce tome 4 repart de plus belle avec une vraie remise en cause de la déesse par notre héros mais pas que. Entre deux combats dantesques, on se met à douter d'une bonne partie de cet univers et du libre arbitre de chacun.

Mais ce tome 5 ne fait pas que nous poser des questions, il apporte aussi des débuts de réponse sur ce qu'il s'est passé durant 200 ans et sur le fait de ne pas trouver de héros ayant les points de combat de "ceux d'avant". Il assoit aussi un vrai role au héros apparu dans le précédent dont on avait peur qu'il ne fasse que figurant.

Un tome 5 qui remet l'histoire dans le droit chemin et nous permet d'espérer une fin raisonnablement courte. (8 tomes en cours pour l'instant)

Note :

Scenariste: Gwendolyn Willow Wilson Dessinateur: Jamie McKelvie Editeur: Urban Comics

Bon décidément cette collection n'est pas moi. Encore une fois, on nous présente ici, à assez cher, une histoire hors contexte et surtout hors d'un vrai intérêt pour les amateurs de DC. On se concentre sur l'aspect voleuse de Catwoman et on lui invente un passé cherchant à faire ressortir son côté "gentille" mais... voleuse quand même.

Batman parait ringard au possible et complètement à côté de ses pompes en mode amoureux transit qui laisse faire sa bien-aimée.

C'est sans véritable intérêt sauf pour ceux qui ne connaissent pas du tout le personnage. Graphiquement c'est pas loin du service minimum ce qui fait de ce Catwoman l'un des moins intéressant de la série.

Note :

Scenariste: Atsuko Asano Dessinateur: Hinoki Kino Editeur: Vega-Dupuis

J'avoue être un peu circonspect sur ceux deux premiers tomes. J'avais lu que l'animé était vraiment top et donc j'attendais avec impatience cette sortie et... bien je dois dire que ces deux premiers tomes prennent leurs temps et ne nous révèlent pas grand-chose. C'est globalement un peu lent et le fait de saupoudrer un côté boy's love (très à la mode) ne pousse pas vraiment vers une histoire très poussée.

Mais pour autant il y a quand même deux trois pistes intrigantes. Des points de détails qui nous disent que l'histoire ne peut qu'accélérer... mais c'est le cas depuis le début du manga ! Dès le début du premier tome, on sent que notre auteur a des choses à raconter, mais on en voit à peine le début en 2 tomes.

Je ne saurais trop dire si ce tome va basculer vers un Boys Love futuriste ou si on va basculer dans de la SF sombre avec un destin important pour nos héros.

Et c'est assez perturbant à la fin de deux tomes.

Note :

Scenariste: Pierre Boisserie | Philippe Guillaume Dessinateur: Stéphane Brangier Editeur: Dargaud

Fin du diptyque sur l'or des Belges et fin.... très historiques et donc pas forcément celle à laquelle on s'attend. Et c'est un poil perturbant. En effet, la BD est tellement bien faite et tellement bien dessinée que l'on oublie rapidement qu'il s'agit… d'un fait d'histoire et pas d'une fiction. Et donc que la fin n'est pas forcément celle que l'on imaginerait pour un film d'aventure.








Mais sachant cela, je trouve quand même que ce deuxième tome est excellent. Le rôle du Roi des Belges est assez magique et le fait d'entrecouper le récit de discours magistraux entre ce Roi et les responsables allemand est une brillante idée ! 

Un diptyque qui se lit avec plaisir et qui aura surement encore plus d'impact sur nos amis belges que sur nous autres français

Note :

Scenariste: HIRAI Cocoro Dessinateur: HIRAI Cocoro Editeur: Ki-oon

Rui et Yugo sont frères, ils sont nés dans une famille de musiciens très stricte où on leur demande de reprendre le flambeau pour maintenir la réputation de la lignée. Mais en secret, les deux frères composent de la musique plus moderne, quand ils jouent des morceaux classiques, ils le font à leur sauce, avec leur inspiration, loin des codes du classique. Devant la pression de la mère et du grand-père, l’ainé, Yugo quitte la maison et se lance dans un groupe de rock. Rui, qui a toujours eu un don pour composer, essaye tant bien que mal de continuer d’écrire le morceau qu’il a dans la tête et de répondre aux exigences de sa famille.

L’histoire part d’un postulat simple : que ce serait-il passé si Beethoven avait réussi son suicide à 25 ans avant d’écrire ces œuvres majeures et que son âme, avide de musique se serait réincarné dans un jeune musicien ? (Pour info, il décédera 25 ans plus tard). Le manga nous montre, de façon imagée, l’état d’esprit dans lequel se trouve un compositeur quand il est habité par la musique. Il entend comme une voix intérieure qui lui murmure des notes, des rythmes et qui analyse ses créations. Comme tous les artistes qui ont l’inspiration, le musicien peut se retrouver comme dans une sorte de folie pour laquelle il mettra sa vie en jeu.

Le dessin de Cocoro HIRAI est magnifique et sublime les élans musicaux. On ressent bien l’omniprésence de la musique dans la vie de Rui et comment celle-ci semble le dévorer de l’intérieur. Mais pour le moment le génie musical n’est pas complétement à l’honneur, c’est l’environnement familial qui est le plus marquant. La suite devrait donner de la consistance à la fibre artistique. A suivre

B-Side est une création Ki-oon

Note :

Scenariste: Sophie Campbell Dessinateur: Sophie Campbell Editeur: Hi-Comics

Quel pied !

Sincèrement je me suis régalé à lire les histoires de ces tortues. Voici un reboot qui a de l'allure, de la continuité, tout en se débarrassant de pas mal des choses encombrants le premier long run. On retrouve nos tortues dans le dur, avec des problématiques plus terre à terre et qui nous lient plus fortement à elles. C'est un tome d'introduction, et forcément, la part belle est faite à leur reconstruction, mais cela ne les rend que plus proches de nous. On perd moins de temps avec des persos secondaires, et on les voit gagner en maturité en affrontant le deuil. A la manière de Last Ronin, on se sert d'un univers que l'on connait pour nous proposer un début d'histoire différent, et quelque part plus mature, tout comme nos tortues. Tant mieux. J'espère simplement que la suite de ce reborn les emmènera plutôt à affronter des menaces communes de leur monde bouleversé et non des menaces extraterrestre ou divines, car je pense que c'est là que cette série peut nous conquérir définitivement. 

Graphiquement même constat, c'est réussi, peut être parfois un peu trop épuré, mais globalement très constant, lisible et beau. Je me suis régalé. Chapeau Mme Sophie Campbell.

 

Note :