Aller au contenu
  • S’inscrire

Ildera

Members
  • Compteur de contenus

    109
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Ildera

  1. Ildera

    [ciné] Collision

    J'étais allée le voir en avant-première et je l'ai vraiment beaucoup apprécié. D'autant plus qu'avec l'amie avec qui j'étais, nous ne savions pas quoi aller voir et que notre choix s'est posé sur ce film. Pour tout dire je pensais me retrouver dans un film de courses poursuites de voitures ou ce genre-là et pas du tout. ^^ Le cadrage en gros plan m'a gênée au début puis je me laissée porter par cette façon de filmer et surtout par d'excellents dialogues très réalistes. Certaines situations sont proprement révoltantes. SPOILER J'ai été particulièrement touchée par le parallèle entre les personnages de Matt Dillon et de Ryan Philippe. Le premier, raciste, ignoble devient un héros en sauvant une jeune femme qu'il avait malmenée à pein quelques heures plus tôt tandis que le second qui cherche à combattre ce racisme finit par tuer un noir par préjugé -il a cru être menacé quand le jeune a mis la main dans sa poche et à tiré "préventivement". Un constat particulièrement amer je trouve...mais très juste comme le reste du film qui fait grincer des dents. FIN SPOILER
  2. Ildera

    [ciné] Last Days

    Je suis seulement allée voir ce film lundi... Bob-Morane, je suis tombée sous le charme de cette chanson From death to birth, je l'adore. J'ai cherché aussi les paroles et j'ai trouvé diverses versions...( faut dire c'est pas évident de saisir ce qu'il raconte...Peut-être qu'à la 45 678 645ème écoute j'aurai une autre version à proposer. :mrgreen: ) made too many, too little, too late should I lie under (in the dirt ?) still in the dark (door?) or walk around again? one last song I'll write, why (while I?) don't get along my eyes feel lonely why don't they shine? to find the film of a cell, as I touch my tears smells the taste, full of waste but feel the others and smother each other then let them plucker the cell sugar sweet weather, goes through our trees, swims through our seas, flies to the last gasp left on this earth, oh no, ohh it's a long lonely journey from death to birth it's a long lonely journey from death to... it's a long lonely journey from death to birth oh, it's a long lonely journey from death to... birth should I die again? should I die around? the pounds of matter wailing to space I know I'll never know until I come face to faith with my own cold, dead face oh, in my own withered case you are with me? ooh, ooh, ohh, hmm it's a long lonely journey from death to birth it's a long lonely journey from death to... it's a long lonely journey from death to birth oh, it's a long lonely journey from death to...birth Et la seconde : From rape to right in. to real, to live. Should I lie down or stand up And walk around again? My eyes finally wide open up. My eyes finally wide open shut. To find the found of sound That is the touch of my tears. Smells the taste of all we waste Could fade the others. But we smother each other With the nectar and pucker the sour sugar sweet weather, goes through our trees, swims through our seas, flies to the last gasp we left on this earth, oh no, ohh it's a long lonely journey from death to birth it's a long lonely journey from death to... it's a long lonely journey from death to birth oh, it's a long lonely journey from death to... birth should I die again? should I die around? the pounds of matter wailing to space I know I'll never know until I come face to faith with my own cold, dead face Oh, with my own wooden case. you are with me? ooh, ooh, ohh, hmm it's a long lonely journey from death to birth it's a long lonely journey from death to... it's a long lonely journey from death to birth oh, it's a long lonely journey from death to...birth Quant au film, je l'ai trouvé moins contemplatif que Elephant ou surtout Gerry, même si on y retrouve certains éléments ( notamment la dérive temporelle ), avec un personnage qui sans être perdu, vagabonde dans son environnement. La Bande son est vraiment excellente.
  3. Ildera

    Hunter X hunter

    A mon avis, on n'est pas près de le voir...:? Je crois qu'il était prévu pour juillet pour reprendre un peu la parution régulière mais il a été repoussé. ( Au Japon le tome 22 sort en juillet...) Donc peut-être septembre... :roll:
  4. Ildera

    Hunter X hunter

    Moi ce sont les dessins qui commencent vraiment à me désespérer...et puis hisoka n'est toujours pas revenu en plus...pfff Du coup c'est à double tranchant parce que pour moi le 20 est quand même supérieur au 19 ( pas difficile en même temps ) mais il n'atteint pas le niveau de certains tomes antérieurs ( la découverte du nen, GI par moments etc. ). ( bah du coup je me suis mise à One Piece mais c'est un autre sujet )
  5. Tiiiiim ! Mon idole ! La planète des singes n'était pas à proprement parlé un film de commande. Il le devint à partir du moment où les studios n'ont pas laissé Burton libre d'adapter ( ou de remaker - tiens ça se dit ça ? :roll: ) le film original comme il le souhaitait. Il est évident que je n'ai rien retrouvé de l'univers burtonien dans ce film, et je me suis d'ailleurs empressée de couper tout lien entre La planète des singes et Burton... En revanche, on retrouve dans Mars Attacks quelques scènes déjantées qu'on peut rapprocher de Pee Wee ( je pense à la camioneuse dans Pee Wee ), et l'ambiance de Sleepy hollow est proprement burtonienne ( on est si prompts à le qualifier de "gothique"...) Bref, Charlie est l'un des films que j'attendais le plus cette année ( avec the corpse bride, surprenant ? ), et je suis toujours autant impatiente même après avoir vu la BA des centaines de fois ! D'abord j'adorais le livre étant petite, et en plus le film marque le retour de la collaboration entre Burton et Depp ! La BA me comble pour l'instant ( le chant est excellent ^^ ) et ne fait qu'augmenter mon impatience...8)
  6. :oops: Désolée, je ne suis pas absolument pas spécialiste de ce genre de choses, donc pas très observatrice. Je me suis juste dit pour les premiers épisodes qu'on avait une impression de "vieux". Je ne sais pas trop comment décrire, si ce n'est qu'effectivement je ne sens pas de différence entre la rediff télé d'un vieux DA et cette édition "remasterisée".
  7. Ildera

    Batman Begins

    Et sinon, il y avait déjà un topic sur ce film ICI :wink:
  8. CITATION(Esteban)Si c'est le coffret 4DVD jaune, je l'ai aussi. Ouep, avec écrit dessus "version remasterisée, anniversaire 20 ans". Mais j'ai remarqué qu'on trouvait à la sonothèque pratiquement les mêmes offres que sur CDiscount : Trainspotting à 10 euros, pas mal de DVD à 4 euros etc.
  9. CITATION(Arn)30 euro pour le coffret ? tu l'as acheté ou ? A la Sonothèque, à Brest. Je ne sais pas si c'est un prix à eux ( ils ont d'excellentes promos DVDs ) ou si c'est parce que c'est le coffret anniversaire 20 ans.
  10. Ildera

    L'âge de bronze

    CITATION(Snoopy)CITATION(Rand)Merci à tous d'être passé sur se sujet  :D De rien on est aussi là pour ça x. Ouep, et puis cette BD en vaut la peine, donc merci d'avoir fait ce sujet. :wink:
  11. Ildera

    L'âge de bronze

    CITATION(Miss Kitty)voilà je pourrais te donner plus de précision en replongeant dans mon mémoire de maîtrise si ça t'intéresse... :pingouin: :oops: Ben, en fait, je veux bien, si tu as les références sous la main ( mais te casse pas la tête hein ). Me semble que mon prof de grec nous avait parlé vaguement de ça l'année dernière ( je n'ai fait qu'un an de grec ). Au fait, je débarque, désolée, mais à part les tomes 1 et 2 de cette BD, y en a d'autres de sortis ? ( parce qu'ils ne sont pas dans la librairie où je vais...) EDIT : arrrgh, un bug m'a fait poster deux fois le même message, et je n'ai pas la petite croix pour supprimer, ni l'option supprimer quand je veux éditer... I need somebody, help. :oops: dsl
  12. Ildera

    L'âge de bronze

    CITATION(Miss Kitty)voilà je pourrais te donner plus de précision en replongeant dans mon mémoire de maîtrise si ça t'intéresse... :pingouin: :oops: Ben, en fait, je veux bien, si tu as les références sous la main ( mais te casse pas la tête hein ). Me semble que mon prof de grec nous avait parlé vaguement de ça l'année dernière ( je n'ai fait qu'un an de grec ). Au fait, je débarque, désolée, mais à part les tomes 1 et 2 de cette BD, y en a d'autres de sortis ? ( parce qu'ils ne sont pas dans la librairie où je vais...)
  13. CITATION(Mr froissard)Sinon les reportages a du amener un tas de gamins à s'interesser aux mayas. Au moins ce dessin animé permettait aux enfants d'avoir une fiction et une réalité . chouette aurevoir et à bientôt  :P Moi j'étais passionnée par les Mayas depuis mes 9/10 ans, à la suite d'un bouquin que j'avais lu. Et tout le monde me parlait de cette série. C'est repassé quand j'étais en term, alors j'ai tout regardé, et sacrée découverte. :oops: Il va de soi que ce que je préférais c'était les reportages ( et le générique :oops: :roll: ). Du coup, j'avais peur qu'ils n'y soient pas dans le coffret. Eh bien si. ( bah oui, je n'ai pas pu résister, l'intégrale à 29 euros 99, vous pensez bien que je me suis jetée dessus ). Bizarrement, Tom Sawyer, j'ai jamais vraiment accroché ( en même temps, j'ai aussi découvert ça en terminale...ben oui, je regardais pas ces dessins animés étant petite ^^).
  14. Cela dit le titre officiel retenu est bien celui donné par massive, HP et le prince au sang-mêlé. :roll: :wink: Pour Jeunet, je ne sais pas...Personnellement, j'aurais préféré que Cuaron continue mais bon...Après tout pourquoi pas ? Après Amélie Poulain j'aurais dit non ( no comment ) mais après Un long dimanche de fiançailles, je revois mon jugement. :wink:
  15. Ildera

    Hunter X hunter

    Mouais...je suis perplexe...à la fin du tome 18, je m'étais dit que ça pouvait être pas mal... Un tome et des dessins de plus en plus bâclés plus tard, finalement, je suis moins enthousiaste... :? J'ai l'impression de ne pas avoir progressé entre le 18 et le 19...bon il faut peut-être du temps pour que la nouvelle "intrigue" se mette en place...donc j'attends quand même le tome 20 ( avec appréhension...et j'aimerais retrouver Hisoka surtout ! :evil: :wink: )
  16. Ildera

    L'âge de bronze

    :oops: Désolée, je fais du déterrage de topic . Mon prof de français connaissant bien mes goûts m'a parlé récemment de cette BD, et je suis donc allée lire les deux premiers tomes. Eh bien, j'ai adoré. De très beaux dessins, mais surtout une histoire qu'on prend toujours plaisir à lire. Vraisemblablement, il a fondé son oeuvre sur plusieurs sources, et je me suis retrouvée dans un univers à la fois connu et inconnu dans le sens où il développe des épisodes de la Guerre de Troie que je ne connaissais absolument pas.
  17. Je viens de découvrir l'ampleur du talent, du génie de Maurice Scève, avec Délie, objet de la plus haute vertu, un recueil de poèmes et wow, je suis tombée sous le charme ! :shock: Vous m'excusez, je vous gais partager un de ses dizains, l'un des plus connus, le XXII : Comme Hecaté tu me fëras errer Et vif, & mort cent ans parmy les Umbres Comme, Diane au Ciel me resserrer, D'où descendis en ces mortelz encombres Comme regnante aux infernalles umbres Amoindriras, ou accroistras mes peines. Mais comme Lune infuse dans mes veines Celle tu fus, es, & seras DELIE, Qu'Amour a joinct à mes pensées vaines Si fort, que Mort jamais ne l'en deslie. Par contre, l'édition que j'ai trouvée au CDI est complètement nulle ( non je n'exagère pas :roll: ), ils ont modernisé l'orthographe... :evil: Ainsi, "joinct" donne "jointe" ou "deslie" donne "délie"... J'adore !
  18. :cry: Le comédien Jacques Villeret est décédé aujourd'hui d'une hémorragie interne ( ? ) apparemment, à l'âge de 53 ans. Acteur de théâtre, Yves Boisset lui donne son premier rôle cinématographique en 1972 dans R.A.S. La soupe aux choux le révèle en 1981. Il avait reçu il y a 6 ans le César du meilleur acteur pour Le dîner de cons.
  19. Ildera

    [ciné]Closer

    CITATION(Esteban)monfreid, reprend ton pseudo, on t'a reconnu. Cela dit... :oops: Gomenasaï. J'avais dit que c'était long mais on se rend pas forcément compte... :oops: désolée ( mais euh j'ai adoré ce film ! ). Euh, je dois pouvoir couper des trucs si vous y tenez hein... Je comprends ce que tu veux dire Bob-Morane, j'ai parfois eu ce sentiment de confus aussi. Il a fallu que je réfléchisse ( oui ça m'arrive ) pour bien trouver où on en était par rapport au début, ce qu'il s'était passé entre temps etc. Cela dit j'avais eu la même réaction pour Eternal Sunshine of the spotless minds, un sentiment un peu confus dans la temporalité parfois mais au final, je m'en sors. Cela dit je conçois bien ce que tu as ressenti. Je suis entièrement d'accord sur le fait que Dan est le gros perdant, c'est à mon sens le perso le plus vulnérable ( et j'aime beaucoup ta remarque sur Alice aussi ! ) je regarderai pour le no way, nous on a plus rigolé sur le fait qu'ils mettaient une main et nous un petit bonhomme ^^
  20. Ildera

    [ciné]Closer

    Je pense que ce qui t'a froissé est lié au statut du film. C'est un peu comme 5*2 ou Eternal Sunshine of the spotless minds : nous suivons un/des couples dans différentes scènes de la vie quotidienne qui s'enchaînent sans logique particulière. :wink: Dans ce film ce sont les fondus blancs qui témoignent du changement de scène, d'année, de décor. Nichols ne veut pas raconter toute l'histoire des ces couples, seulement quelques passages représentatifs ou ciblés, ou pas d'ailleurs. ^^ :oops: Désolée ce qui suit va être un peu long, je suis vraiment tombée sous le charme de ce film. J'y retourne d'ailleurs la semaine prochaine, et j'espère fortement qu'il passera dans le cinéma art et essais pour pouvoir le voir en VO ( je pense qu'on perd beaucoup à la VF... :? ) Théâtre ou cinéma ? :oops: Je préviens que la suite contient certains spoilers pour ceux qui n’auraient pas vu le film. J’écris en blanc les plus importants. And so it is, just like you said it would be… C’est sur la chanson The Blower’s daughter de Damien Rice que commence Closer. La foule avance, au ralenti. Deux visages retiennent notre attention, ils sont moins flous que les autres, et elle a les cheveux rouges, ça aide. Jude Law et Natalie Portman, à Londres. Il la repère immédiatement. Américaine, elle regarde du mauvais côté de la rue pour traverser. Et se fait renverser. Il se précipite, pas plus que les autres mais la caméra a déjà pris le parti de ne pas s’intéresser réellement aux figurants. C’est donc lui qui retient notre attention. Lui et cette jeune femme allongée par terre. Au moment où il se penche sur elle, elle se retourne : « salut bel inconnu ». C’est la première rencontre, Dan et Alice que nous retrouvons à l’hôpital pour le premier échange qui ouvre le film, le marque et l’inscrit d’emblée dans un genre à part. Malgré la présence de Julia Roberts, nous ne sommes pas venus voir Pretty Woman ( j’aime beaucoup ce film hein, mais là c’est autre chose ^^). Closer est une pièce de théâtre au départ et cela se ressent. Difficile à expliquer mais les répliques s’enchaînent différemment au théâtre qu’au cinéma. Là elles fusent. A peine a-t-on le temps de reprendre son souffle qu’une répartie bien sentie, cynique, dure ou drôle surgit. C’est l’atout majeur de Closer : d’excellentes répliques, écrites, servies par des acteurs non moins excellents. L'humour est quasiment omniprésent, en alternance avec la souffrance, ce qui fait rire peut aussi faire grincer des dents. Une réplique cynique ou dure peut déclencher l'hilarité par ce qu'elle a d'impromptu et de juste. Rire nerveux parfois et amer à d'autres moments. :shock: De plus, la caméra suit surtout les 4 personnages principaux, on pourrait presque être en huis-clos. 4 acteurs, 4 rôles, 4 performances : -Il y a Alice. Strip-teaseuse jusqu’à sa rencontre avec Dan ( elle travaillera un moment dans un café ensuite ). Natalie Portman. Difficile d’oublier Matilda, surtout quand la jeune actrice arbore un moment la même coupe de cheveux et joue, en short et t-shirt sur un lit avec Jude Law qui la chatouille, comme une enfant. Ca ne nous rajeunit pas. Ce qui nous fait prendre un vrai coup de vieux c’est de voir cette scène de strip-tease avec un Clive Owen frustre à souhait. Alice est tout à tour fragile, sûre d’elle, manipulatrice et pleine de surprises (si, si ! ). Qu’elle est belle quand elle pleure, à l’image de cette séance de photos. Anna appuie sur le déclencheur à de nombreuses reprises, Alice s’en amuse, comme une enfant. La maturité reprend le dessus, face à la fenêtre. Elle tourne son visage, en larmes vers Anna : « alors, on la prend cette photo ? ». Cette photo. Une seule. Comme si elle savait déjà que celle-là serait la bonne, comme si elle dirigeait la photographe dont c’est pourtant le métier. Et effectivement, à l’exposition, c’est cette photo qui apparaît, immense. La douleur sublimée par la photographie. Comme tous les autres inconnus des photos, elle est triste mais belle. Mystérieuse et fragile. Contrastant complètement avec la jeune femme qui contemple rêveusement ce portrait d’elle-même et qui lance des répliques assassines à la tête de Clive Owen ( ou de Jude Law pendant la rupture ) -Il y a Anna. Julia Roberts. Le rôle devait être tenu par Cate Blanchett, qui, enceinte décline l’invitation. Nous ne perdons pas au change. Un peu en retrait, présente à l’écran mais dans la retenue. Photographe, récemment divorcée quand elle rencontre Dan ( Jude Law ). Il vient de sortir un livre, elle le prend en photo. Victime. D’un dilemme, lequel choisir de Jude Law ou Clive Owen ( sachant que le premier est à l’origine de sa rencontre avec le second )? D’un interrogatoire particulièrement cruel et déplacé. De ses sentiments ( ils le sont tous –nous le sommes tous- ). Le contraste est saisissant : elle fait preuve d’une grande fermeté et maîtrise avec son appareil photo, dans sa première rencontre avec Larry ( qui cumule les propos déplacés, dans un quiproquo hilarant ). Parallèlement, elle chavire dès que ses sentiments et ses doutes entrent en jeu ( l’assurance se fissure à la fin de la séance photo avec Dan, elle cherche à fuir devant l’interrogatoire de Larry, au propre comme au figuré, en éludant les questions et en bougeant également ). L’indécision est une chose, se mentir à soi-même en est une autre. A l’image de cette scène où Anna accepte de faire l’amour une dernière fois avec Larry, alors qu’elle est avec Dan. Elle passe de l’un à l’autre. Elle aime vraisemblablement Dan mais ce serait trop simple. Larry la domine, la fascine sans doute. Et elle l’a aimé. En tout cas, on ne le quitte pas en claquant des doigts. -Dan. Jude Law. Gentil, attentionné, romantique d’une certaine façon ( ce qui est à éviter dans ce rectangle amoureux – ou carré amoureux ?- ). Il est tombé sous le charme d’Alice. Cela ne l’empêche pas de séduire Anna ( qui, cela dit l’accepte rapidement ). En toute logique il devrait être celui qui souffre le plus. On ne peut pourtant pas considérer que cela soit totalement le cas : il trompe Alice. Comment avouer cela sans faire souffrir ? Est-ce possible ? Alice affirme qu’elle n’a jamais quitté quelqu’un qu’elle aimait. Elle quitte quand elle n’aime plus. Dan l’aime. Cette scène d’aveu est émouvante, les réparties ne cessent pas pour autant. Il a trompé Alice, il est trompé à son tour. Il maîtrise ( la scène de drague –très crue- sur Internet : il fait croire à Larry qu’ il est une femme ), perd pied ( dans le cabinet de Larry où les rôles sont inversés, il supplie ), perd les pédales même ( à une reprise, face à Alice, il la frappe, violemment –cette violence est accentuée par le ralenti- ) -Larry. Clive Owen. Dans la pièce de théâtre il tenait le rôle de Dan. Peut-être cherche-t-il à se venger de ce qu'il a subi dans ce rôle quand il affronte ( et domine ) Dan dans son cabinet ? Sourire chacal, sadique, et le comportement qui va avec. Il semble s’amuser comme un petit fou, prend plaisir à jouer et cela se voit. L’amour ? Connais pas. C’est la domination qu’il recherche. Clive Owen est stupéfiant. Je le connaissais de nom et de vue ( non je ne suis pas allée voir Le Roi Arthur, bien trop peur du résultat ), je l’ai découvert. A mon sens il mérite parfaitement son Golden Globe tant il crève l’écran à chaque apparition. Dominateur, il ne s’en sort pourtant pas mieux que les autres. Trompeur, trompé, trahi…Prêt à être violent à tout moment sans jamais l’être autrement que par les mots, ou dans les sous-entendus.Je retiens surtout 3 de ses scènes : 1)-l’interrogatoire abject qu’il fait subir à Julia Roberts. La souffrance et la trahison ne justifient pas ce genre de questions. 2)-La scène de strip-tease avec Natalie Portman. Il a l’argent mais qui domine d’elle ou de lui ? Il la croit menteuse alors que c’est le seul moment où elle sincère et donne son véritable nom. 3)-La scène de son cabinet avec Jude Law : calme, un sourire amusé et sadique, tout comme les mots qu’il prononce. C’est cette scène qui me donne l’impression qu’il se « venge » de son rôle dans la pièce de théâtre. Il apparaît comme un adulte face à un enfant déraciné. L’histoire du film peut paraître embrouillée. Quand on le voit tout est clair. Les années passent symbolisées par des fondus blancs ( qui montrent un changement de temporalité ). On s’y perd peut-être parfois, on s’y retrouve rapidement. Nichols prend plaisir à filmer ses quatre stars, il s’efface devant elles. A vrai dire, mise en scène et montage n’ont pas vraiment retenu mon attention. J’étais littéralement obnubilée par les acteurs, Natalie Portman et Clive Owen en tête. Je ne dis pas cela parce qu’ils ont obtenu les Golden Globe des meilleure actrice de second rôle et meilleur acteur de second rôle, je considère vraiment qu’ils accrochent davantage le regard que Julia Roberts et Jude Law. Can't take my eyes of you.
  21. le premier trailer est disponible alors je vous en fais profiter Alors je ne l'ai pas vu parce qu'il n'est disponible qu'en Quick Time pour l'instant et que je n'ai pas QuickTime ( et que je ne peux pas l'installer ). Mais peu importe. Les images me rendent déjà enthousiaste dans l'impression de familiarité, d'un univers que je connais ( Vincent, The Melancholy Death of Oyster Boy and other stories )
  22. Ildera

    Phrases cultes

    :oops: Désolée il faut que je vous fasse partager un échange qui a failli me faire mourir de rire mercredi soir. Il s'agit d'un dialogue entre Dan ( Jude Law ) et Alice ( Natalie Portman ) dans Closer ( foncez-y !!!! ): Alice: -je ne mange pas de poisson Dan: -pourquoi ? Alice: -parce que les poissons pissent dans la mer Dan: -les enfants aussi Alice: -je ne mange pas d'enfants non plus. Bon je sais, la réplique est facile, elle est même logique mais il faut l'entendre, elle est automatique, comme la plupart des répliques du film qui fusent à une vitesse incroyable ! :wink:
  23. La semaine dernière, profitant d'une nuit d'insomnie, j'ai dévoré le petit livre d'Eric-Emmanuel Schmitt, Lorsque j'étais une oeuvre d'art. Tazio Firelli ( frère cadet des jumeaux les plus beaux du monde )s’apprête à se jeter du haut d’une falaise lorsque la voiture de Zeus-Peter Lama s’arrête à ses côtés. Artiste contemporain à la notoriété internationale, ce dernier propose à Firelli un pacte insensé : renoncer à son suicide et transformer son corps en œuvre d’art. Firelli accepte, persuadé qu’il n’a, de toute façon, plus rien à perdre. Tazio devient alors Adam bis ( pas très original mais logique ), il a été opéré intégralement. Son nouveau corps n'est pas décrit mais il fascine, il effraie de prime abord et suscite l'admiration, l'attirance, il est exibé dans plusieurs expositions d'art. Ce livre m'a beaucoup plu. Firelli s'abandonne complètement à "l'artiste", il lui signe un papier disant qu'il lui appartient. Lama souhaite la plupart du temps qu'il évite de parler. Il ne peut en revanche pas éviter de penser. Oeuvre d'art peut-être, mais oeuvre d'art vivante, et consciente de l'être. La notion de "beauté" d'une oeuvre d'art est effleurée. Adam bis n'a pas du succès en raison d'une beauté quelconque mais parce qu'il représente la nouveauté, parce qu'il est choquant, révolutionnaire. En revanche ces soi-disant amoureux de l'art oublient complètement qu'ils ont affaire à un être humain ( cf leur surprise quand il parle ). A la différence de la Joconde ( exemple totalement pris au hasard :roll: ), Adam bis réfléchit à son statut et s'en lasse même. Il doit ensuite combattre pour prouver qu'il est vraiment un être humain et non, en tant qu'oeuvre d'art, un objet sans aucune indépendance. L'opposition est donc constante entre objet et humain, et mieux ici apparaît un objet humain ( ouais j'avoue, cette phrase est pitoyable ^^). Le reproche que je fais à E-E S. est une certaine simplicité. Je ne souhaitais pas un livre hautement philosophique ( de toute façon il y a amplement matière à réfléchir dans ce livre ) mais je trouve qu'il se laisse parfois aller à des facilités, certains clichés qu'il aurait pu éviter je pense. C'est peut-être volontaire, mais je reste alors sur l'impression que son intention est plus de divertir, de faire en sorte que le lecteur passe un bon moment ( et c'est le cas ! ) plutôt que de le faire réfléchir. Au final je passe donc un agréable moment, je réfléchis un peu, je peux approfondir mes réflexions mais je reste sur ma faim, pensant avoir lu un roman se partageant entre profondeur et légèreté pour autant que ce soit possible.
  24. Ils ont donc eu lieu dans la nuit. Ce ne sont pas les Oscars, certes, mais une rumeur voudrait qu'ils préfigurent le palmarès des Oscars... Je me permets de vous livrer les résultats : Meilleur film dramatique Aviator Meilleure comédie ou comédie musicale Sideways Meilleur réalisateur Clint Eastwood (Million dollar baby) Meilleur acteur dans un drame Leonardo DiCaprio (Aviator) Meilleur acteur dans une comédie ou une comédie musicale Jamie Foxx (Ray) Meilleure actrice dans un drame Hilary Swank (Million dollar baby) Meilleure actrice dans une comédie ou une comédie musicale Annette Bening (Being Julia) Meilleur acteur dans un second rôle Clive Owen (Closer, entre adultes consentants) Meilleure actrice dans un second rôle Natalie Portman (Closer, entre adultes consentants) Meilleur scénario Alexander Payne et Jim Taylor (Sideways) Meilleure musique Howard Shore (Aviator) Meilleure chanson Old Habits Die Hard - Mick Jagger et David A. Stewart (Irrésistible Alfie) Meilleur film étranger Mar adentro (Espagne) Cecil B. Demille Award, pour sa contribution au monde du spectacle Robin Williams En ce qui me concerne plusieurs raisons de me réjouir : 1)-les prix pour Aviator, je suis bien pressée de le voir ( un jour Léo, Titanic ne sera plus le premier film qui me vient à l'esprit quand j'entendrai ton nom :wink: ) 2)-celui pour Clive Owen et Natalie Portman 3)-AMENABAR !!!!!! ( c'était le cri hystérique d'une fan, qui plus est bien heureuse que Les choristes qu'elle n'a pas vu, n'ait pas été récompensé, désolée ^^)
  25. Réalisé par Mike Nichols Avec: Julia Roberts---Anna Jude Law---Dan Natalie Portman---Alice Clive Owen---Larry Le casting de Closer ( entre adultes consentants en version française mais je n'utiliserai pas ce titre parce qu'il me déplaît ^^) est à la fois sobre et efficace. 4 acteurs, mais pas des moindres. Les autres rôles sont essentiellement tenus par des figurants. Autant dire que nous allons voir ces quatre-là à l'écran pendant toute la durée du film. En même temps je n'en sais rien, je ne vais le voir que demain, qui est d'ailleurs sa date de sortie. L'histoire peut-être ? Elle est simple, enfin relativement : Larry, médecin, aime Anna, photographe, qui le trompe avec Dan. Alice, stripteaseuse, aime Dan, écrivain et manipulateur, mais le trompe quand même avec Larry. A un niveau extrême, deux hommes et deux femmes vont jouer le jeu pervers de la séduction et du désir. Alternant manipulations et trahisons, ils entament un diabolique chassé-croisé amoureux dont personne ne sortira indemne. dixit Allocine. Je vous en reparlerai certainement quand je l'aurais vu. Pour l'instant sachez que Clive Owen et Natalie Portman ont été primés comme Meilleurs seconds rôles par l'Association de la presse étrangère. Bon j'avoue j'y vais surtout pour les acteurs ( Natalie Portman en stripteaseuse... :shock: , on est loin de l'ado de Léon ou de la reine Amidala quand même...).
×
×
  • Créer...