Dernières Critiques

Scenariste: Asami Hagiwara Dessinateur: Asami Hagiwara Editeur: Meian

Plus cela va, plus j'aime cette série. J'aime sa complexité. Non pas complexité sur l'histoire, mais complexité sur les sentiments de nos deux personnages. Sentiments qui se heurtent à la raison pour notre héros. Sentiments qui oscillent entre des sentiments amoureux et la recherche d'une figure paternelle de l'autre.

Ces hésitations font toutes la saveur de cette histoire.

Surtout quand, comme dans ce tome 5, elle s'entrecoupe avec la réalité. Ici, on sort du cadre de la relation entre le père et sa fille pour passer au débordement de ces sentiments sur le travail de Kosuke que ce soit au niveau détachement ou au niveau intérêt.

Un vrai manga pour adulte avec de vraies questions posées humblement et sans chercher à faire dans le racolage…

J'en viendrai presque qu'il n'y ait que 7 tomes…

Note :

Scenariste: Clement C. Fabre Dessinateur: Clement C. Fabre Editeur: Dargaud

La recherche d'explication sur ses origines est un sujet qui touche beaucoup de Français. C'est aussi un sujet trop souvent associé à l'immigration et au détachement du sentiment d'être français. En tout cas dans les médias. 

Ici, ce n'est pas du tout le cas. Si la recherche de ces racines n'est pas un thème nouveau, notre auteur choisit de nous montrer qu'il ne touche pas tout le monde de la même façon. Et c'est ce miroir entre les deux frères, pour qui ce besoin est différent, qui rend cette BD intéressante. On dépasse la simple recherche pour se pencher sur le "pourquoi" du besoin viscéral de cette recherche. Un pourquoi que son frère ne comprend pas et que l'auteur parvient à peine à expliquer lui-même.

Plus qu'une BD sur l'immigration, c'est avant tout une BD sur la nécessité, par moment, d'introspection et d'aller aux bouts de certaines questions pour pouvoir avancer.

Une belle BD, bien dessinée, nous offrant aussi bien le regard décalé de l'européen sur la Turquie que nous invitant à réfléchir sur nos propres questions non résolues

Note :

Scenariste: Ryô Suzukaze Dessinateur: Ryô Suzukaze Editeur: Crunchyroll

Nouveau tome ou tout va bien pour notre héroïne mais surtout un tome ou elle rencontre enfin des gens qui viennent du "vrai" monde comme elle. Ce tome 6 remet en avant la problématique de base d'avoir notre héroïne coincée dans un jeu. 

Mais il le fait sans changer le rythme du manga. On retrouve notre héroïne superpuissante et sa vie toute tranquille. On retrouve des combats rapidement conclut par une héroïne dont les pouvoirs semblent sans limites.

On retrouve donc tout ce que l'on aime, avec un petit rappel sur le pourquoi de l'histoire.

Très sympa

Note :

Scenariste: Toufu Dessinateur: Toufu Editeur: Meian

Ahhhhhhhhh enfin un adversaire chez les démons. Après avoir réglé de main de maitre les soucis des héros humains et de leurs égos, notre héros se retrouve face à un démon n'approuvant pas ce qu'est devenu sa majesté.

C'est un tournant intéressant dans notre histoire. En plus de la "love story" naissante entre le "roi" des démons et notre héros, ce dernier prend confiance en sa puissance et sort petit à petit de son état de léthargie et de sa vie de débauche.

Rien de mieux qu'un nouvel adversaire pour continuer à progresser.

Un tome très plaisant pour une série à part, oscillant intelligemment entre l'humour et l'action

Note :

Scenariste: Kirihito Ayamura Dessinateur: Kirihito Ayamura Editeur: Vega-Dupuis

Bon en on est tout bon pour l'instant sur cette série-là ! Pas grand-chose à redire ce qui assez rare. Notre héros continu sa progression, mais nous continuons surtout notre découverte de ce monde et des règles qui le régissent.

On lit avidement ce tome qui nous livre, par brides, les informations que l'on attend sur notre IA, sur l'ancien monde et sur les possibilités de notre héros.

Les personnages secondaires ne sont pas en reste, prenant eu aussi de "l'épaisseur" et rendant l'univers de plus en plus intéressant.

Vivement la suite !

Note :

Scenariste: Stephen Desberg Dessinateur: Emilio Van Der Zuiden Editeur: Grand Angle

En voila un one shot marquant. Marquant car ne cherchant pas à satisfaire à la bonne morale. Un album qui, sous couvert des résidus de nazisme dans les années 60, est en fait une très belle, et bien pensée, histoire d'amour. Stephen Desberg tompe bie son monde sur cet album. Nous présentant notre héroïne comme une arriviste du spectacle, il nous cache, au début, son histoire d'amour, entre récit historique et envie de gloire.

Mais plus on avance, plus on se rend compte qu'il est en fait question d'amour entre deux personnes provenant d'horizons différents. Deux personnes que l'histoire a marqué et qui essaye de lutter contre ces boulets historiques et contre les étiquettes qu'on leur colle.

Une bien belle surprise pour une lecture dense et émouvante.

Note :

Scenariste: Mark Waid Dessinateur: Collectif Editeur: Urban Comics

A chaque mois son nouveau "Chronicles" et, sans lignée de la sortie du film, c'est Flash qui  maintenant droit au sien avec un focus sur l'année 1992. Année de prise de pouvoir de Mark Waid de la franchise sur héros super rapide.

Reprise qui est marquée par la montée en puissance de....Wally West. Et oui on se trouve après la mort de ce dernier dans Crisis on Infinite Earth. Ce Chronicles marque un changement dans l'univers DC avec un Mark Waid qui cherche à bien plus se pencher sur la vie du héros plus que sur des suites d'intrigues sans lendemain. 

Il change le personnage de Wally West pour le faire passer d'égoïste à l'un des héros les plus aimés des fans de DC. 

Un chronicles super intéressant centré sur l'un des flash les plus complexes du "speed verse"

A note : un dessin typique des années 90, mettant en avant les formes généreuses de ces dames... on aime ou pas. Mais il faut le savoir 😉

Note :

Scenariste: KAYA Dessinateur: MIKABE Sesuna / MO Editeur: Komikku

Lili arrive enfin dans la ville où habitent ses nouveaux compagnons et potentiellement sa nouvelle ville : Trentfors, une petite ville de montagne assez proche pour pouvoir bénéficier de la barrière de protection de Kingdom. Lili découvre la nouvelle maison où elle va vivre et son nouvel environnement : des habitants sympathiques qui l’accueillent chaleureusement. Mais certains voyageurs suspects rodent dans les environs, comme ils sont peut-être à sa recherche, Lili doit faire attention à ne pas utiliser sa magie en public.

La nouvelle vie de Lili n’est pas un manga révolutionnaire, ni dans l’histoire ni dans le graphisme ; mais il a quelque chose d’agréable qui fait qu’on apprécie sa lecture. C’est comme un bon plat que l’on aime manger de temps en temps sans avoir l’envie d’en manger tous les jours. L’histoire suit son cours tranquillement, il n’y a pas forcément beaucoup d’événement dans un volume mais le lecteur ne s’ennuie pas non plus. C’est une étrange sensation finalement d’apprécier une série après laquelle on ne court pas, la magie de Lili peut-être ?

Note :

Scenariste: KAWAMARU Shin Dessinateur: KAWAMARU Shin Editeur: Soleil

Miu est une jeune femme qui a un rêve caché depuis l’adolescence, elle rêve d’expérimenter les 48 positions. Shirô, son chef, a également un penchant caché, un plaisir dissimulé pour la soumission. Un jour, Shirô surprend Miu à la sortie d’un love hôtel, en pleurs. Peu de temps après, ils doivent partir en voyage d’affaire et là, Miu propose à son chef de l’aider dans la réalisation de son rêve, ce dernier ne va pas hésiter trop longtemps.

Sans être pornographique, le manga aborde les petits fétiches et/ou fantasmes du monde adulte. Il y a quand même quelques nus et quelques propos qui le destine plutôt à un public mature mais rien de fondamentalement choquant. Dans la sexualité, il existe toujours une certaine retenue, il y a toujours la peur d’être jugé, d’être traité de pervers. Il arrive rarement que l’on aborde le sujet de ses préférences comme on parlerait du dernier film… Pourtant, et c’est le propos du manga, on a tous des envies ou des fantasmes que l’on aimerait bien essayer. C’est donc avec une certaine légèreté que le sujet est abordé. Miu est une jeune femme franche, qui ne cache pas forcément ses envies et sait en parler quand il le faut. Elle a raison car qui ne tente rien n’a rien ! De son côté Shirô profite de la situation pour assouvir ses envies sans les dévoiler. On a donc là deux personnages qui agissent différemment et l’on découvrira plus tard d’autres protagonistes et leurs petits secrets.

Il ne faut pas chercher forcément un message au manga, ce n’est pas un appel à la révolution sexuelle ni un manifeste dénonçant une certaine décadence. C’est juste une tranche de vie parlant de sexe avec de la légèreté et de l’humour, un sujet bien amené raconté de façon divertissante et agréable. Les éditions Soleil en profite pour sortir en même temps une version du kamasutra, l’été sera chaud !

Note :

Scenariste: Yasuhisa Hara Dessinateur: Yasuhisa Hara Editeur: Meian

Il est de retour ! Oui oui, c'est bien lui ! Le seul et l'unique stratège qui fasse peur au dirigeant de Qin : Riboku !

Ces deux tomes marquent le retour de la stratégie au cœur de la guerre entre Qin et Zhao avec deux visions de la guerre qui s'oppose : celle du stratège Riboku et celle de renard Kanki.

Cela donne lieu à une très intéressante bataille, complètement différente de celle que l'on a pris l'habitude de voir. Un regain d'intérêt qui Éts le bienvenu pour une série qui commence à tirer en longueur, surtout sur cette prise de pouvoir de Zhao par Qin. 

Note :

Scenariste: Yuka Fujikawa Dessinateur: Yuka Fujikawa Editeur: Doki-Doki

Nouveau tome de Mushoku Tensei avec, comme à chaque fois, l'espoir de retrouver le souffle épique des dix premiers.

Si ce n'est pas encore le cas, on retrouve quand même un niveau digne... d'un manga. Un manga qu'on lit tranquillement sans en attendre grand-chose, mais sans se forcer comme dans les 6 précédents.

On se recentre petit à petit sur notre histoire avec des nouvelles provenant de la famille de Rudy et des avancées dans la connexion entre ce monde et le monde d'origine de notre héros.

Ce n'est pas encore le top, mais c'est déjà mieux.

Note :

Scenariste: Olivier Bocquet Dessinateur: Christian Cailleaux Editeur: Dargaud

Je ne connais pas l'œuvre de base alors, je ne peux critiquer que l'ensemble. Et l'ensemble est... et bien un peu comme le crime de l'orient express ais sur un bateau. Non pas que tout le monde soit coupable (je vous laisserais voir) mais on retrouve l'aspect enquête dans un moyen de transport confiné. 

Enquête bien pensée et dont les morceaux s'imbriquent au fur et à mesure. Graphiquement jolie, il ne manquera à cette BD qu'un potentiel de relecture une fois que l'on connait la chute.

Mais c'est le cas de toutes les histoires d'enquêtes…

Note :

Scenariste: Kris Dessinateur: Vincent Bailly Editeur: Futuropolis

Deuxième tome des partitions irlandaises et tome plus dans l'action que dans l'émotion. Le premier avait été marquant grâce à l'aspect immoral de ce qui arrive à nos deux amoureux.

Ce tome ci est résolument dans l'action ! Notre héros a décidé de ne pas se laisser faire. Et, pour ce faire, il se rappelle ce que son père lui a appris, mais il se rappelle surtout ce qui est arrivé à sa mère.

Il décide de lui-même de trouver un moyen radical à un problème que les policiers laisse pourrir.

C''est toujours aussi bien dessiné, mais bien plus dur.  C'est prenant, c'est dense et ça donne une envie furieuse de lire la fin.

C'est un super tome deux pour une histoire du XXIieme siècle comme on aimerait qu'elle n'existe pas.

Note :

Scenariste: YASUDA Suzuhito Dessinateur: YASUDA Suzuhito Editeur: Noeve Grafx

Le jeune Zen vivait tranquillement avec ses parents et sa sœur dans une petite ville tranquille jusqu’au jour où en plein milieu de la grande place sa famille s’est fait engloutir en même temps que sa jambe gauche. Bien décidé à retrouver celui qui a fait ça, Zen s’est entrainé depuis 7 ans auprès de Lily, une jeune infirmière. C’est là, que son ennemi Shakehand réapparait et que Zen rejoint une organisation secrète qui combat les handred (les méchants) : les bootsleg, la guilde des artisans chausseurs.

Dis comme ça on se demande ce que viennent faire les chaussures dans l’histoire… Et bien, comme dans tout nouvel univers, il faut un temps d’adaptation, le temps de comprendre comment ça fonctionne et le temps de se familiariser avec le vocabulaire. Donc oui, il y a un rapport avec les chaussures car ses fameux artisans utilisent des mots âmes qui renferment des pouvoirs et ils les graves sur les chaussures. Les bootsleg se battent donc principalement avec les pieds (et jambes) tandis que les handred (littéralement main rouge) ont leurs pouvoirs dans leurs gants !

On a donc un univers totalement inédit et un peu déroutant au départ il faut bien le dire. Heureusement, Les éditions Noeve Grafx nous propose un premier gros volume de 320 pages qui nous laisse amplement le temps de nous familiariser avec le manga. Pour ce qui est du récit en lui-même il y a de nombreuses idées, de l’action, des personnages intéressants et un rythme soutenu. Un bon début pour un shonen qui s’annonce efficace.

Note :

Scenariste: KAYA Dessinateur: OKAMURA Ayumu / NARU Editeur: Komikku

Sarasa est une jeune femme qui a toujours eu une santé fragile, elle avait tant bien que mal réussi à accorder son état avec son boulot jusqu’au jour où son entreprise a manqué de personnel. Elle fut alors contrainte de faire des heures supplémentaires. Un soir, elle s’endort épuisée et se retrouve dans un autre monde, dans la peau d’une petite fille en pleine santé. Elle apprend en fait qu’elle est née dans le mauvais monde et que son corps avait besoin de magie, elle se retrouve à cohabiter avec Nelly, une chasseuse de monstres.

Pas à pas comme le nom du manga l’indique, Sara (diminutif de Sarasa et plus facile à utiliser dans ce nouveau monde) va apprendre à utiliser la magie, devenir plus forte ou tout au moins trouver des sorts de protection pour aller à l’extérieur du chalet. Car Sara et Nelly se trouve à 3 jours de marche de la première ville et vivent à la montagne qui est infestée de monstres ! On sait dès le début que Nelly va disparaître et que Sara va partir à sa recherche. Dans ce premier tome, il s’écoule déjà une année, histoire que le lecteur n’attende pas trop longtemps que Sara soit prête pour partir à l’aventure. Même si ce tome est sympathique, on attend un peu plus d’action et de rythme qui devrait arriver avec la suite car pour le moment c’est gentil mais un peu mou.

Note :

Scenariste: Yosikazu Dessinateur: Yosikazu Editeur: Meian

Une critique de @TheOtaku : 

❤️ ... il est possible que cette émoticône représente tout ce que je pense sur ce manga. Pour ceux qui ont lu les critiques des 2er tomes, vous avez sûrement déjà compris que pour moi ce manga est une pépite !

On a ici un troisième tome absolument exquis/ On suit toujours notre "héroïne" qui, depuis la fin du tome 2, vie seule et qui est bien décidée à faire en sorte que son petit ami l'accepte comme elle est. 



Ce tome commence de façon... inattendue. Tout le début de ce tome est basé sur Yves, son amour, ses peurs, ses traumatismes, son enfance, etc ... Je trouve que nous expliquer, vraiment, qui est Yves, pourquoi et comment il arrive à être lui-même est vraiment une bonne chose, bien que tout le monde veuille savoir la suite du récit de Miku.



 



Ensuite bien sûr de façon habituelle, monotone... on repart sur du : Miku veut convaincre son petit ami, avec toujours le même refrain "il va me comprendre", "c'est un homme bien" etc ... se qui aurait pu devenir barbant si ... et je dis bien SI ce tome avait fini comme celui d'avant. Et fort heureusement, il finit différemment ! 



 



Puis je vous le dis, on va enfin pouvoir comprendre pourquoi le petit ami de Miku a horreur du maquillage... C'est un petit pas pour le manga mais un grand pour les fans !



(Ce-ci n'est pas un spoil) Alors je vous conseille vraiment de lire ce tome ... rien que pour la fin 

Note :

Scenariste: Rutile Dessinateur: Remuzat Editeur: Drakoo

Nouveau one shot chez Darkoo avec une recette qui devient habituelle : Un personnage charismatique, mais gaffeur au possible secondé par plein de second rôle amenant une caution humoristique.

Mais c'est encore une fois bien fait. Le personnage principal, parait un peu bizarre de prime abord, cherchant à n'avoir ni trop de chance ni trop peu. Mais, sa rencontre avec le personnage de Lomélie hyper poissarde, fait prendre une saveur intéressante à cette histoire. En effet, nos héroïnes jouent avec cette poisse pour se tirer de situations cocasses, mais bien pensées.

On s'amuse à suivre les déboires de nos héroïnes et à bien comprendre les mysticismes qui font loi dans cet univers. Rien de vraiment innovant chez Drakoo mais un bon moment de détente.

Note :

Les éditions grand angle et 1001bd sont heureux de vous faire découvrir les premières pages du réseau Comète. parue le 31 mai 2023

Scenariste: HOSHITSUKI Koneko Dessinateur: IWAMOTO Kenichi / FUUMI Editeur: Mana Books

Dans un futur indéterminé ou une autre dimension, les monstres sont apparus sur Terre et se sont appropriés 80% des continents. En même temps, les hommes se sont vus attribués des rôles comme dans les jeux, ainsi certains ont eu des rôles importants et nobles tels que chevaliers, sages, rois mais la majorité de la population a été étiquetée « villageois », la plus faible et insignifiante de toutes les classes. Le monde est alors devenu un jeu de fantasy grandeur nature où l’évolution des villageois est très limitée (comme leur espérance de vie…). C’est dans ce contexte qu’évolue Koji Kagami, un villageois de niveau 999 qui ne prend parti ni pour les hommes ni pour les démons et pense qu’une coexistence est possible.

Je m’attendais à un énième livre style jeu vidéo avec des personnages qui augmentent de niveaux et ont des compétences. J’avoue avoir été plutôt surprise et agréablement en plus ! Ce n’est pas tant l’originalité de l’aventure mais plutôt le point de vue des personnages principaux qui m’a marqué. Que ce soit ce simple villageois qui a vu son père être tué par des monstres ou cette enfant démon qui cherche des médicaments pour le sien, les personnages prônent avant tout le dialogue et la compréhension en vue d’une possible et difficile cohabitation entre humains et démons. Au fur et à mesure et grâce à leur bonne volonté, ils vont essayer de faire changer les mentalités.

Le manga a donc un message très humaniste et c’est vraiment ce qui ressort de la lecture de ces deux premiers tomes. Bien sûr, il y a aussi de l’aventure et de l’humour, celui qui cherche juste un shonen y trouvera son compte, mais pour une fois que l’histoire met la recherche de la paix en avant autant en profiter !

Note :

Scenariste: Béka Dessinateur: Julien Mariolle Editeur: Bamboo

j'adore cette série. Elle rallume la flamme du petit garçon fan de science que j'étais. Elle réussit à nous expliquer l'espace (le grand) de façon claire, intéressante et sans nous perdre. Elle réussit l'extrêmement difficile travail de vulgarisation, tout en concevant l'aspect "wahouuu" des descriptions.

Cela bien aidé par une mise en image assez magique qui donne envie à tout lecteur de se précipiter à l'observatoire le plus proche pour voir ces merveilles de ses propres yeux....

Une excellente BD de vulgarisation scientifique comme on en voit trop rarement ! À mettre dans toutes les écoles, dans le coin lecture !

Note :

Scenariste: Masao Ohtake Dessinateur: Masao Ohtake Editeur: Meian

Étonnant mélange que celui proposé par Masao Ohtake dans ce Hinamatsuri. Étonnant, car tout sauf violent et malhonnête, n'en déplaise à l'aspect Yakuza mis en avant dans le résumé. Ce n'est non plus uniquement une comédie. C'est, pour moi, une touchante chronique de la vie japonaise. Touchante parce que sous couvert de blague de yakuza, notre histoire traite habilement de la dépendance, de la vie des sans-abris ou tout simplement du changement de vie d'un célibataire lors de l'arrivée d'une tierce personne.

Sous couvert d'humour et de scènes vraiment marrantes, on se rend compte qu'on lit plus cette histoire pour savoir comment vont évoluer les relations plus que pour l'humour et c'est pour moi une vraie réussite.

Masao Ohtake réussit à nous livrer une histoire vraiment drôle, mais pas seulement et ça en fait une super surprise.

Note :

Scenariste: LEE Gyungtak Dessinateur: NOH Miyoung Editeur: Kmics

Teon Ma, le père, a fini par vaincre le leviathan mais au prix de sa vie, ses enfants sont alors secourus par Kana, une harponneuse à 3 étoiles. Ils apprennent alors plusieurs choses : que le leviathan qui les as attaqués s’appelle Kentrassi et qu’il était l’un des sept démons des mers, que leur père qui avait 6 étoiles devait être une légende chez les harponneurs et que la cité flottante Union Busan ne les accueillera qu’à condition qu’ils se rendent utiles, même si ce ne sont que des enfants. Ils vont vite comprendre que leur père avait de nombreux secrets et que les monstres marins ne sont pas les seuls dangers de ce nouveau monde !

Dans Leviathan deep water, on n’a pas le temps de souffler, les personnages non plus d’ailleurs ! On reste sur le qui-vive tout le long du volume, que ce soit par rapport aux monstres marins ou humains qui profitent toujours des situations désespérées pour se tapir dans l’ombre. Le webtoon est toujours très bien réalisé graphiquement que ce soit dans les détails des décors, l’expression des personnages ou la mise en œuvre des scènes d’action. Les auteurs savent très bien harponner le lecteur pour ne plus le lâcher et l’embarquer dans l’aventure !

Pour information, le nombre de chapitres du livre ne correspondent pas aux chapitres du webtoon, pour le 1er tome ; 5 chapitres dans le livres = 14 chapitres du webtoon.

Note :

Scenariste: Tsuyoshi Yasuda Dessinateur: Tsuyoshi Yasuda Editeur: Kana

Nouvelle série Kana avec un shonen se passant à l'époque du début de la fin de règne des samouraïs. Alors oui, vous l'aurez compris, on a ici dans les mains un ersatz de Kenshin le vagabond. Et, malheureusement, je trouve que ces deux tomes ne dépassent pas ce stade.

L'idée de base est sympathique, avec un jeune homme voulant mettre son sens de la justice au-dessus de tous. Cependant, elle parait un peu trop en décalage avec l'époque. Pour le reste, ces deux tomes sont avant tout des tomes de présentations des différents Miburos , chacun ayant ses spécificités.

En gros deux tomes pas super originaux et n'ayant pas encore montré grand-chose accrochant le lecteur.

Espérons que les prochains nous réserve plus de surprises.

Note :

Scenariste: Kokone Nata Dessinateur: Kokone Nata Editeur: Doki-Doki

Une critique par @TheOtaku : Un manga plutôt drôle sur quatre gars terriblement beaux, cool, choupi mais ÉTOURDI !

Ce manga est une suite de moments de la vie de plusieurs gars beaucoup trop étourdis. On suit quatre garçons qui ont pour "presque" seul lien un café et leur étourdissement.

Il n'y a pas grand-chose à dire sur un tel manga, mis à part que les histoires, tout comme les personnages, sont plutôt cools, drôles et qu'il ne faut pas lire ce manga pour lire une histoire avec un début et une fin, avec un vrai fil conducteur. Je précise que je ne dis pas que ce manga est nul ... (ce n'est pas le cas) mais plutôt qu'il faut le lire dans l’optique de se reposer, ne pas se prendre la tête, être tranquille un moment, c’est tout.

Être tranquille, se reposer et ne pas se prendre la tête sont des choses parfois plutôt bien : quand on travaille trop, quand on est fatigué, quand on n'a pas envie de se compliquer la vie, quand on n'a pas envie de trop réfléchir, quand on a juste envie de partir loin de ce monde agressif et fatiguant !

Note :

Scenariste: HAREKAWA Shinta Dessinateur: HAREKAWA Shinta Editeur: Michel Lafon

Des tengus attaquant des humains, une famille de prêtres qui voue son existence à les combattre dans le plus grand secret, un fils ainé obligé de suivre les traditions au point de risquer sa vie tous les jours… rien de très innovant dans le fond de l’histoire. Cependant elle est très bien menée, la lecture est fluide et le dessin agréable mais c’est sans doute l’importance de la fratrie de 3 frères qui donne un plus au récit. Chacun est prêt à tout pour protéger les autres même quand les choses tournent mal. L’autre plus est la spécificité des tengus qui peuvent s’approprier certaines caractéristiques de leurs victimes.

Tengu hunter brothers a donc peut-être une problématique que l’on a déjà vu ailleurs mais comme c’est bien écrit et dessiné, on se laisse facilement entrainé par l’histoire. Reste maintenant à découvrir la suite pour voir si le manga saura se démarquer des autres récits du même genre.

 

Trailer

 

Note :