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Dernières Critiques

Meilleur contenu de la communauté, rassemblé manuellement par l’équipe.

Yawara t11
Scenariste: Naoki Urasawa Dessinateur: Naoki Urasawa Editeur: Kana
MMmmmhhhhhhhhhhhhhhh decidement qu’est-ce que c’est bien Yawara. Une dose de poésie et de romantisme dans un monde de brut.

Avec la fin de Saotome, Yawara est mon petit moment de romance. Et encore plus dans ce tome 11. Avec l’arrivée des championnats du monde, Urasawa joue avec merveille la carte de l’amoureuse qui ne comprend pas ce qui lui arrive.

L’absence soudaine de Matsuda trouble complètement notre Yawara sans qu’elle comprenne vraiment ce qui lui arrive. L’impact sur les combats est immédiat et notre héroïne est sauvée de justesse, mais les bons conseils de ses amies Judy et la surprenante Yoko.

Une love story sans émotions outrageantes, ça se démarque dans le manga et cela nous offre la plus mignonne des séries. Kana a décidément bien fait d'éditer ce premier succès de Maitre Urasawa qui nous promet en 9 tomes de rafraichissement. 

Maintenant court Mastuda ! Court ! la finale va commencer !
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Oliphant
Scenariste: Loo Hui Phang Dessinateur: Benjamin Bachelier Editeur: Futuropolis
Quand j'ai ouvert Oliphant, le me suis dit : Encore une aventure de marin dans le début du XXieme siècle. On nous l'a déjà fait plein de fois le coup de l'aventure en bateau vers le pole, dernier endroit inexploré tout ça tout ça...

Et… bien l'histoire est bien sensiblement la même que celles que l'on a déjà lu, mais le traitement est par contre complètement différent. Loo Hui Phang choisit de nous dépeindre cette aventure au travers d'un couple hétéroclite au possible : UN bougon de marin et son fils adoptif, londonien, drogué au possible, ayant des visions issues de ses prises de drogue.

Ces deux personnes amènes une vision nouvelle et étonnante sur cette aventure. Le père, meneur d'homme et moteur de l'expédition, se retrouve pris au dépourvu par ce fils adoptif qu'il ne connait plus…

Une relation père fils qui change complètement la lecture de cet album, le faisant passer d'histoire d'aventure à étude du comportement humain et des différences générationnelles. 

Comment critiquer cet album sans évoquer le travail éblouissant de Benjamin Bachelier qui réussit à matérialiser les délires d'Arkadi et à renforcer leur dimension prophétique.

Un sublime album qui dépasse de loin l'album d'aventure
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Rebuild the world t2
Scenariste: Kirihito Ayamura Dessinateur: Kirihito Ayamura Editeur: Vega-Dupuis
En voilà une série qui a du potentiel. En contrepieds de ce que l’on pourrait attendre, notre série s’éloigne drastiquement du shonen de base avec un personnage principale qui se durcit, n’hésite plus à tuer les autres chasseurs.

Un changement qui permet à notre histoire d’avancer à grand pas avec une progression impressionnante et une évolution toujours en cours.

On est passionné par une histoire qui nous offre de belles promesses d’évolution, un héros à l’évolution étonnante et une IA qui semble encore nous cacher beaucoup de chose.

Un excellent manga d’action
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Batman - One bad day - Le sphynx
Scenariste: Tom King Dessinateur: Mitch Gerards Editeur: Urban Comics
Nouvelle saga chez DCcomics avec 8 tomes centrés sur les adversaires historiques de l'homme chauve-souris , ici , le sphynx , puis viendront dans l'ordre chronologique : double-face , le pingouin ,  Mr Freeze et Bane . Il en reste trois , on peut imaginer le joker , l'épouvantail et poison Ivy ! 

Il est rageant de critiquer cet opus de Tom King ! On connait sa propension à user de la psychologie des personnages , et il trouve un terreau fertile ici avec Nygma le sphynx , mais est-ce un cahier des charges imposé par DC qui lui impose seulement 72 pages ??? Comment voulez-vous rentrer dans l'univers d'un personnage aussi riche , découvrir son passé et les raisons qui ont fait de lui un vilain reconnu en si peu de pages ? Ajoutez à ceci la patte de King qui se complait dans les histoires à tiroirs avec plusieurs temporalités : le passé de Nygma et le présent avec son combat contre Batman . D'autant qu'il parvient à mettre au défi l'homme de la nuit sur sa plus grande peur , son leitmotiv le plus respecté : ne jamais tuer ! Poussé dans des retranchements incroyables , il est vrai assez faciles d'un point de vue scénaristique parfois , quelle décision prendra le héros de Gotham city ?

Vous le découvrirez en ouvrant les pages de grandes qualités signées par le compère de Tom King sur Strange Aventures et Sheriff of Babylon . Il impose le vert en fond permanent et parvient à nous plonger de son trait réaliste et sombre dans une épouvante liée aux décisions du sphynx . Les regards sont durs et inquiétants avec des dialogues ciselés au batarang . Les deux artistes méritent définitivement mieux que ces 72 pages vendues 15 euros ... J'ai aimé , mais je suis déçu , c'est presque une énigme ça 😉
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Arnaque corporelle
Scenariste: AKIRA Roji Dessinateur: AKIRA Roji Editeur: Hana
Hajime a de nombreuses dettes, afin de l’aider à rembourser plus rapidement, son ami lui propose de travailler en tant que technicien sur les tournages de vidéo porno gay. Mais décontenancé devant ce qui se passe sous ses yeux, il fait une bourde, interrompt le tournage et se retrouve encore plus endetté. C’est là qu’on lui propose de devenir lui-même acteur. Comme il n’y connaît rien, l’acteur star de la compagnie va lui apprendre les ficelles pour qu’il soit prêt pour sa première.

Résolument réservé à un public adulte, le manga exploite très bien l’histoire d’un employé quelconque qui se retrouve « piégé » dans ce milieu. Mais l’auteur se concentre aussi beaucoup sur la relation naissante entre le novice et l’expérimenté. Donc même s’il montre quelques facettes du milieu X, c’est avant tout la romance qui l’intéresse, et il fait plutôt ça bien. L’histoire est tout à fait crédible, le graphisme est parfait et montre des hommes séduisants sans être efféminés avec ce qu’il faut où il faut (je parle des muscles !). Il y a un juste équilibre entre les scènes érotiques et les tranches de vie. Un manga plaisant.
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Roll over & Die tomes 1 et 2
Scenariste: KIKI Dessinateur: MINAKATA Sunao / KINTA Editeur: Mahô
Chaque humain de ce monde de fantasy a un attribut à la naissance qui lui confère des aptitudes particulières. Flamme Abricot est une jeune fille qui fait partie de la troupe du héros destinée à vaincre le roi démon, son attribut « inversion » n’a jamais été utile et ses statistiques sont nulles. Un jour, Gene Intège, un autre membre de cette troupe, lui appose la marque des esclaves et la vend, prétextant qu’elle est devenue un fardeau et que toute la troupe a donné son accord pour cette issue. Flamme sur le point de mourir utilise une épée maudite et réussit à s’évader en emmenant avec elle, Milkitte, une autre jeune fille esclave assez énigmatique.

J’avais déjà vu un anime sur un membre de la troupe de héros injustement chassé qui finissait par trouver sa voie et dont l’absence avait de lourdes conséquences pour le héros. Si l’histoire a des parties similaires, Roll over & Die est bien plus sombre et dramatique. Peu à peu Flamme va découvrir de drôles de choses, des monstres étranges qui ne devraient pas exister, des secrets de l’Eglise originelle qui vont la mettre en danger. Avec Milkitte, elles vont faire des rencontres et se rendre compte que les apparences sont souvent trompeuses.

Roll over & Die est un manga d’aventure fantastique efficace qui promet beaucoup. Ces deux premiers tomes sèment plusieurs graines de développement intéressantes qui semblent vouloir donner à l’histoire une dimension plus profonde que la fantasy classique. Il est cependant à réserver à un public mature, certaines scènes étant assez violentes. Le graphisme est parfaitement adapté et détaillé, il rend très bien les différentes ambiances. A suivre.

Trailer
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Shredder in hell
Scenariste: Mateus Santolouco Dessinateur: Mateus Santolouco Editeur: Hi-Comics
C'est probablement l'un des tomes les plus réussis et aboutis graphiquement de Mateus Santolouco sans trop de débat je pense. Ses planches sont belles, originales, les couleurs sont au diapason, c'est dynamique et nerveux tout en restant lisible. Si je ne suis pas l'un de ses adorateurs, il faut savoir tirer son chapeau, sur ce tome, il a clairement franchi un sacré cap. 

Je suis moins convaincu par sa narration, parfois pas assez lisible et compréhensible pour moi, mais il faut bien comprendre que ce tome ne s'adresse qu'aux fans des tortues ninja et du run imaginé par Eastman et Waltz et publié en france par Hi Comics. En effet les références y sont nombreuses, et la mythologie complète créée et dévoilée au fil des tomes va ici être interrogée, prise à partie et au coeur des enjeux de ce tome. Rajoutez à cela que lire celui-ci va vous donner des informations importantes pour appréhender le tome final du run principal, parue dans le même laps de temps et vous obtenez un must have pour ceux qui ont lus et pris chacun des tomes des Tortues. 

Comme il s'agit d'une des grosses ventes chez Hi Comics, on sait que vous êtes nombreux à avoir apprécié ce Run dantesque de si grande envergure. 

Pour les autres clairement, en dehors de la qualité graphique de ce tome dont je vous ai parlé plus haut, passez votre chemin car je pense que le tout sera trop onirique et trop référencé pour vous. Personnellement je me suis un peu perdu dans cette aventure onirique, sachant qu'en plus, je n'ai que peu de sympathie et d'intérêt pour les comics centrés sur les super vilains à la base. Dommage mais cela explique en partie ma note, malgré les dessins remarquables de Mateus Santolouco.
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Les terres d'ogon - Tome 2 - Blancs visages
Scenariste: Nicolas Jarry Dessinateur: Alex Sierra Editeur: Soleil
Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux).

Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas.

Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien.

 

Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels.
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Libres de penser - Dix femmes, dix vies philosophiques
Scenariste: Jérôme Vermer & Anne Idoux & Jean-Philippe Thivet & Marie Dubois Dessinateur: Marie Dubois Editeur: Rue de sevres
J'aime bien cette série chez Rue de Sèvres qui vient nous parler de philosopie en la vulgarisant un peu, mais aidé de véritables professeurs de philosophie. Certes cela n'a que peu à voir avec mon univers de la bd habituel, mais je vous avoue qu'en vieillissant, certains de mes cours de philosophie me sont restés en mémoire et ont pris du sens avec le temps, l'expérience, les épreuves. 

Bref, j'apprécie un peu de philosophie accessible. Nietzsche étant par exemple un peu trop touffu pour moi, ce Libres de penser vient, en plus de mettre en lumière des personnages que l'histoire a un peu oublié, jeter des sujets passionnants avec des approches pas forcément classiques. De beaux sujets de réflexion et d'enrichissement intellectuel, faits pourtant en douceur. 

C'est parfois honteux, mais c'est un ouvrage que je recommande pour ceux qui aiment parfois lire de petits passage lors de moments de calme et d'intimité. Oui sur les toilettes par exemple. On apprendra ici, tout en finesse, sans facilité, mais avec fluidité. 

Le dessin de Marie Dubois et sa mise en scène sont finalement très classiques, et malheureusement l'amateur de bd n'en retiendras peut être pas grand chose, mais l'essentiel est ici ailleurs, et son trait permet de garder la fluidité de la pensée. 
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Guerres d'Arran - Tome 1 - La compagnie des bannis
Scenariste: Jean-Luc Istin Dessinateur: Brice Cossu Editeur: Soleil
C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. 

En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle.

Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. 

Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part.

 

Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série.
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Karakuri Circus perfect édition t9&10
Scenariste: Kazuhiro Fujita Dessinateur: Kazuhiro Fujita Editeur: Meian
Mais qu'est-ce que c'est encore très bon.

Émotionnellement, c'est juste magique avec des "presque" retrouvailles en mode montagne russe. Scenaristiquement c'est un des tournants de notre histoire avec une explication de la vie du concepteur de l'aqua Vitae et du pourquoi de cette guerre entre Shirogame et Automates.
Seul point qui pourra paraitre negatif à certains : on ne voit que très peu nos amis du cirque Nagamuchi. L'histoire de Bai Jin et son frère est si dense et interessante, tout comme les combats avec des automates d'un autre calibre, que l'on en oublie presque l'existence de notre petit cirque. Un vrai bon et long moment de lecture. On dirait presque un bouquin illustré.

Et si le contenu est super interessant en terme d'histoire, le cliffhanger de fin de cu tome 10 est juste insoutenable et une vrai rampe de lancement ppour de sacré combat à venir ! Un conseil, ne finissez pas sur le 10.... ayez le 11 sous le coude!
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Romi, la sorcière aux cornes de bélier tome 1
Scenariste: ABE Yôichi Dessinateur: ABE Yôichi Editeur: Noeve Grafx
Déroutant et perplexe, ce sont les deux adjectifs que j’associerai à cette lecture. Déroutant en premier car on pense marcher sur un chemin puis on en change, puis on y revient. On ne sait pas vraiment où l’on se trouve, dans un rêve, dans la réalité, dans une histoire dans l’histoire ?

Perplexe ensuite, sous ses allures de petite farce de sorcière et ses personnages mignons qui s’amusent et qui plaisantent, la situation décrite est absolument effroyable, les derniers instants avant la fin du monde en quelques sorte !

Je pourrai aussi ajouter imaginatif, ce nouveau monde est original, au début il est très bucolique avec sa végétation envahissante et ses moutons paisibles. Puis il prend des allures post-apocalyptiques avec une menace sous-jacente et des petites phrases qui nous mènent au bord du gouffre.

Mais comme on ne sait pas si c’est réel ou non, on n’a pas les critères qu’il faut pour jauger l’œuvre ou plutôt on ne sait pas lesquels prendre. Alors ça reste flou, on se demande si c’est bien, on cherche à comprendre l’objectif de l’auteur, s’il y a un message à trouver, une critique à demi-mot… Finalement on reste coi en espérant que la suite nous donne les clefs de compréhension.

2 tomes en cours
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How not to summon a demon lord tomes 1 et 2
Scenariste: MURASAKI Yukiya Dessinateur: FUKUDA Naoto / TSURUSAKI Takahiro Editeur: Meian
Rem, une jeune fille mi-humaine mi-chat et Shera une jeune elfe font un rituel d’invocation en même temps, c’est Diablo un roi démon de niveau 150 qui apparaît. Les deux filles se disputent pour savoir qui sera son maître mais Diablo possède de nombreuses compétences dont un sort qui renvoie les maléfices. Rem et Shera se retrouvent toutes les deux à porter un collier d’invocation qui les oblige à obéir aux ordres de Diablo.

Mais Diablo n’est pas seulement un roi-démon, il est surtout un joueur de jeu vidéo, otaku et totalement ignorant avec les femmes, qui se retrouve coincé dans le corps de son avatar. Ne sachant pas comment se comporter avec les gens, il n’arrive à s’exprimer qu’en incarnant son personnage, un roi-démon hautain et assez froid.

Le manga est arrivé en France via son anime en 2018 (2 saisons disponibles). Dans ce genre de cas, on est parfois un peu déçu de découvrir le manga mais dans le cas de How not to summon a demon lord, il n’y a pas de dissonance entre le manga et l’anime ; ils sont cohérents et tout autant agréables l’un que l’autre. Le côté isekai est bien présent car il y a toujours un décalage entre les actions de Diablo et ce qu’il pense vraiment. Lui qui ne côtoyait jamais personne, perd ses moyens devant les femmes et a tendance à laisser vagabonder son imagination car il a lu trop de mangas… Tous les trois vont partir à l’aventure pour régler les problèmes des deux filles.

On se retrouve donc dans un manga d’heroic fantasy avec ses quêtes, ses non-humains plus ou moins classiques, ses monstres, de la magie et des méchants. Bourré de notes humoristiques, le manga joue également sur le fan-service avec des situations ecchi (à connotations sexuelles). Il y a de l’érotisme dans l’air, si on ne franchit jamais la ligne, il y a quand même une volonté sensuelle marquée. Le manga reste efficace surtout grâce à ses personnages sympathiques et une ambiance bon-enfant. Une bonne distraction.

Extrait
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Utsubora tome 2 (fin)
Scenariste: NAKAMURA Asumiko Dessinateur: NAKAMURA Asumiko Editeur: Akata
Difficile de donner un résumé de ce 2eme et dernier tome, difficile sans risquer de gâcher l’impression du livre, de piétiner le cheminement, de couper l’intrigue…

Bon sang que ce livre est bon, il mérite d’y revenir, de reprendre le fil, de découvrir à nouveau. Car ce qui fait l’intrigue ce ne sont pas tant les événements que les cheminements de pensées, c’est l’essence des personnages qui détermine toute l’histoire. Et en même temps, il est difficile d’accès, il faut remettre les éléments dans l’ordre au fur et à mesure qu’on les découvre et il faut avoir une certaine quantité d’empathie pour arriver à effleurer la sensibilité des personnages. Se mettre à leur place serait prétentieux tellement ils sont complexes !

Car tout est là : il y a ce qui fait l’écrivain, sa raison de vivre et surtout ce qui lui manque quand arrive la page blanche. Il y a ceux qui gravitent autour, celles qui cherchent désespérément une place auprès de lui, ceux qui s’inspirent, ceux qui cherchent simplement à exister. Et puis il y a le graphisme, étrangement captivant par moment qui fait ressortir les cris de l’âme.

Une belle œuvre, à demi-mot, pour ceux qui veulent prendre le temps d’entendre et qui veulent bien se laisser apprivoiser.
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Le coeur en braille
Scenariste: Joris Chamblain Dessinateur: Anne-Lise Nalin Editeur: Dargaud
C'est quoi ce site où l'on ne peut pas mettre 6/5 ???? c'est la première réflexion qui me vient en entamant cette critique. Et sincèrement, ce n'est pas un mensonge ou un effet d'annonce.

Ce "coeur en braille" est la meilleure BD romantique que j'ai eue entre les mains depuis… fiou.... je pense que le dernier à m'avoir autant marqué doit être "Malgré tout".

Pour les amateurs de manga, ce one shot est un sublime mix entre Your lie in April et A Silent voice (et pour les autres, il FAUT lire ces deux séries). Un mix parfait entre romance de jeunesse, apprentissage du handicap, dépassement de la cécité et dramatisme du compte à rebours.

Les dessins d'Anne-Lise Nalin sont sublimes et nous montrent à merveilles la beauté des premiers émois de collégiens. Le texte et la mise en page de Joris Chamblain sont intelligents, laissant des temps en temps la main au dessin et a d'autre moment au récit.

Le livre produit par Dargaud est tout aussi magnifique. Un grand format avec une belle couverture creusée (pour la lire sans les yeux) qui donne une autre dimension aux dessins.

C'est beau, autant visuellement qu'humainement. 

C'est une de mes lectures les plus émouvantes depuis longtemps et cela m'a fait commander illico le précédent opus du couple   Joris Chamblain / Anne-Lise Nalin 

A n'absolument pas rater....
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Batman : Flashpoint Beyond
Scenariste: Geoff Johns / Tim Sheridan / Jeremy Adams Dessinateur: Eduardo Risso / Mikel Janín / Xermánico Editeur: Urban Comics
Ahhhh enfin 🙂 Enfin un album pour ceux qui suivent. Non pas que je n'aime pas la tendance aux mises en avant des one shot. Surtout qu'ils sont globalement bons.

Non c'est plus que lorsque l'on suit une série complète, avoir un album un peu compliqué qui a des racines dans les 10 dernières années et que l'on comprend ces racines... Et bien on découvre la "puissance" des comics de super héros. Je sais bien que c'est dommage pour ceux qui ne suivent pas. Mais il y a les one shots pour ca.

Et ici on est dans le one shot pour fans. On retrouve avec plaisir le monde de flashpoint... oui oui cela du flashpoint de 2011 avec Thomas Wayne en tant de batman cruel et violent. Cet univers alternatif ou superman avait été enchainé par les Américains à son arrivée sur la terre, ou les amazones et les Atlantes se faisaient la guerre pour régner sur l'Europe et ou Flash n'a jamais existé. inventé par  Geoff Johns qui avait été le déclencheur de Flashpoint, revient ici sur les personnages qu'il a créés pour nous offrir une nouvelle conclusion qui ouvre des portes pour un univers changeant radicalement de l'univers Infinite en cours. 

Une vraie réussite qui ravira les fans.
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Nos différences enlacées t4
Scenariste: Mikanuji Dessinateur: Mikanuji Editeur: Meian
Tome 4 de "nos différences entrelacées" et tome marquant un tournant dans la série. En effet, Mikanuji a été contacté pour faire des versions plus longues de ces petites scènes d’amourettes entre filles.

Et je dois vous avouer que je préfère. Cela nous permet de mieux discerner les personnages (mais il parait que ça vient de moi) mais surtout de plus comprendre les différences sentimentales entre les différents « couples ». Une plongée dans l’intimité qui permet, de mon point de vue, de plus s’approprier les personnages la ou l'enchainement de petites scènes avait tendance à me faire mélanger toutes les histoires.

Un vrai plus pour moi qui me donne envie de lire la suite. Et pour vous ?  
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Ange Leca
Scenariste: Victor Lepointe Dessinateur: Victor Lepointe Editeur: Grand Angle
Les années folles sont à la mode depuis quelques années et ce Ange Lucas se démarque par le sujet très sérieux des tueurs en séries de la fin du XIX ieme siècle.

En effet, le début de l’émancipation de la femme et les rues sombres précédant l’arrivée de l’éclairage publique a fait sortir un grand nombre de prédateurs qui se laissaient aller à leurs pulsions meurtrières en cette fin de siècle.

 Victor Lepointe mélange globalement tous les ingrédients de l’époque dans ce one shot : meurtre, absinthe, vie de bohème et début de ce qui formera plus tard, la police scientifique.

Bien dessinée avec une palme à la coloration, ce one shot s’est révélé être une bonne lecture à l’histoire bien pensée et bien rythmée, à laquelle on pourra juste reprocher d’avoir voulu en mettre trop. En effet le charmant écrivain enquêteur amateur d’absinthe chassant le tueur en série, cela fait un poil beaucoup pour une seule bd. Cela n'a pas forcément permis de prendre le temps suffisant pour peaufiner une fin d'album un peu abrupte.
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La petite loutre menteuse tome 1
Scenariste: LOMMY Dessinateur: LOMMY Editeur: Noeve Grafx
La petite loutre menteuse est une série humoristique publiée à l’origine sur les réseaux sociaux, c’est un yonkoma, un manga à quatre cases dans le sens vertical.

La petite loutre est mignonne et coquine, elle aime les blagues sur tout et n’importe quoi. Les dessins, en couleur, sont bien faits et elle a une petite frimousse agréable. Ses petites blagues sont inégales, certaines font sourire, d’autres moins ; mais ce qui est sûr, c’est que c’est une lecture tout public. L’inconvénient de ce genre de format, c’est qu’il est fait pour être lu petit à petit, une petite histoire par jour ou une par semaine. Quand on lit le recueil d’une traite, on tombe forcément dans la sensation de redondance et on peut vite se lasser.

Dans Hamlet (acte III scène 2) Shakespeare donne des conseils aux comédiens dont celui-ci que je trouve fort à propos pour ce manga : « Et que ceux qui jouent les clowns ne disent rien en dehors de leur rôle ! car il en est qui se mettent à rire d’eux-mêmes pour faire rire un certain de spectateurs ineptes, au moment même où il faudrait remarquer quelque situation essentielle de la pièce. » Qu’il est énervant de voir cette petite loutre dire à la fin de ces blagues « non je rigole » comme si le lecteur n’est pas en mesure de comprendre qu’il s’agit d’humour. D’un autre côté, ses blagues manquent parfois d’une chute…

Alors c’est mignon, c’est gentillet, parfois drôle mais c’est surtout à prendre à petites doses.
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Le voyageur
Scenariste: Thea Rojzman Dessinateur: Joel Alessandra Editeur: Daniel Maghen
Théa Rojzman nous livre un récit intéressant centré sur un personnage tout d'abord aigri par son quotidien, avec les non-dits, son manque de liens sociaux avec d'autres personnes pour ensuite progressivement retrouver un sens à sa vie. Ce goût de la vie lui revient en admirant le portrait de la Joconde lors de son temps de travail en tant qu'agent de musée au Louvre. Le scénario nous réserve quelques bonnes surprises avec les voyages intérieurs à travers la magie de l'art. On assiste à une fantastique transformation de la vie du héros tout en étant transporté dans les œuvres de Vinci.
Joël Alessandra dessine les planches dans un style réaliste en utilisant des teintes bleutées pour représenter les scènes de la réalité et utilise des couleurs chaudes et lumineuses pour dépeindre les tableaux du Louvre mais aussi les paysages de la Toscane du XVIème siècle à l'époque où Léonard De Vinci a peint La Joconde. Les couleurs sont en aquarelle pour un rendu final de toute beauté.
Le titre de cette bande dessinée est très évocateur avec ce voyage intérieur du héros dont la vie va être chamboulée en bien pour lui. Le voyageur est une très belle histoire avec beaucoup de tendresse et d'espoir en suivant Mona Lisa. 
 
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Togen Anki t8
Scenariste: Yura Urushibara Dessinateur: Yura Urushibara Editeur: Kana
Fin du combat entre Mudano et Tsukuyomi. Voilà. Fin de la critique…

Bon ok je devrais ajouter que cette fin de combat est juste passionnante. Mudano est plus puissant que l’on ne pouvait le penser avant ce combat.

Après il serait dommage de trop en dire tellement ce combat occupe la quasi-totalité du tome.

La seule chose intéressante ajoutée est l’évolution de notre héros en fin de tome avec le début de son combat contre son ami Momotaro.

Deux combats qui vont surement finir notre arc en cours dans le prochain tome avec après, et on peut m’espérer, une pause dans l’action pour remettre un peu d’ordre dans une histoire ou l’overdose d’action commence à  nous perdre.
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Ash, le bâtisseur de civilisation tomes 2 & 3
Scenariste: AMAKAWA Mizuumi Dessinateur: KUROKI Yoruno / OKUMA Mai Editeur: Komikku
Ash s’est retrouvé seul dans la forêt qui est très dangereuse, après plusieurs jours les villageois pensent qu’il n’y a plus d’espoir. C’est là qu’Ash revient, heureusement pour lui, il a rencontré Ban en cours de route, le chasseur du village. Avec lui, il découvre d’autres plantes et crée un remède à base d’aloe vera. Voilà un nouveau moyen de récolter de l’argent pour le village ce qui va leur permettre de développer une ferme apicole. Mais la vie reste quand même très dure et les gens peuvent mourir rapidement, d’un rhume ou d’une fracture parfois. Ash doit à tout prix trouver d’autre remèdes surtout avec l’approche de l’hiver.

Pour rappel Ash est né avec des souvenirs de sa vie antérieure, une vie qui avait sans doute eu lieu de nombreux siècles avant, dans le même monde. Il n’en a que des images confuses et pas de connaissances précises. S’il sait vers quoi il avance, il n’a pas la science infuse et doit travailler et expérimenter pour avancer. C’est donc le point positif de l’histoire, Ash progresse avec les moyens du bord, pas à pas, avec l’aide des gens qui l’entoure. Mais à ce rythme-là, le manga risque de durer longtemps…. Enfin à condition qu’il ne soit pas abandonné entre temps ! Car s’il se lit facilement et qu’il est plutôt agréable, il lui manque la petite étincelle qui pousserait le lecteur à se ruer dessus lors de sa parution. Il n’en reste pas moins un shonen assez classique bien fait qui a les moyens de décoller.
Note :
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La grossesse de M. Hiyama
Scenariste: SAKAI Eri Dessinateur: SAKAI Eri Editeur: Akata
Depuis une dizaine d’années ; les hommes peuvent tomber enceints ; pas d’un autre homme comme beaucoup le pense, mais d’une femme. Difficile pour eux de le savoir avant que cela n’arrive vu qu’ils n’ont pas de cycle menstruel. Quand M Hiyama réalise qu’il est enceint, il en est à douze semaines environ, mais il n’est pas marié et ne sait pas qui est la mère. Et comme il est chef d’entreprise, il doit alors prendre une décision cruciale : garder ou non le bébé.

Au travers de cette histoire un peu fantaisiste, l’autrice aborde tous les préjugés qui existent autour de la grossesse même des préjugés qui pourraient exister si un jour ce cas de figure devenait réel. Cela passe par les remarques désobligées au travail, dans les transports, dans les lieux publics « vous allez être en retard parce que vous avez la nausée […] vous pourriez faire un effort, non ? ». Les remarques sur les parents célibataires sont aussi bien présentes et dans le cas de M Hiyama, la méconnaissance qui le catalogue directement en personne gay.

D’un autre côté, le fait qu’un homme soit enceint lui permet de mieux réfléchir à la situation, aux difficultés qu’il rencontre, il revient aussi sur sa façon de penser avant d’être dans cette situation. Il est toujours difficile de se mettre à la place des gens quand on n’est pas concerné, on a beau faire de son mieux pour comprendre, ce n’est pas comme si on le vivait, et je ne parle pas que de la grossesse… Alors un livre comme la grossesse de M Hiyama est une aubaine qui pousse le lecteur à voir les choses différemment, il porte un véritable message de tolérance et de compréhension tout en abordant le sujet avec une certaine légèreté et beaucoup de bienveillance. Une réussite !

Pour information, une série a été réalisée à partir de ce livre sous le même nom, elle est disponible sur Netflix.

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Le temps est assassin
Scenariste: Frédéric Bremaud Dessinateur: Nathalie Berr Editeur: Philéas
Le temps est assassin est la nouvelle adaptation en bande dessinée du romancier Michel Bussi, après Gravé dans le sable ou On la trouvait plutôt jolie. Michel Bussi est un auteur à succès avec de nombreux thrillers et enquêtes policières. Frédéric Bremaud se charge de l'adaptation en réussissant à gérer le rythme pour convenir à ce média. Le titre de l'album annonce quelques indices sur l'histoire. Le récit se déroule sur deux époques différentes, dans les années 80 avec un jeune couple et leur fille dans leur famille avant un drame et 25 années plus tard, la jeune fille devenue adulte qui revient sur le lieu de l’accident. L'histoire va mettre en parallèle les rêveries de l’adolescente et la réalité alors qu'elle est âgée d'une quarantaine d'année. Les fantômes du passé vont resurgir avec des évènements étranges qui vont se multiplier pour cette mère de famille encore hanté par ce drame. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'action qui se situe sur l'île de beauté pendant l'été. 

Les éditions Philéas poursuivent les adaptations de romanciers pour permettre aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir leurs romans en Bd et s’intéresser à leurs autres livres.
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Turo - Intégrale - Tomes 1 à 4
Scenariste: Mateo Guerrero Dessinateur: Mateo Guerrero Editeur: Mahô
J'ai découvert le travail de Mateo Guerrero sur Jakob Kayne et j'avais adoré. Par contre je ne sais pas trop comment mais j'étais passé à côté de Turo lors de sa sortie. Les éditions du Lombard ayant eu la gentillesse de me laisser la possibilité de réparer ce tort, je vous avoue que je me suis jeté sur cette intégrale.

Et je me suis régalé. Certes le public cible est probablement un poil plus jeunesse que la fantasy que j'apprécie habituellement, mais ce Turo est décidément plein de qualités.

D'abord l'intégrale qui présente les 4 albums sortis, qui proposent une fin, certes ouverte, mais une fin de cycle tout de même. Une intégrale de 4 tomes c'est pile poil le format agréable à lire et suffisamment durable pour contenter le collectionneur aguerri.

L'histoire est bien foutue, sur deux époques, avec suffisamment de mystères et de personnages secondaires pour nous intéresser même si elle semble pécher parfois par certaines naïvetés narratives, défauts de jeunesse que l'on pardonne facilement vu le charme de l'ensemble. Cette super aventure d'héroïque Fantasy est en plus servie par le dessin plein de charme de Mateo Guerrero. Certes depuis on peut voir qu'il s'est aguerri, mais le tout relève déjà d'un sacré niveau et nous rend les personnages attachants et le monde comme les créatures qui le peuplent intéressantes.

 

En bref vous l'aurez compris, j'ai savouré ce petit plaisir coupable d'héroïque fantasy qui si elle ne brille pas par son originalité ou son scénario, a pourtant l'immense mérite de réussir son dosage entre action, aventure, et humour pour nous proposer 4 tomes qu'on referme en regrettant qu'un second cycle n'ai pas vu le jour. Merci Le Lombard, merci Mateo.
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