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  1. Fables Scénario : Bill Willingham Dessin : Lan Medina, Mark Buckingham, Bryan Talbot, Linda Medley, Craig Hamilton, P.Craig Russel, Tony Akins, David Hahn, Jim Fern, Shawn MCManus, Gene Ha, etc... etc... Editeur : Urban Comics Collection : Vertigo Série de 25 tomes (en version softcover) et 23 tomes (en version hardcover) Date de parution du tome 1 (en français, chez Semic) : 2004 Date de parution du dernier tome (en français) : janvier 2016 Good bye, farewell, good bye farewell... Le titre original du dernier tome de Fables ("Farewell", isn't it ?) a pour moi les accents de cette chanson de marins bien connue. Avec cette sensation de tristesse qui se mêle à celle d'un aboutissement que l'on espère à la hauteur de treize années d'aventures. Ce n'est en tout cas pas sans une émotion certaine que j'ai refermé le vingt-cinquième et dernier tome de cette série au long cours, créée et scénarisée par Bill Willingham qui, en plus d'être doté d'un talent de conteur hors-normes, a réussi à garder un niveau d'excellence tout au long de cette relecture originale et inspirée des contes classiques, comptines et autres mythes. Et de gratifier le lecteur d'une conclusion (de l'histoire principale) inattendue qui le prend à contre-pied. Une fois encore. Car le scénariste, cocasse et iconoclaste, ne s'est jamais privé de surprendre et de faire prendre des directions imprévues dans ses arcs narratifs. Une de ses nombreuses qualités qui permet de tenir le lecteur en haleine. Serait-ce trop exagéré d'affirmer aujourd'hui, à l'aune de la saga maintenant complète, que Fables restera une référence incontournable du monde des comics et déjà un classique ? Le panégyrique est toujours forcément subjectif mais la série ne m'a de toute façon pas attendu pour récolter succès critique et public. Et de fait, je dois dire qu'il y avait longtemps qu'une BD n'avait pas suscité chez moi un tel engouement, d'autant que je n'ai jamais été très attiré par la BD anglo-saxonne à part de très rares exceptions (Courtney Crumrin, Locke & Key, Y le dernier homme). Mais comment rester de marbre devant un tel feu d'artifice d'inventivité, d'audaces, de qualité d'écriture, de densité psychologique, de suspense, d'émerveillement autant que de violence et de cruauté ? A partir d'un matériau brut qui plonge dans l'imaginaire collectif et même la culture universelle, Willingham a patiemment ouvragé et poli ces petits bijoux - certes plaisants mais limités - se perpétuant de générations en générations et qui n'offraient théoriquement plus guère de surprises en une saga véritablement littéraire où Blanche Neige, Pinocchio, Rose Rouge ou Barbe-Bleue ne sont plus de simples silhouettes réduites à une fonction souvent édifiante mais des êtres (presque) humains vivant, agissant, aimant, complotant, empêtrés dans leurs contradictions, leurs dilemmes moraux, leurs actes de gloire ou leurs erreurs (voir leur monstruosité). Tel est le premier aspect remarquable de Fables : celui d'avoir donné du relief à des figures archétypales sans consistance. On se surprend, du coup, à suivre les aventures de ces dizaines de personnages dont les destins se croisent ou s'activent en parallèle en oubliant presque leurs origines enfantines. C'est que Willingham s'est tellement bien emparé d'eux et permis d'énormes libertés (que ce soit dans leur comportement ou leur "pedigree") que l'on a l'impression d'avoir affaire à des personnages complètement originaux. Ce qui n'est pas tout à fait faux, vu le traitement en profondeur qu'il fait subir à certains. Exit la Blanche Neige, éternelle victime faisant le ménage en chantant dans la chaumière des sept nains avant de croquer la pomme : bonjour Mlle Blanche, femme de tête, survivante, gestionnaire impeccable et superviseuse implacable en temps de guerre. Pour ne donner qu'un exemple de la manière dont le scénariste détache ces personnages de leur contexte féérique un brin neu-neu pour les rendre plus pragmatiques et en phase avec un monde complexe où sévit rarement un rassurant manichéisme. Ce qui n'empêche nullement le merveilleux la fantaisie et surtout la magie (très présente à un certain stade de la série) de garder leurs prérogatives. Car l'auteur ne démolit pas les mythes et légendes pour en faire une sorte de soap au Perrault : avec un art consommé de la référence (parfois très pointue) et du clin d'oeil, il se les réapproprient, les modernisent, les triturent, les fait entrer dans des genres a priori fort éloignés des contes tel que le policier, l'espionnage ou encore l'univers des super-héros, pour en parsemer sa vaste (re)création flamboyante et en faire l'un des univers les plus riches et denses que j'ai pu rencontrer en bande dessinée. Evidemment, la matière première étant elle-même quasi illimitée, on ne s'en étonnera pas et Fables aurait tout aussi bien pu continuer jusqu'au tome 250. Encore faut-il être capable de puiser dans ce riche vivier à histoires et personnages hauts en couleur sans tomber dans la confusion, la répétitivité, l'incohérence, voir le n'importe quoi. La série n'est pas exempte de défauts pour autant. On peut ainsi reprocher au scénariste certaines facilités : utilisation d'événements, de personnages ou du fameux Deus Ex Machina venant débloquer une situation sans que l'auteur n'en explique vraiment la raison et/ou la cause. Comme si le fait que ses histoires se déroulent dans un monde féerique et gorgé de magie (bref un monde où tout est possible ou presque) le dispensait d'explications. Ou encore certains personnages aux destinées trop vite expédiés (conséquence fatale lorsque l'on jongle avec plus d'une centaine de protagonistes). Le besoin de surprendre à tout prix, peut-être aussi. Mais Willingham parvient toujours à rester clair et cohérent avec l'essentiel, malgré une structure souvent très éclatée où l'on passe souvent d'une histoire à une autre le temps d'une page ou deux, avant d'y revenir... Loin de donner une lecture saccadée, ce rapide passage d'un lieu à l'autre, d'un personnage à l'autre, crée une dynamique qui empêche tout ennui sans risquer de rompre pour autant le(s) fil(s) narratif(s). Devant l'impossibilité évidente de rendre compte, même superficiellement, du contenu de vingt cinq tomes de plus de cent pages chacun (sans compter les spin-offs de la série-mère comme Jack of Fables ou Fairest), j'en suis donc réduit ici à simplement dégager ces généralités, notamment sur la réappropriation inspirée et décalée du vaste corpus de l'imaginaire enfantin à la sauce ado-adulte, le développement des principaux protagonistes et une narration fragmentée mais néanmoins fluide. Amateurs de contes ou non, je ne peux que conseiller l'acquisition d'une série dont la longueur pourrait en rebuter plus d'un. Car, contrairement à tant d'autres séries contemporaines qui s'éternisent inutilement, Fables offre dans chacun de ses volumes (évidemment avec des hauts et des bas) de quoi contenter le lecteur, que ce soit en terme d'intrigues ou de révélations venant enrichir toujours davantage le background. Un mot en ce qui concerne les récits courts, intercalés ou placés en fin des tomes : ceux-ci ont généralement pour fonction d'approfondir l'histoire personnelle de certains personnages plus secondaires tandis que d'autres ressemblent plus à de simples récréations un brin anecdotiques et inégalement appréciables, surtout en ce qui concerne les dessinateurs différents qui s'y succèdent. Voilà qui me permet d'en venir au travail graphique effectué sur la série, celui-ci étant bien souvent le critère principal d'adhésion ou non à une bande... dessinée. Qu'on se le dise : davantage habitué à la BD franco-belge/européenne, j'apprécie généralement peu les styles et parti-pris graphiques des comics, notamment en ce qui concerne l'encrage et surtout la colorisation (souvent trop "flashy"). Comme d'autres séries made in US/UK, Fables n'échappe pas à la règle (cela dit, ça reste subjectif, bien sûr). La colorisation, surtout, reste toujours trop criarde à mes yeux et donne ainsi la (fausse) impression de lire une BD ciblée jeunesse. C'est d'autant plus frappant si on établi la comparaison avec les couvertures de James Jean. Mais ce contraste est, on le sait, assez fréquent dans les comics. Toutefois, outre le fait que cela colle bien à l'univers, j'ai fini par m'y habituer et le savoir-faire du scénariste m'a permis d'aller au-delà de mes préférences/a-priori esthétiques. De même, le dessin de Mark Buckingham (qui, heureusement, officie sur la plus grande partie de la série) reste assez agréable et colle bien à l'univers, bien qu'assez basique. Idem pour un découpage classique cherchant avant tout la plus grande lisibilité tout en s'autorisant quelques audaces (les fameuses frises en bordure de planches, certains découpages plus osés, des splash pages ou double-pages, etc...) Les autres dessinateurs qui prennent parfois le relais le temps d'un chapitre n'ont pas son talent. Attendez-vous ainsi sur certains chapitres à un résultat parfois franchement médiocre, voir carrément... laid (tout simplement) ou très convenu. On se dit que certains tâcherons n'ont apparemment été convoqués que lorsque le dessinateur attitré était indisponible. Plus gênant est lorsque l'un de ces "seconds de cordée" trahit carrément la physionomie d'un personnage en accord avec son caractère (établis sans doute conjointement par Willingham et Buckingham : je pense notamment à Pinocchio ou Bigby). Soit... L'essentiel étant dû au pinceau de Mark Buckingham et en considérant un nombre de pages plus conséquent et/ou un rythme de parution plus soutenu, on s'en contentera. On notera que sur le dernier tome, le travail des 20 dessinateurs conviés pour illustrer les mini-récits de la seconde partie de l'ouvrage est nettement supérieur à leurs prédécesseurs, parmi lesquels on trouve il est vrai quelques pointures comme Gene Ha, Neal Adams ou encore Terry Dodson. Histoire de fêter le baisser de rideau en grande pompe. Au final, Fables aura réussi le pari de proposer une série grand public (mais pas tout public, comme le mentionne les couvertures) se dégageant des histoires de super-héros et de ses codes/contraintes de continuité souvent obscurs pour le néophyte autant que des comics à la limite de l'underground pour un public très ciblé. Accessible tout en étant audacieuse, dotée d'une narration (et d'un découpage) classique mais solide, maniant un sens du décalage par rapport à son matériau de base qui amuse autant qu'il surprend tout en exploitant au maximum les possibilités, Fables est une série dont le succès, la notoriété et le statut de classique s'expliquent assez aisément. Post par Phileas, le 8 février 2016 Note générale :
  2. Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    La neige était sale

    Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant !
  4. Kevin Nivek

    Prochaines sorties...

    Ben justement , là réside le creux du débat amha . Ta capacité à aimer ou pas un type de dessin et établir ensuite un "classement" du plus beau au plus moche , est entièrement subjective 😉 Tes goûts , ton histoire perso etc .... Je le redis , Brodeck c'est un dessin magnifique et le tout est un must have absolu dans toute BDthèque qui se respecte . Mais dire qu'il s'agit du plus beau NB , je me pose la question 🙂 Possible que ta vision soit faussée par ton amour inconditionnel pour Larcenet 😛
  5. Série : Lanfeust de Troy Scénario : Arleston Dessin : Didier Tarquin Couleur : Lencot (T1 à 6) puis Guth (T7 à 😎 Genre : Fantasy Edition : Soleil Date de parution : Dispo L'acheter sur BDFugue Résumé : [iDans le monde de Troy où chacun possède un pouvoir, Lanfeust, un apprenti forgeron peut fondre le métal. Il connaît une vie paisible jusqu'au jour où il découvre qu'au contact d'une épée, il peut posséder le pouvoir absolu ! Accompagné du vieux sage Nicolède et de ses deux filles, Cyan et Cixi, il est emporté dans un tourbillon d'aventures au cours desquelles il va se lier d'amitié avec la plus dangereuse des créatures, le troll Hébus ! De son petit village de Glinin à la ville éternelle d'Eckmül, en passant par les lointaines baronnies, suivez Lanfeust dans sa fabuleuse quête qui décidera du sort de Troy ![/i] Mon avis : Cela fait quelques temps qu'on se montre régulièrement critique avec certaines production Soleil, moi le premier. Mais si Soleil est ajourd'hui l'un des acteurs majeurs de l'édition en BD franco belge c'est vers les origines de ce succès que je souhaite aujourd'hui vous ramener. Oui Lanfeust fut pour moi, lecteur jeune adolescent, une claque. Me replonger dedans une nouvelle fois, à l'aune de cette chronique et de notre BDthèque fut un vrai bon moment. Je vous avoue, que quand l'idée à émergée, mon snobisme habituel m'a poussé à un certain manque d'enthousiasme. J'avais beau défendre Lanfeust de Troy et l'avoir beaucoup aimé, et relu, avec le temps mes souvenirs se sont émoussés et j'en ai gardé l'image finalement d'une bonne partie de la production soleil actuelle. De l'humour facile, du sexy parfois mal dosé, une aventure granguignollesque et finalement peu de sérieux. Méprise il y a donc eu. Car oui, je me suis enfilé les 8 tomes avec beaucoup d'appétit et de plaisir, une fois digéré l'adaptation un peu laborieuse au trait de Tarquin en début de série (Ceci n'est en aucun cas un reproche, prenez Thorgal, les premiers albums demandent un temps d'adaptation graphiquement parlant si vous lisez de la BD régulièrement). Lanfeust c'est effectivement une série qui a dépoussiéré la BD, oui cette série a apporté beaucoup de fraicheur à la BD, et continue de le faire. Relisez la première série. La narration y est exemplaire, le rythme est fluide, les temps morts sont faibles, les rebondissements sont bien amenés et bien gérés et il est difficile de trouver un album moins bon parmi ces 8. Le trait de Tarquin monte en finesse et en précision au fur et à mesure que sa maitrise de ses personnages et de son monde augmente. Et que de trouvailles, scénaristiques d'abord, imaginaires ensuite, mises en valeur par un humour moderne, parfois corrosif ou gamin, souvent graveleux sans jamais être lourd. Je me suis probablement plus marré sur ces 8 tomes de Lanfeust que sur l'année écoulée dans mes lectures BD. Gags de situation, Gags d'arrière plan, personnages ciselés, mimiques prenantes, c'est varié et ça fonctionne. Et on sait tous que l'humour en BD est un art délicat. Ici il est consommé à la perfection et surtout il reste toujours en retrait de l'histoire. Certes l'émotion, le dram et les enjeux finissent par en prendre un coup, mais sans jamais s'effacer. Et puis j'aime cette romance si particulière finalement entre Lanfeust, Cixi et C'ian, cette critique permanente que l'on retrouve souvent chez Arleston du romantisme vieux jeu. Oui ses personnages féminins sont trop souvent sexy, mais ils sont avant tout forts, puissants, libres et ils tiennent largement la dragée haute aux hommes. Lanfeust finalement pour moi, c'est à la BD d'aventure ce que Belmondo fut aux films d'aventure. Et le pire. Mon père a adoré lire et découvrir Lanfeust. Comme moi, il a finit par se lasser après le cycle des étoiles, plus inégal, plus ambitieux aussi, pour finalement abandonner ce héros que l'on a tant aimé lors du cycle Lanfeust Odyssey. Note : The_PoP, qui s'est retrouvé ado l'espace de quelques heures, toujours amoureux de la farouche Cixi...
  6. Incontournable : Black hole Scénariste : Charles Burns Dessinateur : Charles Burns Genre : Inclassable Editeur : Delcourt Acheter sur BDfugue Résumé : "Dans une petite ville américaine, une étrange maladie fait son apparition. Ce mal, vite baptisé « la Crève », affecte exclusivement la population adolescente. Les symptômes, aussi variés qu'imprévisibles, provoquent parfois d'ignobles mutations. Rapidement, les pestiférés s'isolent et tentent de vivre avec cette maladie venue de nulle part?" Déjà édité chez Delcourt en 6 petits volumes, Black Hole est remis sur le devant de la scène en 2006 sous la forme d'un intégrale. Plus agréable que le format souple d'origine, cette série importée des USA se voit attribuer, pour l'occasion, le prix dit "essentiel" au festival d'Angoulême 2007. Nul doute que cela a relancer les ventes d'une bd marginale, loin du formatage de la production actuelle. Pourtant père de deux enfants, Charles Burns a l'esprit inquiétant. Étrange et glauque, la série ne laisse pas indifférente. Tout en noir et blanc, les rondeurs de son trait et l'encrage très marqué confèrent une atmosphère torturée digne des meilleurs films d'épouvante. D'ailleurs, cette vision cauchemardesque rappelle celle des teenagers-movies, au destin forcement tragique et à une vie propice à la fatalité. C'est ainsi que démarrant sous un aspect horrifique, avec ces mutations génétiques, l'auteur y ajoute la transition délicate de l'ado à l'adulte. Les jeunes sont confrontés à leurs complexes, leur vie sexuelle ou la reconnaissance de soi, traduit par la violence, les pulsions et les désirs de liberté. Il conclue son œuvre sur un rythme plus posé mais aussi plus ésotérique, qui soulève de nouvelles questions sans réponse sur le devenir de cette génération déstructurée. Tour à tour, flippant, violent et mystique, Black Hole va plus loin dans le genre en y apportant une touche personnelle, unique et moderne. Ma note Critique par Goffer
  7. Titre de l'album : La bdtheque de 1001bd: les cosmonautes du futur Scenariste de l'album : Lewis Trondheim Dessinateur de l'album : Manu Larcenet Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : - tu sais gildas, il faudra qu'on parle vraiment un jour... ça ne peut plus durer ces histoires d'extraterrestres... - c'est vrai, tu as raison. dès que je peux, je les extermine tous. - sérieusement, gildas... tu ne crois quand même pas qu'il y a des aliens partout ? - et pourquoi pas ? la terre présente un énorme intérêt économique. il y a plein de tonnes de gâteaux, de bonbons et de jeux vidéo... Critique : C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cosmonautes-du-futur-t-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. ......... ......... Freak's Squeele T.1 : Etrange Université T.2 : Les chevaliers qui ne font plus "ni" T.3 : Le tango de la mort T.4 : Succube Pizza T.5 : Nanorigines T.6 : Clémentine T.7 : A-Move & Z-Movie Tome Hors-série : Vestigiales Scénario : Florent Maudoux Dessin : Florent Maudoux Edition : Ankama Collection : Label 619 Date de parution : 2008 à 2015 (2018 pour Vestigiales) Genre : squeelien Dans un topic récent, je m'étais lancé dans une critique assez sévère sur les mangas en général, tout en pointant tout de même quelques exceptions notables. Ma diatribe visait principalement la trop grande codification de la BD nippone et une culture dont le manga était le reflet et à laquelle je n'adhérais pas. Toutefois, je m'étais promis de revenir sur une série qui présentait des similitudes évidentes avec les mangas sans toutefois en reprendre les codes trop étroits et la culture spécifique. Cette série, c'est bien entendu Freak's Squeele de Florent Maudoux. Une oeuvre que j'adore, qui a suscité mon enthousiasme dès son premier tome, à laquelle je me suis durablement attachée et qui est devenue ce qu'il faut bien qualifier (à mes yeux mais aussi à certains lecteurs fidèles de la F.E.A.H.) d'oeuvre culte. Alors... serait-ce à dire que je me contredis ou que je raconte n'importe quoi ? Le cas de FS (j'utiliserai ces initiales pour plus de commodité) est en fait compliqué. Car, pour commencer, FS n'est pas à proprement parler un manga. C'est une oeuvre très hybride, qui se situe à la croisée de diverses expressions bédéphiliques et de diverses cultures (dont celles venues d'Asie entre autres). Précisons toutefois un détail : dans sa première mouture, FS était pourtant bien un manga, c'est à dire un volume au format de poche de plus d'une centaine de pages avec un style graphique hérité du manga et un dynamisme dans la narration et le découpage n'ayant rien à envier aux meilleurs shônen. Cette première version a d'ailleurs été offerte dans une édition collector du tome 7 de la série finalement éditée par Ankama et qui s'intitule Chance of the Squeele et la culotte maudite (sic !). On peut voir et lire ce manga (en version crayonnée) qui éclaire sur l'intention de départ de son auteur (qu'il explicite d'ailleurs dans une préface). Par ailleurs, Florent Maudoux a lui-même des origines en partie asiatique et la culture qui va avec, sans compter qu'il est aussi un lecteur de manga (mais pas que...) Bref, comme on le voit, si FS n'est pas considéré comme un manga - et a été, d'ailleurs, boudé par les lecteurs du genre à cause de son atypisme (ce qui, personnellement, me hérisse le poil) - il est pourtant bien issu, au départ, du "sérail" nippon. Et, même sous sa forme actuelle, on y retrouve bien sûr une parenté évidente dans le style graphique et le rythme, mais aussi dans nombre de références. Malgré tout, FS se distingue fondamentalement des mangas par son aspect le plus important : le refus des codes, justement, et de l'attachement à une culture spécifique. FS est de ce fait une oeuvre inclassable et hors des sentiers battus qui a fait souffler un grand vent de fraîcheur dans le monde de la BD. Une oeuvre libre, insoumise aux dikdats éditoriaux et aux habitudes de lecteurs trop souvent confinés dans leurs petites habitudes. Bref, un splendide soufflet/bras d'honneur/coup de pied au cul ! Déjà ça, sur le principe, suffirait à me mettre en joie. Mais les intentions ne sont pas tout, mêmes les meilleurs : il faut encore que la série soit de qualité et à la mesure, pourrait-on dire, de son audace. Dès son premier tome, FS donna le ton : une oeuvre "baroque" mutli-facettes mêlant fantastique, uchronie, aventure, super-héroïsme, vie de campus, humour déjanté et gavée comme une oie à Noël d'une foultitude de références à la culture-bis parmi lesquelles les séries B (voir Z) et empreinte d'un attachement qui va jusqu'à un certain militantisme des freaks, à la fois monstres de foire au premier degré et marginaux de tous poils au second. On retrouve dans ces deux tendances tout le cinéma "engagé" d'un Tim Burton : à l'instar du réalisateur de Beetlejuice et Edward Scissorhands, on peut constater le goût et la tendresse de Maudoux pour les laissés-pour-compte et son antipathie pour le conformisme et les "biens-nés" propre sur eux. Cette position idéologique se retrouve d'ailleurs clairement dans l'opposition - tout au long des 7 tomes- entre les deux universités présentes : la F.E.A.H., fac de seconde zone emplie de bras cassés, de freaks et de cancres (dont font partie le trio "perdant" mais ô combien héroïque à sa manière et terriblement attachants Xiong-Mao, Chance et Ombre de Loup mais aussi la bande de personnages pittoresques qui les entoure) et la très pédante Saint-Ange, institution élitiste, raciste, belliciste et fièrement drapée dans la bonne opinion qu'elle a d'elle-même. On notera néanmoins que Maudoux, au fil de la série, refuse la simplicité de cette logique très binaire et montre les failles et les tourments de certains élèves de cette fac trop lisse pour être honnête (Ange, Claidheamor et Wang mu, soeur cadette de Xiong Mao). J'avais envie d'insister sur cet aspect de FS : si la série se présente surtout comme un bon divertissement au ton souvent loufoque, déjanté et pleine de péripéties improbables (mais vrais), elle ne manque certainement pas d'à propos lorsqu'il s'agit de dénoncer certaines tares du système et approfondir la psychologie et le parcours de ses personnages. En ce sens, là encore (comme dans son refus d'appartenir à un genre de BD précis), FS est bien une oeuvre anti-conformiste et rentre-dedans qui ne se prive pas de dire ce qu'elle pense d'une société inique et corrompue que les héros révoltés dénoncent - et défoncent ! - avec toute l'énergie et la candeur de leur jeunesse. Quant une BD conjugue la jouissance du fun le plus échevelé à la pertinence du discours quasiment anarchiste (et en tout cas anarchique), quand une BD sait à la fois proposer un univers fantastique tirant sur la fantasy et les comics super-héroïques sans pour autant oublier les problèmes de la réalité sociale SANS tomber dans le pesant pensum, quand une BD arrive à faire tenir une tripotée de références et influences (du cinéma hong-kongais aux films d'épouvante de la Hammer, du cinéma de Tarantino à celui des frères Coen, du gothisme burtonien aux animés de Miyazaki) qui pourrait virer au bordélique intégral mais garde pourtant une parfaite cohérence, je ne peux que squeeler. Florent Maudoux, nouveau petit prodige sorti de nulle part et auteur à part entière qui a su digérer toutes ces références disparates pour créer son propre univers original et plein de pep's, avec des personnages parmi les plus sympathiques que j'ai pu rencontrer en BD (le trio vedette reste un must pour moi), nous a offert des albums pétillants d'imagination et d'humour avec (notons-le) une régularité métronomique (7 albums de plus de cents pages en 7 ans ! + le tome spécial Vestigiales 3 ans plus tard) qui démontre autant sa discipline que sa passion. Et même si certains, je le sais, ne manqueront pas d'être plus réservés sur les 3 derniers tomes (ça se discute...) et malgré son relatif (in)succès dans un marché de la BD trop cloisonné (coincé ?) pour lui faire un meilleur accueil, Freak's Squeele reste pour moi un incontournable de cette dernière décennie qui mériterait une plus grande notoriété. Pour peu qu'on ait le squeele, là est peut-être le problème. Car le squeele, mec, tu l'as ou tu l'as pas, c'est tout ! Note : PS : contrairement à l'habitude des 3 paragraphes (et comme il s'agit quand même ici de rendre compte d'une série complète), j'ai préféré diviser mon texte en plusieurs parties plus courtes pour une commodité de lecture.
  9. Titre de l'album : La BDtheque de 1001bd : Vauriens Scenariste de l'album : Luc Brunschwig Dessinateur de l'album : Laurent Cagniat Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Condamné à mort par son peuple, un roi parvient de justesse à transmettre à une petite fille deux étranges statuettes contenant des forces extraordinaires : la tourmente pour mieux régner en maître, et la clémence pour mieux diviser et asservir. Mais, à cette époque trouble, les routes sont dangereuses et les destins fragiles. Critique : En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vauriens-t-1-pop-bras-d-argile?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. C'est l'été ! Et pour ne pas lire que les comics et des mangas (qui sont les parutions qui ne craignent pas la chaleur), je me suis dit que continuer notre BDtheque ne serait pas un mal. Place aujourd’hui à l'une des séries magiques de feu "poisson-pilote", la collection d’humour adulte de Dargaud. On devrait la collection loufoque de Dargaud. J'ai choisi les cosmonautes du futur car ils représentent bien cette collection : Un des premiers titres portés par un jeune dessinateur qui débute (qui ne donnera surement rien) et auteur déjà reconnu pour son humour pas comme les autres. Mais je l'ai aussi choisi parce que cette série est excellente. Les deux jeunes personnages que sont Gildas et Martina sont juste parfaits. Ils sont aussi drôle qu'émouvant, aussi bêtes que lucide. Des enfants qui croiseront de extraterrestres, des robots, des clones (une vraie guerre des clones d'ailleurs :D), des clones de robots, des extraterrestres dans des robots.... une vie normale quoi ! C'est dur de parler de cette BDs sans révéler la surprise principale du premier tome mais ce qu'il faut retenir c'est que cette BD marqua le début de plus de 10 ans loufoquerie sympathique et déjantée pour adultes ne se prenant pas la tête. 10 ans qui auront vu l’émergence de futur grand nom de la BD européenne. Une collection déjantée qui manque au panel actuel d'une bande dessinée devenu peut être un peu trop sérieuse.
  11. Série: Watchmen Dessinateur: Gibbons Scénariste: Moore A. Genre: Mythe Editeur: urban Comics L'acheter sur BDFugue Résumé : Le comédien est mort. La police a conclu à un crime crapuleux. Rorschach n'est pas du même avis. Trop de détails troublant, trop de personne s'en prenant aux anciens héros costumés.... Mais "who is watching the watchmen?" Mais cette histoire de meurtre est bien loin de faire la une des journaux. Car dans le monde se prépare quelque chose de bien plus terrifiant, de bien plus global. En effet la guerre froide dégénère et le monde entier sans arriver..... L'holocauste nucléaire. Alors les inquiétudes de Rorschach paraissent bien pauvre aux yeux de ces ex compagnons.... à tord ou à raison. Nous cherchions depuis quelques semaines à changer un peu les news. Nous nous sommes donc dis que présenter, à de plus jeunes lecteurs, ou à de nouveaux lecteurs, nos coups de coeurs et incontournables, pourrait être intéressant. Pour avoir des repères sur se qu'il faut absolument lire. Et comment, avec l'actualité brulante du film, trouver meilleur incontournable que "Watchmen". Car plus qu'un incontournable de 1001BD, c'est surtout un incontournable tout court. C'est le comic qui a été salué comme "la réponse du monde du comic aux grands romans du vingtième siècle". Seul, à ma connaissance, comic faisant partis des 100 meilleurs histoires du <i>Times</i> à ce jour. Qu'est ce qui rend "Watchmen" si incontournable me direz vous ? Tout d'abord le fait qu'il soit la plus grande oeuvre de Alan Moore. Et Mr Moore n'est pas n'importe qui. C’est l'auteur de V pour Vandetta, La ligues des gentlemen extraordinaire, Top 10, Promethea et j'en passe. Et en lisant Watchmen on se rend rapidement compte du talent de conteur de Moore. La mise en place de l'histoire, les présentations successives des personnages, le voile qui se lève petit à petit et la fin en apothéose sont passionnants ! Les personnages sont quand à eux très bien décris mais surtout très recherchés. Le personnage de Rorschach étant particulièrement bien fait malgré la difficulté de mettre en scène un homme qui est à la limite entre la psychose et le génie. Et il en va de même pour Dr Manhattan, Ozymandias et les autres ..... Tous cela sublimés par une réflexion très approfondis sur la société américaine des années 80, qui peux aisément se transfigurer à notre époque, et une fin ..... De toute beauté ! Le dessin de Gibbons est quand à lui bien adapté au scénario. Un poil vieillot mais collant bien à l'univers sombre et décadent de l'Amérique des années Nixon. Un véritable incontournable de la littérature américaine, à lire de toute urgence…Ou à relire de toute urgence. Note : Poseidon2 qui surveille les Watchmen
  12. En voila une série qui s'en bonifiée avec le temps. Ou alors c'est moi qui ai vieillit.... je ne saurais trop dire. Mais il se trouve que lors de ma première lecture, lors de sa sortie, j'avais été moins emballé que lors de cette relecture d'été. Sans trop me souvenir pourquoi. Surement le fait de relire toute la série de trois tomes d'un coup. Cette fois ci j'ai été charmé. Charmé par le mélange d'aventure et de mysticisme un peu comme dans une de mes séries fétiches : Gorn. Mais aussi charmé par le coté conte donné par un certain Luc Brunshcwig, à peine connu lors de la sortie du tome 1. Ce coté conte qui nous raconte une histoire. Une histoire qui parle forcement d'un pauvre garçon à qui il arrive des misères mais un garçon qui reve d'autre chose. Mais une histoire qui, comme dans beaucoup de conte au final, n'en deplaise à Disney, ne se termine pas forcement par un happy end. C'est en lisant ce genre de BDs que je me rend compte à quel point le manichéisme et l'obligation de fin heureuse imposés par l'industrie disney ont biaisé notre référentiel pour nous imposer le triptyque : Personnage pauvre / héroisme / fin heureuse. Dans une lecture comme vauriens, on découvre un vrai conte moyenâgeux ou le héros est soumis aux "realités" de son monde plus qu'aux volontés de fin heureuse du producteur. Une BD qui ne mérite pas forcement 5 étoiles car pas exempt de tout defaut, surtout graphiquement, meme si c'est un styme année 90 qui ne me deplait pas. Mais une série dont la lecture passionne et dont le déroulement suprend et choc le lecteur. Un vrai bon conte signé par l'un des scenaristes phares de la décennie qui a suivi.
  13. Parution 1997 -> 2003: T1 : Marc ou le reveil du Lion T2 : Matthieu ou le visage de l'ange T3 : Luc ou le souffle du taureau T4 : Jean ou le jour du Corbeau Série: Le Troisième Testament Dessinateur: Alice Scénariste: Dorisson Genre: Aventures Historiques Editeur: GLENAT Acheter la série sur BDfugue Résumé : Dieu apparut un jour à Julius de Samarie et lui confia un coffre. Il dit : Ce coffre représente tout ce qu'un homme doit connaître. Je te le confie. Quitte ta terre et les tiens pour chercher l'endroit le plus secret du monde. Là, sans jamais l'avoir ouvert, tu déposeras le coffre. Telle est Ma Volonté. Alors Julius quitta sa terre et les siens. Il trouva l'endroit le plus secret du monde et y déposa le coffre. Mais, au moment de partir, il ne put s'empêcher d'ouvrir le couvercle. Ce que le coffre contenait, Julius ne le vit jamais car Dieu ouvrit la Terre sous ses pieds et Julius fut englouti pour l'éternité. Telle est l'histoire de Julius de Samarie telle qu'elle fut retranscrite dans plusieurs codex. Mais ce qui ne fut jamais écrit c'est que Julius a tenu un carnet de voyage. Ce qui ne fut jamais dit c'est que ce carnet a été trouvé par l'Eglise et placé en lieu sûr. Ce que Conrad de Marbourg sait, c'est qu'il a été volé. mais ce que personne ne sait, c'est par qui. En réfléchissant à un nouvel incontournable, je me suis replongé dans mes premières BD. Non pas les premières BD lues, celles de ma jeunesse, mais surtout les premières BD achetées. Celles qui font de nous non plus des lecteurs de bibliothèque mais des acheteurs/collectionneurs effréné en quête de la moindre nouveauté intéressante. En faisant cette liste, je me suis souvenu de mon premier émerveillement en BD.... Le troisième testament ! Bizarrement ce n'est peut être pas LA BD que tout le monde citerait en tant que incontournable de la BD. On citerait facilement Les passagers du vent comme je l'ai déjà fait, ou encore Tintin et Black et Mortimer. Mais le troisième Testament ne devrait pas être oublié c'est pourquoi je le "re présente" ici. C'est tout d'abord l'avènement de deux grands noms de la BD. Dorison au scénario et Alex Alice au dessin. C'est la BD qui les a fait connaitre du grand publique et du milieu de la BD. On ne citera pas depuis les réussites des deux, tellement il y en a. Niveau Scénario, cette BD est un exemple de gestion du suspens. Dorison arrive à nous faire découvrir les mystères au même rythme de Conrad de Marbourg. Le fait d'introduire la narration comme la lecture d'un ouvrage d'une personne ayant participé à l'aventure, un peu comme dans "Le nom de la rose", est une vraie merveille. Chaque tome à son lot de surprise et rien ne pourrait être deviné longtemps à l'avance ! Coté dessin c'est encore mieux. Avec un style basé entre le dessin animé et le dessin de BD classique, Alex Alice nous livre un dessin super détaillé avec une représentation des visages mais aussi du mouvement bluffante. Le jeu des couleurs et des ombres nous fait vraiment nous sentir avec les personnages et non pas juste un simple lecteur. Il n'y à quasiment aucune défaut à ces quatre tomes! Je dis quasiment car certains ergoteront sur la fin des l'histoire. Surement parce que le dernier tome a été trop attendu ou trop souhaité. Reste qu'il est clairement dans la lignée des trois premiers. Enfin rien que d'en parler j'ai envie de les relire ! J'y retourne ! Poseidon2, grand inquisiteur de la BD Ma Note:
  14. Wilfried Lupano est un auteur reconnu. Vous le connaissez tous pour ses vieux fourneaux, son loup en Slip ou encore son Traquemage. Que des BD qui ont monté l'humour à la Lupano comme l'un des humours les plus cotés des ces 5 dernières années. Mais si on remonte un peu en arrière, on reussi à remonter à l'album qui a progeté monsieur Lupano sur le devant de la scène. Et cet album c'est bien pour moi le Singe de Hartepool. Nommé à Angloueme en 2013, ce fameux Singe a en effet montré aux yeux du grand public l'humour aussi fin que cynique de monsieur Lupano. Car dans le singe de Hartepool on retrouve tout ce qui lui a réussi plus tard : Des personnages aussi bêtes que crédibles et surtout des dialogues diaboliques qui reussissent à ne pas masquer la morale d'une bien triste histoire. Une histoire (tres probablement) vraie d'ailleurs. Car plus que dans ses albums suivants, le singe de Hartepool est une histoire drole mais au final bien triste pour ce singe qui n'avait rien demandé. Entre rire aux larmes et tristesse de la bêtise humaine, Lupano nous transporte, durant cette courte lecture, à une époque ou la bestise ne choquait personne. Une pépite d'humour, basée sur une legende réelle au point que les habitants de Hartpool soient surnommés les Monkey Hanger, qui faut definitivement avoir dans sa bibliothèque.
  15. <div align='center'><b><img src="http://vbg.free.fr/images/travis%201.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%202.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%203.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <div align='center'><b> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%204.jpg" border="0" class="linked-image" /> <img src="http://vbg.free.fr/images/travis%205.jpg" border="0" class="linked-image" /></b> </div> <b> </b> <b>Travis, Cycle 1 - Tome 1 à 5 </b> <b>Auteurs: Quet & Duval </b> <b>Editeur: Delcourt - Série B</b> <b>Résumé du tome 1</b> <i>Travis, le pilote d'une navette d'approvisionnement, est en route vers une station scientifique orbitale. Il est loin de se douter que des terroristes sont à bord ! A peine débarqués, ceux-ci investissent la station et réclament une forte rançon</i>. Et voila, je viens de terminer ces derniers jours la relecture des 5 premiers tomes de la série Travis, et je reste sur mon excellente impression du départ: C'est du bon. C'est du lourd, c'est de la SF d'action prospective. Je ne vais pas revenir en détail sur les points forts des séries du scénariste (rigueur, cohérence, logique, monde détaillé et univers légèrement futuriste, etc), je remets les liens des divers sujets plus bas. Mais ils sont bien tous présents dans ce premier cycle. A partir du 4ème on voit clairement un changement d'orientation scénaristique, les évènements s'emballent et les personnages évoluent largement, jusqu'à la révélation finale bien surprenante au vue du T1 et du T2 ( a tel point qu'on ne sais plus très bien qui fait quoi et dans quel but en refermant le tome 5, tant il pose de questions). <img src="http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ce 1er cycle des aventures de Travis me semble un point au dessus le 1er cycle de Carmen (c'est comme ça, mais c'est logique, il bénéficie de l'expérience de l'auteur sur les autres séries, et donc le hasard n'y a quasiment plus sa place (à part un passage dans le tome 2 peut-être, dans la jungle au début). Il comporte aussi de franches séquences de poilades (mais discrètes, le ton est plus léger que dans Carmen en fait). La mutation du directeur du pénitencier par exemple par l'assistante de Fulci (2 personnages qu'on retrouvera dans le 3ème cycle de Carmen), et dans un certains nombres d'autres situations. L'humour de ces séquences doit beaucoup au dessin d'ailleurs, qui tout en restant sérieux tout au long des albums, sur ces quelques cases semblent se lâcher largement. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Côté techniques rien à redire non plus si ce n'est des compliments, les scènes d'actions sont magnifiques et les scènes sous la tour Eifel seront logiquement accrochées en mémoire visuelle définitivement de tous les lecteurs connaissant cet endroit. <img src="style_emoticons/<#EMO_DIR#>/smile.gif" style="vertical-align:middle" emoid="" border="0" alt="smile.gif" /> Ma note: <img src="http://www.1001bd.com/tmp/pic/note/3.5.png" border="0" class="linked-image" /> Liens des discussions vers d'autres sujets en relation (il y en a d'autres vous pouvez tenter la fonction recherche pour les retrouver tous): <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2003" target="_blank">Travis</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=2675&hl=travis" target="_blank">Carmen Mc Callum</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=9729&hl=travis" target="_blank">Météors</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=4529&hl=travis" target="_blank">Code Mc callum T2</a>, <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=11376&hl=travis" target="_blank">T4</a> - <a href="http://www.1001bd.com/forums_BD/index.php?showtopic=6839&hl=travis" target="_blank">Karmatronic</a> -- RR, toujours enchanté de ses relectures intelligentes de SF pendant l'été
  16. Tu as aussi ca : https://www.1001bd.com/index.php?/discover/9/&stream_date_type=relative&stream_tags=BDtheque%2CIncontournable%2C1001bd&stream_date_relative_days[val]=2000&stream_date_relative_days[unit]=w&before=1034805172&latest=0 Puis ensuite on peux en ajouter d'autre. on avait laisser tomber cette histoire de BDtheque au profit des coups de coeurs...
  17. Bon tu va rire hein.. mais on avait fait ca a un moment. Cherche BDtheque https://www.1001bd.com/index.php?/search/&q=BDtheque&quick=1 tu trouveras plein de trucs 🙂
  18. Phileas

    Apostat

    Bon... s'ils le disent, ça doit être vrai. [img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/smile.gif[/img] Mais c'est bizarre quand même quand on regarde sur deux sites (où les infos ne coïncident pas tout à fait d'ailleurs). Sur [b]BDGest[/b], il n'y a que 3 tomes de référencés (+ un Hors série) et tous ont pour date de parution 2012 (ce qui est déjà peu crédible) : [url="https://www.bedetheque.com/serie-36242-BD-Apostat.html"]https://www.bedetheq...BD-Apostat.html[/url] Sur [b]BDthèque [/b](à ne pas confondre avec Bédéthèque qui est... BDGest), il n'y a aussi que 3 tomes : les deux premiers datés de 2012 et le troisième de 2016. Pas d'autres tomes présents [url="http://www.bdtheque.com/main.php?bdid=16094&action=3:"]http://www.bdtheque....16094&action=3:[/url] Je suppose que, sur les deux sites, la série n'a pas été mise à jour. Mais les dates restent étranges. Alors... si le tome 3 est effectivement sorti en 2012, il avait effectivement le temps nécessaire pour sortir 4 tomes supplémentaires jusqu'en 2018 (qui, du fait, sont passés complètement inaperçus). Avec la mention de 2016 sur BDthèque, ça paraît très improbable. Donc, BDthèque s'est trompé. Quoiqu'il en soit, je vais me renseigner à mon libraire car le sujet de cette série m'intéresse (faut voir la qualité graphique et scénaristique sur le long terme), notamment cette partie : [size="2"][quote name='ArnLeRouge' timestamp='1520864439' post='179567'][/size][i][size="3"]César malgré lui, Julien, empereur philosophe, stratège hors pair et administrateur avisé a tenté de briser la montée du Christianisme pour revenir à la culture hellénistico romaine. En vain...[/size][/i] [size="2"][/quote][/size] [size="2"]Voilà un homme selon mon coeur, si je peux dire. [/size][img]http://www.1001bd.com/forums_BD/public/style_emoticons/default/wink.gif[/img] [size="2"]Je me suis toujours demandé ce qui se serait passé si le christianisme (religion que j'apprécie peu, on l'aura compris ^^) n'avait pas eu la portée fondamentale qu'il a eu en Occident.[/size] [size="2"]Ce serait d'ailleurs très intéressant qu'un auteur écrive une uchronie à ce sujet.[/size]
  19. Je viens enfin de finir ma seconde intégrale ! Alors , le niveau monte par rapport aux 3 premiers tomes , j'avoue . Le NB des intégrales est sublime , tout comme le dessin , je lui reprocherais juste la forme du corps des femmes , trop identique (pour moi) . Le run en Islande est bien sympa , plus que l'affaire du cambriolage dans les premiers tomes . Le final , oui, c'est bien , j'ai pas la même "dithyrambie" que vous , mais c'est un final qui conclut on va dire . Je trouve que les événements s'enchaînent un peu trop vite vers cette finalité , le gars qui tue le vieux comme ça ... Mais ça reste de la très bonne bd . Navré @The_PoP , j'ai pas la même révélation que toi pour Jazz Maynard , mais je reconnais qu'elle a sa place dans toute BDthèque qui se respecte . D'autant que les intégrales en NB et en grand format , sont d'excellente facture .
  20. Moi je garde Borgia de lui et Jodo , et mes enfants sont grands , j'ai plus besoin de les mettre tout en haut dans la bdthèque 🙂
  21. poseidon2

    Sky Wars t5

    Titre de l'album : Sky Wars t5 Scenariste de l'album : Ahndongshik Dessinateur de l'album : Ahndongshik Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : En fâcheuse posture, Shark et son équipage doivent trouver un nouveau lindbergh s’ils veulent poursuivre leur aventure. Le capitaine des pirates est persuadé d’avoir la créature tout indiquée. Mais avant de la trouver, et d’essayer de la domestiquer, il leur faudra échapper aux assauts de l’unité d’élite au service de la reine : les Sept Mousquetaires de la Rose Noire ! Critique : Casterman nos sort que peu de manga, mais si ils sont tous comme cette série, je pense que je vais tous les regarder de plus près. Car qu'est-ce que ce tome 5 est bon. Apres un tome 4 excellent, ce tome 5 est quasiment meilleur... oui oui c'est possible. Dans le début de la série, on avait une super série d'aventure. Dans ce tome ci on ajoute à cette aventure une dramaturgie splendide. Superbement bien orchestré elle nous prend aux tripes comme jamais. Un peu comme dans les grands films de cinéma, on se retrouve avec certains passages de l'histoire qui sont inéluctables et qui pourtant nous surprennent et nous émeuvent. Le personnage de Shark continue de nous ravir et de nous surprendre. L'auteur tient son publique et ne le lâchera pas, à n'en pas douter. Les 3 tomes qui restent s'annoncent magiques, remplis de larmes d'aventure et de sourire pour la fin. Et même si cette fin ne nous surprendra surement pas.... on l'aimera et cette série fera partie de la BDtheque de 1001bd. J'en fiche mon billet comme disait mon grand-père ! Autres infos : Futur membre de la bdtheque ! Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sky-wars-tome-5?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Phileas

    Révolution t1

    Le voilà donc "l'album mystère"... que je ne connais pas du tout. Quitte à me répéter, je suis surtout étonné du peu de visibilité de cette BD, notamment sur les sites spécialisés. Bédéthèque et BDthèque (pas confondre les deux !) en parlent bien (avec des critiques plutôt bonnes) par contre chez PlanetBD : inconnu au bataillon. Cela dit - et vu que les parutions reprennent - de nos jours une BD est vite noyée sous l'amas des sorties, Angoulême ou pas. PS : en faisant ma recherche sur BDthèque, je suis aussi tombé sur un homonyme. Mais pas vraiment sûr qu'il y ait un lien entre les deux 🤔 :
  23. Série : Aquablue Scenario : Thierry Cailleteau Dessin : Olivier Vatine my 2 cents de la vraie et pur SF Edition : DelcourtBD Acheter sur BDfugue Résumé : Seul rescapé d'un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation. Mais cette vie idéale sera bouleversée par l'arrivée de Terriens venus créer un complexe industriel aux conséquences climatiques désastreuses. Nao est au coeur de la lutte inégale qui s'engage : détenteur d'un mystérieux héritage, il possède aussi un lien privilégié avec le plus puissant habitant d'Aquablue... Ça doit être à cause du confinement. Le besoin d'aventure, d’extérieur... je ne sais pas en fait. Mais reste que je suis retombé comme un gosse dans les titres phares de la collection "série B" de chez Delcourt. Vous savez ces titres de la fin des années 90 à début 2000. Et bien il n'y a pas à dire, ils avaient un talent pour nous faire des séries assez longues, intéressantes et dont les premiers arcs resteront dans les annales de la BD. Et comme parler Série BD sans citer Aquablue ? Franchement? Je viens de relire le premier arc (les 5 premiers tomes) et... ben c'est peut être ma meilleure lecture de l'année. En plus... ben j'avais tout oublié. Mais vraiment (les tomes 4 et 5 j'en suis venu à douter de les avoir lus). Entre des héros charismatiques, ennemis puissants à la soldes de grosses boites industriels inhumaines, des clins d'œil aux grands films de SF (faucon mon amour) et un scenario aussi dynamique qu’intéressant, on a tous les ingrédients pour faire une série dont on lit les tomes d'affilé. Une série qui nous fait rêver et sortir de notre quotidien durant 3h comme rarement le fond les nouvelles. En gros tous ce qui fait que cette série se doit d'avoir sa place dans la BDtheque de 1001bd ! Ma Note:
  24. poseidon2

    Derniers Achats

    Bon cette BDtheque et ce confinement sont en train de faire enflé ma bdtheque !! Acheté d'pccase : - travis 1 a 6.2 - Aquablue 1 a 5 - L'esprit de Warren 1 a 3 (pas trouve d'integrale sauf hros de prix) - De capes et de crocs tome 1 a 4
  25. kvin

    Parlottes BD

    Non, mais là c'est sûr à 99,9%(à part le tome 2 qui est une 2ème impression après vérification), enfin si je me fie à bdthèque (qui m'a déjà induit en erreur). Mais bon, si je les prends, là c'est clairement pour de la revente derrière, sauf Gimenez. Yep 😉 Je ne les ai pas pris car je n'ai pas trop aimé le style graphique, mais bon, je me dis que ça peut me faire un peu de lecture avant revente...
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