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M_Spock

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Messages posté(e)s par M_Spock



  1. Otaku
    de Tran et Brun
    aux Requins Marteaux




    Résumé : Vivons-nous dans un monde tel que l'imaginaient les pires récits d'anticipations ?


    Avis : Pour ma première chronique, je ne choisis pas vraiment la facilité tant cette BD me sort de mes habitudes de lecteurs de BD européeenne.
    Tout d'abord, je complète le résumé "officiel" pour ceux qui veulent savoir de quoi ça parle (ne lis pas Monfreid) : c'est l'histoire d'un couple de jeunes japonais qui viennent en France pour faire des "performances".
    Voilà, je n'en dit pas plus, de toutes façons, il n'y a pas vraiment de scénario à proprement parler, on est plutot dans le domaine de la tranche de vie.

    Le message est, lui, particulièrement intéressant. En effet, en faisant débarquer ces 2 japonais dans une France en pleine période de grêve générale des transports, les auteurs créent l'opprtunité d'une réflexion sur le désengagement politique des jeunes générations.
    D'un coté, nous avons ces 2 japonais, désabusés de tout ce qu'une vie sociale "normale" pourrait leur apporter et qui ont choisi de se réfugier dans une vie de performances et de jeux vidéos désocialisants.
    De l'autre, les français qui les hébergent ne sont pas plus concernés par l'évolution de la société, ils ont beau faire partie de l'underground artistique et culturel, ils vivent du RMI, de petits boulots et ne semblent intéressés que par la défonce pour oublier leur vie. A ce titre, un passage de la BD est particulièrement révélateur : alors que la télévision annonce que le gouvernement compte réduire fortement les allocations chomage, l'un des français s'en fout ouvertement disant que lui, vit du RMI et que de toutes façons, on ne touchera pas notre retraite. Conclusion de la discussion : "fais plutot tourner un buzz au lieu de dire des conneries" (je ne garantis pas l'authenticité du dialogue mais c'est l'esprit). Au bilan, on sent que ces jeunes acceptent la situation ambiante comme leur environement naturel qu'ils n'ont aucune envie de modifier.

    Si vous souhaitez en savoir plus sur les motivations des auteurs, je vous conseille ce topic du forum de bédéka sur lequel Lionel Tran est inervenu de manière très complète et où on en apprend plus sur ce projet et ses fondations.

    En conclusion, je qualifierais Otaku de très bonne BD, un BD qui nous amène à réfléchir sur l'attitude que nous avons face au monde qui nous entoure. Il n'en reste pas moins qu'elle contient un message plutot pessimiste que tout le monde n'est peut-être pas pret à recevoir.

    J'espère que d'autres lecteurs se manifesteront car il y a surement matière à pas mal de débats à partir de cette BD.

    Bonne lecture,

    edit : j'ai édité le titre du topic et rajouté SPOILER car, la discussion, après l'interevention de Lionel Tran, nous amène à discuter de points très précis de la BD. Si vous n'avez pas encore lu le livre, ne passez pas la première page de ce topic.
  2. CITATION(Monfreid...)
    mais je trouve un peu "vite dit" le côté y'a 900 personnes qui ne bougent pas:! donc ils ne vivent pas "bien" la musique! donc il n'aiment pas, donc ils sont nuls!
    (...)

    Ma critique du public a du paraitre un peu rapide et expéditive., peut-être qu'il faut que j'essaie d'être moins intégriste.
    En ce qui concerne les pogoteurs des premiers rangs de concert, je n'en fais plus partie depuis quelques années (en ai-je d'ailleurs vraiment fait partie ?) mais le fait est qu'ils représentent une proportion plus ou moins constante du public dans ce type de concert.
    Les gens qui restent sur place sans bouger, sont aussi présent dans tous les concerts, et c'est, bien sur, leur droit (chacun sons truc). Ce que j'ai regretté, c'est que leur proportion était bien supérieure à ce qu'on observe habituellement dans le reste de la France : sachant que je n'avais pas envie d'aller rejoindre les pogoteurs du premier rang (je voulais profiter quand même de la musique).

    Dans mon expression 'le public est nul', je me place surtout du point de vue du groupe. Pour avoir joué de la trompette dans une banda à Toulouse, j'ai souvent "ressenti" la présence ou l'absence du public. Et je peux te garantir que quand tu joues et que tout le public saute partout comme un seul homme, tu as des frissons partout. Au contraire, un public statique, lors d'un concert de musique festive et bruyante, ne transmet aucune énergie aux musiciens et, donc, ne les pousse pas à se défoncer sur scène. Résultat, le concert est moins bon, quoiqu'on en dise.

    Dans cette optique là, on peut considérer que le public des Alpes maritimes est plutot nul, même s'il apprécie la musique. Il faut juste garder en tête que je parle du public en tant que foule dont le comportement dépend des différentes proportions de populations qui le compose ("pogoteurs fous", "fans agités" et "gens qui bougent pas" pour faire une classification rapide). Ici, la proportion de "fans agités" est très faible au détriment de ceux qui bougent pas et j'avoue que ça me désoblige.

    Donc pour répondre à ta critique, je ne fais pas un reproche individuel à ceux qui choisissent de ne pas bouger de tout le concert, je regrette simplement fortement qu'ils soient si nombreux dans le public, ce qui est différent.
  3. Concert samedi soir à Cannes : Les Mad Caddies.
    Ces types sont vraiment des machines à concerts, il savent produire une pêche d'enfer sur scène, leur niveau musical est exceptionel (le trompettiste, bien que manifestement bourré à la bière était encore capable de sortir un son qui laisse vraiment rêveur) et leur musique, mélange de punk, ska, jazz est un régal en live, de la vraie musique pour sauter partout.
    De plus, de tout ce que j'ai entendu en concert, les mad caddies sont un des groupes qui soigne le plus ses balances, leur son en live est tout simplement exceptionnel : on ne se fait pas déchirer les oreilles (un petit peu quand même, ça reste du punk), et chaque instrument est parfaitement audible, un vrai bonheur.

    Gros bémol cependant et qui peut intéresser ceux qui voudraient voir des concerts dans la région, c'est la confirmation de ce que j'avais pressenti lors du concert de Marcel & son orchestre à Cagnes : le public de la Cote d'Azur est probablement l'un des plus nuls de France.
    Dans un concert de punk, il y a un petit noyau dur de pogoteurs (40 personnes environ) devant la scène et TOUS les autres spectateurs (soit environ 900 personnes) restent rigoureusement immobiles à regarder la scène, l'air complétement blasé, ça doit être démoralisant pour les musiciens et en les incite pas à tout donner. Par moment, on se demandait si des gens gens n'allaient pas se tourner vers nous en faisant "chuuut !"...

    Bref, amateurs de concerts de musique de jeune, fuyez la Cote d'Azur !!
  4. CITATION(Monfreid...)
    le "souci" est pour moi bien là
    si on dit  
    "c'est un film populaire à gros budget", le simpératifs que sous entendent ce "genre" doivent ils passer au dessus du talent du réalisateur ?

    Je crains fort que oui...
    Il faut bien avouer que pour qu'un film soit fédérateur du plus grand nombre (et rembourse ses producteurs), beaucoup de critères consensuels doivent etre respectés. On peut le déplorer, mais c'est malheureusement la réalité : le grand public n'est pas prêt à recevoir des oeuvres sortant de ses habitudes.
    Il n'empêche que Jeunet sort de la spirale classique du nivellement par le bas : certes, il limite le rcours à ce qui avait fait sa gloire (persos déjantés, non sens, impertinence...) mais sans nous sortir pour autant une comédie type, disons, "le boulet" (qui servira pour les besoins de la cause de victime expiatoire au genre des comédies grand public à gros budget). De ce point de vue, il aborde le grand public sans trop le prendre pour un con et je trouve que, dans notre époque d'entertainment et de médiocrité, c'est déjà un bon point pour Jeunet.

    CITATION(Monfreid...)
    le souci c'est que le soldat ryan n'est pas vraiment un bon film (si filmer la guerre caméra à l'épaule suffit pour faire un bon film les films de larmée allemande sont superbes  :D non?)

    Là je te trouve dur avec Spielberg. Certe, je ne considère pas le soldat Ryan comme un chef d'oeuvre du cinéma mais il n'empèche que la scène d'ouverture est pour moi, techniquement particulièrement réussie : c'est filmé à l'épaule mais plutôt en version caméra subjective, on voit donc réellement ce qu'on pu voir les soldats ce jour là. Et je pense que pour avoir plus de réalisme dans le rendu des combats, il faudra au moins de la réalité virtuelle (ou faire vraiment la guerre...)

    CITATION(Monfreid...)
    c'est "travelling" dans les tranchés sont justement treop "je te montre le pathos est l'horreur de la guerre"...mais celles de kubrick montrent l'implacable mécanique des hiommes qui gouvernent!

    Là, je comprend ton analyse mais je pense qu'il ne faut pas demander non plus au film d'être ce qu'il n'est pas. Il ne s'agit pas de faire un film sur la guerre de 14 mais autour de la guerre de 14, il est donc normal à mes yeux que certains aspects soient passés sour silence, meme si on aurait plutt aimé qu'il traite un autre sujet.
    Pour faire un peu mon intéressant, j'ai lu dans Première l'interview de Jeunet où il dit être persuadé d'avoir été un poilu dans une vie antérieure et qu'il voulait à tout prix faire des plans des tranchées, d'où probablement ce coté pathos que tu as ressenti.

    CITATION(Monfreid...)
    franchement!
    un bon film qui manque de rythme
    qui apporte un "plaisir" visuel...qui n'est en fait que du contentement (les couleurs sont belles, les mouvements de caméra sont amples etc)
    mais aucune vie propre ne s'en dégage...or c'est que je réclame de jeunet!

    dans le genre "adaptation de roman" j'ai préfére le mystère de la chambre jaune, plus humble mais plus fort et plus marquant!

    Ton analyse me semble judicieuse, je pense cependant qu'il faut se garder de demander à Jeunet de refaire toujours la cité des enfants perdus, il a peut-être, lui aussi, envie de changer de style. Et, je le répète, le fait qu'il s'attaque au grand public avec pas mal de succès (Alien, Amélie Poulain, Un long dimanche) n'est pas forcément une mauvaise nouvelle, meme si cela peut frustrer les fanas de la première heure : au moins, cela relève le niveau ce qui est déjà une bonne action.
  5. Moi, j'y suis allé ce Week end et je rejoins en partie Monfreid sur ses critiques, en particulier sur certains aspects qui lorgnent trop vers Amélie Poulain (le "feu mes parents" ou aussi les "Si ... alors ...").
    Visuellement, le film est effectivement "du Jeunet", y'a pas photo, cela dit, meme si la ficelle est bun peu grosse, je trouve ça plutot beau donc autant ne pas bouder son plaisir.

    Accessoirement, j'ai trouvé Audrey Tautou assez fade et inexpressive (surtout par rapport à l'épreuve qu'elle est censé vivre, on a l'impression qu'elle n'est elle meme que spectatrice) ; et, après avoir lu Première de ce mois, il semble que ce soit un choix délibéré de Jeunet de laisser l'émotion "en dedans" (c'est ce qu'il aime au cinéma, personnellement, je trouve que ça casse un peu la crédibilité de l'histoire).

    Il n'empeche que ce film charie un bonne dose d'émotion, propose des images très fortes de la guerre des tranchées (Jeunet trouve le soldat Ryan magnifique et je trouve que pour les scènes de guerre, il soutient la comparaison avec son modèle) ainsi que des acteurs tous excellents.

    Bref, pour un divertissement populaire à gros budget, le film sort suffisemment des standards classiques des comédies pour mériter son succès et offrir une lueur d'espoir quand à l'avenir du cinéma français.
  6. CITATION(Bob Morane)
    jtavoue que moi aussi j'aurais aimé uen bonne confrontation entre les deux... surtout après la dernière page du 5... biggrin.gif

    C'est marrant, ça ne m'a pas choqué. En fait, ce tome s'intéresse surtout à la noirceur de ce monde a priori merveilleux. Le ressenti entre Crochet et Pan est déjà existant et donc n'avait pas besoin d'etre redétaillé.
    En fait, dans la mesure où on connait déjà la suite de l'histoire, Loisel s'arrange pour positionner tous les personnages au point de départ de l'histoire que l'on connait et se concentre finalement sur les à cotés, essentiellement, comme je disais plus haut, sur la noirceur de ce monde.

    C'est ce que je trouve le plus intéressant dans cette histoire : fabriquer de toute pièce un prélude à une histoire connue tout en brisant un mythe de monde merveilleux, j'aime énormément ce coté iconoclaste.
    Malheureusement, je n'arrive pas à trouver de mots très justes pour parler de ce tome, j'espère donc que Monfreid saura etre aussi prolixe qu'à son habitude pour nous sortir une chronique dont je me dirai : "oui, c'est exactement ça, comment ne l'ai-je pas dit moi meme ?".
  7. CITATION(Bob Morane)
    T'es un sacré veinard M_Spock et Esteban aussi!!  :D

    Aller faire les courses à Carouf, c'est pas forcément le niveau ultime de veinardise mais au moins quand ça tombe sur CE jour, ça compense...
    En attendant, bonne lecture à tous, je crois que peu d'entre vous seront déçus, Loisel a vraiment proposé une fin à la hauteur de ses ambitions : c'est pas demain qu'on en verra une version par le "Monde Merveilleux de Disney"™®©.
  8. A y est !!!
    Acheté ce soir, lu de suite. Que dire ?
    Peut-être le plus dur des tomes de cette histoire, une cloture magistrale de la série, je préfère ne pas gâcher le plaisir de ceux qui ne l'ont pas encore lu, en plus, je ne trouve pas encore de mots justes (au secour Monf' !).
    Ca fait drôle quand même, après toutes ces années d'arriver à la fin de cette série, c'est un moment fort dans une vie de bédéphile...
  9. CITATION(zeas)
    J'ai dû voir Miossec à peu près 5 ou 6 fois en concert et je peux te dire que c'est toujours comme ça!

    Moi je l'avais vu il y a 8 ans, à ses débuts, il était bien bourré mais il tenait encore debout et faisait illusion.
    A ce rythme, il va vite se faire une sale réputation, aller voir en concert un type incapable d'assurer une prestation convenable, je trouve ça un peu limite.

    En tout cas, j'attends avec impatience le concert des mad caddies à Cannes le 6 novembre. Je les ai déjà vu l'an dernier, je n'ai jamais vu un concert d'une telle qualité (et je suis allé en voir beaucoup). Et pourtant ils devaient bien être un peu torchés aussi mais ça ne se voyait pas.
    Rendez-vous sur ce topic le 7 novembre.
  10. J'ai moi aussi vu un certain nombres de pages de discussions consacrées à cette BD et, de même que Cubik, mis à part les trolls de Cargo film facilement reconnaissables, je n'ai vu personne parler en bien de cette BD.

    Cela dit, j'apprécie de voir enfin une vraie discussion constructive avec quelqu'un qui a sincèrement apprécié cette BD, sans dégénérer dans le trollisme aigu ni atteindre le point Godwin (le forum BDp a été particulièrement typique sur le sujet...) : encore une preuve de la qualité de ce forum.
    Enfin, la discussion n'est qu'a moitié constructive puisque personne ne semble avoir été convaincu par les arguments de BDCool (en tout cas pas moi), mais il faut dire que l'objet de la critique est quand même assez extrême.
  11. Je ne vais pas me lancer dans une critique très approfondie de la BD, ne serait-ce que parceque je ne l'ai lue qu'en librairie, et encore, je n'ai pas atteint le bout...

    Cela dit, il me semble que l'argument N°1 avancé par les défenseurs de cette BD est de dire qu'elle casse les codes et romp avec les traditions de la BD. Cependant, à mon sens, elle casse un code fondamental : le sens naturel de lecture.
    Faisons l'analogie avec le cinéma : depuis son apparition, il est fondé sur le principe qu'avec au moins 24 images par secondes, l'oeil humain perçoit un mouvement continu, ainsi, un extraterrestre ou un mutant qui "échantillonerait" à 200 Hertz ne verrait pas un film mais une succession d'images fixes. Ce code du cinéma est fondamental et je ne pense pas que meme le plus acharné des cinéastes d'art et essais se soit essayé à le transgresser : c'est un code fondamental qui est nécessaire à l'expression mais qui, si je ne m'abuse, n'a jamais empeché personne de s'exprimer.

    En BD, c'est pareil, les codes de découpages, et de placement des bulles dans l'image, ainsi que la composition meme de l'image, s'adressent à notre cerveau qui, depuis le CP, lit de gauche à droite et de haut en bas. La seule "transgression" connue de ce code est bien sur le manga qui part d'un postulat de lecture de droite à gauche (ce qui le rend plus difficile à aborder pour nous).

    Donc, quand on vient me dire que cette BD fait oeuvre de transgression, je dis non, elle est simplement ratée : si le lecteur se demande dans quel ordre il faut lire les cases et les bulles, c'est que le découpage est foireux. Depuis que l'affaire du siècle est sortie, je repense à ça à chaque fois que je lis une BD et s'il y a bien une constante dans toutes mes lecture c'est celle-ci : jamais je ne me pose la question de savoir dans quel ordre il faut aborder les images et les textes, mon oeil se pose naturellement au bon endroit (évidemment, il y a toujours 1 ou 2 cases par-ci par là qui peuvent faire exception mais personne n'est parfait).

    Enfin, au niveau du dessin, je trouve que les libertés prises, en particulier avec l'anatomie, sont à la limite du grotesque. Certains personnages sont représentés avec des bras tordus, des jambes qui changent de longueur, sans parler de cette fameuse couleur chair de la planche je-sais-plus-combien dont on se demande ce qu'elle fout là. Encore une fois, transgresser les règles, d'accord mais pour dire quelque chose : Quand je lis une blague de Vuillemin avec un mec avec un sexe de 1 mètre, l'anatomie est bien massacrée mais on rit (enfin si on aime le genre...) car un message passe. Sans parler meme de Reiser dont les dessins, qui semblent moches et mal fichus au premier abord, sont incroyablement expressifs car ils parlent directement à notre subconscient.

    Bref, ma conclusion sur cette BD est que la transgression n'est pas une fin en soi, si on n'a rien à proposer en échange, c'est un exercice de style sans ame et sans aucun intéret (oserai-je dire valeur ajoutée ?).
  12. CITATION(zeas)
    Tu aurais dû lui mettre des conseils de lecture en post-scriptum... on sait jamais...

    Bof, j'y crois tellement peu. Déjà, je ne suis pas certain du tout que mon message atteigne son but.

    CITATION(hélène)
    Tu nous tiens au courant si elle veut un droit de réponse, M_Spock?  Ou alors devra-t'on se fader tous les prochains numéros de Elle pour connaître les répercussions?

    Comment dire ? Je n'ai pas vraiment envisagé non plus de me fader tous les prochains numéros de Elle, c'est au dessus de mes forces. Mais si la dame me répond, promis j'en rendrai compte ici.
  13. CITATION(wumpy)
    Mais bon, ceux qui ne sont pas interessés par la BD n'y feront pas attention, et les autres.... :mrgreen:

    Il est vrai que dans le cas présent, on mène un peu un combat qui ne fera pas spécialement avancer le schmilblick, mais je ferai quelques remarques :
    - d'abord, ça fait du bien de se défouler un peu en prenant à bras le corps une cause à défendre,
    - Ensuite, n'importe qui a le droit de mépriser autant qu'il veut la BD ou toute autre forme de création. Il n'empèche que conclure des critiques ciné de la sorte relève de la malhonèteté intellectuelle (ou plutôt de la paresse de celui qui n'a aucun argument pertinent à fournir) et il est bon à mon sens de fustiger de telles attitudes,
    - Enfin, et c'est la partie utopique de mon avis, si par miracle mon message parvient jusqu'aux yeux de la dite critique, peut-être y'a t'il un (bien maigre) espoir qu'une lueur de réflexion lui traverse l'esprit et que son discours change à l'avenir (même si elle ne devient pas une bédéphile convaincue).

    Donc, continuons la lutte camarades No Pasaran
  14. CITATION(mesoke)
    Elle aimerait qq'chose dans le même genre  :shock:  
    Si vous aviez une idée ....

    Je ne sais pas comment définir ce qui est, "dans le meme genre" mais je conseillerais personnellement "Trait de craie" de Prado qui est une BD très intelligente.
  15. CITATION(mesoke)
    Et le vendredi c'est qui ton maître à penser?

    Je pense que dans le domaine des vannes à 2 balles, ça va devenir mesoke herself laugh.gif
    CITATION(mesoke)
    bah nous non plus nous ne la connaissons pas cette dame! Ne ferions nous pas preuve de préjugés en la fustigeant?

    Non, on discute d'un écrit litigieux avéré, je ne pense pas qu'il s'agisse d'un préjugé. Peut-etre en revanche que ses mots ont dépassés sa pensée, dans ce cas, je serai le premier à accepter des clarifications de sa part.
  16. CITATION(zeas)
    M_Spock : Je pense qu'il vaut mieux pour ta santé mentale d'éviter d'aller sur Allociné et la chronique de Desproges dont tu parles est en effet très jouissive!

    Rassure toi pour ma santé mentale, je ne vais jamais sur le site d'Allociné. En fait, cette critique, je l'ai découverte en premier sur le forum de la maison des auteurs, Allociné n'est venu qu'après.
    Quand à la chronique de Desproges, en plus d'etre jouissive (mais laquelle ne l'est pas ?), elle est quasiment vraie dans ce cas, en remplaçant rire par BD. On retrouve le meme mépris de la part du critique.

    En tout cas, ta théorie sur la culture BD de mme Quin est très intéressante et peut-etre meme malheureusement vraie. Mais meme dans ce cas, cela témoignerait d'une grande pauvreté d'esprit de la part de cette "critique" car cela continue à signifier que, dans son esprit, toutes les BD sont pareilles.
    Enfin, cela nous montre quelle est l'étendue de l'ouverture d'esprit de certains critiques.

    Enfin, j'avoue, je viens de faire elle.fr, j'ai cliqué sur "contact" puis sur "je veux réagir à un article" et j'ai envoyé ma diatribe, en plus signée de mon vrai nom. Honte sur moi et ma descendance, je suis devenu un lecteur de Elle, compatissez sur mon triste sort :oops:

    A part ça, j'espère bientot un post de Monfreid, qui va bientot devenir mon maitre Jedi du forum.
  17. CITATION(Bob-Morane)
    Vive M_Spock!!!

    Encore, ça fait du bien....
    CITATION(Bob-Morane)
    tu devrais envoyer ca au courrier des lecteurs de Elle, ca serait pas bête!! biggrin.gif

    J'y ai pensé. Le problème est que ça nous ramène à la question de l'anonymat sur internet : non pas que j'ai peur d'assumer mes paroles à visage découvert, bien au contraire, seulement, si j'écris au courier des lecteurs de Elle, c'est la honte sur moi et ma descendance pour 25 générations.
    J'ai déjà limite les boules d'avoir ouvert ce topic car certains esprits mal intentionnés pourraient croire que j'ai lu cette critique directement dans Elle (c'est pour ça que j'ai mis le lien vers allociné :wink:).
    Cela dit, je ne désespère pas de trouver une solution sauvegardant mon honneur afin de transférer ma prose à la personne sus-nommée. Mais j'attends quand meme que Monfreid passe sur ce topic, j'aime sa prose (re :wink:)
  18. Et pour que le tableau soit complet (et que miss Quin ne soit pas la seule coupable), voici la critique, non signée, de Aden (revue ou site que je ne connais pas) :
    CITATION
    Si l'on admet ce principe - que tout le film soit une bande dessinée d'aventures trépidantes où les héros n'ont d'autre dimension que leur silhouette (fort bien esquissée) -, on sera ravi du tour de manège.

    La critique n'est pas spécialement mauvaise mais je ne vois pas trop ce que la bande dessinée vient faire la dedans. Cette critique marque moins de mépris que l'autre à l'égard de la BD mais je trouve le discours un peu limite (dans une BD, les héros n'ont-ils nécessairement pas d'autre dimension que leur silhouette ?).
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