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Kevin Nivek

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Tout ce qui a été posté par Kevin Nivek

  1. Il a pas mal de lectures et il ne l’a pas mise en tête de liste , car oui , même lui peut avoir une pile 😅
  2. Titre de l'album : Décrocher la lune Scenariste de l'album : Wendy Mass Dessinateur de l'album : Gaby Mendez Coloriste : Cai Tse Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Quand on porte le nom d'une tortue vieille de 250 ans, on grandit en croyant que la vie est pleine de possibilités. Mais un drame dans la famille d'Addie rend les choses bien difficiles à voir pour elle. Addie s'isole, jusqu'au jour où son père les emmène à l'autre bout du pays. Elle rencontre Mateo et elle se retrouve embarquée dans un projet passionnant. Équipée d'un casque de réalité virtuelle, Addie escalade les murs d'un château, évite des chatons en colère et découvre le monde d'une nouvelle manière. Une idée germe alors, qui pourrait changer sa vision des choses... Mais n'est-il pas déjà trop tard ? Critique : Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/decrocher-la-lune/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    Décrocher la lune

    Autrice de romans jeunesse , Wendy Mass réalise son premier roman graphique avec Décrocher la lune . On retrouve ses thématiques propres avec l'adolescence et une de ses passions : la réalité virtuelle . Nous suivons donc Adwaitya , plus souvent nommée Addie , qui va passer ses vacances loin de chez elle avec son père suite à un drame familial . Je ne vous en dis pas plus , mais le scénario est bien articulé autour de ce fait et la vie d'Addie s'en retrouve forcément tourmentée . Elle y fera la rencontre d'un jeune garçon du même âge et participera aux recherches de son père sur la réalité virtuelle . Elle exploitera d'ailleurs les avantages que peut présenter le casque VR dans certains domaines , comme à l'hôpital . Sur un fond de vacances d'été , Wendy Mass pose les jalons d'un scénario plus complexe qu'il n'y paraît avec la problématique liée à la maman d'Addie , conjuguée à la vie d'ado . C'est bien ficelé et elle maintient un suspens jusqu'en toute fin d'album . C'est aussi la première oeuvre de ce type pour l'illustratrice Gabi Mendez . Elle use d'un trait informatisé et jeune , bien enclin avec le public ciblé . Le format comics à couverture souple est aussi dans la veine du type de lecture ado , on se rapproche du concurrent manga , facile à caser dans un cartable ou sac . C'est une gentille première oeuvre , à lire à partir de 10 ans .
  4. Il l’a pas encore lu
  5. Titre de l'album : Captif des glaces Scenariste de l'album : Clément Baloup Dessinateur de l'album : Hugo Stephan Coloriste : Hugo Stephan Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Au XIXe siècle, l'Arctique reste un territoire vaste et inexploré. Bien que coûteuses en ressources et en hommes, des expéditions sont montées afin de tenter d'en découvrir les mystères. Mais aucune expédition n'a encore franchi la ceinture de glace. George W. Melville est un officier de la Marine Américaine obsédé par le Grand Nord. Conquis par la fougue de De Long, commandant de l'expédition de l'USS Jeannette, Melville devient son ingénieur en chef. Il prend part à ce voyage avec pour but d'atteindre le pôle Nord. L'équipage doit lutter contre le temps et le froid pour tracer sa route. Mais une fois pris au piège, que pèse l'ambition des hommes face aux éléments ? Critique : Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/captif-des-glaces/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Kevin Nivek

    Captif des glaces

    Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" .
  7. Kevin Nivek

    Les guerres de Lucas

    Un deuxième tome sur la genèse de Indiana Jones et l’idée de l’empire contre attaque , pourquoi ce n’est pas Lucas à la réalisation …. Y a encore plein de trucs à découvrir 😅. J'ai vraiment adoré ce livre en tout cas et oui ça se lit vite , tellement c’est passionnant .
  8. Kevin Nivek

    Helck tome 1

    J’ai lu une itw d’un mangaka et il disait que la lecture sur téléphone était répandue en Corée et eu Japon . J’imagine qu’ils lisent ça dans le métro . Je ne suis pas du tout prêt pour ça . Déjà le format franco belge ne s’y prête pas .
  9. Je vais me laisser tenter , j’ai lu une itw du Mangala dans DBD et il est assez interessant. Je lorgne aussi sur Ascension , mais 17 tomes ! Tu as lu cette série @Nickad? J’aime la montagne et les récits d’alpinisme , mais je voudrais pas me lancer dans 17 tomes sans savoir . en tout cas cet éditeur sort de belles choses ! Un des meilleurs en mangas non ?
  10. Kevin Nivek

    Les guerres de Lucas

    je savais perso , que Harrison était charpentier aussi 😉 T'aimerais pas un tome 2 ??
  11. Kevin Nivek

    Helck tome 1

    Ben écoute le début avec la ministre des sports et son décolleté devant une assemblée de vieux façon Tortue géniale , m'a moyennement plu ! Je trouve ça trop lecture d'ado pour moi .
  12. Kevin Nivek

    Helck tome 1

    non non le truc de foot là oui , pas du tout accroché
  13. Kevin Nivek

    Les guerres de Lucas

    Ah mais grave , tu te régales pas à découvrir tout ça ? Tu l’as vu American graffiti ?
  14. Kevin Nivek

    Helck tome 1

    lol , moi c’est Blue lock . Comment peut-on lire une connerie pareille !! Les vieux sont libidineux devant les jeunes femmes et leur décolleté , c’est tout en dessous de la ceinture avec un humour plus que douteux . Une lecture pour adolescent mais vraiment pas pour moi ! Hop , les 14 tomes revendus dans la foulee .
  15. Titre de l'album : Les royaumes de Tiketone tome 1 - Les Reliques des morts vivants Scenariste de l'album : Melissa Morin Dessinateur de l'album : Melissa Morin Coloriste : Melissa Morin Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Sorti miraculeusement indemne d'un dramatique accident, Thomas est placé dans un foyer où il fait la connaissance d'Eliott, Florian, Marianne, Robin et Virgile. Porteur d'un mystérieux savoir hérité de sa soeur disparue, Thomas entraîne la bande dans sa quête de 5 reliques censées leur ouvrir les portes d'un monde invisible. De défis en épreuves, ces cabossés de la vie vont apprendre à maîtriser leurs peurs, leur souffle et leur colère, et mutualiser leurs forces pour accéder au monde mystérieux de Tiketone ! Critique : Melissa Morin continue son exploration de la jeunesse après deux parutions (Chien Hurlant , Céphéide) sur les ados , elle nous plonge dans l'univers d'un foyer pour enfants . Ces derniers s'y retrouvent la plupart du temps suite à l'abandon des parents , de leur décès ou disparition . Les traumas sont donc importants et l'auteure va puiser dans ces failles et les combler par l'imaginaire dans lequel peuvent se réfugier ces enfants au triste sort . S'appuyant sur son expérience personnelle ( ses parents étaient une famille d'accueil ) elle expose leur quotidien dans un orphelinat au cadre champêtre , avec les querelles , les rapports de force et les différents caractères entremêlés . Il n'est pas rare après un traumatisme de ce réfugier dans un monde "autre" et Thomas va attiser la curiosité de ses congénères . Toujours coiffé d'un casque à cornes , il parle peu et vit à l'écart . Pourtant , la curiosité va l'emporter et de fil en aiguilles , une petite troupe va se former autour de lui , fascinée par ses dires ! Il serait question d'un autre monde et de 5 reliques à débusquer pour le découvrir ! Semée d'embûches , la quête démarre et va se poursuivre non sans quelques heurts . Quel est donc ce royaume de Tiketone et quel destin pour nos aventuriers en herbe ? Véritable monde parallèle ou imaginé par les enfants ? Le cliffhanger final va vous tenir en haleine jusqu'au tome 2 , prévu à la rentrée de septembre 😉 . Le dessin de Mélissa Morin est assez surprenant , à la croisée du manga pour les visages et d'un côté comics anglais pour l'arrière plan . Une fusion des styles avec un rendu intéressant et très accessible . Le mouvement est omniprésent avec des textes animés non linéaires et des onomatopées "chantantes" . Elle use des éléments dans cette forêt jouxtant le foyer , en essayant de rendre audible les sons , le chant des oiseaux , le souffle du vent , c'est une réelle expérience de lecture que je vous invite à découvrir dans Les royaumes de Tiketone . Petite anecdote : Melissa Morin a rêvé de ce mot qui à la base voulait dire thick cotton (coton épais) . Elle utilise régulièrement ses propres songes pour y puiser des histoires et autres détails . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-royaumes-de-tiketone-tome-1-les-reliques-des-morts-vivants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Melissa Morin continue son exploration de la jeunesse après deux parutions (Chien Hurlant , Céphéide) sur les ados , elle nous plonge dans l'univers d'un foyer pour enfants . Ces derniers s'y retrouvent la plupart du temps suite à l'abandon des parents , de leur décès ou disparition . Les traumas sont donc importants et l'auteure va puiser dans ces failles et les combler par l'imaginaire dans lequel peuvent se réfugier ces enfants au triste sort . S'appuyant sur son expérience personnelle ( ses parents étaient une famille d'accueil ) elle expose leur quotidien dans un orphelinat au cadre champêtre , avec les querelles , les rapports de force et les différents caractères entremêlés . Il n'est pas rare après un traumatisme de ce réfugier dans un monde "autre" et Thomas va attiser la curiosité de ses congénères . Toujours coiffé d'un casque à cornes , il parle peu et vit à l'écart . Pourtant , la curiosité va l'emporter et de fil en aiguilles , une petite troupe va se former autour de lui , fascinée par ses dires ! Il serait question d'un autre monde et de 5 reliques à débusquer pour le découvrir ! Semée d'embûches , la quête démarre et va se poursuivre non sans quelques heurts . Quel est donc ce royaume de Tiketone et quel destin pour nos aventuriers en herbe ? Véritable monde parallèle ou imaginé par les enfants ? Le cliffhanger final va vous tenir en haleine jusqu'au tome 2 , prévu à la rentrée de septembre 😉 . Le dessin de Mélissa Morin est assez surprenant , à la croisée du manga pour les visages et d'un côté comics anglais pour l'arrière plan . Une fusion des styles avec un rendu intéressant et très accessible . Le mouvement est omniprésent avec des textes animés non linéaires et des onomatopées "chantantes" . Elle use des éléments dans cette forêt jouxtant le foyer , en essayant de rendre audible les sons , le chant des oiseaux , le souffle du vent , c'est une réelle expérience de lecture que je vous invite à découvrir dans Les royaumes de Tiketone . Petite anecdote : Melissa Morin a rêvé de ce mot qui à la base voulait dire thick cotton (coton épais) . Elle utilise régulièrement ses propres songes pour y puiser des histoires et autres détails .
  17. Kevin Nivek

    Eden corp

    Postulat de départ en peu "trop" connu et déjà vu , la suite est plus intéressante , mais , c'est pas évident de noter en fait ! Je crains aussi un potentiel relecture moyen , quand tu connais la finalité 😉
  18. Kevin Nivek

    Eden corp

    Titre de l'album : Eden corp Scenariste de l'album : Christopher Sebela , Abel Ferry, Alain Bismut Dessinateur de l'album : Marc Laming Coloriste : Lee Loughridge Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Montée clandestinement à bord d'un vaisseau de l'Eden Corp conduisant des humains vers un monde meilleur, une famille fait une découverte qui va bouleverser le cours du voyage... Sur une Terre surpeuplée et en proie à la violence, Gabe et sa famille survivent grâce à des petits cambriolages. L'espoir représenté par les croiseurs stellaires, qui emmènent des colons vers un lointain paradis, semble hors d'atteinte. Alors, quand l'opportunité de prendre la place d'une autre famille à bord d'un vaisseau se présente, Gabe, Morgan et leur fille Kali décident de faire ce qu'il faut pour survivre. Mais une fois à bord, le rêve vire rapidement au cauchemar... Critique : Ah ça, vous allez être surpris en embarquant à bord du vaisseau gigantesque de la compagnie Eden corp ! Dans un monde futur où nous sommes trop nombreux sur terre et en proie à des problèmes écologiques , la découverte d'une nouvelle planète en capacité de nous accueillir tombe à point nommé . De régulières loteries sont organisées afin de choisir de façon aléatoire les heureux élus en partance pour ce nouveau monde . Le bon père de famille gabe (pas si "bon" que ça ) y joue de façon assidue , gardant cet espoir de côté afin de ne plus avoir à vivre des larcins que sa femme , sa fille et lui , commettent pour survivre . Aussi , lorsque qu'une famille voisine (père , mère, fille du même âge) gagne , Gabe saute sur l'occasion et prend leur place de façon totalement interdite . Les voilà à bord du vaisseau prêts à être cryogénisés dans des caissons " bioscann " , réglés donc sur le vainqueur supposé de la loterie 😉 Vous voyez venir l'incompatibilité ? Ce problème de réveil anticipé , mais en réalité salvateur , va les mener vers bien dans des dangers et le récit va prendre des allures de thriller dans un huis clos glaçant et hostile . Je ne vous en dis pas plus , mais sachez que les rebondissements sont nombreux et l'action omniprésente . Parti d'une idée originale des compères Alain Bismut et Abel Ferry , Christopher Sebela a écrit ce scénario de sa ville de Portland . Il parvient à faire monter la tension progressivement tout en stimulant le lecteur : comment cela va t'il finir ? Quelle échappatoire pour notre trio familial ?? Marc Laming réalise un travail remarquable de réalisme , les expressions des visages , les détails dans les coursives du vaisseau , les costumes , son trait immerge le lecteur ! Il faut souligner aussi le travail sur les couleurs et jeux de lumières saisissants , car les phases dans l'obscurité sont excessivement bien traitées . Cela donne une nouvelle oeuvre SF fidèle aux standards des "Humano" et un bon one-shot à lire bien emmitouflé sous un plaid par un jour de pluie 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eden-corp/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Eden corp

    Ah ça, vous allez être surpris en embarquant à bord du vaisseau gigantesque de la compagnie Eden corp ! Dans un monde futur où nous sommes trop nombreux sur terre et en proie à des problèmes écologiques , la découverte d'une nouvelle planète en capacité de nous accueillir tombe à point nommé . De régulières loteries sont organisées afin de choisir de façon aléatoire les heureux élus en partance pour ce nouveau monde . Le bon père de famille gabe (pas si "bon" que ça ) y joue de façon assidue , gardant cet espoir de côté afin de ne plus avoir à vivre des larcins que sa femme , sa fille et lui , commettent pour survivre . Aussi , lorsque qu'une famille voisine (père , mère, fille du même âge) gagne , Gabe saute sur l'occasion et prend leur place de façon totalement interdite . Les voilà à bord du vaisseau prêts à être cryogénisés dans des caissons " bioscann " , réglés donc sur le vainqueur supposé de la loterie 😉 Vous voyez venir l'incompatibilité ? Ce problème de réveil anticipé , mais en réalité salvateur , va les mener vers bien dans des dangers et le récit va prendre des allures de thriller dans un huis clos glaçant et hostile . Je ne vous en dis pas plus , mais sachez que les rebondissements sont nombreux et l'action omniprésente . Parti d'une idée originale des compères Alain Bismut et Abel Ferry , Christopher Sebela a écrit ce scénario de sa ville de Portland . Il parvient à faire monter la tension progressivement tout en stimulant le lecteur : comment cela va t'il finir ? Quelle échappatoire pour notre trio familial ?? Marc Laming réalise un travail remarquable de réalisme , les expressions des visages , les détails dans les coursives du vaisseau , les costumes , son trait immerge le lecteur ! Il faut souligner aussi le travail sur les couleurs et jeux de lumières saisissants , car les phases dans l'obscurité sont excessivement bien traitées . Cela donne une nouvelle oeuvre SF fidèle aux standards des "Humano" et un bon one-shot à lire bien emmitouflé sous un plaid par un jour de pluie 🙂
  20. T'as pas vu dallas buyer club 😉 il a eu un oscar pour son rôle . Moi je le trouve excellent et je suis de ceux qui préfèrent 100 fois Trainspotting à Requiem for a dream . Il était parfait en Joker dans cette bouse de Suicid squad ,on le voit 2min 😞 Idem pour Blade runner 😞
  21. Titre de l'album : Pippin le bon à rien Scenariste de l'album : Chrigel Farner Dessinateur de l'album : Tim Krohn Coloriste : Tim Krohn Editeur de l'album : Mosquito Note : Résumé de l'album : Dans un Royaume au de-là des monts un vieux roi se désole : il n'a pas de successeur. Un beau jour, une pomme d'or disparaît de son verger, il s'engage à céder son trône à qui trouvera le voleur. Les trois fils du jardinier partiront mener l'enquête. Et Pippin le cadet, bon à rien, met bien peu de zèle. À son corps défendant, le voilà pourtant poussé dans de bien étranges aventures... Pippin, le doux rêveur pourra-t-il succéder au roi de Sursylvanie ? Farner & Krohn nous replongent dans l'univers des contes de Grimm dans des paysages alpestres à la Gustave Doré mais teinté de surréalisme. Ce récit est mené de main de maître avec l'ironie et la modernité d'un anti-héros qui doit faire carrière malgré son refus des compromissions. Critique : Le duo suisse nous fait littéralement retomber en enfance avec ce conte que Grimm et Perrault n'auraient pas renié ! Un monde imaginaire assez montagneux , un roi et son épouse , 3 fils du jardinier royal , un pommier aux fruits d'or ; l'aventure peut commencer . Le bon roi près de ses sous , ne supporte pas le vol d'une des pommes . En échange d'une promesse de succession au trône , il propose aux 3 fils de débusquer le voleur . Oh , je ne vous ai pas parlé des 3 fils : comme dans tout conte , ils sont bien différents . Le premier est un chasseur maniant bien le fusil mais peu sa cervelle , comme le second , un bucheron souhaitant couper tous les arbres du royaume pour ériger une tour à sa gloire . Enfin , Pippin le cadet représente l'éloge de l'oisiveté , passant sont temps à ne rien faire et parler aux oiseaux . Sa relation avec les animaux l'aidera dans cette entreprise . Sauf que , ses recherches "malgré lui" vont le mener vers bien des contrées , et bien des choix cornéliens pour un jeune homme ne voyant pas plus loin que le bout de son nez et n'ayant aucune ambition . Dépassé par ses succès , il subira cette quête de plein fouet , avec quel destin ? 😉 Quelle agréable surprise que cette lecture ! Le dessin doux , tout en rondeur , aux couleurs chamarrées , rappelle le style de Gustave Doré dans ses illustrations . Le gaufrier se décompose par moment pour des pages pleines de montagnes et autres forêts jalonnées de rivières , un rendu du plus bel effet ! La magie des lieux est omniprésente . L'histoire se complexifie au fil du récit , tant est si bien qu'on se demande où les auteurs vont nous mener ! Comme tout conte , plusieurs morales en seront tirées , il en va de même pour les niveaux de lecture : de 7 à 77 ans comme disait l'autre . A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pippin-le-bon-a-rien/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    Pippin le bon à rien

    Le duo suisse nous fait littéralement retomber en enfance avec ce conte que Grimm et Perrault n'auraient pas renié ! Un monde imaginaire assez montagneux , un roi et son épouse , 3 fils du jardinier royal , un pommier aux fruits d'or ; l'aventure peut commencer . Le bon roi près de ses sous , ne supporte pas le vol d'une des pommes . En échange d'une promesse de succession au trône , il propose aux 3 fils de débusquer le voleur . Oh , je ne vous ai pas parlé des 3 fils : comme dans tout conte , ils sont bien différents . Le premier est un chasseur maniant bien le fusil mais peu sa cervelle , comme le second , un bucheron souhaitant couper tous les arbres du royaume pour ériger une tour à sa gloire . Enfin , Pippin le cadet représente l'éloge de l'oisiveté , passant sont temps à ne rien faire et parler aux oiseaux . Sa relation avec les animaux l'aidera dans cette entreprise . Sauf que , ses recherches "malgré lui" vont le mener vers bien des contrées , et bien des choix cornéliens pour un jeune homme ne voyant pas plus loin que le bout de son nez et n'ayant aucune ambition . Dépassé par ses succès , il subira cette quête de plein fouet , avec quel destin ? 😉 Quelle agréable surprise que cette lecture ! Le dessin doux , tout en rondeur , aux couleurs chamarrées , rappelle le style de Gustave Doré dans ses illustrations . Le gaufrier se décompose par moment pour des pages pleines de montagnes et autres forêts jalonnées de rivières , un rendu du plus bel effet ! La magie des lieux est omniprésente . L'histoire se complexifie au fil du récit , tant est si bien qu'on se demande où les auteurs vont nous mener ! Comme tout conte , plusieurs morales en seront tirées , il en va de même pour les niveaux de lecture : de 7 à 77 ans comme disait l'autre . A découvrir !
  23. Titre de l'album : Nancy in hell- tome 2 - L'enfer sur terre Scenariste de l'album : El Torres Dessinateur de l'album : Enrique Lopez Lorenzana Coloriste : Fran Gamboa Editeur de l'album : Graph Zeppelin Note : Résumé de l'album : Lorsque Nancy et Lucifer se libèrent de l'Enfer, (voir le tome 1, Nancy in Hell, Graph Zeppelin, 2015) les portes restées ouvertes, laissent les démons se répandre sur Terre. Dans ce chaos, les anges décident que détruire la planète est le mal nécessaire pour sauver le monde des humains de l'invasion infernale. Nancy et Lucifer décident de s'allier à leur pire ennemi, Mr Macabre, pour arrêter ce carnage. Mais cela suffirat- il pour vaincre les forces divines ? Critique : Et voilà , 9 ans après , El Torres et son équipe hispanique reviennent enfin nous offrir la suite des (mes)aventures de Nancy la blonde pulpeuse à la tronçonneuse ravageuse ! Les auteurs nous laissaient sur une terre envahie de monstres avec une porte des enfers restée entrouverte , et bien vous allez découvrir le destin de Lucifer et Nancy dans une nouvelle orgie d'hémoglobine 🙂 Enrique Lopez Lorenzana reprend le flambeau au dessin et on y perd pas au change , c'est toujours aussi détaillé et dévêtu . Voire un peu plus "érotique" car on découvre une invasion d'anges aux plastiques avantageuses et aux motivations diverses , avec pour unique accoutrement leurs ailes ou un simple ruban . Nancy a de la concurrence dans cet opus moins riche en suspens mais qui comble ce léger vide par un déluge d'action . Un bestiaire varié va s'opposer à notre duo qui devra faire preuve de perspicacité pour s'en sortir . Gros monstres , anges déchus , Mr Macabre , prisonniers psychopathes , sauveteurs , une belle galerie de personnages tente sous nos yeux de trouver une solution à ce déchainement de violence . La tronçonneuse ronronne , Nancy tranche dans le vif , Lucifer est toujours en proie avec ses démons intérieurs , Mr Macabre va vous surprendre . Vous l'aurez compris , la suite est d'aussi bonne facture que l'introduction et elle se paie le luxe de finir elle aussi sur un cliffhanger prometteur 😉 N'attendons pas 9 ans pour un tome 3 Mr El Torres s'il vous plaît ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/nancy-in-hell-tome-2-l-enfer-sur-terre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Et voilà , 9 ans après , El Torres et son équipe hispanique reviennent enfin nous offrir la suite des (mes)aventures de Nancy la blonde pulpeuse à la tronçonneuse ravageuse ! Les auteurs nous laissaient sur une terre envahie de monstres avec une porte des enfers restée entrouverte , et bien vous allez découvrir le destin de Lucifer et Nancy dans une nouvelle orgie d'hémoglobine 🙂 Enrique Lopez Lorenzana reprend le flambeau au dessin et on y perd pas au change , c'est toujours aussi détaillé et dévêtu . Voire un peu plus "érotique" car on découvre une invasion d'anges aux plastiques avantageuses et aux motivations diverses , avec pour unique accoutrement leurs ailes ou un simple ruban . Nancy a de la concurrence dans cet opus moins riche en suspens mais qui comble ce léger vide par un déluge d'action . Un bestiaire varié va s'opposer à notre duo qui devra faire preuve de perspicacité pour s'en sortir . Gros monstres , anges déchus , Mr Macabre , prisonniers psychopathes , sauveteurs , une belle galerie de personnages tente sous nos yeux de trouver une solution à ce déchainement de violence . La tronçonneuse ronronne , Nancy tranche dans le vif , Lucifer est toujours en proie avec ses démons intérieurs , Mr Macabre va vous surprendre . Vous l'aurez compris , la suite est d'aussi bonne facture que l'introduction et elle se paie le luxe de finir elle aussi sur un cliffhanger prometteur 😉 N'attendons pas 9 ans pour un tome 3 Mr El Torres s'il vous plaît !
  25. Kevin Nivek

    Boomers

    Titre de l'album : Boomers Scenariste de l'album : Bartolomé Segui Dessinateur de l'album : Bartolomé Segui Coloriste : Bartolomé Segui Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Ernesto est à l'aube de la soixantaine et, s'il écoutait un peu plus les autres, il se verrait déjà un pied dans la tombe. Lui qui se réjouissait d'atteindre l'âge de sagesse se retrouve égaré, perplexe quant à son époque et incertain face à l'avenir - le sien mais aussi celui du monde... De nature songeur, Ernesto se lance dans un voyage exploratoire sur le passage du temps et sur la transmission. Entre pensées et souvenirs, nourri des échanges avec sa femme et ses amis, se dessine en filigrane le portrait d'une génération arrivée à maturité et forcée de constater que l'avenir auquel elle se préparait n'était qu'un mirage. Boomers est un album qui bouscule à pas feutrés, qui encourage à la résilience, et porte un regard nostalgique mais dénué d'amertume sur le monde moderne et sur son devenir. Critique : Le talentueux auteur de la BD Les serpents aveugles , parue en 2009 , se lance dans un travail solitaire avec ce petit ovni : Boomers . Déjà , j'ignorais que les espagnols avaient eux aussi connu le "baby boom" à la fin de le seconde guerre mondiale , Franco étant passé par là ! L'histoire suit donc Ernesto , dont l'âge avoisine la barrière fatidique des 60 ans . On pense immédiatement à la retraite , le changement de vie soudain , la maladie , l'usure du corps etc .... On découvre toutes ces questions au cours d'échanges entre amis proches d'Ernesto , ces "réunions" jalonnent le récit , entrecoupées par Ernesto seul et ses turpitudes , ou encore Ernesto en tête à tête avec sa femme . On est littéralement happé par la qualité des dialogues et leur perspicacité . Cette bande de sexagénaires pose un regard sur le monde tellement pertinent ! On dépasse les frontières car cela touche tout le monde : Le rapport à l'autre qui change en observant son corps se "ramollir" , le regard des autres , sa place dans une société faisant la part belle aux jeunes et à l'hédonisme , le décès de proches ,le monde du travail pour les séniors, les enfants qui ont bien grandi , la politique etc .... Rien n'échappe à Bartolomé Segui , il réalise un portrait type dans les grandes lignes , en ajoutant une légère touche d'humour des plus agréable . Son trait en rondeur pour les personnages ainsi qu'un réalisme saisissant pour les décors rend la lecture immersive . Les protagonistes d'un aspect "cartoon" au sein d'un monde réel , presque "photographique" , ressortent comme s'ils ne faisaient pas/plus partie de cet espace . C'est drôlement bien tourné et on referme le livre avec une pointe de nostalgie , ces pré-retraités sont quand même touchant au possible 🙂 A lire de 17 à 77 ans 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/boomers/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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