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M_Spock

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Messages posté(e)s par M_Spock

  1. QUOTE(Esteban)
    Donjon crépuscule 104 : le dojo du lagon : je suis surpris d'être le premier à l'acheter, il y a pourtant quelques fans sur le forum et il est sortit depuis une semaine.

    Ah ben je suis le deuxième alors...
    En fait, j'avais pas été mis au courant qu'il était sorti.
  2. Mes achats du jour :
    Guide de la survie en entreprise : Un nouveau Larcenet ça se rate pas,
    Gaston R2, R3 et 15 : 3 tomes réédités "à l'ancienne" avec papier mat, couleurs pas criardes et dos rond. C'est grandiose et malheureusement très cher (12€).
  3. J'ai fait un peu la chasse aux dédicaces un moment, quand j'étais étudiant, essentiellement en festival à l'époque (Angoulème et Paris).

    Mais je dois avouer que ça m'a gonflé de devoir faire la queue des heures à chaque fois, de voir que certains en font un vrai métier pour augmenter la valeur de les bouquins. Maintenant, j'ai complètement laissé tomber l'idée d'avoir des dédicaces
  4. Ca alors !!!
    Je n'avais même pas fait le lien entre le titre et le "dénouement", j'ai vraiment lu cette série comme un légume c'est pas possible...
    D'un autre coté, ça m'a permis de sauvegarder l'intérêt de la lecture.

    Mais si je devais faire une comparaison, je dirais que j'ai trouvé l'histoire du sursis un peu plus forte que celle-ci qui est un tout petit peu plus classique.
  5. QUOTE(mesoke)
    Bon donc si je résume vos avis, un tome 1 épatant, un tome 2 perturbant et un tome 3 réconciliant le tome 1 et le tome 2 ...  :roll:  j'ai bon?

    On peut voir ça comme ça. En fait, le tome 3 est le dénouement de l'histoire donc, en quelque sorte, il est un peu forcé de réconciler tout le monde.
    En ce qui me concerne, je n'ai pas trouvé le dénouement particulièrement grandiose, après avoir lu l'histoire, il est presque décevamt car finalement presque banal. Il n'empêche que j'ai trouvé cette série excellente, pas tant pour l'histoire proprement dite que pour l'aspect anticipation plutot réussi et la réflexion sur la real TV assez intéressante.
  6. QUOTE(poseidon2)
    Ouais effectivement ca en jete   :shock:

    Merci, bon, c'est pas non plus du grand art, juste un petit coup de photoshop.
    QUOTE(poseidon2)
    On dirais meme que le tome 3 est aussi ancien que le mur  :roll:

    Le plafond, pas le mur, n'oublions pas que cette fresque est à fouillouillouille de mètres du sol au plafond de la chappelle Sixtine.
    Pour l'effet, merci photoshop et les transparences de calques...

    En tout cas, content que ça vous plaise. J'avais pas pensé au coté pub mais c'est vrai qu'avec un titre genre "Alléluia, le tome 3 est sorti", on s'y croirait...
  7. Tenez, histoire de ne pas avoir fait mon montage pour rien, voici l'image que j'avais envoyé à Larcenet :
    user posted image
    Malheureusement, la catégorie "montages débiles" n'est pas acceptée par Larcenet.
    Heureusement, je vais en Italie fin mai...
  8. Au fait, connaissez-vous le concours "le retour à la terre all over the world" ?
    C'est un concours lancé par Larcenet et Ferri, qui va durer environ un an : vous partez en voyage ? Emmenez un tome du retour à la terre et prenez vous en photo avec. Vous envoyez le tous à Larcenet et les meilleures photos pourront à l'issue du concours recevoir un petit dessin original de Larcenet. Joli idée non ?
    Moi, j'ai voulu envoyer un montage photoshop que j'avais trouvé sympa mais Larcenet ne les accepte pas (il ne veut que des vraies photos). Mais c'est pas grave, j'ai un voyage en Italie prévu en mai, je me rattraperai. Et puis je posterai mon montage ici pour la peine.

    L'adresse pour voir les photos et participer : http://le-retour-a-la-terre.over-blog.com/

    [edit] : Et si vous souhaitez participer, n'envoyez que des photos de taille réduite (moins de 100Ko) car Larcenet n'a encore qu'une connextion bas débit (il l'avait dit initialement mais je ne le retrouve plus sur le site).
  9. QUOTE(the_argonaut_2004)
    Les souvenirs de collège sont souvent traumatisants et ne relèvent pas forcément d'une vision analytique des choses.

    Quand même, après coup, j'ai pu tenter d'avoir une vision analytique des choses car la remarque fait réfléchir sur l'art.
    Dans l'anecdote que je cite, je ne critique pas le fait que l'on nous ait demandé de dessiner sans contour noir, ce qui me hérisse le poil encore aujourd'hui, c'est d'avoir entendu (et je m'en souviens comme si c'était hier) : "vous n'avez pas de trait noir autour du visage".
    Je suis désolé mais entendre ça de la bouche d equelqu'un qui est censé être ouvert à l'art me choque. Evidemment qu'on n'a pas de trait noir autour de la tronche ! Mais que je sache, on ne vis pas dans un monde à 2 dimensions, ça ne nous empêche pas de faire des représentations planes, cette remarque est donc, à mon sens, parfaitement ridicule.

    En ce qui concerne le monde de la BD, il est vrai que l'utilisation du trait noir est quasi générale, celui-ci étant apparu essentiellement pour des raisons techniques. Le phénomène "ligne claire" a, je pense, contribué à faire du trait noir la norme de la BD.
    Il n'empêche que, même dans le mainstream, les auteurs travaillant en couleurs directes semblent parfois tenter de s'affranchir partiellement du trait. Je pense à des dessinateurs comme Gimenez ou Prado sur certaines de ses oeuvre où le trait noir (de mémoire) est très discret.
    En tout cas, à mon sens, même si on peut regretter que les techniques de dessins soient un peu trop normalisées dans la BD, je ne considère pas l'utilisation du trait noir comme une tare : ce qu'on attend d'une oeuvre, c'est qu'elle communique un message et/ou une émotion et peu importe la technique utilisée du moment que l'auteur arrive à ses fins.
  10. QUOTE(the_argonaut_2004)
    Les souvenirs de collège sont souvent traumatisants et ne relèvent pas forcément d'une vision analytique des choses.

    Quand même, après coup, j'ai pu tenter d'avoir une vision analytique des choses car la remarque fait réfléchir sur l'art.
    Dans l'anecdote que je cite, je ne critique pas le fait que l'on nous ait demandé de dessiner sans contour noir, ce qui me hérisse le poil encore aujourd'hui, c'est d'avoir entendu (et je m'en souviens comme si c'était hier) : "vous n'avez pas de trait noir autour du visage".
    Je suis désolé mais entendre ça de la bouche d equelqu'un qui est censé être ouvert à l'art me choque. Evidemment qu'on n'a pas de trait noir autour de la tronche ! Mais que je sache, on ne vis pas dans un monde à 2 dimensions, ça ne nous empêche pas de faire des représentations planes, cette remarque est donc, à mon sens, parfaitement ridicule.

    En ce qui concerne le monde de la BD, il est vrai que l'utilisation du trait noir est quasi générale, celui-ci étant apparu essentiellement pour des raisons techniques. Le phénomène "ligne claire" a, je pense, contribué à faire du trait noir la norme de la BD.
    Il n'empêche que, même dans le mainstream, les auteurs travaillant en couleurs directes semblent parfois tenter de s'affranchir partiellement du trait. Je pense à des dessinateurs comme Gimenez ou Prado sur certaines de ses oeuvre où le trait noir (de mémoire) est très discret.
    En tout cas, à mon sens, même si on peut regretter que les techniques de dessins soient un peu trop normalisées dans la BD, je ne considère pas l'utilisation du trait noir comme une tare : ce qu'on attend d'une oeuvre, c'est qu'elle communique un message et/ou une émotion et peu importe la technique utilisée du moment que l'auteur arrive à ses fins.
  11. QUOTE(the_argonaut_2004)
    1---Spock, tu nous ressort cette bonne et classique analogie avec les fresques sur les églises!...Sacré toi!...
    (...)
    Bref, tout bouge, tout change, surtout les théories, et mon intention de départ n'était pas de parler des origines les plus anciennes du 9ème art.

    En fait, je ne cherchais pas à faire un travail de théoricien sur l'histoire de la BD, ce qui n'est pas du ressort de mes compétences.
    Ce qui m'intéresse dans cette analogie, c'est de voir que, dans notre inconscient collectif, la narration par le biais de petits images successives, est facilement assimilable à la communication en direction des ignares illetrés, ce qui, entretient des préjugés négatifs envers la BD.
    Ainsi, même s'il n'y a aucune filiation objective entre les fresques guerrières sur les bas reliefs ou les dessins des églises et la BD, cet amalgame est ancré dans notre culture.


    QUOTE(the_argonaut_2004)
    2---De plus, quand je dis que la bd est dans sa grande, grande majorité basée sur des formes esthétiques \"pauvres\", j'entends par là que le dessin en lui-même dans la bande dessinée n'a jamais surpassé les découvertes esthétiques de l'art pictural.
    (...)
    Bref, c'est ce\"Contour Noir\" très caractéristique qui, même si les auteurs font ce qu'ils veulent avec les outils qu'ils veulent, définit encore aujourd'hui 95% de la bande dessinée mondiale et qui lui fait valoir le nom \"d'art naïf\". A propos, que trouve-t-on au musée d'art naïf de Paris en expositions régulières et dans l'espace bibliothèque: des BD!...


    Intéressant cette question sur la ligne noire, non?.....

    Ta remarque me rappelle de vieux souvenirs de collège.
    A l'époque, j'étais un jeune blanc-bec découvrant les joies la 6ème et par là même, celles des cours de dessins. Il se trouve que j'étais (et suis toujours) particulièrement mauvais mais cela n'a aucun rapport avec mon anecdote.
    Au premier cours, la prof nous explique que l'on va travailler avec des pinceaux et de la gouache, conformément aux normes en vigueur dans l'éducation nationale.
    Et à ce moment, elle croit bon de préciser qu'elle ne veut pas voir des dessins réalisés comme des bandes dessinées avec un trait noir autour. Elle a même ajouté texto (avec les approximations de citation dues au temps qui passe mais je garantis que sur le fond, c'est véridique) : "vous n'avez pas un trait noir autour du visage dans la vie !"
    Evidemment, mon jeune cerveau de 11 ans n'a pas eu la vivacité d'esprit (et n'aurait pas eu les cXXilles) de lui rétorquer : "Mais que je sache, on n'a pas non plus de gouache sur la tronche !"
    Il m'a fallu des années avant de réaliser à quel point cette remarque était le fruit d'un esprit étriqué et engoncé dans ses certitudes artistiques, faisant de la BD un sous moyen d'expression alors que la gouache, ça madame, c'était vraiment le top absolu...
    Bref, c'était ma lettre ouvert à Mme Rousseau, ma prof de dessin entre 85 et 87, ça ne fait pas vraiment avancer le débat mais je trouve l'histoire intéressante.
  12. Bon l'invité c'était moi.

    J'en profite pour ajouter que je suis assez curieux de lire cette BD aussi, ne serait-ce que parceque je n'ai gardé quasiment que des bons souvenirs de mon service militaire.
  13. QUOTE(bibop)
    lol oui TNT les chaines gratuites... avec l'adaptateur au prix minimum de 70 euros!! laugh.gif  
    Ils nous prennent pas pour des cons déjà.

    Ben, si je ne m'abuse, pour recevoir la télé, il faut une télévision non ? C'est pas gratuit non plus. Gratuit, ici, ça veut dire pas d'abonnement tout simplement.
  14. J'ai un peu envie de continuer la dissertation sur ce que dit notre argonaute :
    QUOTE(the_argonaut_2004)
    1---- Historiquement et culturellement la bande dessinée vient notamment de l'illustration de presse à tendance satirique. Cette constatation induit le fait que les origines de la bd trouvent leur source dans l'humour, dans la dérision, ce qui a favorisé l'éclosion d'un style de dessin spontané facilement reproductible(donc en noir et blanc)

    Je dirais même qu'elle vient de plus loin. Allez donc près de chez vous et promenez-vous dans une vieille église, vous y lirez quantité de BD. En effet, à une époque où savoir lire signifiait faire partie de l'élite et où la majorité des gens se devaient de passer un certain nombres d'heures à l'église à écouter les sermons du prêtre, il y a vait de la lecture gratuite sur les vitraux ou sur les fresques.
    Finalement, bon nombre de fresques religieuses ou historiques ne sont que les prémices de la BD.

    Ce qui reste de tout çA c'est que l'origine de la narration figurative reste encore la vulgarisation à l'usage des incultes. D'une certaine manière, il est possible qu'il reste encore un peu de ça dans le fond de notre cerveau : la BD c'est pour les ignares qui ne savent pas lire, quand on sait lire, on lit de vrais livres.

    QUOTE(the_argonaut_2004)
    la bande dessinée joue et utilise une mécanique narrative très souvent basée sur des clichés, sur des lieux communs, et puise dans la réalité pour en ressortir une esthétique toujours pseudo-réaliste qui est significative d'un dessin naïf aux yeux de l'histoire globale des Arts. Oui, il faut l'avouer, la bande dessinée est une découverte moderne mais qui fonctionne sur une mode de représentation esthétique \"pauvre\" en regard des oeuvres dessinées passées. De plus, la fonction première de la bande dessinée n'est sûrement pas méditative, même si elle peut l'être.

    Je ne suis pas entièrement d'accord avec le fait de dire que la représentation en BD est pauvre : dire cela, c'est faire la comparaison avec la peinture et je pense que cela n'a pas lieu d'être. Quand la peinture cherche à raconter quelque chose en une seule image, la BD le fait avec une succession d'images, l'objet de départ est donc absolument différent.

    Je repense à une case dont Hergé était très fier, elle représente des bédouins en train de fuir, c'est dans "l'or noir" si je me souviens bien. Si vous vous souvenez de ce passage, c'est quand Haddock leur court après suite à la destruction de sa bouteille, la case représente au premier plan un bédouin couché en train de tirer, au 2ème un autre en train de se relever et au 3ème un bédouin qui s'enfuit. Cette case passe totalement inaperçue à la lecture mais en la regardant bien, on s'apperçoit qu'elle est exceptionelle car notre cerveau comprend instinctivement le déroulement temporelle d'une action pourtant représentée sur une seule case (que l'on imnagine plutot figer un instant à la manière d'une photo). Hergé était très fier de cette case qu'il comparait à un tableau de Picasso "femme descendant l'escalier" (titre exact à vérifier) sur lequel la succession des mouvements est aussi représentée sur la même image.
    On pourrait faire le même type de commentaire sur beaucou de cases de BD qui représentent des mouvements : la forme représentée sur le dessin ne représente rien en tant que telle mais nous l'interprétons immédiatement pour ce qu'elle veut dire.
    Bref, le fait que l'on dise que la représentation BD est pauvre est à mon humble avis la conséquence de sa réussite à parler directement à notre inconscient (de même que les 24 images par secondes du ciné crée l'illusion de la continuité).

    QUOTE(the_argonaut_2004)
    La télévision reste donc fidèle à elle-même: elle entretient ceux qui sont sous les feux de la rampe et daigne parfois, très rarement, s'aventurer dans les découvertes.

    C'est bien vrai mais en même temps, j'ai pris le parti de m'en ficher royalement. La télé ne parle pas de la musique que j'aime ni de BD ? Qu'à cela ne tienne, je vais sur internet, visite des blogs, des sites, des forums et j'y trouve tout ce que je cherche. Pourquoi a-t'on toujours envie que ce que l'on aime soit diffusé à grande échelle ?
    Je pose la question aussi pour moi car c'est un travers que je me reconnais : parfois j'aimerais voir TF1 faire une spéciale "de cape et de crocs" ou "Larcenet" en prime time et puis en fin de compte, qu'est ce que ça peut bien me faire ? Au contraire, avoir fait l'effort de découvrir par soi même des oeuvres signifie que l'on a encore un peu de temps de cerveau deisponible pour soi même et qu'on ne se fait pas servir la soupe par les grands media, c'est plutot rassurant.
    Bref, ma conclusion c'est : surtout qu'on en parle jamais de BD à la télévision, laissons chacun faire ses propres découvertes, il n'y a pas que la télé dans la vie.

    QUOTE(the_argonaut_2004)
    Spock a raison, lire de la bd s'apprend, lire de la bd n'est pas un réflexe inné pour chacun d'entre-nous.

    Rien à ajouter mais j'aime bien quand on dit que j'ai raison :wink:

    QUOTE(the_argonaut_2004)
    En revanche -et là ça va faire mal- la bande dessinée, dans son ensemble (...) reste selon moi un ramassi de quantités astronomiques de titres minables, machistes, inintéressants, quelconques, complaisamment violents, intellectuellemnt peu stimulants, et même nocifs pour les neurones.
    (...) La vie est trop courte, je n'ai pas de temps à consacrer aux titre \"sympas\" ou \"divertissants\".

    C'est vrai, la BD est une industrie du divertissement, comme le cinéma, la musique et même la littérature (finalement, sans les heures de transports en commun, se vendrait-il autant de bouquins ?)
    Mais bon, encore un efois, la liberté individuelle de choix est le critère, chacun choisit ce qui l'intéresse. Après tout, fabriquer du divertissement, c'est un travail plus louable que bien d'autres activités.

    QUOTE(the_argonaut_2004)
    Ceux qui n'apprécient pas la bd n'ont ni plus tort ni plus raison que ceux qui la défendent.

    C'est exact sauf que certains peuvent ne pas l'apprécier par simple méconnaissance. Dans ce cas, il me semble judicieux d'au moins leur ouvrir les yeux sur ce qu'est la BD afin qu'ils puissent apprécier en toute connaissance de cause.

    QUOTE(the_argonaut_2004)
    je déteste XXème Ciel et le Combat Ordinaire m'a divertit autant qu'un téléfilm moyen. Chacun ses goûts.

    Pas mieux.
    Je parle des goûts : je ne connais pas XXème ciel et j'ai adoré le combat ordinaire car il est tout simplement humain sans chercher à rentrer dans un cadre préformaté (alors que les téléfilms, eux, ont une trame toute faite qu'on adapte à l'époque ou au style). D'une certaine manière, j'ai retrouvé du Proust chez Larcenet.

    Voilà, j'ai bien occupé une partie de mon après midi de boulot mais ça fait longtemps que je n'avais pas fait un bon vieux post à la Monfreid (toutes proportions gardées bien sur, je ne saurais me comparer à la prose de Monfreid :oops: )
  15. Moi, je dirais que la BD, en tant qu'art de la narration figurative, est un moyen d'expression qui n'est comparable à aucun autre. De la sorte, il a le même intérêt à mes yeux que la littérature, la peinture ou le cinéma. D'ailleurs, ces 4 formes d'expression forment un ensemble cohérent selon moi et aucun des 4 n'est assimilable aux autres.

    Cela dit, j'ai une amie qui m'a avoué un jour qu'elle ne 'savait' pas lire de BD : les images lui arrivent aux yeux mais elle ne sait pas les interpréter en terme de narration. Bref, lire de BD, ça s'apprend aussi et donc cela peut justifier aux yeux de ceux qui ne la connaissent pas des interrogations légitimes.
  16. Voilà, le tome 3 est sorti :
    user posted image

    Maintenant on peut savoir d'où venaient les lois de la robotique dans l'histoire. Ca se termine un peu rapidement mais je trouve que l'histoire se tient bien. En fait, à mon avis, c'est surtout la réflexion sur la télé réalité qui est intéressante plus que l'aspect 'lois de la robotique'.
    Enfin je vous laisse lire la BD...
  17. Alors, quelques achats pour moi aujourd'hui, histoire de boucler ma carte de fidélité :
    Le monde du pétard par Gaël : je lis régulièrement le blog de Gä et j'aime assez son coup de crayon.
    Maurice et Patapon T.1 par Charb : c'est gras, lourdingue et grossier mais j'adore.
    Les pauvres aventures de Jérémie T.2 : pour compléter ma collection de BD pour bobo branchouille. Accessoirement, j'ai bien aimé le tome 1.
    Reality show T.3 : RHAAA !! Je ne m'attendais même pas à ce qu'il sorte déjà mais ça y est, cette superbe histoire est terminée.
    Le voeu de Marc : Sur le conseil de Boulet, le scénariste, qu'il a laissé sur son blog (excellent blog au demeurant).

    Maintenant, il faut encore finir de lire tout ça...
  18. user posted image

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    Resmué:
    Papa, j'accepte d'être circoncis si tu m'achètes ce Goldorak !

    Bon, je ne fais pas la chronique d'un album sorti ultra récemment, il a même quasiment un an mais que voulez-vous, je viens juste de découvrir Riad Sattouf, d'abord via les jolis pieds de florence et no sex in NY puis avec cette BD ci.

    Au départ, je suis tombé dessus par hasard, j'étais en train de feuilleter l'ALIEN de Trondheim en envisageant de le montrer à mes petits loulous afin de les initier à la BD. Et, en regardant ce qu'il y a chez Bréal jeunesse, je tombe donc sur "ma circoncision".
    Au dos, il est écrit, "cet ouvrage est conseillé à partir de 12 ans", en feuilletant les permières pages, on voit surtout les petits garçons qui se regardent l'instrument. Bref, je me dit "ça a l'air ammusant, j'embarque".

    Une fois à la maison, j'entame vraiment ma lecture de ce bouquin. C'est là que mon impression initiale retombe. Pour vous faire mieux comprendre pourquoi, voici, in extenso, l'avant propos que j'avais omis de lire auparavant :
    QUOTE
    Note aux lecteurs, circoncis ou non
    -Ce livre raconte une histoire vraie située dans un pays dont le régime totalitaire formate les enfants à un seul mode de pensée.
    -Ce livre est franchement contre la circoncision.
    -Ce livre n'est pas une incitation à la haine raciale mais plutôt un témoignage sur la façon dont une société fabrique la haine raciale.
    Aux personnes l'interprétant autrement, on suggérera de relire le livre et on rappellera, si besoin est, que le racisme et l'antisémistisme ne constituent pas une opinion, mais un délit.
    on notera enfin que certains passages peuvent choquer un lecteur sensible.

    Avouez qu'il est étonant de trouver ceci en avant-propos d'un ouvrage chez Bréal jeunesse lisible à partir de 12 ans.
    Ensuite, on commence la lecture proprement dite et, là, on comprend mieux l'avertissement initial. Effectivement, Riad Sattouf y raconte l'expérience de sa circoncision en Syrie mais évoque aussi d'autres choses, en particulier la manière dont on élève (ou élevait, on peut rêver) les enfants dans ce pays.

    Afin de ne pas trahir le travail de Sattouf, je ne vais pas résumer ou raconter ce qui se passe dans ce livre. Tout ce que je peux dire, c'est que j'ai trouvé finalement ce livre assez dur car il nous plonge au coeur d'un système qui, bien que cherchant à éduquer les masses, est encore complètement archaïque et choquant sur certains aspects (le passage où les enfants se demandent comment on fait les enfants est édifiant).

    Bref, j'avais découvert Sattouf via les jolis pieds de Florence et No sex in New-York, pensant avoir découvert un auteur assez "léger", essentiellement tourné vers la misère sexuelle de notre génération. En fait, j'ai aussi découvert un auteur décrivant avec un certain détachement des évènements qui ont largement de quoi traumatiser n'importe qui.

    Bref, une BD que je vais ranger quelque part entre "le photographe" et "Pyongyang", ce qui n'est pas peu dire.
  19. Petite sortie du samedi à la librairie BD et 3 achats pour aujourd'hui :

    Le meilleur du chat de Gelluck : parceque si les moustiques étaient des abeilles, ils ramèneraient du sang à la ruche et la reine ferait du boudin.
    Le vol du corbeau T.2 : quand je commence une série, je la finis, surtout quand elle est bien.
    Ma circoncision de Riad Sattouf : par curiosité et franchement, c'est un choc, je crois que je vais me lancer sur la chronique.

    Avec tout ça, j'ai rempli ma carte de fidélité, cela va me faire environ 42€ de réduc pour mes prochains achats, il faut que je commence à réfléchir à ce que je vais prendre...
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