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Monfreid...

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Tout ce qui a été posté par Monfreid...

  1. Monfreid...

    Fred & Sophie

    CITATION(nickel)Confirmation supplémentaire : l'éditeur vise bien un public jeune, attiré par un dessin style "manga à l'européenne"... quel âge: plutôt ado collégiens...plus jeune encore..ou lycéens ? l'air de rien ça conditionne quand même pas mal la suite c'est à dire se rapproche t'on des oeuvres de Peyraud par exemple (un génie du quotidien) ou plutôt "est ce vraiment "ciblé lecteur titeuf ? bien à toi, Monfreid...
  2. Monfreid...

    Le Donjon de Naheulbeuk

    a noter (info du site du donjon) que la première édition est épuisée et que les amateurs de la série seront servis ainsi que ceux qui ne connaissent pas...et qui apprécient le jeux de rôle... c'est une parodie de partie superbement orchestrée car elle ne tombe jamais dans le débilisant...ou le trop lourd. c'est plaisant...et surtout ej dirais "faussement léger" car sortir une blague potache à ses potes sur le jeu de rôle, ou une référence graveleuse en pastichant Gimli c'est à la porté de pas mal de monde. arrivée à cerner l'esprit jeu de rôle, ambiance moyen age fantastique, en faire un univers cohérent à la fois sérieux et sympathique, le bourré de référence tout en le rendant accessible... sans jamais se prendre la tête... mais chercher le divertissement intelligent. ce n'est pas chose facile. un travail d'archané et de passionné qui mérite un gros détour. moi je réitère juste...que je suis pas fan des couleurs qui sont trop "flashy" à mon goût (le travail d'encrage et le dessin "structuré" donnant faisant bien son boulot de "délimitation" des zones d'ombre et de l'éclairage...le découpage étant super expressif, lisible et parlant, le texte faisant mouche, les mimiques des persos étant à se tordre de rire...je trouve que c'est l'élément "en trop"...mais bon ça ne gâche pas non plus la lecture) bien à vous, Monfreid...
  3. Monfreid...

    Inside Moebius

    CITATION(lapingue)Ce type a vraiment une imagination exceptionnelle et quand on voit tout ce sur quoi il a travaillé, je crois qu'on ne peut que le respecter encore plus! je dirais...qu'avant tout (ce qui ne contredis pas ton affirmation) qu'il à le talent de rendre tangible et émotionnelement touchant ce qui lui passe par la tête... et ça ce n'est pas donné à tout le monde. ce qui en fait la force c'est aussi cette fragilité du trait... :wink:
  4. étrange en toute logique le bannissement c'est quand tu as fais plus de 15 pages en 1 minutes... essaie de réactualiser la page... :roll: sinon...très bonne idée...appliquée :wink: merci 8) à savoir aussi...que je compte mettre leur "pédigré" lors des prochaines interviews dans un texte d'intro un poil plus long :wink:
  5. Monfreid...

    Okko

    pour ma part... j'interviens car je suis le principal acteur et que je ne veux pas que ça dégènre en engueulade de modo. je pense que la réaction d'oki et à la fois abusé! et parfaitement légitime. je vais m'expliquer et si les réactions face à ça veulent être violente merci de le garder pour des mps ou autre mails... :wink: (mais les réactions non violentes sont bienvenus quelqu'elles soient) alors... abusé parce qu'arrivant très tôt dans le temps, vis à vis de la mise en ligne de l'interview. d'autant plus que je venais de faire une petite remarque sur le sujet. donc je peux comprendre la réaction de Massive...et donc des personnes qui "débarquent" là dessus pas de souci. par contre... je la trouve d'autant plus légitime..que c'est une minorité de gens "récurrent" qui "débarquent". et la réflexion ne leur étant pas adressée, je pense qu'ils seront faire la part des choses par eux mêmes. je pense donc, que la réflexion d'Oki vise plus à donner gentiment un petit coup de pied dans la fourmillière. car si d'ordinaire les interviews ne mettent pas en scène des auteurs supers méga reconnus (ce n'est pas le but recherché du site!) si on peut se dire que c'est pour ça que les réponses ne sont pas nombreuses. il s'avère qu'une fois encore le nombre de réponses ne fut pas important, alors qu'il s'agit d'un auteur populaire, d'une bd populaire. et que paradoxalement en peu de temps pas mal de gens avaient su répondre sur la bd et son contenu en lui même! dans le même temps, pas mal de personnes ont répondus ailleurs. je ne juge pas les comportements de chacuns et moi le premier je me promets de répondre à un topic (en ce moment "mort cinder!" ) et j'oublie ou j'ai la flemme. mais il se trouve que sur les interviews c'est un fait récurrent! hormis le moment où j'ai demandé spécifiquement des réponses, peut sont les personnes qui donnent leur avis (sur les réponses, les questions, la forme). ce qui est assez dommage et étrange (étrange car les posts sont lus et les interviews sont fortement lus). dès lors oki réagit sur le topic visant la bd la plus populaire là il est sur qu'il sera lu. après, pas de souci pour le "délai" et le temps de réponse. m'enfin...sur pas mal d'interview... les réponses constructives ou non, je continue de les attendre amicalement Monfreid...qui fait ça aussi par plaisir, qui se tape de la reconnaissance, qui est content (mais n'attends pas ça) qu'on lui dise que c'est bien et qu'il à des choses à améliorer...mais qui attends surtout que les gens nous fassent part de leur opinion et de leur ressentie (tôt ou tard) ps : pour des réponses sur les interviews merci de poster dans suggestions...pas questions de surfer trop hors topic non plus :wink:
  6. Monfreid...

    Incognito

    j'ai lu le début! et ça part super bien !!! très très bien même je vais aller l'acheter sous peu... en totu cas ça à l'air super prometteur. cette collection (expresso...la même que salvatore donc) démarre sur les chapeaux de roues... et à bas prix (moins de 10€ !!!!) ce qui est souligné bien à vous et merci de la chronique Monfreid...
  7. Monfreid...

    Double masque

    je suis tout à fait d'accord avec ton propos...(et avec ta signature aussi 8) ) notamment sur Double Masque. il est certain que lorsqu'on aborde un travail historique, c'est souvent la mise en image qui fait une bonne part du travail...par son réalisme...c'est la première accroche je dirais... mais par la suite, c'est le récit et la narration qui nous font aller plus loin dans nos sensations...du coup on à tendance à négliger (si je puis dire) l'aspect graphique. ('Tardi me semble être une exception(mais je peux me tromper]) de plus les séries historique sont souvent très longues, et tandis que les rebondissements s'enchaînent (nous faisant poursuivre la série) le dessins passe de plus en plus au second plan...les modifications n'étant mis en avant qu'en terme d'amélioration du trait (il faut entendre ici, amélioration au sens réaliste). on parle au début d'ambiance, de mise en place on se penche sur le dessin...avant de peu à peu le reléguer au second plan... tu n'as vraiment pas tort. je pense toutefois... que si on en parle pas (et c'est dommage) l'impact reste primordial (je n'ais pas dis que tu disais le contraire ) bien sûr, sur des séries comme "plume au vent" le dessin est tel, avec sa luminosité particulière...que l'on ne peut s'empêcher d'en louer les mérites... mais sur double masque, le travail de Jamar n'est pas aussi "simple" qu'on le pense. il faut quand même remarquer qu'il travaille avec Dufaux, qu'il se doit de comprendre toutes les informations, d'en découdre avec elles et d'en donner la substantifique moelle... ce qu'il fait à merveille. de plus, il parvient à distiller ça et là, des indices, des "symboles", des chemins de traverses, des pistes, des lectures un peu différents. qui sont venir contre dire le propos ou l'histoire, l'éclairent sous un jour différent. sa mise en scène de la première scène du premier volume (je parle là de celle se déroulant dans les jardins qui est la premier scène de véritable action)et en ce sens exemplaire. rythmé, agréable, superbe, elle n'en reste pas moins assez douloureuse. une première lecture nous l'a ferait paraître anodine, avec un humour un peu potache... une leçon sur la vie...âpre... une bonne introduction aux personnages, du ton et de l'ambiance. sans secousse, tout coule, tout seul. ça c'est une première lecture on va dire. Et on "juge" les planches en fonction de l'histoire de ce qui va suivre...de ce point de vue...le "boulot est bien fait". et Jamar reste un "bon dessinateur" qui fait du bon boulot. mais une deuxième lecture (communément nommer relecture) avant de lire el tome 2 par exemple, nous montre une mise en couleur très claire! et pourant...l'acte est cruel...il ne faut donc se fier aux apparences...ce que va nous montrer le reste du récit... comme quoi le choix n'est déjà plus si anodin. les enfants aux seconds plans, ne sont pas là uniquement sur quelques cases aux loins...ils ont une véritables importances. il y a donc une vie en dehors des personnages principaux...une vie qui illustre magistralement la narration. les innocents, les naïfs...ne sont pas ceux qu'ont croient. une leçon sur le jeu et aussi une composition et une gestion du montage admirable. forcément vu la masse de texte...on est déjà "dans "l'histoire et cet aspect nous apparait par la suite... mais quel aspect..quelle cohérence !!! je pense donc que là où on fait des distinctions, les auteurs n'en font aucunes... se laissant des marges de libertés parfaitement adaptées... ce qui fait le charme des relectures. om l'on se s'emploie pas uniquement à rechercher les clins d'oeil ou le second degré, mais une véritable manière de percevoir différement l'histoire. à noter un "clin d'oeil" à Tardi lors de la première apparition de "Fer Blanc" bien à vous, Monfreid...
  8. Monfreid...

    Sophia

    bonjour monsieur l'auteur c'est sympa d'être venu nous voir :wink: une petite question au passage... fut il...(jeu de mot) difficile de trouver un éditeu ? bien à vous et au plaisir de vous lire, cyril...
  9. Monfreid...

    Sophia

    Sophia de (pour que ça soit bien clair) Conception graphique et scénario original Daniel Terrier, Fabien Roussel et Ismaël Bouhbouh Textes et dialogues Daniel Terrier, Fabien Roussel Storyboard Ismaël Bouhbouh Dessin exécutif et colorisation Savitri Joly-Gonfard aux éditions CLC (un petit texte en fin de topic vous permettra de mieux les connaitre) résumé : 1870, science et religion se livrent un combat acharné. Au milieu de cette tourmente émerge une nouvelle idée de liberté. Les historiens la nommèrent la 3ème République, d’autres hommes reconnurent en elle les traits d’une femme d’exception : Sophia. Avis...enfin avis c'est vite dit... je n'ais pas lu l'ouvrage... par contre, j'ai eu le dossier de presse, des photos (que je ne met pas là, y'a des gens connus et le droit à l'image c'est sacré!) pis un lien. faut dire, sans crouler sous les demandes, de temps à autres ont reçoit comme ça, un peu plus qu'une simple demande...carrément un dossier. c'est toujours délicat, car toujours un peu semblable. du coup il y a toujours un truc en plus ou en moins, qui fait pencher la balance. et là... le lien... franchement je poste...parce que la bd à l'air d'être superbe et en plus d'être très travaillée! l'univers à l'air complexe, dense, fouillé, très bien documenté. il y a pas mal de documentation, des liens, des tas de dessins, un choix entre adsl et petite connexion, si vous achetez l'album directement depuis le site ils vous le renvoient dédicacés :shock: 8) bref...un travail de pro...non pardon! un travail de passionné qui prend les choses à coeur d'un bout à l'autre et qui à envie de partager son univers... une bd que je me conseille! et je fais de même avec vous! le lien vers le site en question http://www.faco-world.com/ et puisqu'il n'est pas très connu un petit mot sur l'éditeur Petite maison d’édition associative, installée au pied du Luberon, les éditions CLC fonctionnent principalement aux coups de cœur tout en tenant compte d’un contexte économique aujourd’hui difficile. Ainsi dans son catalogue très éclectique se côtoient : littérature générale, romans régionaux, polars, BD, traditions et histoire locale… Les éditions CLC privilégient des relations d’amitié et de confiance avec ses auteurs et recherchent avant tout la qualité du livre publié (aussi bien au niveau travail de l’auteur que fabrication du livre et aspect).
  10. Monfreid...

    Double masque

    pour le premier point je pensais avoir répondu là "de toutes les manières ont ressent dans ces démarches une notion de "controle"...de main mise. même si ce sont des adaptations, ce qui importe (dans le respect du texte bien évidement) c'est de marquer la vision présente, d'en faire une oeuvre! " pour le reste bien sûr Vautrin est un romancier historique de valeur :wink:
  11. Monfreid...

    Lune d'ombre

    CITATION(zeas)Outre le fait que les deux auteurs soient des auteuses, ça se ressent dans le récit donc? on parle plus en terme d'arabesque qu'en terme de grosse hache! ce n'est pas dénué d'action pour autant. mais le ton s'en ressent et c'est fort plaisant. a force d'avoir au à lire des générations de lecteur du seigneur des anneaux syndrome dongeon et dragon... on avait fini par oublié le goût poétique de tout cet univers. il faut dire que l'aspect arabisant n'y est pas pour rien :wink: bien à toi, Monfreid...
  12. Monfreid...

    Vos achats de février

    CITATION(Esteban)Salvatore T1 : coup de coeur (à raison) de 1001bd ça, ça fait plaisir merci 8)
  13. Monfreid...

    Double masque

    CITATION(Eric_Nicolier)Alors que dans ce Double Masque on se trouve davantage en prise avec un scénario où l'individu agit en décalage du collectif… je ne suis pas tout à fait d'accord sur les visions historiques...mais bon on va pas y passer tout le topic... :wink: (rien n'empêche d'en créer un par contre ) en revanche ce qui me laisse un peu dubitatif...c'est que lorsque tu parles de l'indivude agissant en décalage du collectif... je suis d'accord, car je pense que c'est exactement ce que veulent exprimer les auteurs. alors qu'il me semble que pour toi...c'est justement ce qui fait que ça ne te plais pas...et ce comparé aux visions de tardi et chereau ... et là... je ne comprends pas... ces auteurs ne sont clairement pas dans la même optique...enfin pour moi. bien à toi, Monfreid...
  14. Bonjour, Prenez un auteur que l'on aime bien. Qui décide entre deux voyages de revenir à Paris. Une galerie parisienne de qualité. des dessins superbes. et vous obtiendrez une exposition à ne pas louper. du coup...de notre côté, nous avons pris un membre du site, nous l'avons poussé dehors sous la neige, muni d'un appareil photo...et hop... du coup, ce cher Zéas...nous est revenu avec de jolies photos (et des fraises tagada dans les poches). histoire de nous faire profiter du vernissage, de nous offrir des images, un compte rendu...de quoi nous donner envie d'en voir plus et d'en lire plus. un compte rendu à découvrir sur le site ici même Pour rappel Cailleaux est l'auteur de le café du voyageurs Blue train ou encore des imposteurs dont le troisième est dernier acte vient de paraître. vous pouvez en savoir plus sur son site Christian Cailleaux et plus sur l'exposition sur le site de la galerie la galerie bien à vous, Monfreid...
  15. Monfreid...

    Lune d'ombre

    merci pour cette belle chronique mon cher Snoop's j'interviens ici pour dire que c'est effectivement très sympa, que ça donne envie de lire la suite ce qui change. que le "petit plus" féminin des auteuses! n'est pas en reste...comme quoi il est possible de faire de l'heroic fantasy de qualité sans tomber dans les travers du genre. à noter que le snoopy va avoir du boulot d'ici peu le tome 2 sort le 22 février :wink:
  16. Monfreid...

    Double masque

    ravi que tu te sois inscrit ..bienvenue donc... par contre...si au niveau émotionnel je comprends parfaitement ce que tu veux dire...enfin plutôt ce que tu recherches. je pense qu'effectivement tu ne trouveras pas ça chez Jamar. Cherau c'est de l'emphase...un peu bouche trou...disons que je le trouve plus pertinent dans les relations humains plus resseré, dans son rapport à l'histoire, je le trouve un peu lâche, voulant rendre la vitalité des émotions, il semble avoir peur de perdre pied avec le contexte et cherche à le rendre...en en rajoutant un brin..enfin un à mon goût (si tu veux en causer...merci d'ouvrir un topic dans la partie ciné :wink: ) pour tardi..son rapport à l'histoire est clairement contestataire, ce qui l'intéresse se son des destins, du moins dans le cri du peuple...du coup il met en scène des gueules! forcément! toutefois, ne pouvant s'empêcher de ressentir de l'humanité pour ses personnages, il se doit (et il le fait avec talent) d'en faire percevoir toute la complexité...d'ou des visages souvent tendus, sous le coup d'émotions vives...et une foule jamais abétie...enfin pas totalement...toujours il est possible pour certain de s'en détacher. disons que la différences pour moi viendrait du fait que Tardi prend la foule et en extrait des personnages emblématiques, mais ils restent comme faisant partie de la foule. alors que Chereau semble avoir ses personnages de bases, qu'il vient calquer sur le contexte historique. de toutes les manières ont ressent dans ces démarches une notion de "controle"...de main mise. même si ce sont des adaptations, ce qui importe (dans le respect du texte bien évidement) c'est de marquer la vision présente, d'en faire une oeuvre! chereau ou tardi deviennent des auteurs à part entière...insufflant leur personnalité à tout prix. (je ne les traite pas de mégalo). a contrario Jamar est quelqu'un de plus discret, de plus humble, qui n'aborde pas l'histoire de la même manière...déjà parce qu'il est au "service" de Dufaux et que Dufaux n'est pas un "metteur en scène" tel tardi ou chereau, il est un romancier historien (le parallèle avec Dumas de Nickel est parfaitement adapté il me semble). il se sert de l'histoire, mais pas pour faire feu de tout bois, son énorme production pourrait faire croire qu'il publie tout ce qu'il écrit, ce qui est faux! complétement faux. c'est qu'il sait laissé une grande marge de liberté à ses dessinateurs. du coup, Jamar n'a pas d'histoire à fabriquer, à mettre en scène ou en avant. le contexte, le pourquoi, le comment...tout est déjà écrit. les points de vue son tracé... son trait va alors pouvoir se pencher vers la narration, vers le mouvement et le rythme de l'histoire. son langage propre est dans la plaisir des couleurs, la justesse des teintes...une certaine poésie de l'instant. c'est effectivement moins lourd et moins sombre que tardi... mais cet aspect diaphane est aussi un intéressant contre point des histoires déjà bien sordide de Dufaux. ce dernier explore la nature humaine, sur la longueur, sur le mode du machiavélisme. là aussi il est question de destin.. mais un destin plus romanesque qu'historique (contrairement à tardi ou chéreau dont les destins changent la face du monde quand même! et sont des paraboles). Jamar rend parfaitement ces intimité, ces bulles d'instant au coeur d'une cité... enfin c'est comme ça que je le ressent bien à toi, Monfreid...
  17. Monfreid...

    Double masque

    bonjour, je ne comprends pas trop... si vous êtes amateur de ce genre de production (ce qui est loin d'être un mal) n'avez vous jamais compulsé les voleurs d'empire ? des mêmes auteurs. dans le genre, le dessin de Jamar n'est pas en soit des plus mauvais, il est à la fois sobre et très vivant, très parlant, très soucieux des impressions, des effets rendus...distillant une forme de réalisme à fleur de peau...je dirais. humble comme son auteur. ce qui ne veut pas dire, que vous être obligé d'aimer... je m'interrogeais juste sur vos "non motivations"... mais le fait que vous comptiez relire ces volumes...c'est déjà énorme 8) n'oubliez pas de passer nous dire ce que vous en avez (re)pensé bien à vous, Monfreid...
  18. CITATION(natmaso)L'impression de voir chez certains, une oeuvre de commande et non une participation à un projet qui leur plaisait beaucoup. là on se rejoint...il faudrait avoir le temps de se pencher sur chaque contribution... mais là encore il faudrait le temps (et les moyens) de discuter avec chaque auteur... le souci,de ce genre de chose c'est "la contribution". est ce vraiment contributif, dans l'esprit etc. est ce que le dessin de victoria abril...dessin "gosse" pas terrible faut plus ou moins que celui de schuittens. on a moins parce qu'il est moins beau, que cela lui à pris moins de temps pareil c'est une question de sentiment et non de résultat plus schuitten à ressorti un dessin d'un tiroir elle à passé 15 heures dessus. autant de possibilité...dont il est dur de démeler le vrai du faux. en fait devant un album ou une série...notre esprit de comparaison...compare avec autre chose, il trouve des accointances, des similitudes pour se faciliter la vie. mais bon ce n'est pas un boulot aussi évident que ça, que de trouver des exemples ou des points d'accroches pertinent (tant au niveau du discours qu'au niveau des émotions). alors que là...la comparaison s'effectue avec la page d'à côté...dans un même bouquin! et surtout en fonction de la même idée...de la même base. forcément nos émotions sont conditionnées d'avance...et "va nous plaire" va sortir du lot ce qui va nous toucher (mon dieu elle est horrible cette phrase)...subjectivement. nosu avons une idée du climat, une vision...et hop ce qui lui correspond (et ce qui la choque pour les plsu ouvert d'esprit) ça va forcément ressortir de la masse des pages. le truc c'est que l'air de rien... le sujet tronque l'histoire...même si ce n'est pas une oeuvre de bienfaiséance en soi...ce n'est pas un truc léger...les mecs n'ont pas fait des dessins autour des aventures de oui oui! c'est la dégradation du climat. et le gentil "scientifique à la mode" (canadien ou québecquois je sais plus) qui nous dis qu'en fait tout va bien...il est mignon dans son rôle d'amuseur public. ce sujet est d'autant plus délicat...qu'en plus d'être un problème moral! ce n'est pas un problème social! je m'explique : un problème moral c'est un problème d'ordre général...global...si on va à l'encontre de l'idée que l'on s'en fait...on se sentira mal...et ce même si aucune loi ne va à son encontre. imaginons qu'aucune loi n'interdise l'inceste...et bien pourtant...l'idée de l'inceste nous rend mal à l'aise (pour info beaucoup d'espèce d'animaux bannissent l'inceste...ça peut aider..les contradicteurs qui allaient me balancer l'esprit de nature...) un problème social (enfin je résume parce que sinon, j'y suis encore dans deux ans) c'est lorsque la loi dit "ça ce n'est pas bien". or...donc là...on se retrouve face à un problème d'ordre moral. un problème dont on sait que les lois qui sont promulgués sont de vastes farces (kyoto mon amour) des trompes l'oeil et toutes sortes de choses. or non seulement nous avons cette certitude...du danger écologique. alors qu'aucune loi générale n'essaie ne serait que de cerner le problème... mais en plus, cette conscience morale est dans le même temps récupérée...par des mouvements de tout bords. la plupart des politiques s'en servent comme argument de masse pour faire bien...et argument morale servant à faire valoir un comportement de citoyen. (pour ceux qui lisent encore : ne trouvez vous pas amusant que la médiatisation du problème montre que les seules solutions sont individuelles, du ressorts des gens! que par un glissement sémantique on apelle alors "citoyen"...ce qui suppose qu'ils vivent dans un état de droit. et que ces mêmes état ne possède pas la moindre politique globale sur l'écologie ? amusant non ?) du coup...green peace nous explique qu'il faut bien un peu d'agression piour aider la nature...du moins un peu de poigne...car les baleinesne vont pas se défendre toute seule... mais en un sens ça récupère aussi cette idée de "citoyenneté" mutante...disons "contemporaine". alors on va me dire que j'ai fait une jolie digression... merci sympa. mais pas exactement. car ces idées, même pas formulés ainsi, sont dans nos cerveaux...elles ils planent ou y flottent avec une certaine délectation... et ce que l'on attend face à ce genre de volume c'est deux ou trois choses paradoxales. la première, la plus répandue...le "c'est bon j'ai fait ma bonne action" et je peux juger en toute quiétude...encore une fois on à pensé pour moi que c'était bon. la deuxième et la troisième sont liés...d'évidence...mais c'est à nous de faire le lien. l'art se doit d'oublier toutes ses pensées, de les dépasser, de les subsumer plutôt dans un mouvement, dans un élan...artistique esthétique ou comique (ou le tout à la fois)..afin de poser les choses à plat. d'arrêter de palabrer et de montrer fortement l'image de la situation. (on remarquera alors, que si une masse peut être stigmatiser...c'est à dire perçu comme fautive...il est peu très peu de contribution qui montre l'individu ou son comportement en tant que responsable !) pour ensuite, faire rejaillir (et là c'est la part du lecteur) des émotions nouvelles...et autres...qui vont nous faire nous lever et agir, nous informer de meilleur manière, couper définitivement la télé...et revenir aux même questionnement aux mêmes interrogations sous un autre jour. la démarche qui fut la notre pour acheter ce livre doit être changer radicalement par son contenu (enfin surtout par nous). ici l'art ne change pas le problème...il en change les modalités d'interrogation. or donc le souci, c'est que l'on à tendance à juger! c'est à dire : ça c'est "contributif" ça non...ça c'est bien, ça c'est du remplissage, ça c'est ... ce qui est bien et juste... le souci, c'est que l'on oublie de "retenir". lorsqu'on lit une bd, on s'arrête rarement pour dire "ça ce n'est pas bien" c'est souvent après coup que notre sentiment de plénitude ou d'insatisfaction nous fait revenir en arrière (consciement ) pour apporter des arguments et du solide à nos idées. alors qu'ici, toujours on s'arrête, on regarde, on pense...et on compare avec la page d'à côté.... je pense qu'au delà même de la forme des oeuvres, dont on ne peut juger. on peut deviner... mais ce n'est jamais évident. Si la blague de Geluck me parait de mauvais goût, je n'en suis pas sûr. Pour édika je trouve ça cynique à souhait et pas faux...ainsi de suite, donc ça dépend vraiment de moi avant tout. enfin de nous. du coup...effectivement ce n'est pas évident. je pense toutefois qu'il faudrait en arriver à dissocier deux esprits critiques l'un global pour porter une réflexion quand à la démarche à sa justification à ses limites...ce qui serait intéressant et permettrait peut être de voir la portée réelle des dessins (et textes)...selon une idée plus large. et l'autre, s'atterdant sur une vision plus fine, plus posée...cherchant, non pas à rendre raison de chaque dessin (ou texte) mais plutôt à le séparer du reste, pour tacher de comprendre ou d'exprimer l'émotion qu'il contient en soit. un travail plutôt instructif et ludique en somme (ou dans l'aisne ou où on veut ). désolé pour cette réponse un peu longue... bien àvous Monfreid...
  19. Monfreid...

    Parutions de bientôt

    y'a pas de sujet sur l'habitant de l'infini la personne qui en a l'avatar doit le faire mais attends d'avoir atteint le satori 8)
  20. Monfreid...

    Dien Bien Phu

    CITATION(Rand)Lu mais avec la tête enfièvrée donc je reviens après une deuxième lecture. chroniqué mais avec la tête enfièvré
  21. Monfreid...

    Dien Bien Phu

    Dien Bien Phu de Casanave et Tuot aux éditions Les rêveurs Résumé : c'est l'histoire d'un soldat qui rêve et que l'on réveille...pour la suite...faut lire l'album! Avis : d'abord de M Larcenet (qui à aussi participé à la maquette et à la couverture) qui m'a gentiment autorisé à reprendre quelques lignes de lui sur le sujet...je l'en remercie vivement 8) sur l'album Nous (les rêveurs) avons sorti « Diên Biên Phu », de Noël Tuot et Daniel Casanave et on en est super contents. C’est un livre à mon goût très attachant par le sujet, mais surtout par le traité qu’en fait Daniel Casanave. C’est poétique sans être niais, nerveux sans être agressif… Enfin c’est un chouette livre, quoi. sur l'auteur Et puis Daniel Casanave… Que dire de lui ? Il connaît le dessin sur le bout des doigts et, en plus, il a une culture phénoménale… Et puis lui encore c’est un vrai, pas un fantoche… Ses dessins sont d’une justesse d’observation et d’une vilence de traduction qui me bluffent. Et puis aussi, il est pas prise de tête, il ne pète pas plus haut que son cul et ça, c’est globalement reposant ! pis l'avis du chroniqueur Un format atypique (à l'italienne on dit quand on est bien élevé ou que l'on veut faire son cultivé), un scénariste pas connu, une collection dont on sait la volonté de nous fournir des œuvres hors norme (on va dire ça pour simplifier) et un dessinateur dont on sait la passion pour le théâtre et le trait noirci. J'en entends déjà certains qui râlent, tout ça parce qu'on va leur parler théâtre. Faut dire, à leur décharge (public si je file la métaphore par avance) qu'en assommant les mômes à grand coup de Racine, l'éducation national leur à fournit le bûcher par avance. Pour les néophytes, les curieux, les audacieux qui continuent de lire ces lignes…je précise tout de même que l'auteur de la pièce dont est tiré cet album est : un parfait inconnu. A moins d'avoir dans vos connaissances un membre de la seule troupe qui à montée ses pièces, je ne vois pas comment vous auriez pu en entendre parler. Point n'est besoin d'être façonner à grand coup de "bagage culturel" pour oser tourner la page. C'est donc en béotien (encore un mot pour se la donner dans les salons ça) que j'ai ouvert cet ouvrage (pas évident à trouver en librairie). Connaissant un brin l'œuvre de Casanave on peut dire que l'approche graphique globale ne m'a pas surpris. Les arbres sont morts, les décors peu avenant, les visages hallucinés, le pas pressé…on est pas là pour déconner, la mort n'attends pas. Que l'on ne se méprenne pas, le dessinateur ne donne toujours pas dans la tristesse mélancolique des jours d'autonome. Pour triste qu'il soit, son trait reste jubilatoire. Je sens que je suis en train de mettre la charrue avant les bœufs moi…je reprends. Déjà l'introduction est superbe, le style élégant tranchant vivement avec les dessins sombres de Casanave, une entrée en matière…étrange. Ensuite, il ne s'agit pas d'une parabole complexe sur le rôle de cette (glorieuse) bataille au sein de l'histoire, d'une tentative de spiralisation hégélienne rattrapé au son de la rime facile. Ce n'est pas la morale après coup, l'étendard sous le bras, la larme à l'œil et le ton péremptoire. Rien de tout cela, Diên Biên Phu c'est…euh…c'est le dormeur du val qui aurait pris un acide avant de se réveiller en sursaut (merci Franquin) au pied d'un arbre improbable planté dans la nuit sur un champ de bataille, c'est Lewis Caroll qui taperait la belotte avec Yves Tanguy en monochrome, c'est le trouillomètre au plus bas l'accompagnement de notre camarade mort au combat…c'est une farce déjanté sur la condition humaine. Le tout dans un bordel jubilatoire…pour faire court et faire style que j'ai le sens de la formule je dirais que Diên Biên Phu c'est : l'incarnation d'un cadavre exquis en temps de guerre. Vous voyez le tableau ? Non! Forcément dit comme ça, ou n'importe comment ça surprend. Le propre de ce récit, c'est de faire feu de tout bois, de pousser à l'extrême la situation pour voir ce qui va en sortir; En gros M Tuot c'est le René Daumal (reimois lui aussi !) du théâtre, acerbe, dur, noir comme l'ébène, acide, tranchant, vif, insaisissable; mais jamais méprisant ou cynique. Le triomphe et la reconnaissance il les laisse aux autres, à lui, à nous lecteurs il promet l'exaltation du moment. Parce qu'il faut bien se marrer non ? On comprend mieux le choix de Casanave, ce dernier est mu par le bruissement du monde, par la passion autant que par l'instinct. A quoi sert d'adapter, de mettre en dessin, si c'est pour ne pas prendre son pied, pour se faire chier à enluminer ou à mettre en valeur ? Encore une fois, ce qui compte c'est la sincérité. Ce sentiment dont la noblesse dans le statique et dans le questionnement, comment lutter contre la récupération ? C'est simple, il suffit d'aller de l'avant. La case est lieu de rendez vous entre texte et envie, de cela née une image, simple directe…violente, saisissante. Je n'use pas de ces adjectif pour faire joli, le dessin de Daniel n'est pas "beau". Il faut s'entendre, les fétichistes du "populeux", les fanas du "grand public" sont des esthètes du détail, du perfectionnement, du crédible. A force de certitude et de complétude, beaucoup (trop) de bd finissent par ne plus être que des réceptacles à imaginaire tout prêt, digéré, fabriqué. Le "populaire" c'est bien…parce qu'on à plus rien à y faire. Forcément les attentistes du beau, les contemplateurs à la petite semaine, qui s'ébaubissent de petits mondes parfaits et sans failles…ceux là risquent d'être déçu. L'art n'est pas affaire de "plaisir"..du moins l'art n'est pas tenu de vous plaire. Le lecteur aussi doit s'en prendre plein la tête. Le dessin de Casanave n'est pas un dessin facile d'approche. Son évidence est trop brutale, trop brusque pour s'absorber consciencieusement, exhaustivement…lire ses adaptations n'est pas les assimiler. Que l'on se comprenne bien, ces dessins sont beaux, lisibles, ils servent admirablement le récit. L'auteur ne s'épuise pas à nous démontrer la supériorité de sa démarche. Je cherche juste à dire qu'ici "être au service du récit", ce n'est pas le rendre agréable à lire ou digeste. Ce n'est jamais rendre service à une histoire que de trop en faire. La simplicité dont on parle (enfin là je suis tout seul, donc forcément je ne me contredit que moyennement), est de celle qui savent vous charmer (en filiation directe avec Fred Bernard!), qui vous laissent insidieusement de la place, qui font les émotions faciles et perméables aux notre. On ne pense pas à Lewis Caroll au hasard, on se reconnaît dans ce jeu de dupe, dans ces hérésies notoires. Ce dessin vous prend au piège, vous capture et ne vous lâche plus. La lecture est passionnante, haletante d'un bout à l'autre. Comme nos mains sont prises (elles tournent les pages) on nous prend par l'imaginaire…quoi de plus stimulant. On nous parle, de cadavre, de guerre, de commandement militaire, de responsabilité, de science et du corps des femmes et de leur rôle dans les actions humaines…on nous parle de tout ça, de bien d'autre chose encore… Point important à noter, même si je sais que le dessinateur ne voudra pas l'admettre…du moins ne voudra pas admettre la démarche que sous tend ce constat. Le découpage à changer, ici nous sommes plus proches des personnages, peu à peu ils se transforment en véritables acteurs. Plus de cases pour autant d'action, plus de plan serrés, un rythme plus proche des dialogues, tout cela rend l'ensemble plus dynamique. La sincérité, la passion se manifeste ici dans ce refus des concessions…dans les contraintes que l'on devine à mener cette tâche à bien. Et dire, que déjà le dessinateur annonce un prochain album…à croire qu'il y prend du plaisir. Une œuvre qui permet de faire un pas dans le théâtre surréaliste. Un auteur que l'on découvre par curiosité. Que l'on suit par envie. Bonne lecture, Monfreid…
  22. CITATION(zeas)Ca serait peut-être pas mal de pouvoir naviquer comme on veut dans l'interview et ne pas être obligé de faire page suivante-page précédente... surtout quand on revient juste lire un petit bout de l'interview. on y pense (chaque amélioration en son temps, déjà je commence à pas trop mal faire :roll: :wink: ) quand au liens vers les deux topic je change ça sous peu
  23. Monfreid...

    Okko

    comme plein de gens semblent l'avoir lu et semble l'avoir apprécie je vais mettre le peu de cas fait de l'interview de l'auteur disponibles sur le site...sur le compte d'un "j'avais pas vu" général. je remonte donc ce topic pour signaler qu'une interview de l'auteur est disponible sur 1001bd et cette interview pour la lire il suffit de cliquer sur cette phrase elle contient des dessins inédits aussi. bien à vous, Monfreid...
  24. alors je ne sort pas pour les concerts surtout à paname je suis pas fan des rassemblements. mais là : le plus grand groupe de rock du moment (c'est simple c'est l'équivalent de led zep...d'ailleurs ils reprennent neil young, led zep, pink floyd, hendrix etc ) ayant compris tout le blues (la voix du chanteur) tout le rock le hard sans démesure le jazz (parfois des cuivres et ils reprennent coltrane aussi..ça vaut oser et ça le fait en plus 8) ) des concerts de presque 3heure à chaque fois! des impros de folies un savoir faire indéniables à la guitare des bassistes qui tournent et pas les moindres un clavier bien présent (et pas là pour faire juste des nappes de son dans le fond) un batteur comme rarement entendu depuis longtemps. peu d'articles dans rock and folk (c'est dire la qualité du groupe 8) ) première tournée européenne, 1 seule date à paris (6 avril ) 1 salle de 100 personne (la boule noire) (je sais pas pourquoi ils remplissent bien aux usa) seul défaut je sais pas trop comment repartir chez moi après le concert... bref, comme je n'aime pas trop parler musique (je suis trop bavard) j'ai une place pour le concert de gov't mule! dieu existe 8)
  25. Monfreid...

    Vos achats de février

    CITATION(brodieman)Authority 5 'tain j'lais pas trouvé celui ci :evil:
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