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BD Cool

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Tout ce qui a été posté par BD Cool

  1. BD Cool

    Serpenters

    Pas aimé du tout. Dessin brouillon, découpage allant dans le même sens et un scénario qui vous endort au bout de 10 mn, tant c'est répétitif et qu'il ne se passe pas grand chose. Enfin, il doit certainement se passer un truc, mais faut deviner. Bref, je ne la conseille pas
  2. Very known sentence, but which interest for the subject which occupies us? Moreover, the language used is French. If you refer to a known title, thank you to light my lantern.
  3. Actuellement, Bilbo le Hobbit. Et oui, je ne m'étais pas encore aventuré dans cet ouvrage, vraiment excellent d'ailleurs. C'est en quelque sorte le genèse du Seigneur des Anneaux. Sinon, je dois encore lire quelques trucs, principalement des romans de Amélie Nothomb.
  4. BD Cool

    La foire aux cochons

    Comme le signale à juste titre mon très cher collègue mais néamoins ami Monfreid, c'est peut-être cette pléthore de références historiques qui donnent un ton si drôle et cocasse à cette série de P'tiluc. On est quand même assez éloigné de Rat's, ben oui, là on parle de cochons... mais l'humour de l'auteur est toujours aussi touchant et intelligent. Là encore une excellente série, assez atypique :wink:
  5. BD Cool

    O'Malley

    Entièrement d'accord avec vos avis. J'ai découvert Kalonji avec cette série, même si à la base je connaissais le titre de ses précédents albums, dont helvethika. Vous pardonnerez l'orthographe. Avec O'Malley, c'est une plongé dans le burlesque avec un Sherlock Holmes de pacotille qui nous fait carrément oublier notre premier degré. La fraîcheur et la particularité des dessins seduisent, comme le scénario complètement déjanté. A posséder évidemment :wink:
  6. Je ne pense pas qu'on puisse le considérer vraiment comme un comics. Peut-être sur le fond, quoique, mais sur la forme - en tout cas en ce qui concerne cette présente édition - on est loin de la formule d'usage :wink:
  7. Série: Les Zombies qui ont mangé le monde Tome: 1 Titre: Une Odeur Epouvantable Auteurs: Guy Davis & Jerry Frissen Editeur: Les Humanoïdes Associés Prix: 9,50 euros RESUME: Los Angeles, 2064. Le monde a changé, les morts sortent des tombes, les cadavres ressuscitent. Devant l’accroissement de la population des morts-vivants, le gouvernement doit adopter des lois qui obligent les vivants à cohabiter avec les morts. Karl Neard et sa sœur Maggie vont trouver dans cet état de fait l’occasion de mettre à profit leur imagination en proposant des petits boulots bien utiles, comme par exemple : trouver une solution définitive pour se débarrasser d’un parent anciennement décédé mais devenu très encombrant, ou encore partir en chasse de stars défuntes pour de riches collectionneurs... MON AVIS: De White Zombie à L’Armée des Morts, le mythe du mort-vivant a toujours passionné les foules, lui offrant, en plus de la peur, quelques chairs en lambeaux et cervelles en décompositions. Un régal pour les spectateurs avides du cinéma d’horreur. Mais qu’en est-il de la Bande Dessinée ? Nombre d’auteurs ont imaginés des mort-vivants dans leurs albums, nombreux y trouvèrent diverses utilisations, mais personnes n’avaient encore eu l’audace de revisiter le mythe à ce point ! Guy Davis et Jerry Frissen sont dignes des plus grands auteurs et réalisateurs. Avec leur premier tome « Les Zombies qui ont mangé le monde », les auteurs américains nous offrent une plongé dans le burlesque et l’horreur. Attention, nous sommes loin des vulgaires clichés de mangeurs de cervelles et d’êtres lobotomisés, pas de ça ici, mais bien une cohabitation avec les humains ! Pour illustrer ces histoires humoristico-macabres, Guy Davis use d’un trait qu’il n’hésite pas à exagérer. Nous offrant dés lors une déliquescente pléiade de « gueules » aussi monstrueuses qu’atypiques, l’auteur signe un graphisme parfait, d’une grande assurance. Et puisque l’on parle tant de cinéma dans cette critique, le découpage de ce premier tome me laisse l’impression d’un nouveau mouvement du film B, tel que celui des années 50 et 60. Enfin, le scénario de Jerry Frissen nous surprend… et c’est le cas de le dire. L’auteur se laisse aller à quelques confidences honteuses sur ses intentions envers certains membres de sa famille. Comme le dit si bien Jean-Pierre Dionnet en préface, il s’agit aussi d’un album autobiographique. Bref, de l’humour et de la décadence pour cet album vraiment particulier qui vaut le détour ! A consommer sans modération…
  8. BD Cool

    La Voie du Silence

    Comme beaucoup de lecteurs, vous avez certainement dû vous poser la question fatidique, celle des origines de Scalp. Personnage énigmatique de la série " Arkeod ", le mystère qui l'entoure est de taille. Avec " La Voie du Silence ", Grey et Mitric vont nous offrir un début de réponse. Prévue en deux tomes, cette série parallèle est surtout riche en rebondissement, cataclysme, bataille contre des êtres abjects, haine et acharnement, autant d'ingrédients qui viennent pimenter cette escalade de violence qui frappe le 21ème siècle. Riche, le personnage de Scalp l'est tout autant. Il révèle sa fragilité, sa profondeur, sa personnalité ! Le lecteur est face à un homme qui a tout perdu, un homme de plus en plus vindicatif dont sa témérité transcende toute peur ! Au dessin, Grey use d'un trait agressif, en n'oubliant toutefois pas de laisser passer quelques moments de poésie. Talentueux, il l'est incontestablement, ne laissant rien échapper ! Qui plus est, il y a tellement à dessiner sur cette époque, sur ces chevaliers samouraïs, sur cette catastrophe, que l'auteur a intérêt à rester vigilant. Avec un découpage plutôt rythmé, quasi cinématographique, Grey reprend le personnage de Scalp avec beaucoup d'assurances, et nous, on dit bravo ! Enfin, Mitric, fait là une bonne action, il se décide enfin à nous révéler les origines de ce protagoniste atypique. Toutefois, et c'est l'impression que je garde, ne vous attendez pas à recevoir toutes les réponses. Le scénariste reste énigmatique sur quelques points qui n'ont pas l'air de vouloir se dénouer. Mais bon, qui sait… Bref, ce premier album d'une grande intensité ravira les lecteurs ! A découvrir…
  9. Tu as raison, en effet, le tome 5 est un peu moins percutant que les précédents. Je pense que cela est principalement dû au fait qu'il s'agit d'un premier album d'un nouveau cycle, et donc, remettre les personnages dans la trame demande peut-être quelques concessions de la part de l'auteur qui n'a, probablement, pas pu s'offrir la liberté qu'il désirait. Après tout, il faut bien que le lecteur se replonge dans cet univers magnifique. :wink:
  10. Je garde un assez bon souvenir de ma visite au CBBD La maison Horta est évidemment sublime et je trouve, pour ma part, qu'elle accueille merveilleusement bien le 9èma art. Bien entendus, ma dernière visite remonte à, au moins, 5 ou 6 ans. Depuis je ne sais pas vraiment si il y a eu des changements... :wink:
  11. J'ai été profondément attristé par la perte de grand comique français. Ses rôles inoubliables, son regard de cocker, sa gentillesse,... autant d'atouts que le cinéma vient de perdre. Jean Lefèvre restera un immortel parmis les immortels!
  12. BD Cool

    De Sang Froid

    Série: De Sang Froid Numéro du tome: 1 Auteur: Duarte & Miki Mariolle Edition: Bamboo Collection: Grand Angle Prix: 11,88 euros RESUME: Tim Harper avait tout pour être heureux. Il cumulait le succès professionnel à une vie sociale et familiale épanouie. Mais tout bascule le jour où, à la suite d'un accident de voiture, il cause la mort de trois personnes. Au prix de recherches éperdues, il découvre que deux des victimes s'avèrent être des agents du FBI, le troisième étant un mafieux repenti sous leur protection. En tournant et retournant ses souvenirs de l'accident, le jeune homme acquiert la certitude qu'il n'a été qu'un pion manipulé, programmé depuis le début pour commettre ce crime par procuration. Son intuition est bonne : il vient d'aider un assassin froid et méthodique à réaliser un de ses contrats. Tim réalise qu'il a mis le doigt dans un engrenage particulièrement dangereux.. MON AVIS: Imaginez-vous être le dindon de la farce. Etre le pantin qu’un marionnettiste calculateur tient au bout des doigts. Avec ces premiers ingrédients déjà très « piquants », le lecteur sait qu’il va rentrer dans un polar haletant où les fils de la machinations sont très pervers. Ce premier album, réalisé comme un véritable polar américain, ne laissera donc pas le lecteur indifférent. Même si parfois la devinette est plutôt simple, l’action, elle, se révèle particulièrement subtil et audacieuse. Au dessin, Kyko Duarte et Miki usent d’un trait assez agressif, une bonne initiative pour faire ressortir d’une manière plus authentique la psychologie des personnages. J’ai surtout apprécié, chez les deux auteurs, l’assiduité du découpage et de la mise en scène, en effet, rien n’est laissé en plan et les éléments s’enchaînent avec logique et intelligence. Enfin, le scénario de Mathieu Mariolle nous offre un moment d’intensité pure. Le scénariste nous entraîne sur des pistes pas toujours évidents et qui offriront quelques surprises inattendues. Bref, un premier album que je vous conseille, surtout si vous aimez les thrillers du genre.
  13. BD Cool

    Les Démons d'Alexia

    Les histoires de revenants et autres mystères de la sorcellerie sont devenus en l'espace de quelques temps monnaie courante dans la Bande Dessinée. Avec " Les Démons d'Alexia ", Dupuis s'offre une nouvelle série qui reprend, d'une façon allègre, ces quelques éléments qui viennent composer une histoire qui, même si elle ne sort pas de l'ordinaire, nous convie à découvrir des forces obscures en compagnie d'une charmante héroïne dont le passé ne semble pas étranger à ces événements. Pour cet album, on retrouve deux complices : Ers et Dugomier. Après le succès de " Muriel et Boulon ", aux éditions du Lombard, c'est dans une toute autre aventure qu'ils plongent le lecteur. Le dessin de Ers se reconnaît d'emblée par sa vitalité et son côté, peut-être plus rugueux, qui nous rappelle le journal Spirou. Quoi de plus normal me direz-vous ? Au scénario, Dugomier semble se plaire. Il pousse le lecteur au cœur de l'étrange sans pour autant dénuer son récit d'un certain humour. Ce dernier ne néglige évidemment pas le suspens, je pense notamment à la zone 85. Quel mystère se cache là-dessous ? Bref, un premier album qui a tout pour séduire !
  14. BD Cool

    Milmo

    Numéro du tome: 1 Titre: Que renaissent les légendes Paru en: mai 2004 Dessinateur: Ribet Scénariste: Manuguerra Genre: Fantastique-Etrange Edition: Akiléos Collection: Terra Incognita En couleur RESUME: Milmo a dix ans. Alors qu'il a pris la mer avec deux de ses amis, il est arraisonné par un navire pirate. Dans le fol espoir de s'en tirer, il en appelle au légendaire Dragon du Lac. C'est alors que l'animal surgit des flots et s'en prend aux pirates, tandis que Milmo, déséquilibré, se retrouve projeté dans l'eau. Quand il refait surface, Milmo a 20 ans… Fils d'une fée et d'un Maître Noir, Milmo possède sans le savoir le pouvoir d'invoquer les légendes et de les faire renaître. Or chacune de ses invocations le projette 10 ans dans le futur et le fait vieillir d'autant. Confronté à ce pouvoir, dont il ignore l'origine, l'étendue et les effets, Milmo va devoir décider de son destin et de celui des légendes. Mais sur le chemin de sa destinée, il va devoir affronter deux terribles ennemis : le temps et la mort. MON AVIS: L'originalité de cet album est qu'il joue sur le temps. Un élément qui est difficile à maîtriser tant il apporte des contradictions. Dés lors, il se pose une question essentiel dés les premiers effets du temps sur Milmo : comment les auteurs vont-ils arriver à gérer le personnage et le récit en un seul album ? L'exercice n'est pas évident, car vieillir le personnage de 10 ans pour toutes les légendes qu'il invoque, aurait demandé au moins cinq albums. Le lecteur se laissera donc surprendre par la dextérité avec laquelle les auteurs réussissent ce tour fabuleux. Si le début de l'histoire paraît un peu brouillon, et qu'il faut attendre quelques pages pour que les éléments se mettent en place, on sentira vite les effets d'un album marqué par l'originalité de son sujet. Récit passionnant à souhait, on y retrouve quelques ingrédients forts : légendes, magies,… ainsi que des personnages attachants, comme notre protagoniste, doit-on l'envier ou le plaindre, et d'autres encore qui ont leur importance dans l'histoire. Laurent Ribet nous entraîne donc dans un récit à vous couper le souffle, son trait engagé et souple donne à l'album une certaine assurance. Si l'ensemble graphique est sans prétention, on se laissera pourtant absorber par ce qu'il dégage, de la passion et de l'aventure. Le découpage de Laurent Ribet donne du rythme, juste ce qu'il faut, et nous pourrons d'ailleurs féliciter l'auteur pour sa rigueur dans l'évolution de Milmo. Enfin, Hervé Manuguerra apporte un scénario bien ficelé et audacieux - mais est-il encore besoin de la répéter - qui se démarque dés les premières pages. Si le scénariste semble s'embrouiller quelque peu au début, il retrouve vite le chemin de la raison. Bref, que du bon pour ce premier tome sorti chez " Akileos ", album vous l'aurez compris étonnant et qui, dés lors, ne peut être que conseiller !
  15. BD Cool

    Les Krashmonsters

    J'ai trouvé ça super délirant et en même temps, ce qui est rare dans ce genre, c'était super accrocheur. Voilà une sortie - qui remonte un peu - que j'apprécie pour un éditeur comme Soleil :wink:
  16. BD Cool

    Les Chroniques de Magon

    Le tome 2 est vraiment génial. Quoique, au début j'ai eu un petit sentiment de déception, je m'attendais à autre chose, surtout avec la fin du premier tome. Mais au bout de quelques pages on re-pénètre facilement dans l'histoire et je vais même ajouter, pour aller plus loin, que ce deuxième album va plus loin et explore plus de choses par rapport au premier. Le dessin est toujours aussi efficace et quelques surprises viendront te surprendre, tu peux me faire confiance :wink:
  17. Pareil. J'ai trouvé que l'album n'avait pas l'ambition escomptée. C'est dommage d'ailleurs, le dessin me plaisait bien et il aurait fallut, peut-être, un petit quelque chose de plus dans le scénario pour qu'il devienne intéressant. Alors oui, la lecture n'est pas désagréable, mais on ne voyage pas dans l'inconnu et tout ce que l'on croise semble être du réchauffé. :wink:
  18. BD Cool

    Enchaînés

    La force d'un bon thriller est de savoir mettre le piment là où il en faut ! C'est le cas avec " Enchaînés ", une belle métaphore pour désigner l'état dans lequel les différents personnages, qui ne se connaissent pas, vont se retrouver. Enchaînés, oui, mais il y a au-delà de ce mot bien plus d'ambiguïtés qu'il n'y paraît. D'ailleurs, ce n'est pas évident de se retrouver dans cet album signé Gihef et Callède. Pas évident de comprendre les tenants et les aboutissants. Pas évident non plus de cerner les personnages et encore moins celui du " marionnettiste " Ici, les personnages se croisent, se perdent, se re-croisent, dans un rythme bien mené à la manière d'un Pulp Fiction où d'un Short Cuts ! Pour le lecteur, en tout cas je l'espère, ce qui est étonnant c'est de se poser la question - d'une façon presque automatique - " Que serais-je prêts à faire pour un million de dollars ? "… Et si vous deviez tuer quelqu'un ? On ne sera pas étonné de retrouver Joël Callède dans un scénario aussi bien mené. Après nous avoir séduit avec " Comptine d'Halloween " (avec Denys au dessin), le scénariste nous en remet une couche avec un récit intelligemment bien construit. Le jeu morbide auquel se prêtent les personnages est à ce point intriguant et cinglé qu'il ne faudra pas s'étonner si un léger frisson vient nous parcourir. Joël Callède nous prouve donc une nouvelle fois son talent pour les récits proches des films B. Cet album, c'est aussi l'occasion de retrouver Gihef ! Voilà d'ailleurs un récit où le dessinateur de RIP Limited (excellent album que les éditions Nucléa² refusent de continuer) n'était pas attendu. Habitué à des choses moins conventionnelles (si je puis dire), le dessinateur nous séduit une fois de plus grâce à ce graphisme engagé et soutenu qui donne véritablement vie à ce premier opus. La délicatesse du trait donne une sincérité aux personnages qui les rendent proches du lecteur. Le découpage est haletant et Gihef oscille entre la caractéristique cinématographique et le côté plus classique.
  19. BD Cool

    L'armée des anges

    " L'armée des anges " est, autant le dire tout de suite, un album qui n'est pas foncièrement innovant. Les ingrédients qui composent ce premier tome sont les sempiternels guerres d'anges et de flics qui découvrent des pouvoirs qu'il ne soupçonnait même pas. Mais on pourra dire ce que l'on veut, c'est toujours aussi fascinant ! On se retrouve ici plongé dans un univers mystique où les anges déclenchent l'armaggedon. Notre civilisation, aussi rationnelle soit-elle puisque l'histoire se passe au 21ème siècle, sera confrontée à la disparition étrange de plusieurs enfants, certains " êtres " spirituels ne sont pas si innocents qu'il n'y paraît Bref, le lecteur est face à un récit rudement bien mené où l'intrigue atteint un paroxysme total, rendant l'atmosphère assez pesante. Au dessin, Jamal Igle, nous offre un trait plutôt agressif apportant chez les personnages une certaine assurance. Son dessin est généreux et ne laisse rien au hasard, il arrive à instaurer une ambiance dés les premières pages et le découpage plutôt classique donne un rythme haletant à ce premier album. Le scénario de Thomas Fenton joue sur des accords fort connus, mais dont la mélodie ne s'use pas. Il compose avec une verve engagée et le côté classique à encore de quoi séduire. C'est intriguant et on se demande où l'histoire va nous mener. En effet, le scénariste maintient le suspens à son comble et ce qui est ici une mise en jambe, risque de prendre un rythme effréné dés le prochain opus.
  20. BD Cool

    Peut-on vivre de la BD ?

    J'en ai discuté lors d'une dédicace avec Philippe Jarbinet. Il me disait que c'était pas vraiment facile de vivre uniquement de la BD. Sauf évidemment si l'on possède plusieurs séries qui fonctionnent bien, comme Sambre par exemple ou encore Les Cités Obscures et les BD plus "classiques". D'autant, me disait-il, ce n'est pas l'éditeur, ni l'auteur qui gagne le plus sur un album et qu'il est dés lors difficile de boucler les fins de mois avec des droits d'auteurs qui ne sont pas très conséquents.
  21. BD Cool

    Phrases cultes

    Try number one, try number one Essai, 1,2, essai, 1,2 On ne prend jamais assez attention aux gens que l'on croise. Un Couple Epatant!
  22. BD Cool

    Je suis Légion

    J'avais déjà beaucoup aimé WEST et lorsque j'ai vu que Nury serait au scénario de ce nouvel album, je me suis empressé de l'acquérir. Scénario fabuleux oscillant entre un récit de guerre et de fantastique. S'il est vrai que les dessins font penser à un vieux comics, j'ai toutefois trouvé que c'était intéressant d'aborder ce sujet avec ce graphisme réaliste qui, d'une certaine façon, donne de la vigueur à l'histoire. Bref, c'est excellent!
  23. Je l'ai vu et je suis sorti bien avant la fin. Ayant la flegme d'écrire une critique, j'en ai cependant trouvé une qui correspond à mon état d'esprit. Source: Le Fantastique.net/Khimaira L'Effet papillon explore l'hypothèse du voyage dans le temps et des réalités parallèles, sujet fascinant et thème fétiche de la science-fiction : récemment, la trilogie des Retour vers le futur ou encore Un Jour sans fin, d'Harold Ramis, ont abordé la question sur le ton de la comédie, et, dans un registre plus sombre, on peut citer les Terminator de James Cameron, dans lesquels Arnold Schwarzenegger puis Robert Patrick débarquent du futur pour condamner l'humanité à l'anéantissement. Certains se souviendront également de 12:01 pm, bonne série B, signée Jack Sholder, qui est un peu le pendant dramatique du film de Ramis. Quoiqu'il en soit, la liste est longue et il convient de s'interroger sur la pertinence de ce nouveau film. Quoi de neuf, donc ? Eh bien, pas grand-chose. Evan, notre héros, va s'ingénier à retoucher son passé et, par là-même, celui de ses proches. Ses choix lui feront-ils connaître un sort meilleur ou, au contraire, va-t-il échouer à se dépêtrer d'un destin qui finira toujours par lui échapper ? C'est en répondant à ces questions que L'Effet papillon frappe par son manque d'envergure et de subtilité : chaque correction du passé donne naissance à une nouvelle réalité dans laquelle les protagonistes ont évolué différemment. Ces extrapolations pourraient donner lieu à des hypothèses délirantes, insensées, apocalyptiques (c'est du fantastique, bon sang, il n'est pas interdit d'imaginer et d'exagérer !). Au lieu de ça, on n'a droit qu'a une enfilade de clichés sans imagination. Exemple : la copine d'enfance, serveuse paumée et suicidaire, va se retrouver dans la panoplie d'une bimbo star du campus puis dans celle d'une prostituée junkie croupissant dans son hôtel de passe. Même traitement pour le frangin de celle-ci, tour à tour ex-taulard déséquilibré et reborn christian avec pull-chemise et raie sur le côté... Difficile, donc, devant ce défilé de caricatures, de prendre tout cela au sérieux et de conserver son premier degré, d'autant que le film pêche également par son manque de cohérence : les bouleversements occasionnés par Evan, quels qu'ils soient, ne semblent avoir d'impact que sur son entourage immédiat (soit quatre ou cinq personnages). Si l'on s'en tient à cette fameuse théorie du chaos, mise en exergue au début du métrage et qui veut qu'un événement microscopique puisse avoir, par ricochet, des conséquences dramatiques insoupçonnées, un tel choix de scénario est difficilement excusable tant il relève de la paresse et de la facilité. L'Effet papillon est-il donc le plus grand navet de ce début de siècle ? Non, évidemment, car il faut bien faire la part des choses et prendre le film pour ce qu'il est, c'est-à-dire un divertissement fantastique destiné à un large public. À partir de là, soit on adhère un tant soit peu à ce cinéma du samedi soir, sans y regarder de trop près et en savourant tout de même quelques jolis moments de suspense, soit on passe son chemin en reprochant au film sa fadeur et son manque d'ambition. 12:01 pm en tout cas je vous le conseille, parce que c'est vraiment bien comme série B. Je suis par ailleurs bien content que quelqu'un se rappelle de Jack Sholder qui est un peu tombé dans l'oubliette j'ai l'impression.
  24. Après avoir été congédié de l’Opéra de Paris, Eric Claudin, violoniste, propose à un éditeur un concerto qu’il a écrit. Son aspiration est de faire d’une jeune soprano un peu ingénue, Christine Dubois, une grande vedette. Pensant que sa musique lui a été volée, Eric devient complètement fou et assassine l’éditeur. Cependant, son assistante a eu le temps de lui jeter du cyanure au visage. Se réfugiant sous les catacombes de l’Opéra de Paris, masque sur le visage, cape et chapeau sombre, l’homme hantera ces lieux en multipliant les meurtres. Son unique but : faire que Christine chante ! « Le Fantôme de l’Opéra » est avant tout connu pour être un célèbre roman de Gaston Laroux. Un livre étonnant et qui, au fil du temps, est resté une œuvre grandiose. Le cinéma ne pouvait donc passer à côté d’un tel scénario. Ce sera donc en 1925, dans un film muet, que le célèbre personnage trouvera son identité sous les traits de Lon Charney. Acteur phare de l’époque du cinéma muet, il était ainsi surnommé : l’homme au 1000visages. Mais ce n’est pas sans mal que ce film a vu le jour. Des contraintes entre la production et l’acteur, des adaptations frauduleuses et parfois ringardes, retarderont la sortie du film. L’acteur se séparera ainsi du producteur, Julian Rupert qui, pour un commentaire plus personnel, avait tout de même tourné quelques scènes d’anthologies. C’est Lois Weber qui sera, dés lors, chargée du montage. Dans le rôle de Christine, on retrouve Mary Philbin. Pour la petite histoire, le studio avait organisé un casting afin de recruter de jolies jeunes filles, ayant le charme et la désinvolture qui se devait d’être le point d’orgue d’une bonne comédienne. Exemple assez éloquent, quelques années plus tard, avec Katherine Hepburn ou Grace Kelly. La jeune Mary a donc été choisie pour le rôle de la soprano. Elle découvre alors Hollywood, en pleine expansion, et sera même le témoin d’une grande innovation : la construction d’une structure métallique pour reproduire, copie conforme, l’Opéra de Paris. Ce décor sera utilisé une nouvelle fois en 1943 dans la version de Arthur Lubin. Film au caractère plutôt baroque, contrairement à la version de 1943 plus gothique, il faut noter, pour la petit anecdote, que les scènes de danses et de chants, furent tournées en technicolor. En 1927, « Jazz Singer » sort dans les salles. C’est le début du cinéma parlant. C’est dés lors décidé, il faut retravailler sur la version de 1925 du « Fantôme de l’Opéra » pour en faire un film parlant. Mais 1927 marque la chute d’un grand style de cinéma, celui du muet, et Lon Charney se refuse à devenir l’homme aux 1000 voix. Que faire, si on ne peut rendre le personnage de Charney parlant ? Les producteurs utiliseront une voix « off » qui retranscrit les pensés les plus secrètes de cet infâme musicien détraqué. Il faudra attendre 1943 pour qu’un premier remake voie le jour. Arthur Lubin écrit donc une nouvelle version, toujours basée sur le roman de Gaston Leroux, du « Fantôme de l’Opéra » qui met en vedette le talentueux « Claude Rains », souvenez-vous de « L’Homme Invisible » de James Whale en 1933 ou encore de « Casablanca » de Michael Curtiz. On y retrouve également Susanna Foster dans le rôle de Christine. Une interprétation qui n’a d’ailleurs rien à envier à Mary Philbin. Claude Rains lui-même est étonnant dans ce rôle de désaxé qu’il interprète avec une émotion rendant le personnage touchant. Cette version plus gothique n’est pourtant pas dénuée de charme. Oscillant entre le tragédie et l’horreur, c’est surtout une belle histoire d’amour qui sa cache derrière. Un faste musical vient embellir ce film aussi réussi que la version de 1925 et qui reste un grand classique incontournable. Ce succès on le doit aussi à ces scènes devenues légendaires. La plus impressionnante, celle qui demande une performance où il ne faut pas faillir, c’est bien entendu le moment où Christine arrache le masque. Scène anthologique qui a marqué le cinéphile jusqu’à en devenir un véritable chef d’œuvre. Si d’autres versions existent, je pense à Dario Argento en 1998 ou encore celle de 1963, rien ne vaut les œuvres de Rupert Julian et Arthur Lubin qui, d’ailleurs, sont reconnues comme étant les plus abouties et les plus belles.
  25. BD Cool

    Phrases cultes

    Une phrase, simple, ça oui, mais efficace: OUAIS! (Catherine Frot) - J'adore les souchis (Chouchou)
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