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chipolata

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Tout ce qui a été posté par chipolata

  1. Salut à tous... Je fais une recherche sur Aquablue en l'occasion de la sortie de l'édition anniversaire, recolorisée. Je solliscite votre aide. J'ai besoin de renseignement sur le pourquoi du comment du départ de Vatine au dessin dès le tome 5. Tout autre information concernant la production, vente, et réussite de cette série est la bienvenue.
  2. chipolata

    Juan solo

    Arf, je crois qu'on s'est pas bien compris. :wink: CITATION(Monfreid...)salut, je tiens d'abord à préciser que la situation sociale n'as pas grand chose d'imaginaire. Je n'ai jamais dit que la situation sociale était imaginaire, je sais bien que c'est celle de beaucoup de régions d'Amérique du Sud. Je parlai du pays. Les lieux, noms de ville et politiciens du pays de Juan Solo n'existent pas dans la vie réelle. C'est donc le pays en question qui est imaginaire et pas la "putréfaction sociale", j'aurai du mieux m'exprimer CITATIONEnsuite, le parallèle avec "scarface" est assez bien trouvé. reste que juan solo est un "animal" qui, au contraire de capone, c'est pas urbain ou citadin. il n'a donc pas des rêves similaire, juste pour dire que là encore, pour moi, le contexte à pas mal d'importance, ainsi que la connaissance que l'on a de sa vie privée et de la complexité des liens familiaux mis en cause. Je n'ai pas parlé d'Al Capone. J'ai cité "Scarface", en faisant référence, non pas au film de Howard Hawks, mais à celui de Brian De Palma. Dans ce film, on suit, de ses débuts à sa chute, la traversée, au coeur de la pègre, d'un cubain nommé Tony Montana. Parti de rien, il arrive tout en haut de la pègre. Bien des choses, dans l'ascencion de Solo (y compris certaines scènes de violence) m'ont fait penser au parcours de Montana. Les deux personnages se ressemblent beaucoup, notamment dans leur arrogance et leur rapport à la souffrance. CITATIONaprès, je trouve que comparé cette série avec XIII n'est pas trop de mise. Effectivement, ce sont deux BD incomparables, qui ne jouent pas dans la même catégorie. Ce que j'ai voulu dire, c'est qu'étant blasé des BD et films policiers extrêmement consensuels et proprets, je me suis régalé avec "Juan Solo", qui, pour moi, ne donne pas dans l'esthétisation de la violence mais plutot dans la description sans concessions ni tabous. Si j'ai cité XIII, c'est que pour moi, même si je reconnais aux 4 premiers albums de la série d'indéniables qualités scenaristiques, c'est la série policière manichéenne et consensuelle au possible. XIII tue, mais c'est pour se défendre. Les personnages gravitant autour de sa personne sont soit mauvais, soit bons. Aucune femme ne lui resiste, il a couché avec toutes, bien que l'on ait rien vu (des scènes de sexe que l'on suggère plus que l'on montre, avec des james bond girl qui peuvent vous tuer d'un coup de pouce mais qui se baladent en sous vetement à dentelle). Pour moi, c'est de l'hypocrisie, ou alors, ca verse dans la bande dessinée de "genre", d'où la comparaison avec la série filmique des James Bond. D'où l'allusion que j'ai faite, qui voulait dire, clairement, "si vous en avez marre du thriller de genre, codé, jettez vous sur Juan Solo". Cette BD est un thriller que j'oserai qualifier de réel, une BD que l'on pourrait presque qualifier de réaliste, si ce coté lyrique n'était pas si développé. (apparitions fantomatiques)
  3. chipolata

    Vos achats de Janvier

    Garulfo : les deux coffrets de l'intégrale. C'est tout (c'est déjà trop pour quelqu'un sans revenus comme moi!)
  4. chipolata

    Juan solo

    Juan solo (l'intégrale) de Jodorowsky et Bess aux éditions les Humanoïdes associés Résumé : Juan Solo est une jeune frappe haineuse, un fils de flingue que son inextinguible ambition va mener au meurtre, à la richesse, puis à la rédemption. Avis : Voici la série qui a valu l'alph art d'angoulême au scénariste Jodorowsky. Il s'agit d'une espèce de biographie. Celle d'un homme, Juan Solo, récupéré par un transexuel prostitué dans une poubelle. La vie du jeune homme se déroule dans un pays de l'Amérique du sud (Jodorowsky est né au Chili) et la BD insiste sur l'état de putréfaction sociale du pays (imaginaire) en question mais aussi sur la corruption et les magouilles politiques. Malsein, glauque, à l'image d'un "Scarface", Juan Solo raconte l'ascension fulgurante d'un jeune loup prêt à en découdre... avant de suivre sa chute. Est aussi traité, d'une façon très trash, le thème du "self made man". A l'image des archétypes stalonne et schwarzy pour les films d'action américains, Solo est un animal fasciste prêt à tout pour arriver à ses fins et qui massacre impitoyablement toute personne se trouvant au travers de son chemin. Dans le genre "thriller" ou "policier" (c'est souvent l'étiquette que l'on pose sur cette fabuleuse et inclassable série, sur les sites de vente), Juan Solo tranche complètement d'avec la mièvrerie d'un "XIII". Ici, pas de héros humaniste accompagné d'une "james bond girl" différente à chaque épisode. On sombre dans le glauque, l'individualisme sauvage, en revisitant de nombreux thèmes universels comme le complexe d'oedipe (énormement de similitude entre l'oeuvre de Sophocle et cette série).
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