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SamReVolt

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Tout ce qui a été posté par SamReVolt

  1. SamReVolt

    Sentai School

    Ce nouvelle épisode est en effet absolument succulent. Il nous apporte son lot de rebondissements des plus abracadabrantesques (le détournement de Roméo et Juliette). Quant à l'invitation des parents à venir à l'école, le prétexte était tout trouvé afin de nous proposer une galerie de nouveaux héros tous plus frappadingues les uns que les autres. A noter qu'il ne s'agit là que de la première partie. J'attends vivement la suite au prochain numéro.
  2. SamReVolt

    Lone Wolf & Cub

    CITATION(pimousse)Du point de vu dessin rien à dire ne serait-ce que parfois les combats sont assez mal retranscrit mais bon ça ne gache rien à l'oeuvre.Je crois au contraire que c'est voulu. Encrage lourd pour signifier la dureté du combat, traits rapides ou à peine esquissé pour figurer la vitesse et la fulgurence de ce dernier. En effet seul l'efficacité compte et non pas forcément la lisibilité du combat qui si cela rendrait le suivi combat parfaitement transparent, en serait (je pense et vu le style générale de l'oeuvre) que plus fade, moins transcendant et moins réaliste aussi. Il n'en reste pas moins vrai qu'il n'est guère aisé de suivre, c'est en effet assez déroutant quand on a guère l'habitude de lire des manga dans le sens originale (moi au moment de découvrir ce présent manga) et notemment quand on a pas l'habitude de la façon dont les mangaka exploitent à fond les possibilités de mise en page pour figurer les scènes d'action pure. Le style de Kojima étant en ce sens unique en son genre. A part ça ravi que ça vous plaise. Moi par contre, j'ai du retard, j'en suis au volume 5 alors que le 8 sort bientôt, va falloir rattraper tout ça afin que vous fasse part de mes impressions.
  3. SamReVolt

    Sentai School

    Au temps pour moi. Effectivement, Creamy c'est celle qui dit "bonjour les garçons" dans l'épisode où les filles débarquent.
  4. SamReVolt

    Sentai School

    Pécho hier. Je partage pleinement ton avis. Toujours aussi fendard, toujours aussi bon. Si vous avez aimé le premier, vous apprécierez encore plus celui-ci. Creamy en CPE féministe enragée, trop bon.
  5. CITATIONOsamu Tezuka - t.1 Date de parution : 24/09/2004 Dimensions : 17 X 24 cm Prix : 12,75 € L’auteur de la trilogie Ayako (récemment parue chez Delcourt) est surtout connu pour son personnage d’Astro Boy. Né en 1928, il laisse en héritage à sa mort en 1989 plusieurs dizaines de milliers de pages de manga, mais aussi une empreinte forte sur le cinéma et surtout le dessin animé, confirmant l’importance de la passerelle entre animation et manga. Ce premier volume de la biographie de Tezuka raconte les 15 premières années de la vie de cet auteur incontournable, qui a très tôt la révélation de sa vocation artistique au moment où il découvre les films de Walt Disney et des frères Fleisher. source Bref, yabon.
  6. Laisse Brodieman, il y en a même qui voudraient voir les films dès la préproduction.
  7. SamReVolt

    Sens de lecture du manga

    A la question préférez-vous le sens de lecture européen ou japonais, je réponds que je préfère le sens de lecture original, tout simplement. Donc, un manga en sens japonais et une BD "occidentale" dans le sens européen, tout bêtement. Est-ce que celà vous plairait de lire vos Tintin dans l'autre sens, je ne crois pas, vous seriez les premiers à crier à la trahison, ne reconnaissant plus l'oeuvre originale. Et les auteurs n'apprécieraient pas non plus, sauf si accords de leur part (Hergé ayant retravaillé ses planches pour les édition arabes par exemple), d'ailleurs au Japon, les BD étrangères ne sont jamais retournées, les japonais ayant pour habitude de lire tout aussi bien dans un sens comme dans l'autre. Donc s'ils font cette effort, nous pouvons le faire tout aussi bien, la preuve, sinon ça ne se vendrait pas. L'argument de la feignantise de retravailler chaque planche est un des plus fallacieux que l'on puissent entendre ! Comme si chaque éditeur avaient les moyens de payer, en plus des services de traductions et d'adaptations, des services de retournages changement de sens de lecture. A moins de faire explosé les prix de vente (tout bonnement impensable, ils augmentent déjà suffisement chaque année) et/ou nous produire de la merde au kilomètre, ça n'a strictement aucun intérêt. Au contraire, cela demande beaucoup moins de travail à fournir en ce concentrant sur le principal, à savoir la traduction/adaptation. Franchement le Boilet et tous les parangons de "la nouvelle manga" de chez Casterman and Co me font doucement rigoler avec leur vision auteurisante du manga, avec d'un côté "la vraie manga" et de l'autre la merde mainstream pour la plèbe otakiste avec toute la considération que ces messieurs doivent avoir pour ces oeuvres et leur lectorat, merci bien... Alors certes, c'est Frédéric Boilet (le chantre de "la nouvelle manga", tout un programme...) qui s'est chargé d'adapter toutes les planches du manga en retravaillant chaque case une par une (tu parles d'un boulot) avec l'accords de l'auteur bien entendu (à noter que rares sont les mangaka qui auraient accepté). D'où, un travail soigné et une adaptation de qualité, mais réclamant bien plus de travail (et donc d'argent) qu'un vulgaire retournage de planches à la batarde made in Glénat/Tonkam. Il faut savoir que Casterman joue clairement la carte des mangas d'auteur (comme pour le cinoche), de "la manga" donc, afin d'attirer leur clientèle CSP+ à lire de la "belle" BD japonaise, la "vraie" et surtout pas la "dépravée mainstream shojo/shonen/seinen", n'est-ce pas. Et ce sans froisser leurs petites habitudes "franco-belges" telle que le sens de lecture français, l'épaisseur, le format et la qualité du papier et le prix pas trop bas parce que ce que faudrait surtout pas les prendre pour des pauvres vous comprenez. Du coup ça donne des édition chères, de très bonne qualité avec couverture robuste, car vendus comme des produits de luxe, au format largement plus grand que les éditions originales, recourant à un papier glacé certes de très bonne qualité, mais d'un aspect froid et impersonnel, contrairement au bon vieux papier gaufré japonais au grammage certe pauvre, mais respectant une certaine authenticité de l'oeuvre (qui a dit Ikkyu version trois kilos vendue à prix d'or ? :mrgreen:) Personnellement, j'estime que cela tiens de la pure bouffonnerie sachant que c'est le seul éditeur "prestigieux" à retourner le sens de lecture. Je pense au Seuil par exemple qui a pris le risque (calculé) de sortir les deux tomes de Le temps de Botchan dans le sens original. Sans compter que les éditeurs traditionnels de manga "mainstream" (not. Kana et GC) se sont déjà mis à lancer des collections de manga adultes d'auteurs indépendants et ont prouvés plus d'une fois que l'on pouvait attirer une nouvelle clientèle mature, y compris venu de la "franco-belge" tout en respectant le sens de lecture. Exemple de grands classique comme Lone Wolf & Cub (GC), ou d'oeuvres aussi atypique comme Number 5 (Kana, col. Made in Japan). Bref, exit cette vision séparatiste et condésendante que voudrait nous faire partager les tauliers de "la nouvelle manga", qui voudrait qu'il y est d'un côté les "merdes réservés à la plèbe" et de l'autre "la manga" d'auteur top-moumout pour clientèle branchouille éduquée et friquée. Vision qui n'existe d'ailleurs même pas au Japon, même si (mais la question n'est pas là) il existe aussi des auteurs indépendants bien entendu. Et de parler aussi à ces petits éditeurs qui ont récemment débarqués comme Asuka (Black Jack, Nanairo Iko) ou Kabuto (Sanctuary) et qui se targuent de compter un bon nombres de chefs-d'oeuvres dans leur catalogue vendu à prix modestes dans des éditions qui sont les copies conformes des tokubon (livres reliés) japonais (c'était d'ailleurs déjà le cas des éditeurs les plus connus) CITATION(brodieman)plus que de la flemme des éditeurs, c'est peut-être aussi que le public ciblé à l'origine étant ces fameux 'otaku français', les manga se doivent d'être en sens original (argument marketing majeur, c'est plus vendeur comme la vost pour les animés).Pas vraiment non. Tous les éditeurs ont au contraire penser que jamais personne en France ne voudrait lire des BD dans le sens japonais. Donc au début, les planches étaient systématiquement inversées et retournées, très souvent au petit bonheur la chance d'ailleurs... C'est par la suite, justement sous la pression des lecteurs (qui n'est certe pas le lectorat "franco-belge"), que les éditeurs ont découvert à leur grand étonnement que ce dernier préférait découvrir les oeuvres dans le sens original. Depuis la quasi-totalité des manga sont édités dans le sens d'origine. Et même encore aujourd'hui, Tonkam, pourtant l'un des pionnier du manga en France, se pique de rééditer les oeuvres majeures de Tezuka (Bouddha, Trois Adolphe) dans le sens français, justement dans le but d'attirer une nouvelle clientèle. Mais c'est de plus en plus rare, sachant que les éditeurs et auteurs japonais sont de plus en plus regardant sur le qualité des traductions françaises et imposent des clauses de plus en plus exigeante, notamment en ce qui concernent justement le strict respect du sens de lecture, de la possibilité ou non de retoucher les onomatopées, etc.
  8. SamReVolt

    Lone Wolf & Cub

    Je confirme. A chaque nouveau tome, c'est un plaisir à chaque fois renouvelé, de nouveaux rebondissement, de nouvelles histoires plus diverses et complexes les unes que les autres. Bref aucune lassitude. Vivement le volume 5.
  9. SamReVolt

    Ayako

    Enfin, on va pouvoir se fritter sur ce manga. :arf: :oscour: :epee: :croise: Plus sérieusement, tu est loin d'être la seule ne pas avoir accrocher à l'univers d'Ayako ni à son histoire. Et personne ne t'en tiendra rigueur. Par contre, en quoi trouves-tu qu'il y a des erreurs ou impossibilités d'ordres spacio-temporelles dans le roman ? J'avoue m'être moi-même poser la question eu égard le découpage sur plusieurs décennie du manga, étant donné particulièrement sourcilleux de cette aspect de la construction de l'intrigue. Personnellement, je n'en ai pas relever. Il faudra d'ailleurs que je le relise d'une seule traîte pour percer les éventuelles incohérences. :wink:
  10. SamReVolt

    Sentai School

    Vu le rythme de parution de la BD dans Coyote Mag, il est plus que prématurer que de tabler sur une date éventuel de sortie.
  11. SamReVolt

    Ayako

    Je confirme entièrement tes dires Fr@nçois75. Cette oeuvre est tout simplement extraordinaire. L'on a droit à une véritable montée en tension durant tout ce dernier tome qui multiplie moultes rebondissements et retournements de situation Le tout servi par un final d'anthologie. Il s'agit là d'une oeuvre parfaitement maitrisée de bout en bout, qui ne décoit jamais, un véritable roman noir qui évite habilement les écueils auquels l'on a souvent droit lorsque qu'un auteur s'attaque un à tel mélange de genre, où réalité politico-historique, fiction policière et saga familiale (pardon pour le pléonasme) se cotoient dans un écheveau complexe. Un grand merci à Akata/Delcourt de nous avoir permis de découvrir ce pure bijou.
  12. Oui mais les pages en anglais et en français restent toujours vides, espérons qu'elles soient rapidement mises en route D'ailleurs voici le trailer de leur dernière production: http://www.deadleaves.jp/mov/trailer480.mov Dead leaves: Court métrage de 50 min. On se retrouve dans un monde futuriste habité uniquement par des clones. L'homme à la tête de téléviseur, c'est Retro. LA fille à la tâche de vin, c'est Panty. Le desing est signé IMAI Toonz, un dessinateur issu de la publicité et du jeu vidéo (il a oeuvré pour Sega, MTV...) A la mise en scène l'on retrouve IMAISHI HIroyuki (directeur de l'animation sur FLCL et Abenobashi). Le film est coproduit avec Manga Etertainment, ce qui laisse présager une sortie prochaine et rapide chez Manga Vidéo, et au vue de la qualité du DVD de Blood The last Vampire (Aussi signé Production IG), c'est tout de bon. Info pécho sur le dernier Animeland.
  13. Tu as très bien deviné. Monsieur a un basset et depuis il en met dans tout ces films depuis GITS.
  14. CITATION(Rand)Je me pose une question sur cette histoire de sens. Pour nous un personnage va vers la droite , il s'en va , il va vers la gauche il revient (c'est peut être un peu trop schématisé). Quand est il pour les japonais ?Bien difficile d'expliquer le ressenti si l'on a jamais eu l'occasion de lire un manga dans un sens ou dans un autre ce qui n'est pas courant pour un Japonais. J'ai eu l'occasion de m'apercevoir du degrès de "trahison" du phénomène en comparant l'édition française de Lone Wolf & Cub (qui respecte le sens de lecture originale) avec l'édition américaine. j'avoue avoir eu toute les peines du monde pour relire les pages dans l'autre sens, car cela faisait vraiment bizarre, j'avais vraiment l'impression de voir une oeuvre totalement différente, pourtant je savais pertinement que c'était exactement la même, mais a priori simplement en miroir. Ca m'a même choqué. Vous pouvez aussi tenter l'expérience suivante un test simple, essaie de lire Tintin devant un miroir, j'avais fait l'expérience une fois, c'est assez révélateur de l'importance du sens des images dans l'apréhension et la compréhension des images. Alors bien entendu, comme on découvrir directement une oeuvre retournée, celà parait moins flagrant, mais c'est exactement comme si vous découvrer un film recadré, généralement l'on ne s'en rend pas compte, sauf si l'on fait attention aux dialogues où des nez se parlent. Mais une fois que vous le découvrait au format respecté, le film change du tout au tout, et les nez retrouvent leur visages. :wink: Il y a un autre problème, c'est la façon dont les éditeurs s'y prennent pour retourner les planches: Méthode 1: tu reproduit toutes les planches en miroir. Avantage: respect de la fluidité de lecture, puisque comme tout est retourné, tu as vraiment l'impression que la BD a été fait dans le sens de lecture occidentale. Inconvénient: tout le monde devient gaucher et tout les objets assymétriques changent de sens, ce qui peut en perturber plus d'un. Méthode 2: Tu conserves le sens des planches, tu te contentes simplement d'inversé l'ordre des pages. Avantage: les dessins sont présentés dans leur sens d'origines. Inconvétions: rupture de la fluidité puisque l'inversion de la numérotation fait que tu ne sais plus où commence une action à la fin de la page de gauche et où elle commence dans celle de droite. Méthode 3: Un mixage des deux méthodes précédentes, ne riez pas, certains éditeurs l'on déjà fait, notemment sur leur premiers titres sorties, et là bonjour les dégats... Ca va des simples illustrations couleurs qui concervent leur sens d'origine, comme dans Akira, ce qui rompt la fluidité avec le reste des pages de dialogues en noir et blanc qui elles sont retournées 'Akira qui voit son bras robotisé changé de côté ) au charcutage prise de tête où selon les pages, on respectent plus ou moins la mise en page. Avantage: aucun Inconvénient: perte de temps pour l'éditeur, perte d'argent pour le lecteur. Bref comme le dit Brodieman, celà rajoute plus de problème que cela n'est censé en retirer.
  15. CITATION(Rand)Je ne pense que cela soit aussi simple. Je me souviens d'une interview de Frédéric Boilet (dans un numéro de Calliope je crois) où il disait que les mangaka regardait d'un bon oeil que l'on adapte leur oeuvre. Il en tirait une sorte de fierté. Il faudrait que je retrouve l'argumentaire exacte.Bien entendu que c'est une fierté que d'être traduit et diffusé à l'étranger, le problème n'est pas là. Je te parle de la qualité des adaptations, et celà vaut autant pour la qualité des traductions (toujours délicates), de l'impression et du respect du sens de lecture. Or c'est sur ce dernier point que j'insiste dans ce topic. CITATION(Rand)Bien que personellement je n'ai pas de problème pour lire dans le sens original, ce n'est pas le cas de tout le monde. Il serait plutôt dommage de ne pouvoir lire des oeuvres de qualité pour une raison "physique"La barrière est bien plus psycologique que physique. Ensuite, est-il normal que l'on est pas le choix en la matière ? Or quitte à ne pas l'avoir, justement ce choix, autant nous le présenter dans le sens de lecture original. Au départ les premiers éditeurs à se lancer dans le manga pensaient que personnes ne voudraient lire les manga dans le sens japonais de lecture, or ils se sont apercus que cela faisait partie des premières exigeances des lecteurs que de pouvoir lire leur manga dans le sens original de lecture. CITATION(Rand)Et puis on accepte bien les traductions que l'on pourrait aussi qualifié de trahison.Ben justement, là aussi l'on pourrait y avoir à redire pour la plupart des manga, mais généralement celles faites pour les manga édités par les "retourneurs de planches" en question sont généralement de bonnes qualité paradoxalement. CITATION(Renardrouge)Perso j'ai attaqué le manga aec quartier lointain et effectivement ca ne m'a pas dérangé des masses. Maintenant dans un sens ou un autre il n'y a pas de problèmes de lecture on s'habitue très vite.Tu viens de prononcer la phrase magique, c'est tout sauf un problème, encore une fois, les auteurs ont bien plus peur de la barrière psychologique que d'autre chose et obéissent bien plus à leur a priori que les lecteurs étant donné qu'il sont aussi des commercants et que leur métiers est une constante compromission entre les souhaits de leur lecteurs les plus fidèles exigeants et la volonté légitime de plaire aux plus grand nombre et de rentabiliser leur investissement. Je n'ai jamais dit que leur décisions étaient toujours facile à prendre, juste qu'elles amènent des choix assez incompréhensibles voire ubuesques concernant certaines d'entre elles. CITATION(Tanuki)De toute façon les _fans_ n'ont aucune légimité pour juger de la pertinence/bien-fondé du retournement des planches d'un titre. Seul l'auteur le peut.Alors pourquoi certains éditeurs s'obstinent-ils à retourner les planches si ce n'est pour satisfaire une clientèle peu enclin à se lancer dans la BD japonaise ? Les éditeurs se doivent d'être à l'écoute des lecteurs et donc de les respecter (cf remarques prédédentes) Or tout les éditeurs "classiques" dont le manga ne représente qu'une infime partie de leur catalogue et qui prétendent présenter des auteurs japonais à un lectorat amateur d'oeuvre adultes/sérieuses mais ne connaissant pas ou très mal le monde du manga, proposent pourtant leurs oeuvres dans le sens de lecture original et ne se laissent pas aller à la facilité en retournant les planches et font le choix de respecter le plus possible l'oeuvre originale, ce qui sommes toutes logiques. Il s'appelle le Seuil, Panini Comics ou Delcourt/Akata pour ne citer qu'eux. Et l'on m'a confirmer que leurs titres se vandaient très bien, donc l'argument commercial ou la soi-disante frilosité des lecteurs "franco-belges" avancé par les "retourneurs de planches" sont quelques peu bancales. Où alors c'est qu'il veulent ratisser large et dans ce cas ils ne font plus de l'édition mais du commerce pure.
  16. CITATION(poseidon2)Je pense quand a moi que la production dans le sens original est juste une flemme des editeurs francais......et la feignantise du lecteur, tu y a pensé ? Les BD étrangères édités au Japon ne sont jamais retournés, les Japonais sachant faire preuve de plus de souplesse étant donné qu'il lisent aussi bien dans dans les deux sans de lecture. CITATION(poseidon2)Un puristes s'interesse de toute facon seulement a la qualité du trais et au scenario.....Je ne sais de qui tu parles en parlant de puristes, mais je pense que toute personne s'interesse plus ou moins à la qualité du dessin, tu ne crois pas ? De plus , il est bien difficile de juger de ces qualités quand les dessins sont retournés et donc ne respecte pas ce qu'à fait l'artiste. Un dessin n'aura pas le même sens selon qu'il est va vers la gauche ou vers la droite.
  17. Bon je ne sais pas si l'on a déjà débattu du sujet sur ce forum. Le sujet se limitera bien entendu à la situation de la France (et des autres pays francophones par extensions) en ne traitant que des éditeurs français et/ou francophones. J'aimerais avoir votre sentiment sur cette méthode qui consiste à inverser les planches de lectures et par conséquent le sens de lecture des manga sous pretextes de faciliter la tâche des lecteurs francophones. Il est déjà limite que les éditeurs débarquant tout juste dans le créneau (Casterman, Les Humanoïdes associés) en fasse un argumetn de vente pour attirer sa traditionnelle vers le manga, surtout dans une politique d'auteurs, et que l'on propose de grand classiques tels que l'oeuvre de Tanegushi (Quartier Lointain) ou de Otomo (Domu) Cela en devient carrément gonflant dès que cela concernent certains pionniers du manga en France, qui, alors qu'ils éditent désormais tous les manga dans le sens de lecture original, se permettent soit de tarder à rééditer certains gros titres tant que ces derniers ne sont toujours pas épuisés et qu'ils continuent de faire recettes (Akira par exemple), soit plus incroyable encore se permettent de réédités de grands classiques en justifiant ce choix de conserver le sens occidentale soi-disant pour attirer les irréductibles de la "franco-belge" qui voudrait bien se lancer dans le manga mais qui sont encore rebutés par le sens de lecture, dixit Tonkam à propos de la récente réédition de l'oeuvre maîtresse de Tezuka L'histoire des 3 Adolphes. :? Or un éditeur n'a pas à altérer une oeuvre quelle qu'elle soit sous prétexte de ne pas froisser les habitudes de son lectorat, car d'une c'est un manque flagrant de respect encers les auteurs qui doivent apprécier la manoeuvre, mais ce n'est pas dans l'intérêt des lecteurs, qui non seulement sont pris pour des imbéciles, mais laissent plâner l'idée que celà suffit à ces derniers pour appréhender la BD japonaise. De plus cela ne fait qu'augmenter la difficulter d'adaptation des oeuvres japonaises, tant cela provoquent immanquablement des problèmes qui ne se poserait pas s'il on se contentait de s'occuprer des dialogues et des omomatopés (traduction-adaptations) Comme vous le savez le monde dans lequel nous vivons est tout sauf symétrique, et le monde du dessin et de la BD ne fait nullement exception. Conséquence de l'invertions des planches, tout le monde devient gauchers, tout le monde roule à droite au Japon, et que dire des pendules quand elle existent... Ensuite, un dessin n'aura pas le même sens selon qu'on le dessine dans un sens ou dans un autre, mais je laisse le soin au dessinateurs du forums d'expliquer mieux que mois ce point-là. Bon je m'arrête là, parce qu'il s'agit la d'un sujet qui me gonfle passablement et que cela est en ce qui me concerne un critère d'achat (ou plutôt de non-achat) éliminatoire.
  18. SamReVolt

    Quartier lointain

    C'est vraiment dommage que Casterman édite les oeuvres japonaises en inversant les planches, sinon il y aurait longtemps que j'aurais pu découvrir toutes ces perles. Il devrait prendre exemple sur Generation Comics... Mais je ne voudrais pas polluer ce topic, s'il existe un topic où l'on débat de ce sujet, je serais ravis d'y participer.
  19. SamReVolt

    Pyongyang

    Paru en: mai 2003 Dessinateur: Delisle Scénariste: Delisle Genre: Labels indépendants Editeur: ASSOCIATION (L') Public conseillé: Ados-Adultes Album broché en noir et blanc Résumé: Après Shenzhen, Guy Delisle a poursuivi son travail nomade d'animateur à Pyong Yang, capitale de la Corée du Nord. Si ses sentiments vis à vis d'un pays totalement étranger se retrouveront d'un livre à l'autre, Pyong Yang présentera en outre l'intérêt de donner des informations sur la vie quotidienne d'un des pays les plus secrets du monde. Avis: Je rapelle aussi que monsieur Delisle est un dessinateur québéquois résidant en France, et comme vous l'avez sans doute compris, il officie aussi dans le monde de l'animation où il a déjà supervisé sur le terrain, en Asie notamment, la sous-traitance de productions françaises pour le compte des boîtes de productions et des grandes chaînes françaises. L'auteur nous délivre avec un humour féroce et un sens de l'observation bien acéré son séjour (deux mois) dans un pays qui fait l'objet de moultes fantasmes dans le reste du monde et reciproquement. Tout y passe, de l'arrivée à l'aéroport, les nombreux passages obligés pour épater les visiteurs étrangers, les tout aussi nombreux interdits difficilement compréhensibles, les démonstrations de pouvoir pathétiques à souhait, ainsi que la vie dans le microcosme des ONG (la Corée du Nord absorbant en effet plus de la moitié de l'aide alimentaire mondiale à elle seule !). Mais aussi l'on entre dans les coulisses du petit monde bien particulier de la sous-traitance de l'animation en Asie qui vaut lui aussi son pesant de cacahuètes, car même pour ceux qui ne sont pas dupes à ce sujet, l'on est loin d'être au bout de nos surprises. Même si bien sûr, en dehors des nombreux secrets de polichinelles que l'auteur balaye sans ménagement, l'on y est loin de faire des révélations francassantes, étant donné que ce dernier ne fait jamais que narrer en toute humilité son point de vue et sentiments d'étranger de passage dont les moindres faits et gestes sont consignés ne pouvant strictement rien faire ou presque sans son guide et son traducteur (et oui deux personnes rien que pour lui sans compter le chauffeur attitré !!!), cet état des lieux nous en dit long sur la situation du pays et quand arrive la fin du bouquin, l'on en sort avec un sentiment partagé, ne sachant si l'on doit en rire ou en pleurer, tant les efforts incessants des officiels pour en donner plein la vue aux étrangers nous offrent un spectable pathétique flirtant avec un surréalime quelque peu nauséabond et ne fait que renforcer notre empathie pour un pays qui s'enferme lui-même dans sa propre bulle de mensonge soigneusement cultiver depuis plus de 50, bulle où le pouvoir d'embrigadement et la force de la propagande des masses feraient palîr de jalousie les plus grands tartuffes et affabulateurs de la planète. Heureusement, l'humour, omniprésent durant ces 178 pages, transcende tout ceci, donnant ainsi tout sa dimension à son oeuvre, en évitant de sombrer dans le misérabilisme en ne se prenant pas au sérieux, rappelant à tout un chacun qu'il ne s'agit en aucun cas d'un documentaire signé "Arte Production". N'empêche que, au travers du constat que le dessinateur nous soumet dans les dernières pages, l'on ressort avec un curieux goût dans la bouche, celui de l'amertume.
  20. je suis comme vous, à bas les rayures et coins cassés. Pis oui du coup je prends souvent en boutique spécialisée. Quoi que dans le fnac, il me suffit de prendre celui qui est tout derrière.
  21. SamReVolt

    Sentai School

    Oui vraiment excellents ces deux épisodes. CITATION(brodieman)n'oublions pas les animefans fiction, ce mois ci nos joyeux auteurs au pays des conventions bd franco belges  :lol: et le pourquoi du comment du régime alimentaire du fan de mangaOui moi aussi j'adore ces petites saynettes. Aujourd'hui, je vais me récupérer le tome 1 de Sentaï School. 8)
  22. SamReVolt

    Lone Wolf & Cub

    Justement, une oeuvre est réussi quand l'auteur à réussi à bien se faire comprendre du public auquel il s'adresse à ltravers elle. Ca s'apelle le talent, il me semble.
  23. SamReVolt

    Lone Wolf & Cub

    Oui, je comprends parfaitement ce que tu veux dire, vu que je suis pleintenant d'accords avec toi. Il est vrai que l'on a tendance à se laisser influencer par notre vision "d'occidental" dans l'approche d'une oeuvre asiatique (souvent en prenant pour des clichés ce qui n'en sont pas et vice-versa). Mais une fois que l'on assume pleinement le fait que nous ne puissions comprendre ces oeuvres comme le feraient n'importe quel japonais, rien n'interdit de faire des comparaisons avec des oeuvres proches de notre culture afin de mieux les comprendre (dixit ton excellente analyse sur les différences entre la vision de Leon et de Koike/Misumi dans leur approche respective du nihillisme et de l'ambivalence de leur personnage principal) voire tout simplement de rapeller le contexte culturelle de l'oeuvre en question (comme je l'ai fait dans la première critique). Et enfin, et là je parle de manière générale, ce qui fait aussi la force de ces media que sont la bande desinée, le cinéma ou tout autre forme d'art, c'est qu'ils permettent d'exprimer et de faire ressentir des choses autrement que par la parole, des choses qui justement sont difficilement exprimables par ce biais. Et plus les oeuvres en question sont riches, et plus les analyses et les interprétations se multiplient tan justement, il y aurait de chose à dire à leur sujet, d'où le recours à la parole dont, qui permet à la fois de permettre en mots ce que veut dire l'oeuvre, mais aussi paradoxalement apporter une vision forcément parcellaire en fonction de la personne à l'origine de ces analyses et de la personne qui les lira. Comme le disais je ne sais plus qui, ce n'est pas ce que dit le message qui importe, mais la façon dont on l'interprète. Concernant les différents arts auquel on a recours pour figurer une oeuvre, il est évident que aussi proche que soit le manga et les films dans leur styles, cela restera toujours deux moyens d'expressions bien différents permettant d'insister sur différents aspects de l'oeuvre en fonction des contraintes et de libertés inhérantes à chacun de ces moyen (cinéma et bande-dessinée en l'occurence). D'ailleurs, l'adaptation ciné de Koruze Okami au cinéma, signe là le début des échanges entres ce qui sera les deux media populaire du pays, à savoir la manga et la télévision, à tel que point qu'il est depuis de nombreuses années tout à fait logique qu'un oeuvre passe du manga au dessin animé, du dessin au film, etc. Cela permet de renouveler sans cesse les histoires, d'insister sur tels ou tels thèmes, etc. Mais bon trèves de discussions de comptoir, revenons à notre sujet. Okilebo: Merci d'avoir rapeller en seconde page la nouvelle que j'avais déjà donné en première page de ce présent topic. :mrgreen: Plus sérieusement, il est curieux que BD-Net est mis plusieurs semaine pour le référencer. M'enfin le plus important c'est que vous vous précipitiez sur ce manga, et plus vite que ça, non mais.
  24. SamReVolt

    Lone Wolf & Cub

    CITATION(Renardrouge)CITATION(cubik)le 1, y en a tout une pile a album velizy y ont po compris qu'il y avait d'autres numeros je crois >) merci de l'info, j'irais faire un tour demain... A album bercy que des 2 et des 3....Va chez Tonkam (rue Keller près de Bastille) ils en ont sûrement. Sinon essaye Virgin Barbès ou Virgin/fnac Parinor, ils ont tout et ce n'est jamais épuisé. Concernant ma comparaison, ton analyse est certe très interessante. Juste deux remarques: - d'une je parlais uniquement du ressenti et du découpage graphique du manga et non des thématiques employés qui si elle sont différentes n'en sont pas moins dénués de point commun, bien au contraire. Ensuite, ce manga a clairement un aspect cinématographique et le fait que les images ne bougent n'a rien avoir là dedans. Kojima (mais aussi Tezuka) fait partie de cette génération qui en avait marre du cliché "manga=gentille BD pour enfant" et qui cherchait à exploiter des thèmes plus adultes et plus matures tout en donnant un style plus réaliste au dessin. D'ailleurs ils ne se définissent pas comme des mangaka, mais comme des gekigaka. Le gekiga, justement est un style qui se démarque clairement du manga par la maturité des thèmes abordés, la volonté de mettre en avant la narration (que ce soit par le dessin ou les dialogues), de faire de véritables "romanga". D'ailleurs Kojima, Koike et quelques autres ont ouvert la première école de gekiga, ayant entre autres élèves, une certaine Takahashi Rumiko, si vous voyez ce que je veux dire. :wink: De ce fait, ces BD sont difficilement adaptables en anime et inspire généralement le cinéma. D'ailleurs, le manga était du pain béni pour les producteurs de l'époque, puisque le manga offre un véritable story-board à lui tout seul, de par son découpage cinématographique et sa richesse narrative. De plus Koike l'auteur) ayant lui-même signé les scenarii des 5 premiers films, la boucle est bouclée. :wink: Ce n'est pas compliqué certaine scènes des films sont des copies à l'image près de certaines séquences du manga.
  25. SamReVolt

    Sentai School

    Je l'ai découvert comme beaucoup grâce à Coyote Mag. C'est (à a connaissance) le premier manga français à sortir du monde du fanzinat et ainsi avoir les honneurs d'une édition officielle. Il fait la preuve, s'il en est, qu'il n'est pas impossible de faire des BD d'inspiration manga de qualité en France. :wink: C'est drôle, bourré d'humour, bien écrit et bien dessiné, se joue à merveille des clichés inhérants aux genres traités et nous dépeint un monde volontier parodique grâce aux nombreux clins d'oeil qui jalonne cette oeuvre.
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