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33e édition Paris Manga et Sci-fi Show les 1er et 2 avril
Comme vous le savez, Paris Manga et Sci-fi show se tient 2 fois par an, quand il n'y a pas le Covid...

La 33 édition se tiendra le week-end des 1er et 2 avril 2023

Au parc des expositions de Paris Nord Villepinte

 

Voici les premiers Invités

Comme d'habitude n'oubliez pas de vous rendre sur le site officiel pour réserver vos places et vos créneaux de dédicace pour certains artistes !

Site officiel de Paris Manga

 

 

 
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Le Salon Fantastique et la Japan Party les 8 et 9 avril à Paris
Le Salon Fantastique et la Japan Party s'associent

pour partager un grand espace de 10 000 m3

au parc floral de Paris

le week-end des 8 et 9 avril 2023

 

Le Salon Fantastique est un événement culturel dont l’objectif est de rendre justice aux cultures de l’imaginaire et ludiques, trop souvent décrites comme des cultures marginales. Nous accueillons chaque année presque une centaine d’auteurs, des dizaines d’artisans, des artistes, des éditeurs de romans ou de jeux et des créateurs de tous horizons. 


 

Depuis 2011, Japan Party est le festival des cultures geek et asiatiques organisé par l’association d’intérêt général Imagin’ Con.


 

Le billet vous donnera accès aux 2 événements

Chaque festival garde son identité propre tout en s’articulant autour du partage de valeurs communes : encourager les créateurs, auteurs et artisans ; respecter et écouter les partenaires, exposants et intervenants ; et faire de l’originalité le fer de lance de cette nouvelle édition ! Pour cette édition spéciale, plus de 400 exposants attendront les fans : boutiques, jeunes créateurs, illustrateurs, associations, animations

 
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Mo tome 1
Scenariste: Alexis Robin Dessinateur: Lucio Leoni & Emmanuela Negrin Editeur: Autres Editeurs/Auto editions
Mo tome 1 débute une nouvelle trilogie d’heroic fantasy avec l’introduction du contexte et des enjeux de pouvoirs mais aussi de légitimité sur la succession d’un royaume. En effet, la reine gouverne en l’absence de son mari disparu depuis trop longtemps alors qu’un fils illégitime vient réclamer son droit au trône accompagné d’une armée conséquente. L’histoire se met en place avec beaucoup de dialogues dans la première partie afin d’installer les problématiques. L‘histoire se centralise autour de la jeune princesse fugueuse et aventurière. Le récit reste pour le moins très classique pour ce registre, proche de la série Game of throne pour les jeux de guerres et alliances entre les royaumes. Les deux dessinateurs Lucio Leoni et Emmanuela Negrin se chargent de la partie graphique dans un style semi-réaliste. 
Cette trilogie conviendra en premier lieu à un public adolescent avec sa partie graphique plus adaptée pour eux.
Note :
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Sexy cosplay doll tome 9
Scenariste: FUKUDA Shinichi Dessinateur: FUKUDA Shinichi Editeur: Kana
Marine se retrouve face à un problème de poids : elle a grossi ! Enfin légèrement bien sûr mais suffisamment pour ne plus rentrer dans les costumes que Gojô lui a fait. Elle finit par comprendre que c’est parce qu’elle est trop gourmande et surtout qu’elle mange entre les repas ! Puis tous les deux s’essayent à la photographie comme Marine s’est acheté un super appareil photo ! Gojô se découvre alors un nouvel intérêt et commence à communiquer avec un certain Akira qu’il décide de rencontrer à la prochaine convention.

Nos deux héros continuent leur petit bonhomme de chemin, tranquillement, un peu trop peut-être concernant leur histoire sentimentale ! On aimerait vraiment qu’ils passent enfin la seconde ! Mais ce qui est bien, c’est qu’ils sont comme tout le monde, de simples adolescents passionnés. Le lecteur peut facilement s’identifier et apprendre tout un tas d’astuces sur le cosplay, le maquillage, la photographie… On se rend compte quand même que du côté du cosplay, les français sont moins bien lotis que les japonais et n’ont pas de boutiques dédiées avec tout un tas de matériaux et d’accessoires. Le manga reste toujours agréable à lire, alterne entre cosplay et tranche de vie pour ne pas lasser. Un bon divertissement.
Note :
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High Key x Low Key
Scenariste: HAIDA Nanako Dessinateur: HAIDA Nanako Editeur: Hana
Au cours d’une exposition, Mao découvre un jour les photos de Mel et son mannequin fétiche Kei. S’il est d’abord envouté par Kei, il finit peu à peu par apprécier tout autant le photographe. Il parcourt alors les différentes expositions de l’auteur, seul endroit où il peut voir ses œuvres. C’est là qu’il finit par rencontrer Mel qui lui propose de devenir mannequin.

Avant toute chose, ce yaoi est pour public averti et contient des scènes plus qu’érotiques. Le graphisme très fin avec des personnages élancés et résolument fait pour plaire au lectorat féminin et n’est pas sans rappelé celui de Setona Mizushiro (le jeu du chat et de la souris). Les trois personnages principaux sont tous avides de présence, d’une âme sœur qui comblerait le vide en leur cœur. Ils s’approchent, se jalousent, se cherchent et finissent par trouver un équilibre tant sur le point sentimental que sur le point physique. C’est un manga sensuel et élégant et aussi très osé. Le seul bémol en ce qui me concerne c’est l’apparence un peu trop androgyne de Mao mais sinon, c’est une lecture agréable et une belle leçon d’amour sans préjugé et sans limite.
Note :
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Game of Familia tomes 4 et 5
Scenariste: YAMAGUCHI Mikoto Dessinateur: D.P. Editeur: Meian
Le machiavélique Sasae a manipulé les différents enfants du roi de Daba afin qu’ils s’entretuent, pendant ce temps, il compte bien trouver le mécanisme qui bloque la magie. Mais il n’est pas le seul à être malin et il se retrouve à affronter le roi ! Tout finit bien pour la familia qui se retrouve à participer aux affaires politiques de Daba.

Si les 3 femmes de la familia sont plus là pour le plaisir des yeux que pour l’avancée de l’histoire, Sasae lui est le personnage principal autour duquel tout s’articule. Il est le manipulateur de l’ombre qui s’occupe des sales besognes et qui semble toujours avoir un coup d’avance. Cela rend l’histoire très mature et un poil obscure. Comme il s’agit de survie avant tout et de protéger sa familia, ses décisions sont parfois très dures et son sens moral peut être remis en question. On en apprend plus sur son passé avec son père, qui en passant, était une belle ordure !

Toujours destiné à un lectorat adulte, ce sombre « héros » apporte une vraie nouveauté dans l’isekai, rend les situations plus denses et intenses. Mais attention, les ennemis de Sasae semblent être tout autant intelligents et les stratagèmes se multiplient. C’est bien aussi parfois d’avoir des méchants puissants et des affrontements complexes ! Un manga tout en action et bien rythmé.
Note :
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Grand blue 13-14
Scenariste: Kenji Inoue Dessinateur: Kimitake Yoshioka Editeur: Meian
Franchement j’ai eu l’air de quoi moi ? Ça sert à quoi de faire des mangas aussi drôles en plein milieu d’une série ? Ça sert juste à me faire passer pour un grand benêt, rigolant tout seul au beau milieu d’un gymnase !

Blague à part, je pense que ces deux tomes sont peut-être les meilleurs de la série !!! On se retrouve durant 2 tomes avec uniquement nos quatre personnages principaux. Les quatre qui ont le même âge et qui partagent la même passion.

Cela permet à notre auteur d’effectuer une vraie avancée dans les relations entre ces 4 personnages.

Entre Kohei qui découvre que Pot de Peinture est amoureuse de Iori et Chisa qui se rend compte que sous ces airs de guignol, c’est finalement un mec plus que bien, nos aventures amoureuses sont relancer. Et cela alors même que Iori n’a, lui, rien remarquer. Et cela permettant surtout d’user et d’abuser de quiproquos plus drôles les uns que les autres.

On se bidonne, on s’émeut et on profite de dessins sublimes des fonds marins de Kimitake Yoshioka.

Bref deux tomes qui débutent et concluent la partie sur les vacances de nos quatre premières années et le fait de bien belle façon.

On en veut encore !
Note :
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Suicide squad : Blaze
Scenariste: Simon Spurrier Dessinateur: Aaron Campbell Editeur: Urban Comics
Étrange ce Suicide Squad blaze. Étrange car complètement hors continuité DC, mais étrange parce que sensiblement dans la même mouvance que les récents Catwoman Lonely City ou encore l’excellent Rogues.

En effet, on est dans une histoire qui voit des héros (ou anti héros) se retrouver dans une situation catastrophique suite à un échec des plus grands héros. Situation qui va amener un changement dans l'univers des super héros tel que nous le connaissons.

SI je n’aime pas particulièrement l’équipe de la suicide squad, je dois bien avouer que cette version « nounou » m’a bien plus. Tout d’abord, il faut remercier Aaron Campbell  pour son travail graphique de toute beauté. Que ce soit les parties réalistes que les parties plus mystiques, le dessin est sublime et très prenant.

Ensuite, il faut aussi souligner que cette histoire n’est pas « vraiment » une histoire de suicide squad, n’en déplaise à la couverture. Enfin pas à cette suicide squad la.

Une autre plus déprimée et se sachant se diriger vers une mort certaine. Une suicide squad qui n’a, le pense-t-elle, vraiment rien à perdre.

Encore un bon one shot pour DC qui met la barre très haut niveau one shot en ce début d’année
Note :
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Yézidie !
Scenariste: Aurélien Ducoudray Dessinateur: Mini Ludvin Editeur: Dupuis
Matthieu Ducoudray nous parle, dans son nouvel album, d’une communauté religieuse pour ainsi dire inconnus en France : les Yeziris.

Cette communauté se base sur une croyance en un dieu unique, mais dont la « mythologie » pioche un peu dans toutes les autres religions monothéistes.

Mais les Yeziri sont surtout la cible principale des fondamentalistes musulmans comme le groupuscule terroriste Daesch. Ducoudray décide de nous présenter, via les illustrations de Mini Ludvin reconnue pour son Grimoire d'Elfie, ce qu’il est advenu de ce peuple lors de l’avènement de Daesch, et ce, via le destin d’une petite fille. 

C'est histoire est poignante autant que révoltante.

Une belle découverte et un manque comblé dans mes connaissances.

 
Note :
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GRAY tome 1
Scenariste: WOOLLEE Dessinateur: WOOLLEE Editeur: KOYOHAN
GRAY est LE super héros coréen, sa notoriété est même devenue mondiale et des touristes font le déplacement exprès dans l’espoir de l’apercevoir. Mais un jour, il tue le méga super vilain de la ville Pinoki. Tout super héros qu’il soit, un meurtre reste un meurtre et il se rend à la police. Devant l’inspecteur, il passe aux aveux, il revient sur ses débuts et comment il en est arrivé là.

Gray s’est vraiment l’histoire à laquelle on ne s’attendait pas. C’est l’histoire d’un homme, Lee Seolwon, fan de super héros et président d’une société de jouets qui veut vendre du rêve aux enfants et aux adultes. Qui devant le manque d’enthousiasme de ses directeurs, monte un projet insensé pour faire vendre des produits dérivés : créer de toute pièce un super héros !  Mais pour que son personnage devienne une star, il faut qu’il devienne indispensable au pays en combattant les méchants. Et c’est encore mieux s’il y a un super vilain. C’est comme ça que le spectacle commence ! Un super plan orchestré de main de maître.

Gray montre donc l’arrière du décor, la manipulation de l’opinion publique en fonction de la psychologie humaine. Tout est extrêmement bien pensé, tout est calculé pour que l’on voit que ce que le héros veut que l’on voit. Alors pourquoi en est-il arrivé au meurtre ? C’est toute la question et c’est toute l’histoire du livre. Avec un peu de Batman pour les accessoires, un peu de Kick Ass pour la mise en scène, Gray nous dévoile de sombres côtés : l’appât du gain, la crédulité des hommes, la facilité de se laisser mouvoir par les évènements sans chercher à comprendre… En tout cas c’est une approche intéressante des super-héros.

Série finie en 3 tomes
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Par la force des arbres
Scenariste: Edouard Cortes et Dominique Mermoux Dessinateur: Dominique Mermoux Editeur: Rue de sevres
Bon qu'on se le dise, je n'ai guère l'âme d'un botaniste, ou d'un contemplatif. C'est bien là, l'une des réussite majeure de ce remarquable roman graphique, qui en plus de nous livrer des réflexions pas dénués d'intérêt sur nos natures humaines, nous livre un portrait de forêt comme je n'en avais que trop peu lu jusqu'ici. Foisonnant de détail, véritable livre ambiance, on suit le projet fou de l'auteur du livre à l'origine de cette BD. Mais quelle riche idée que d'avoir adapté ce livre en BD, je trouve que c'est le support idéal pour nous rendre au mieux cette expérience. 

Amis lecteurs, amis de la nature, amis de la philosophie et des questionnements intérieurs, ne passez pas à côté de cette petite pépite, merveilleusement agréable à lire et intéressante. Je ne m'y suis pas ennuyé deux secondes. Bravo donc aux auteurs !
Note :
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Une aventure des spectaculaires - Tome 6 - Les spectaculaires font leur cirque chez Jules Vernes
Scenariste: Régis Hautière Dessinateur: Arnaud Poitevin Editeur: Rue de sevres
Oh qu'elle commence à être sympathique cette série. Toujours très orientée jeunesse, elle coche cependant la nécessaire case : lecture super sympa aussi pour papa ou maman. Toujours située dans cette époque qu'on peine tant à situer dans notre histoire moderne, avec ses héros, souvent ridicules mais jamais vaincus, on se régale des jeux de mots, humour de situation et personnages ubuesques et autres trognes connues dans les décors. Le scénario se tient bien comme toujours et nous donne du fil à retordre jusqu'à la fin, multipliant quelques savoureuses fausses pistes. Alors je ne vais pas crier au génie, mais c'est quand même bien réussi tout cela, et je ne suis guère surpris d'arriver à ce sixième tome avec toujours autant de fraicheur.

Le dessin d'Arnaud Poitevin est remarquable depuis le début de cette série, ne cédant pas à la facilité de réaliser une série jeunesse, à l'image de son compère Régis Hautière au scénario qui nous livre des histoires claires mais pas simplistes.
Note :
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Goodbye Harlequin
Scenariste: KUSABI Keri Dessinateur: KUSABI Keri Editeur: Hana
Au lycée Akino Kubo, un élève brillant qui s’ennuie dans la vie car son avenir est tout tracé, rencontre un jour Eichi Shimizu, redoublant à cause de ses absences liées à son métier de mannequin. Il est tout de suite attiré par ce garçon à la beauté froide et peu communicatif. Après une relation courte et osée, Shimizu quitte le lycée. Des années plus tard, Kubo, devenu styliste retrouve Shimizu et décide de faire de lui l’égérie de sa marque.

Les deux personnages principaux ont tous les deux des situations familiales compliquées. Si dans le cas de Kubo, ce n’est pas dramatique et crée de la concurrence dans la fratrie, c’est beaucoup plus sérieux pour Shimizu. Le jeune homme a été marqué par des drames et des séparations douloureuses, il ne veut plus s’attacher à personne de peur de souffrir. Il est devenu mannequin dans l’espoir que sa véritable famille le voit.

Hélas, si les bases de leurs caractères sont intéressantes, le manga peine à les exploiter. C’est pareil concernant leur relation qui découle d’un arrangement professionnel ou encore des personnages secondaires qui disparaissent aussi vite qu’ils sont arrivés. Le graphisme est très beau et très sensuel (à réserver à un public averti), les personnages sont élégants, et l’univers de la mode renforce le côté artistique du titre mais le scénario aurait pu être plus profond. On reste en survol la majorité du temps.

En conclusion, Goodbye Harlequin est un manga plus agréable à regarder qu’à lire.
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Chat perché - Tome 1 - La ficelle d'or
Scenariste: Jo Rioux Dessinateur: Jo Rioux Editeur: Rue de sevres
Certains romans graphiques vous captivent, d'autres présentent des univers qui vont moins vous entraîner. Ce chat perché ne m'a malheureusement pas plus emballé que cela malgré un univers riche et créatif. Le dessin n'y est sans doute pas étranger puisqu'il m'a laissé un peu froid, là où j'aime être emporté par l'empathie pour les personnages par le trait du dessinateur. 

Il ne s'agit pourtant que d'appréciations très personnelles car chacun devra s'en faire son avis, les atours d'un roman graphiques ne faisant que rarement l'unanimité. Rajoutons également que l'histoire risque d'être plutôt riche sur les prochains tomes, et qu'on peut faire confiance à Jo Rioux pour nous livrer après son Soeur d'Ys une nouvelle histoire enrichissante, toujours à destination d'un public jeunesse.
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Cadres noirs - Tome 2 - Pendant
Scenariste: Pascal Bertho Dessinateur: Giuseppe Liotti Editeur: Rue de sevres
Et hop voici le second tome de cette trilogie, adaptée d'un roman de Pierre lemaitre, l'un des maitres français du Polar. On plonge ici dans les rouages des grandes entreprises et dans leurs dysfonctionnements en ressources humaines dont l'intrigue va se servir pour nous brosser un polar efficace et crédible. Les personnages sont toujours très cohérents et le dessin de Giuseppe Liotti est bon pour nous restituer cette ambiance de huis clos qui constitue l'un des arcs narratif de l'intrigue. 

Ce tome 2 fait bien avancer les choses, et l'on sent le dénouement approcher, avec la révélation d'une partie des rouages du "crime". On a hâte de lire la fin de cette histoire dans le prochain tome ! Vite !
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Long way down
Scenariste: Jason Reynolds Dessinateur: Danica Novgorodoff Editeur: Bayard
Jason Reynolds est un artiste américain complet , romancier et poète , il a gagné de nombreux prix de littérature adolescente dans son pays . Cette Bd est adaptée de son roman en vers Long way down , traduite par Insa Sané un slammeur. On y suit la vie dans les quartiers , l'ultra violence régnant dans une routine effroyable où chaque coup de feu retentissant n'est plus une surprise mais un mauvais moment à passer , étendu sur le sol , priant pour que les balles volent loin de votre situation . Un jour , le frère de Will est abattu . 3 règles sont la panacée : Ne pas pleurer , ne pas balancer (aux forces de l'ordre) , se venger . Ces 3 commandements , Will les connait que trop bien , et il va tenter de les respecter à la lettre . Dans un désir épris de vengeance ,et en route pour tuer le supposé assassin ,  il va se retrouver dans un ascenseur descendant les étages avec chaque palier correspondant à un chapitre ! Une descente aux enfers jalonnée de fantômes venant lui parler , le raisonner , l'aider  à prendre une décision . Mais est-ce réellement vers les limbes qu'il se dirige ?

La dessinatrice , Danica Novgorodoff dépeint ce drame en aquarelle avec des couleurs sombres directes . Elle alterne des double-pages , des phases de discussions plus traditionnelles avec bulles et découpage classique , mais aussi des pages oniriques centrées sur les pensées de Will . Le récit n'est pas gai avec des ombrages puissants et fréquents . Elle donne aussi  beaucoup d'intensité aux regards des protagonistes lors de joutes verbales saisissantes .

Ces 208 pages se lisent rapidement , car on désire connaître la décision finale de Will . Un roman graphique intelligent et bien écrit .
Note :
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Carnet de prison
Scenariste: Galien Dessinateur: Galien Editeur: Steinkis
La lecture de ce Carnet de voya euh , pardon, Carnet de prison (pardonnez ce lapsus induit par l'auteur ) peut laisser dubitative . Le milieu carcéral fascine toujours , à travers les nombreux films d'évasion notamment ou autres documentaires en immersion . Auteur engagé (il travaille entre autres pour Fakir , un journal d'extrême gauche) , Galien tente cette plongée avec un certain recul , mais finit par se laisser dominer par ses idéaux . C'est du moins mon avis . Illustrer les gardiens de prison avec des uniformes de couleur rouge (avec tout ce que cette couleur comporte comme message) ne me semble pas judicieux . Mais cela ne s'arrête pas là , tout au long des 160 pages , on ressent une profonde empathie pour les détenus , empathie véhiculée par Galien lui-même , les posant vraiment en victime de cette machine infernale qu'est la prison . Il dépeint le milieu selon ses propres sensations , et il le fait très bien à travers une description olfactive et auditive des lieux assez précise . Les lourdeurs administratives et l'insalubrité des locaux sont mises en exergue , à travers les difficultés qu'il éprouve à mettre en place son projet d'atelier pictural et ce qu'il découvre une fois sur place (vétusté des lieux, accès à un point d'eau )  . Son dessin en couleurs directes est précis et il alterne phases explicatives avec BD plus traditionnelle : cases et bulles . Tout au long de ses ateliers qui vont durer un peu plus d'un an , il propose diverses rencontres avec des prisonniers et les échanges qu'il aura avec eux sur la vie en prison mais aussi leur perception du monde au moyen entre autres du dessin . On y découvre tout le trafic existant en prison et tous les moyens permettant de rendre la vie "acceptable" , et c'est un grand mot ! il est conseillé par Marion une animatrice intervenant en ce milieu qui le met en garde sur plusieurs principes à respecter avec un en particulier : celui de ne pas connaître la raison de leur incarcération . Cela semble tellement évident une fois lu mais c'est important car , comment donner des cours de dessin à un pédophile ou un violeur , sans aucune pensée négative , et avec autant d'envie qu'à un enfant désirant savoir dessiner ??? C'est bien là toute la difficulté de sa tâche et il va s'en acquitter , à part une fois , je vous laisse le découvrir dans ces pages 😉 .

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Nina Simone
Scenariste: Sophie Adriansen Dessinateur: Collectif Editeur: Petit à petit
La collection "DocuBD" des éditions petitàpetit s'enrichit d'une nouvelle venue : Nina Simone . Ce biopic aurait très bien pu sortir le 8 mars avec cette vague de titres portant sur les femmes connues et/ou ayant eu un grand parcours . En effet , j'y ai découvert une artiste engagée , en plus d'une virtuose du piano , alors que je ne connaissais d'elle que sa reprise de Jacques Brel : "Ne me quitte pas" . Entourée d'un collectif de dessinateurs impressionnant (18) , Sophie Andriansen délivre une biographie coupée en chapitres (18) sur des moments importants de sa vie et de sa carrière . Ainsi dans une chronologie respectée , on la découvre très jeune déjà talentueuse au piano , au point d'être aidée par des familles "blanches" dans cette voie , car ses parents éprouvent des difficultés financières . Puis c'est le long chemin tortueux vers le succès car être "noire" de peau ne facilite pas les choses dans cette Amérique encore ségrégationniste . Elle va croiser le pasteur King entre autres et son assassinat va l'amener vers une prise de conscience et surtout l'engager sur une voie politique . Ses chansons commencent à porter des messages sur la communauté afro-américaine . Dans cette carrière en dent de scie (vous le découvrirez en lisant ce livre) , on découvre aussi sa vie intime avec ses différents compagnons , voire maris qui jalonnent son existence , avec diverses fortunes ; ainsi que la naissance de ses enfants . On apprend aussi la raison de ce nom de scène : Nina Simone . La France qui n'a jamais été loin d'elle en est une des causes , elle finira même sa vie dans le sud du pays . Chaque dessinateur donne un échantillon de son talent au cours des 18 "momentums" avec diverses fortunes , mais dans un ensemble très cohérent : un trait clair , réaliste voire semi-réaliste dans certains cas , mais toujours en adéquation avec la courte histoire de vie contée . Ces chapitres sont entrecoupés d'images d'archives et d'explications plus détaillées . Une recette ayant fait ses preuves dans les autres sorties "DocuBD" et qui enrichissent le récit .
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Last mission : PK killer tome 1
Scenariste: AAA Dessinateur: HARADA Eri Editeur: Soleil
Nishiki, un jeune salarié, aime jouer aux jeux vidéo en réalité virtuelle. Depuis qu’il est petit son rêve est d’incarné un marchand dans un jeu d’heroic fantasy, hélas, il se rend vite compte que la classe marchand est dénigré et quand il se retrouve expulsé de la guilde, il décide de faire une dernière mission avant d’arrêter de jouer. Au cours de cette dernière mission, il va rencontrer une jeune joueuse de la classe « marchand » et surtout, n’ayant plus rien à perdre, il va se donner à fond pour éliminer les PK (Player killer : les joueurs qui s’en prennent aux autres joueurs pour leur dérober leurs biens et compétences). Il se découvre alors un penchant pour le combat.

Dans le style de manga MMORPG, il y a évidemment Sword Art Online, la référence en la matière et puis il y en a plein d’autres, plus ou moins intéressants. Il y a deux points qui se démarquent dans Last mission : PK Killer. D’abord l’objectif de Nishiki, abandonnés son rêve et ses espoirs sur la classe « marchand », il va trouver une motivation pour éliminer les PK et laisse un peu de côté la quête principale du jeu. Ensuite, son attitude dans le jeu va avoir des répercussions directes dans sa vraie vie, il va se mettre à avoir des agissements qu’il n’avait pas avant.

Etant donné que la série est terminée en 3 tomes, on suppose que c’est avant tout la transformation de Nishiki qui va être mise à l’honneur ; en espérant que cela soit vraiment le cas car si c’est juste le déroulé du MMORPG, l’intérêt n’est pas le même. En attendant d’en savoir plus, le manga est bien conçu, agréable à la lecture et au visuel et il est divertissant.
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Mon fils semble avoir été réincarné dans un autre monde tome 1
Scenariste: KANEMOTO Dessinateur: SHIBATA Hikari Editeur: Mana Books
Avant toute chose, ne vous fiez pas au titre, ne partez pas en courant en pensant qu’il s’agit encore d’un isekai, ce serait franchement dommage. Car il ne s’agit pas d’un isekai même si cela aborde le sujet.

Mio Hayama est une jeune mère dont le fils de 17 ans est mort dans un accident de la circulation. En voulant en savoir plus sur son fils, elle découvre que celui-ci était féru de light novel et lisait beaucoup d’isekai. Elle commence à lire ses livres et peu à peu elle pense que son fils n’est pas mort et qu’il s’est réincarné dans un autre monde. Elle contacte alors Dobara, un ancien camarade de lycée qu’elle n’a pas revu depuis des années, le seul dans son entourage qui s’intéressait aux mangas. Elle lui demande alors de l’aider à trouver un moyen de se rendre dans un autre monde afin de revoir son fils.

C’est un sujet extrêmement difficile et douloureux qui est abordé : le deuil de son enfant. Mio est une femme qui s’est persuadé que son fils s’est réincarné, que ce soit vrai ou pas, on sent que la perte est tellement forte qu’elle cherche absolument de l’espoir. Inconsciemment, elle refuse le décès. Dobara n’était qu’un élève dans la même classe, il n’était pas proche de Mio et si lui, avait déjà rêvé d’aller dans un autre monde, il sait que cela reste de la fiction. Pourtant il va aider Mio dans ses recherches, il se doute qu’elle est dans le déni et peut-être même dans la folie, il sait qu’elle aurait besoin d’une aide médicale mais ne peut rester les bras croisés devant sa détresse.

Toute la force de l’histoire réside dans les silences, Mio se comporte normalement, elle ne montre pas ses sentiments profonds car elle est persuadée que son fils est vivant ailleurs, il y a même une certaine légèreté dans la narration. Pourtant on ressent constamment le drame qui est derrière. Peut-être parce qu’en tant que parent, on a tous un jour pensé à ce qui se passerait si on perdait un enfant, comment on réagirait… On sait que l’on ne se remet jamais.

Alors merci à l’autrice d’avoir écrit cette histoire, d’avoir pensé aux parents qui restent derrière et même si l’origine du scénario était d’imaginer les parents des jeunes qui se retrouvent réincarnés ou invoqués dans un autre monde, l’absence reste la même. Destiné à un public mature pour tout ce qui se trouve entre les lignes, le manga aborde le deuil de façon différente et sous des allures fantaisistes sait nous émouvoir.

Extrait

Série finie en 5 tomes

 
Note :
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Mecha-mages d'esclave à héros tome 1
Scenariste: RYOMA Dessinateur: CAMBRIA Bakuhatsu Taro , KUROI Susumu Editeur: Komikku
C’est marrant, ce manga commence exactement pareil que le webtoon Arena : des élèves partent faire un voyage scolaire en bus quand tout à coup, le bus est aspiré dans un autre monde ! Les voilà vendus au plus offrant en fonction de leur quantité de rudia : une énergie possédée par les humains qui permet de piloter des mecha-mages, des sortes de robots destinés au combat. Toute la classe a eu son niveau de rudia mesuré, c’est Yui Shirayuki la plus belle fille de la classe qui obtient le meilleur score (36 000) et Yûta, notre héros, amoureux de la belle, lui a le score de 2, n’ayant aucun intérêt pour aucun des pays, il est vendu comme esclave contre quelques noix.

Vous vous en doutez, le niveau de rudia de Yûta, a été mal évalué, il va devoir se débrouiller dans ce monde où l’on n’est rien sans rudia, faire des rencontres en cours de route, monter son petit groupe et partir à l’aventure ! Un déroulement shonen assez classique. Mais il y a un autre aspect intéressant dans ce manga : c’est la valeur d’un être humain ! Ici le niveau de rudia définit les classes, tout à coup, des élèves quelconques vont se comporter comme des rois et traiter les plus faibles comme de la bouse. Il est facile de se laisser emporter par un nouveau pouvoir, nos héros arriveront-ils à garder leur humanité ? D’autant plus difficile qu’ils vont de voir combattre et ça dans des pays différents, leur amitié risque d’en souffrir…

Mecha-mages est donc un bon shonen d’aventure avec des personnages attachants, qui a un dessin agréable et un rythme soutenu. D’ailleurs, je suis arrivée au bout de ce 1er tome en me disant quoi ? déjà fini ? ce qui est plutôt bon signe !

4 tomes en cours
Note :
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Forgotten blade
Scenariste: Tze Chun Dessinateur: Toni Fejzula Editeur: Ankama
De temps en temps , vous tombez sur un ovni graphique ! Ce Forgotten blade en est un assurément . Il se permet le luxe d'avoir aussi une histoire incroyable et parfaitement menée . Scénariste de talent , travaillant aussi bien pour les séries tv que les comics , Tze Chun propose un récit aux multiples inspirations . Des enfers de Dante , au pouvoir ecclésiastique inquisiteur , une épée légendaire , un soupçon de SF avec des êtres venus d'ailleurs ... Un maelström savamment orchestré ! Nous débutons avec un guerrier ayant pour unique but d'être le plus fort , il terrasse tous ses adversaires et obtient lors d'un combat l'épée oubliée . Il devient légende , mais , il possède ses démons intérieurs , comme la boisson et un orgueil démesuré . Un jour , vient à lui une jeune femme, Noa,  lui soumettant une quête "presque" impossible . L'aventure commence ! L'auteur insère des fragments du passé des protagonistes au fil du récit , nous permettant de comprendre les enjeux ainsi que les buts personnels . On surnage un peu en début de lecture , avec un monde nouveau et un vocabulaire inédit . Mais il faut se laisser porter par les événements et tout finit par s'éclaircir , avec de nombreux rebondissements et une émotion franche ressentie avec le parcours de Noa .

Pour illustrer cette aventure homérique , un artiste , ni plus ni moins . Le barcelonais Toni Fejzula innove et bouscule les codes du 9ème art . Son trait organique et crayonné dépeint un monde empreint de vie , toujours en mouvement . Il mêle couleurs chaudes et ombrages puissants  donnant une énergie palpable au dessin . De prime abord , on peut trouver cela brouillon, mais les cases fourmillent de détails et ce trait hachuré résonne en écho à la violence de ce monde . Du grand art !

Ajoutez à cela une qualité d'édition irréprochable , un grand format , 176 pages d'un papier de qualité , et un cahier graphique en annexe avec les différentes couvertures des chapitres . La fin est touchante au possible , on l'attend , on l'espère ! BRAVO messieurs !
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Stigmata - les empreintes de la passion tomes 1 et 2 (FIN)
Scenariste: TAKAHASHI Hidebu Dessinateur: TAKAHASHI Hidebu Editeur: Akata
Asako est un jeune policier qui a un don bien étrange, en allant sur des scènes de crimes, il peut ressentir les derniers instants de la victime. Non seulement il accède à ses pensées, à ses dernières paroles mais les traces des violences apparaissent alors sur son corps. Cela permet aux enquêteurs de trouver des indices sur les événements. Asako fait partie de la 6eme division et il travaille avec l’inspecteur Kurowa. Leurs relations commencent à changer au moment au la victime est l’ex-femme de Kurowa, Asako ne sait plus si ce qu’il ressent vient de lui ou de la défunte.

Accèder à la dernière essence d’une victime de meurtre, on l’a déjà vu, mais c’était surtout des informations ou des visions, il n’y avait encore jamais eu l’apparition de stigmates. Ça c’est la première nouveauté, la seconde c’est le partage de sentiments entre la victime et Asako, ce mélange qui lui fait perdre pied sans savoir si ce sont ses propres sentiments ou ceux d’une autre. La trame du récit est innovante et intéressante. Le graphisme est inégal, parfois détaillé, il lui arrive d’être aussi épuré, c’est peut-être volontaire mais c’est plus difficile de s’immerger dans l’histoire.

Quant aux sentiments des personnages (attention scènes érotiques), ils auraient pu être plus profonds, on reste dans une certaine incertitude. Globalement le manga nous apporte de la nouveauté mais il laisse un côté inachevé qui ne convainc pas vraiment.
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Hana l'inaccessible tome 5
Scenariste: MURATA Koji Dessinateur: MURATA Koji Editeur: Meian
Le nouveau personnage arrivé dans le tome 4 : Nagi, l’ancien chef de Hana a un gros problème de communication… enfin qu’avec Hana. Il est amoureux d’elle et perd ses moyens en sa présence, du coup, il parle peu et surtout en anglais. Hana se méprend constamment sur son attitude et interprète à sa façon. Ne se sentant pas à la hauteur (elle pense avoir beaucoup de chemin à faire professionnellement), elle décide de rompre avec Tsuyoshi.

Si au début de la série, il y avait une redondance et une niaiserie que je trouvais énervantes, la suite avait fini par être agréable. Sans être un grand manga, l’histoire se lisait bien et le dessin réussi, surtout dans les expressions des personnages, y était pour beaucoup. Mais pourquoi le personnage de Nagi ?? On avait déjà Hana qui n’arrivait pas à s’exprimer, alors pourquoi ajouter un personnage dans le même style ? On sent que l’auteur a voulu ajouter une touche comique avec les quiproquos que cela engendre mais franchement, c’est lourd…

Heureusement qu’il y a des personnages secondaires comme Ichigo qui permettent de faire avancer un peu le récit mais cela n’est pas suffisant, il y a un vrai problème d’équilibre entre l‘humour et la romance et je crains qu’on ne passe à côté des deux.
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Des détectives au poil
Scenariste: NOJI Dessinateur: NOJI Editeur: Hana
Un ancien policier devenu détective privé et un jeune assistant qui ressemble à un voyou sans en être un, et qui le don d’attirer les animaux, se retrouvent à enquêter plus souvent sur la disparition d’animaux domestiques que sur des affaires plus sérieuses (d’où le jeu de mot dans le titre « au poil » faisant référence à nos amis les bêtes).

Inutile de s’appesantir sur l’histoire car il n’y a pas grand choses à en dire… Tout dans ce manga est moyen, l’histoire d’amour n’est pas développée, l’auteur nous avance des personnages différents mais leur caractère n’est pas exploité. Quant aux animaux… c’est anecdotique…

Attention, il n’y a pas non plus d’éléments rédhibitoires et il est tout public (pas de scène de sexe) mais on s’ennuie ferme… Allez lire melty kiss plutôt…
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