M_Spock

Ca pourrait pas etre Thorgal alors ?

Bon, tout le monde aura deviné que 'invité' c'était moi...

RHAAAAA !!!!!! :bravo:
Y'a t'il une date annoncée ?

C'est ta réponse ??
Parceque là, c'est pas très clair...

non.
Remarque, j'ai pas lu la loi des séries en entier donc peut-etre que ma description cole exactement, en tout cas, ça n'est pas à celle-ci que je pense.

Si je me souviens bien, cette série est une des premières BD que j'ai lue après les Gaston et astérix de mon enfance. C'est en quelque sorte une de celles qui m'a initié à la BD 'pour adulte' (le terme n'est pas vraiment exact mais je n'ai pas trouvé mieux).
Quelle claque j'ai prise en lisant ça ! J'ai compris alors que la BD pouvait aussi avoir des choses à dire, quoique certains reprochent à cette BD son coté un peu ultra libéral (j'ai meme entendu des gens trouver cette BD fascisante), ce qui est la rançon du succès quand on s'attaque à critiquer un modèle social. En tout cas, il y a beaucoup d'intelligence dans ce récit.

Mon seul bémol concerne la fin : le coté 'les hommes en noir qui tirent les ficelles dans l'ombre' bien qu'intéressant, ne m'a pas paru aussi fort que les histoires précédentes qui, selon moi, se suffisent à elles meme.
En tout cas, c'est un monument de la BD, une série à lire absolument.

Bon, un peu lent à la détente M_Spock (mais que met M. Spock dans son régilait ?) mais voici quand meme la question (toute ma considération à ceux qui sauront ce que je mets dans mon régilait :wink: ) :

Arrivé d'une planète lointaine et ayant explosé mon vaisseau spatial dans une cour de ferme, je décide de rester sur Terre le temps de réparer. Malheureusement, comme la bouffe terrienne offerte par mes hotes ne me réussit pas du tout, je m'empifre de mon plat préféré et finis par devenir énorme.
Alors que tout espoir me semble perdu de rentrer chez moi un jour, je suis repéré par un producteur télé qui fera de moi une star.

Je voudrais le nom du personnage ainsi que la BD.

Isaac Newton et la pomme ?

En 97, je m'occupais du festival BD de Paris et à cette occasion, on avait discuté un soir avec Denis Bajram qui commençait tout juste à se faire connaitre. Il nous avait dit qu'il avait vendu environ 13000 ex. de sa dernière BD en date (je ne me souviens plus laquelle c'était en 97), c'était semble t'il un chiffre assez courant dans le monde de la BD mais qui faisait halluciner les auteurs littéraires pour qui ces chiffres correspondaient plutot à un best seller (ce qui peut expliquer pourquoi les industriels du livre on investi en masse dans la BD, les tirages y sont très nettement supérieurs).
A supposer que l'auteur touche 10 Frs (ou 1.5 euros) par album, on peut considérer qu'il est possible de vivre sur 13000 ex. par an mais ça n'est pas la panacéee. D'où le fait que les auteurs vendent leurs planches originales pour arondir leur fins de mois ou font de l'illustration à la demande. Par exemple, pour ce meme festival, Bajram nous avait fait l'affiche et nous lui avions payé environ 3000 Frs si je me souviens bien. Je sais aussi qu'un certain nombre de dessinateurs travaillaient dans le domaine de l'anim en alternance avec la BD, c'est ce qu'a fait, par exemple Claire Wendling qui est partie aux Etats-Unis quelques années. Masbou aussi, avant de connaitre un certain succés, a travaillé dans l'animation.

J'ai également parmi mes amis un jeune dessinateur édité chez Delcourt avec un seul tome. Sa femme et lui sont tous les 2 dans la BD et la seule question qu'ils ne supportent pas qu'on leur pose c'est 'avez-vous un vrai métier en dehors de la BD ?' Ils mettent un point d'honneur à vivre de leur art mais pour l'instant, ça leur permet tout juste de joindre les 2 bouts à condition d'aller prospecter un peu partout pour trouver le moindre taf. L'activité permettant de s'en sortir étant l'ìillustration dans des livres pour enfants.

Bref, pour vivre de la BD, si on n'a pas la chance d'avoir un succès dès le début, il faut je pense vraiment en vouloir et etre pret à passer des premières années difficiles...

Ah moi, je vais rarement aux toilettes sans prendre une BD, même si je l'ai déjà lue 1000 fois. Avec des enfants à la maison, c'est le dernier espace de tranquilité disponible...
Quand à la lecture sur écran, je partage l'avis de Poseidon2, ça vaut pas le papier. Mais posons-nous la question, combien de temps avant que l'on ait tous des imprimantes laser couleur à la maison ? Il n'y a pas si longtemps, ça valait 40000 Frs, aujourd'hui, un particulier peut s'acheter une laser NB pour une somme assez abordable (je crois qu'autour de 200-300 € on s'en sort) et la laser couleur a beaucoup baissé. Bientôt, on pourra se faire des impresions de grande qualité assez rapidement pour que ça apparaisse plus intéressant que d'acheter la BD
Le MP3 et le divx sont en deçà de la qualité de l'original, ça n'empêche pas les gens de les utiliser en masse, probablement car la perte de qualité est considérée comme acceptable au vu de la qualité artistique du 'produit'.

Probablement l'industrie de la BD va t'elle connaitre un retour de cycle sauvage d'ici quelques années, en attendant, nous n'aons plus qu'à continuer à nous conseiller les bonnes lectures en comité restreint, ça restera toujours le meilleure manière de faire des découvertes. Je profite de l'occasion pour remercier ce forum pour 'où le regard ne porte pas'.

Moi je l'ai lu, pas plus tard que ce WE chez des amis.
Mon opinion sur cette série est mitigée : c'est joli, ça se laisse lire mais très franchement, ça ne m'a pas arraché plus qu'un sourire (il est vrai qu'il est très rare que je m'explose de rire en lisant des BD).
Disons qu'à choisir entre un Joe Bar Team et cette série, je lirai toujours JBT à la place (meme un Fane) car les situations me paraissent plus cocasses et les dialogues en général plus mémorables ('Plus vite c'était pas raisonable', 'Quand on sait pas faire un freinage, on reste derrière' ou le célébrissime 'Gaaaaz !', y'a pas cette verve épique dans les damnés de la route).

Quand j'étais étudiant, entre 96 et 98, je m'occupais de la bédéthèque et à l'époque on achetait tout ce qui sortait chez les grands éditeurs. Bien sur, on faisait en sorte d'en lire le maximum pour conseiller les gens. Déjà à l'époque, on se retrouvait à lire des quantités incroyables de Bd.
Aujourd'hui, je ne sais pas ce qu'est devenue cette bédéthèque mais ça m'étonerait fort qu'ils puissent continuer à faire ça vu les quantités de trucs qui sortent, ils ne pourraient surement meme pas trouver la place de les ranger.
Pour ma part, devant cet afflux massif, au lieu d'augmenter ma consomation, je l'ai réduite : je me limite aux séries que j'ai commencées à l'époque et que j'aime et je n'achète de nouvelles séries que s'il y a suffisement d'éloges sur ce forum ou ailleurs. Sinon, on n'en sort plus et j'ai malheureusement (ou heureusement ?) d'autres choses à faire de mes journées que de surveiller et lire tout ce qui sort en BD.

Le problème de la BD actuelle c'est qu'à continuer dans une surenchère pareille, il est possible que beaucoup de consomateurs (je pense malheureusement que le mot est plus approprié que 'passionés'...) vont également réduire leurs achats par simple écoeurement : quand il y a trop de bouffe sur la table, ça finit par nous couper l'apétit.
De plus, cette surenchère n'aide meme pas les auteurs car, je le confirme pour connaitre un jeune dessinateur qui débute, etre édité ne signifie meme pas etre tiré d'affaire vu la vitesse avec laquelle on est noyé dans la masse.

J'ai constaté récemment (peut-etre que je suis attardé mais il ne m'était jamais venu à l'idée de vérifier) que l'on pouvait trouver des BD en téléchargement sur eMule, pour l'instant plutot des auteurs connus type Bilal, Trondheim et autres. Mais que les éditeurs prennent garde, à force de continuer dans la spirale mercantile, il va finir par leur arriver les memes déboires qu'à l'industrie du disque, surtout si la qualité du support physique se dégrade (en référence aux judicieuses remarques de snoopy).

Moi aussi je joue d'un instrument qu'est pas dans la liste : trompettiste pendant 4 ans dans une banda toulousaine avec moult et moult animations musicales et festives dans toutes les fetes de villages du sud-ouest : faire la manche place du Capitole, courses de vachettes, festival de Condom, coupe du monde de rugby (France-Fidji en 99 à Toulouse, c'était nous...) et autres...
J'ai voulu m'essayer à lancer un groupe de ska punk mais qui n'a rien donné et aujourd'hui, pour cause de vie familiale un peu trop prenante et de déménagement sur la cote d'Azur, ma vie musicale est en stand-by pour une durée indéterminée :pleurs:

Dans Pedro le Coati (une série que j'adore), un certain nombre de thèmes forts sont abordés : l'écologie, la soufrance animale, l'homosexualité, la drogue, la mort. De manière ludique certes mais toujours assez forte je trouve.

T'as meme pas ri en le voyant chanter comme Cabrel ? (moi je me suis tordu de rire en le lisant)
Ah, qu'il est dur de voir des gens dénigrer publiquement une oeuvre que l'on adore mais après tout, chacun ses gouts...
C'est quoi tes BD préférées, que je me venge bassement en disant que je les aime pas ? :twisted:

J'ai lu aussi cette info dans une interview des auteurs, pendant une dédicace ici. Je crois meme que d'autres interviews mentionnent ce tome one shot.

Je ne cherche pas à discréditer l'aspect "auteurrisant" de ce film, meme si à titre personele, je préfère un 'Big lebovsky' ou un 'O Brother' (mais ça n'est qu'une question de gout). Cela dit, je trouve assez symptomatique que ce soit justement ce film là des frères Coen qui ait obtenu la palme.

Et par rapport à l'aspect commerce et fric des films, j'ai lu une interview de Moore où lui meme est conscient de ceci.
En fait, son attitude est de chercher à etre le ver dans le fruit. Il a noté que Bowling for columbine a offert un retour sur investissement particulièrement intéressant (forcément, ça coute trois fois rien et ça a rapporté gros) et Moore notait avec ironie que tous les plus gros distributeurs etaient prèts à se battre pour avoir son film, sa remarque était de dire que meme un discours qui s'oppose aux marchands, s'il rapporte de l'argent, ils sont prèts à le vendre sans état d'ame.
Finalement, Moore utilise les propores ficelles du système médiatique pour essayer d'ouvrir les yeux du public sur son message. Ca peut etre criticable mais cela a le mérite de sortir le message du strict cadre des gens qui sont de toutes façons déjà convaincus. En ce sens, je trouve le travail de Moore utile à la société. A charge pour ceux qui auront été convaincus d'aller chercher un peu plus loin par eux meme.

En quelques sorte, c'est un peu ce qui se passe avec la dernière superproduction de Emerich (le jour d'après) : avec un scénario identique à Godzilla, des effets spéciaux typiques du divertissement et une histoire à dormir debout (le changement climatique ne se fait pas en un jour), il affirme vouloir attirer l'attention du public sur le refut américain de réduire ses émissions poluantes (il n'est peut-etre pas sincère mais finalement, cela n'est pas important). Est-ce que finalement cette superproduction à gros budget n'a t'elle pas une chance de faire plus pour la prise de conscience du public mondial que toutes les campagnes menées via des média quasi confidentiels ? La question est posée, mais çA devien tun peu hors topic...

Justement, je dirais que Michael Moore, à une époque où le cinéma est tombé aux ordres des marchants du temple et où toute production est vue en terme de rentabilité, marketing, retours sur investissements, a le mérite de nous rapeler que le cinéma peut aussi avoir d'autres ambitions que de correspondre à ce qu'on attend de lui.
En cela, Michael Moore et le jury de Cannes nous disent que le cinéma, en tant qu'art, n'a pas à etre consensuel : à partir du moment où on produit exactement ce que demande le public, on fait de la bouse (c'est ce qui se produit en ce moment meme au niveau de la musique).

Plus fort encore, je trouve que cette palme, et meme la sélection officielle (qui comptait quand meme 2 films d'animation dont shrek 2 !) élargissent les critères du film "palmifiable". J'ai encore vu hier soir 'Barton Fink' et, bien qu'étant plutot amateur du travail déjanté des frères Coen, j'ai trouvé dans ce film un certain nombre des clichés que l'on attribue au cinéma d'auteur projeté à Cannes : plans fixes, lumières et couleurs travaillées jusque dans le moindre détail, presque une succession de tableaux composés avec beaucoup de soin... C'est beau mais le film y perd beaucoup en spontanéité et fluidité de narration (à mon avis).
Bref, attribuer la palme à une oeuvre pamphlétaire tournée de manière très directe, composée, semble t'il, de beaucoup d'extraits télévisés (donc d'images que Moore n'a pas tournées lui meme) est aussi, indépendament du message, une manière de montrer que le festival de Cannes ne s'enferme pas dans un stéréotype.

A coté de ça, étant plutot fan du style de Moore, depuis le début, j'espérais qu'il obtiendrait la palme, j'en ai presque pleuré de joie devant la télévision. Notre société a bien besoin d'agitateurs de son genre (meme s'il est aussi de mauvaise foi) pour réveiller les consciences citoyennes.
Alors bravo M. Moore, continuez comme ça ou plutot, puissiez-vous ne plus avoir à continuer...

On dit Odyssey, ce qui fait donc Odysseus' odissey, pas mal comme nom de film.
En tout cas, merci pour ton analyse détaillée des erreurs du film, mes sorties ciné étant très limitées pour causes d'obligations familliales, je ne m'égarerai pas à aller voir celui-ci, ça attendra le DVD.

Il y a dans première de ce mois ci une interview de Wolfgang Petersen qui détaille toutes les subtilités qu'il affirme avoir mises dans son film, ça me fait bien rire de mettre ça en parallèle avec toutes les choses que vous avez relevées : en lisant l'interview, on parviendrait presque à y croire...

Je crois malheureuseument que ça prouve à quel point la BD reste cantonnée au strict cercle de ses admirateurs.
Si meme un type travaillant dans le milieu de la création qualifie de Blacksad de BD inconnue alors que tous les lecteurs réguliers de BD en ont entendu parler (et qu'elle a quand meme obtenu le prix du public à Angoulème), c'est bien le signe que nous, lecteurs de BD, sommes encore une secte d'irréductibles incompris. Il ya quand meme des BD autrmenet plus méconnues que les prix d'Angoulème faisant les gros tirages chez Dargaud.

Notez aussi d'autres phrases qui m'ont fait tilter dans l'article :
Les experts en BD disent qu'il y a un avant et un après Blacksad, tant la qualité du relief est stupéfiante et révolutionnaire
Je ne cherche pas à dénigrer cette série (qui est quand meme très bonne), mais je pense que les "experts en BD" sont essentiellement les gens du service marketing de Dargaud soucieux de vendre les droits parceque de là à dire qu'il s'agit d'une révolution, faut peut-etre pas exagérer (enfin à mon avis).
Juste après : On n'a jamais vu cela. C'est d'une originalité absolue. On conaissait des comédies avec un seul animal (...) Mais là, c'est formidable car la variété des animaux est réelle Il faut que Thomas Langmann prenne vite des pilules antistress parceque le jour où il va tomber sur De Cape et de Crocs ou sur la production de Trondheim, il va en faire une attaque. A croire que Blacksad a inventé la BD animalière...
Revoyez vos classiques monsieur Langmann, quand j'étais petit, il y avait déjà des animaux dans Picsou magazine (Je reconnais quand meme que Blacksad est un peu plus riche que Picsou magazine...).

Bref, la BD reste un genre méprisé des autres, ce qui ne m'incite pas à l'optimisme quand au résultat de l'adaptation.

Commence peut-etre par préciser si tu as un style de prédilection, ça permettra de limiter un peu l'afflux de titres et de commencer en douceur avant de s'attaquer à des choses correspondant moins a priori à ton univers.

Merci à vous de vos réponses mais j'en sais plus maintenant :

Alors Requiem for a Dream, je l'ai vu il y a quelques temps, c'est un film très dur sur l'addiction : Trainspotting, à coté, c'est Benny Hill (Ethen en a meme été traumatisé). Mais c'est très bon, en plus, il y a de magnifiques trouvailles visuelles (reprises dans les derniers spots de pub de Sony qui passent en ce moment à la télé).

La BO de ce film est absolument magnifique et très addictive (donc en harmonie avec le film), composée effectivement par Clint Mansell, un compositeur contemporain qui donne dans la musique un peu hors norme.

Et donc, le thème principal de Requiem for a dream avait été repris en version orchestrée (initialement, c'est joué par un quartet) dans un trailer des 2 tours mais jamais diffusé que je cherchais depuis longtemps.
Finalement, j'ai pris mon google à 2 mains pour en avoir le coeur net.
Pour ceux que ça intéresse, j'ai fini par trouver à cette adresse, la version LOTR qui s'avère etre un remix de la BO de Requiem avec des ajouts synthétiques, ça n'est donc pas joué par un vrai orchestre mais c'est joli quand meme. Cela dit, la version originale est encore plus poignante grace à un violoncelle qui crée une ambiance très particulière.

Voilà, j'arete là mon hors topic en vous conseillant quand meme de voir Requiem for a dream qui est un très bon film mais effectivement, il ne faut pas le voir un jour de blues sinon c'est la cata. On pourra ensuite en discuter dans un topic dédié...

ciao,

Je ne sais pas si la nouvelle va réjouir ou inquiéter mais voici l'info (lue dans "Première" de ce mois) :

Thomas Langmann (producteur du "boulet" et de "Blueberry") a flashé sur la BD Blacksad (qu'il qualifie au passage de bande-dessinée "inconnue"), il en a donc racheté aussi sec les droits et veut l'adapter au ciné avec de préférence Jean-Pierre Jeunet aux commandes.
Un script a déjà été écrit et il voudrait un truc jouant plus sur le maquillage que sur les images de synthèses.
Pour voir l'interview complète, je l'ai scannée ici.

Personnellement, je ne sais pas trop quoi penser d'un tel projet...

Ethen, toi qui sembles t'y connaitre assez bien, connaitrais-tu la référence de la reprise orchestrée de l'ouverture de Requiem for a dream que l'on entend dans le trailer des 2 tours (je crois meme aussi pour le retour du roi) ? J'ai bien trouvé quelque chose sur eMule mais ça ressemble plus à un remix fait de manière synthétique qu'à un morceau joué par un orchestre symphonique (quoique ça se laisse écouter).

Désolé d'etre un peu hors topic sur ce coup là, humble pardon aux modos...

Les lois du merketing sont impénétrables...
:priere: $$$