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Titre de l'album : Kosmograd - Avant la chute tome 2 Scenariste de l'album : Bonaventure Dessinateur de l'album : Bonaventure Coloriste : Bonaventure Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Alors que Zoya et Ev' s'engagent de plus en plus dans l'opposition à la Corpo, Paouk, depuis le côté « privilégié » de Kosmograd, découvre les inégalités et l'ampleur de la propagande du régime. Lorsque les extrémistes du KUD décident de faire payer à Zoya sa fuite de la décharge, en incendiant le camp du clan de nomades qui l'a recueillie, c'est l'étincelle qui met le feu aux poudres. Les trois jeunes filles vont devoir s'unir pour se venger d'un système corrompu et condamné. Critique : Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kosmograd-avant-la-chute-partie-2/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Suite des aventures de notre trio bien connu dans l'univers froid et dangereux de Kosmograd. Ce diptyque se déroulant juste avant Kosmograd paru en 2023 chez Casterman, nous fait découvrir un peu plus les dysfonctionnements de cette ville-monde au bord du précipice écologique et social. Une élite brandissant sa propagande pour tenir le peuple, des cellules de résistance menant des exactions en représaille au régime totalitaire, une corruption établie à tous les niveaux, bref, rien de nouveau dans cette société dystopique aux relents de vérité. De l'action, des intrigues pour nos trois jeunes filles n'ayant pas froid aux yeux et bien décidées à faire valoir un droit humaniste dans ce climat austère. On saisit un peu mieux avec la conclusion de cet "avant" les éléments mis en place dans la BD originelle Kosmograd. Mais cela ne représente pas non plus un ajout indispensable, le plaisir pour les amateurs du récit, sera de se replonger dans cet univers avec pour toile de fond le dérèglement climatique et la réaction humaine face à ce danger. Le trait épuré de Bonaventure dépeint une ville "métallique" en usant de couleurs froides aux tons bleutés pour renforcer cet aspect. Mais il s'adapte aussi aux lieux en mettant l'accent sur des dégradés de jaunes et oranges dans les sous-terrains et décharges/fonderies. Il faut souligner son grand art du découpage, il n'hésite pas à bousculer les codes du gaufrier en donnant beaucoup de dynamisme au récit. Un préquel pour les "complétistes" et amoureux de l'univers Kosmograd.
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Titre de l'album : Le meilleur des deux mondes Scenariste de l'album : Alice Desbiolles Dessinateur de l'album : Anne Defréville Coloriste : Anne Defréville Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Le meilleur des deux mondes est la bande dessinée officielle de l'exposition permanente «Urgence climatique», visible à la Cité des sciences et de l'industrie jusqu'en 2034. Découvrez le récit du voyage scientifique et onirique d'une jeune mère, à la recherche d'un futur désirable à offrir à son fils. Elle ira puiser dans les racines de sa conscience écologique, les savoirs des siècles passés et la connaissance scientifique actuelle afin de trouver la voie de la réconciliation. La médecin de santé publique Alice Desbiolles fut l'une des premières à développer le concept d'éco-anxiété. Pour autant, elle souhaite alerter sur les dérives potentielles de cet état. Aussi invite-t-elle à sortir d'un militantisme écolo trop injonctif pour rester soucieux de la démocratie et du désir d'agir. «Si j'avais considéré le combat comme perdu d'avance, je ne serai sûrement pas devenue maman. J'ai résisté aux sirènes du désenchantement. Allons chercher de quoi nous réapproprier notre avenir». Anne Defréville offre de son dessin apaisant une introspection sur nos contradictions face à la planète... Cette BD inspirante et documentée nous emmène des peintures rupestres de la grotte de Pech Merle à la jungle amazonienne, en passant par les marchés provençaux et les grands musées scientifiques du pays. Avec les interventions (plus ou moins volontaires) de Romain Gary, un dodo, Alexandre de Humboldt (naturaliste, géographe et explorateur), Aimé Bonplant (botaniste), Alexandra David-Néel (orientaliste, écrivaine, féministe), Doc Endoc, Sophie Dubuisson-Quellier (sociologue), Adrian Stalter (co-commissaire de l'exposition), Philippe Bihouix (spécialiste des ressources minérales et promoteur de slow-tech), Laurent Hazard (Directeur de Recherche en Agroécologie ), un moine tibétain et bien d'autres... Album réalisé en coédition avec la Cité des Sciences. Critique : En voila une bonne question : comment présenter à nos enfants un avenir autre qu'écologiquement triste et sans espoir ? C'est le questionnement que nous propose Alice Desbiolles dans son ouvrage "Le meilleur des deux mondes". Elle nous propose de sortir du militantisme pour se poser tout bonnement la question d'un "comment" raisonnable en nous faisant voyager au travers de toutes les époques pour nous sortir de notre fatalisme et nous montrer que nous pouvons encore croire à un bel avenir pour nos enfants. Si le lien entre les différentes époques est parfois tenu, avec de saut un peu abrupt d'un lieu/époque à l'autre, l'album dégage quand même une véritable envie de dédramatiser le débat pour continuer à le faire avancer. Un album pour la bonne cause, tout de même un petit peu exigeant pour le grand public. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-meilleur-des-deux-mondes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En voila une bonne question : comment présenter à nos enfants un avenir autre qu'écologiquement triste et sans espoir ? C'est le questionnement que nous propose Alice Desbiolles dans son ouvrage "Le meilleur des deux mondes". Elle nous propose de sortir du militantisme pour se poser tout bonnement la question d'un "comment" raisonnable en nous faisant voyager au travers de toutes les époques pour nous sortir de notre fatalisme et nous montrer que nous pouvons encore croire à un bel avenir pour nos enfants. Si le lien entre les différentes époques est parfois tenu, avec de saut un peu abrupt d'un lieu/époque à l'autre, l'album dégage quand même une véritable envie de dédramatiser le débat pour continuer à le faire avancer. Un album pour la bonne cause, tout de même un petit peu exigeant pour le grand public.
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Titre de l'album : Islander - Tome 1 - L'exil Scenariste de l'album : Caryl Ferey Dessinateur de l'album : Corentin Rouge Coloriste : Céline Labriet et Corentin Rouge Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Futur proche Le continent européen est victime de catastrophes multiples, des réfugiés de tous les pays s'amassent au port du Havre, lieu de transit vers un hypothétique salut. L'Islande est encore épargnée, mais pour combien de temps ? Liam, qui a déjà tout perdu, va tenter sa chance en subtilisant le pass d'une migrante, sans savoir que l'Islande aussi se déchire à leur sujet. Ballotté dans le chaos du monde, Liam découvrira qu'il a pris la place d'une femme impliquée dans un mystérieux projet, "Islander" ; sa rédemption, si Liam et ses nouveaux compagnons parviennent à survivre. Après Sangoma, le duo explosif formé par Caryl Férey et Corentin Rouge est de retour avec une trilogie sous haute tension. Un récit d'anticipation plus réaliste que jamais, qui nous emporte vers des terres gelées où espoir, conscience politique et drames intimes se côtoient. Les auteurs inversent l'ordre du monde tel que nous le connaissons aujourd'hui dans un premier tome aussi haletant que prémonitoire. Critique : Il était difficile de ne pas en redemander après le brillant Sangoma. Alors voir ce duo se reformer le temps d'une nouvelle mini série, cela ne pouvait que nous faire saliver. D'autant qu'entre les deux, Corentin Rouge nous a gratifié du sublime Thorgal Wendigo... Alors quand en plus on tombe sur une si belle couverture et un pitch qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois... et bien... Dur de résister. Je vais lever le suspens très vite, cela n'a beau être qu'un tome 1, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. D'abord parce qu'avec 160 pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et on est très loin d'une simple introduction. Ensuite parce que Corentin Rouge continue d'affiner sa maitrise, les planches sont belles, certains découpages renforcent le côté spectaculaire de l'action, et une vraie attention est portée aux personnages et à leurs visages. Si en plus vous aimez les décors nordiques ou l'Islande bon, vous allez être servis. Je ne vous en dirais guère plus sur l'histoire de Caryl Ferey, mais excepté si vous faites parti des climatosceptiques, et là je ne peux pas y faire grand chose, vous allez plonger en frissonnant dans ce presque futur qui vous semblera beaucoup trop possible et proche pour ne pas vous donner de sueurs froides. Cependant il ne s'agit là que de la partie immédiatement visible de l'histoire, le reste c'est des destins et des choix humains, pour vivre, pour survivre, dans toute leur âpreté. Je me suis régalé, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite. Merci messieurs ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/islander-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Oncle Vania Scenariste de l'album : Rémy Benjamin, Anton Tchekov Dessinateur de l'album : Rémy Benjamin Coloriste : Rémy Benjamin Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Dans le domaine qu'elle possède et qu'elle gère - avec l'aide de son oncle Vania - Sonia mène une existence morne et tranquille. Mais celle-ci se trouve soudain perturbée par la présence du père de Sonia, le professeur Sérébriakov, venu passer de longues vacances, accompagné de sa nouvelle épouse, la jeune et belle Eléna. La jeune femme attise les convoitises de l'Oncle Vania ainsi que d'un ami de la famille, le médecin Astrov - homme misanthrope, amoureux de la nature et inquiet pour son devenir - dont est secrètement amoureuse Sonia... Quand le professeur, monstre d'égoïsme, annonce son intention de vendre le domaine, la tension entre les différents protagonistes atteint son paroxysme et des coups de feu sont échangés. La pièce - et sa brillante adaptation - propose une galerie de personnages tout à la fois ridicules dans leur incapacité à prendre en main leur destin, à ne pas gâcher leur unique vie, et touchants par leur sincérité, leur humanité. Et aborde des thèmes aussi contemporains que le mal de vivre ou l'écologie... Phrases clés de l'oeuvre : « Que faire ? Il faut vivre ! Nous vivrons une longue série de jours, de soirées interminables. Mon pauvre oncle Vania, tu pleures. Tu n'as pas connu de joie dans ta vis mais patience, oncle Vania, patience... Nous nous reposerons ! » « Ceux qui vivront après nous, dans cent ou deux cents ans, auront-ils une bonne parole pour nous ? » Critique : Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oncle-vania/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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- roman graphique
- russie
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Adapté d'une pièce de théâtre écrite en 1897 par le dramaturge russe Anton Tchekov, ce roman graphique marque par son découpage et ses couleurs crépusculaires. La campagne russe se montre ça et là au fil de cases alternant natures mortes et d'autres illustrant la fuite inexorable du temps. Le calme bucolique est cependant rattrapé par l'homme agissant tel un envahisseur avec des arbres coupés, des animaux morts et une atteinte générale sur ce biotope fragile représentée par cette datcha isolée en pleine verdure avec des occupants se livrant à un brouhaha infernal ! L'auteur réalise ses planches avec des cases serrées, centrées sur un dialogue ou un jeu de regards, l'immersion dans le théâtre est pleinement réussie. En revanche, c'est verbeux et les litanies des protagonistes nous perdent par moments. Toute l'agitation autour du vieillard et sa charmante épouse est prétexte de querelles en tous genres, de messes basses et de discussions longues et peu intéressantes parfois. Rémy Benjamin ajoute à la pièce un parallèle écologique en illustrant les ravages de l'homme sur la nature, comme la vieillesse peut le faire sur les corps. Les couleurs chaudes agissent comme un brasier sur les coeurs et sont prêtes à enflammer la végétation environnante, à l'image de la couverture menaçante et rougeoyante. C'est bien illustré avec des jeux de regards soutenus mais bien trop redondant par ces textes omniprésents, mais fidèles à la littérature russe et ses imposants écrits.
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Titre de l'album : Retour à Tomioka Scenariste de l'album : Laurent Galandon Dessinateur de l'album : Michaël Crouzat Coloriste : Andrès Garrido Martin , Clara Patino Bueno Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Osamu partage avec sa grand-mère son goût pour le merveilleux. Proche des yôkai, ces créatures magiques et malicieuses, il se tient loin des humains depuis qu'ils ont fui Tomioka après l'accident nucléaire de Fukushima. Mais lorsque Bâ-chan décède, Osamu ne peut se résoudre à l'enterrer loin de leur maison. Il convainc alors sa soeur, Akiko, de fuguer pour déposer ses cendres au pied de l'autel familial, au coeur de la zone interdite... Critique : Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-tomioka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Il était difficile de ne pas en redemander après le brillant Sangoma. Alors voir ce duo se reformer le temps d'une nouvelle mini série, cela ne pouvait que nous faire saliver. D'autant qu'entre les deux, Corentin Rouge nous a gratifié du sublime Thorgal Wendigo... Alors quand en plus on tombe sur une si belle couverture et un pitch qu'on n'a pas l'impression d'avoir déjà lu cent fois... et bien... Dur de résister. Je vais lever le suspens très vite, cela n'a beau être qu'un tome 1, je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus. D'abord parce qu'avec 160 pages, on rentre vraiment dans le vif du sujet et on est très loin d'une simple introduction. Ensuite parce que Corentin Rouge continue d'affiner sa maitrise, les planches sont belles, certains découpages renforcent le côté spectaculaire de l'action, et une vraie attention est portée aux personnages et à leurs visages. Si en plus vous aimez les décors nordiques ou l'Islande bon, vous allez être servis. Je ne vous en dirais guère plus sur l'histoire de Caryl Ferey, mais excepté si vous faites parti des climatosceptiques, et là je ne peux pas y faire grand chose, vous allez plonger en frissonnant dans ce presque futur qui vous semblera beaucoup trop possible et proche pour ne pas vous donner de sueurs froides. Cependant il ne s'agit là que de la partie immédiatement visible de l'histoire, le reste c'est des destins et des choix humains, pour vivre, pour survivre, dans toute leur âpreté. Je me suis régalé, et je n'ai qu'une hâte : lire la suite. Merci messieurs !
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Titre de l'album : Les enfants de l'arbre tome 2 - Le fantôme Scenariste de l'album : Thierry Gaudin Dessinateur de l'album : Romain Ronzeau Coloriste : Romain Ronzeau Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Pour venir au secours de Vanessa, la Communauté du Chêne a envoyé un vaisseau avec à son bord, Leïla Sauval et sa fille Lorna. Mais très rapidement attaqué par la Cité, il se crashe au milieu de la Zone... Ne pouvant se résoudre à abandonner sa mère et sa grand-mère à leur sort, Sol, accompagné d'Anima, décide de braver tous les dangers pour aller les sauver. En chemin, ils rencontreront un personnage énigmatique : le fantôme... La force des liens intergénérationnels La suite de cette magnifique série d'aventure et d'amitié. Dans ce nouvel album, Thierry Gaudin et Romain Ronzeau célèbrent une fois encore les liens intergénérationnels à travers une histoire d'apprentissage pleine d'action, d'émotions... et de surprises ! Les héros des Espions de famille ! On retrouve avec plaisir une fois encore les célèbres héros des Espions de famille. Ils nous font découvrir 50 ans plus tard un nouveau monde porteur d'espoir qui a su faire face à la crise climatique en prônant le respect du vivant et la solidarité. Critique : Cette suite du cycle des Espions de famille poursuit sa route avec un second tome riche en surprises ! Après un tome 1 introductif, nous présentant une terre dévastée avec des îlots de verdure porteurs d'espoir, ainsi qu'une nouvelle vision du monde pour les habitants, nous rentrons dans le vif du sujet. Sol et Anima commencent à mieux découvrir leurs pouvoirs et ils seront forts utiles dans les aventures à venir ! En effet, suite au kidnapping de la mère et la grand-mère de Sol, il décide de partir aidé d'Anima et malgré les réticences des dirigeants locaux pour une expédition de sauvetage. La fameuse zone renferme bien des dangers mais aussi parfois des rencontres opportunes, comme ce "fantôme" qui va s'avérer plein de ressources pour nos deux jeunes héros bien mal en point ! Rien ne vaut l'expérience des anciens et l'entraide manifestée par les différents protagonistes leur sera d'un grand secours. De nombreux messages d'aide, de résilience et de transmission ponctuent ce récit. Rien n'est facile et donné dans la vie, il faut travailler, apprendre et écouter pour progresser et atteindre ses objectifs. Nos deux intrépides héros seront soumis à rude épreuve, d'autant que Monsieur Dunne , l'auteur du kidnapping et adversaire en chef, semble poursuivre de biens curieux objectifs tout en dissimulant un secret bien gardé ! Tout va très vite dans cette suite riche en rebondissements et nous laissant sur une fin bien ouverte en attendant la suite ! Romain Ronzeau dessine des pages des pages colorées, dans un style épuré mais non dénué d'expressions faciales, il propose un découpage dynamique au diapason d'une histoire menée tambours battants. A partir de 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-enfants-de-l-arbre-tome-2-le-fantome/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Cette suite du cycle des Espions de famille poursuit sa route avec un second tome riche en surprises ! Après un tome 1 introductif, nous présentant une terre dévastée avec des îlots de verdure porteurs d'espoir, ainsi qu'une nouvelle vision du monde pour les habitants, nous rentrons dans le vif du sujet. Sol et Anima commencent à mieux découvrir leurs pouvoirs et ils seront forts utiles dans les aventures à venir ! En effet, suite au kidnapping de la mère et la grand-mère de Sol, il décide de partir aidé d'Anima et malgré les réticences des dirigeants locaux pour une expédition de sauvetage. La fameuse zone renferme bien des dangers mais aussi parfois des rencontres opportunes, comme ce "fantôme" qui va s'avérer plein de ressources pour nos deux jeunes héros bien mal en point ! Rien ne vaut l'expérience des anciens et l'entraide manifestée par les différents protagonistes leur sera d'un grand secours. De nombreux messages d'aide, de résilience et de transmission ponctuent ce récit. Rien n'est facile et donné dans la vie, il faut travailler, apprendre et écouter pour progresser et atteindre ses objectifs. Nos deux intrépides héros seront soumis à rude épreuve, d'autant que Monsieur Dunne , l'auteur du kidnapping et adversaire en chef, semble poursuivre de biens curieux objectifs tout en dissimulant un secret bien gardé ! Tout va très vite dans cette suite riche en rebondissements et nous laissant sur une fin bien ouverte en attendant la suite ! Romain Ronzeau dessine des pages des pages colorées, dans un style épuré mais non dénué d'expressions faciales, il propose un découpage dynamique au diapason d'une histoire menée tambours battants. A partir de 12 ans.
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Je ne savais qu'attendre dee cette double histoire. En effet on vit à une époque ou o oscille entre l'overdose de messages sur le réchauffement climatique, nous autres européens, alors que le reste du monde sombre dans l'autocratie et le nihilisme écologique. Alors un de plus.... Et bien, figurez-vous que ce n'est pas qu'un de plus. Déjà, c'est un récit d'anticipation bien pensé, prenant ses bases seulement quelques dizaines d'années après aujourd'hui. Juste une génération plus tard. Une génération qui a grandi dans le monde des fake news et de la décrédibilisation scientifique au profit des beaux parleurs, qu'ils soient religieux ou politiques. Une génération que certains tentent de convaincre et de prévenir que le prie est encore à venir. Et de leur rappeler que le devoir de mémoire reste nécessaire. C'est sur cette base, qui sera peut-être trop réaliste pour certains, que nous suivons Marie et les deux auteurs de BD (média devenu marginal car seulement pour riche) qu'elle a envoyé au pole nord pour faire un reportage BD pour convaincre les foules. Mais Marie est une jeune femme qui, depuis un accident, essaye de cacher au monde qu'elle a des troubles de la mémoire immédiate. Elle oublie si elle ne note pas. Benjamin Adam nous livre véritablement deux histoires en une seule : Celles de Marie et de sa lutte contre son époque, mais surtout contre sa maladie et son acceptation. Et celles de nos deux auteurs : Celui qui lit et celui qui écrit. Deux auteurs en pleine introspection, plongé dans un hiver polaire qui se réchauffe et ayant beaucoup de temps pour réfléchir. Les deux histoires sont passionnantes et se complètent en termes de rythme. En effet si on apprécie le calme et les réflexions de nos auteurs de BD, c'est en partie parce que cela tranche avec le bruit et la vie survitaminée de l'univers de Marie. Les personnages sont attachants et le ton n'est pas trop moralisateur et l'histoire croisée presque stressante pour un premier tome qu'on ne lit pas en une fois, mais que l'on rouvre avec plaisir, chapitre après chapitre. Un coup de cœur aussi bien sur le fond que sur la forme. Une bien belle réussite dont j'attends la suite avec impatience !
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- bd
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Titre de l'album : Inlandsis Inlandsis tome 1 - La glace Scenariste de l'album : Benjamin Adam Dessinateur de l'album : Benjamin Adam Coloriste : Benjamin Adam Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Que va-t-il se passer si l'inlandsis du pôle Sud - cette épaisse couche de glace en Antarctique, qui contient la mémoire du monde - continue à se réchauffer ? Que va-t-il se passer si les deux auteurs de bandes dessinées en résidence en Antarctique ne sont pas ravitaillés ? Combien de temps Marie, qui les a envoyés là-bas, va-t-elle pouvoir leur cacher son accident récent, qui lui fait perdre la mémoire ? Comment Romuald, Marie et son fils vont-ils continuer à vivre malgré ça ? Critique : Je ne savais qu'attendre dee cette double histoire. En effet on vit à une époque ou o oscille entre l'overdose de messages sur le réchauffement climatique, nous autres européens, alors que le reste du monde sombre dans l'autocratie et le nihilisme écologique. Alors un de plus.... Et bien, figurez-vous que ce n'est pas qu'un de plus. Déjà, c'est un récit d'anticipation bien pensé, prenant ses bases seulement quelques dizaines d'années après aujourd'hui. Juste une génération plus tard. Une génération qui a grandi dans le monde des fake news et de la décrédibilisation scientifique au profit des beaux parleurs, qu'ils soient religieux ou politiques. Une génération que certains tentent de convaincre et de prévenir que le prie est encore à venir. Et de leur rappeler que le devoir de mémoire reste nécessaire. C'est sur cette base, qui sera peut-être trop réaliste pour certains, que nous suivons Marie et les deux auteurs de BD (média devenu marginal car seulement pour riche) qu'elle a envoyé au pole nord pour faire un reportage BD pour convaincre les foules. Mais Marie est une jeune femme qui, depuis un accident, essaye de cacher au monde qu'elle a des troubles de la mémoire immédiate. Elle oublie si elle ne note pas. Benjamin Adam nous livre véritablement deux histoires en une seule : Celles de Marie et de sa lutte contre son époque, mais surtout contre sa maladie et son acceptation. Et celles de nos deux auteurs : Celui qui lit et celui qui écrit. Deux auteurs en pleine introspection, plongé dans un hiver polaire qui se réchauffe et ayant beaucoup de temps pour réfléchir. Les deux histoires sont passionnantes et se complètent en termes de rythme. En effet si on apprécie le calme et les réflexions de nos auteurs de BD, c'est en partie parce que cela tranche avec le bruit et la vie survitaminée de l'univers de Marie. Les personnages sont attachants et le ton n'est pas trop moralisateur et l'histoire croisée presque stressante pour un premier tome qu'on ne lit pas en une fois, mais que l'on rouvre avec plaisir, chapitre après chapitre. Un coup de cœur aussi bien sur le fond que sur la forme. Une bien belle réussite dont j'attends la suite avec impatience ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/inlandsis-inlandsis-tome-1-la-glace?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Flux Scenariste de l'album : Jop Dessinateur de l'album : Jop Coloriste : Jop Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : Sur la petite planète [P-412], Tildä No explore des terres stériles à la recherche de minéraux rares. Jeune chercheuse fraîchement recrutée par une compagnie d'énergie, c'est au cours d'une mission qu'elle croise le chemin de San Williams, vieux poète en exil. Leur destin bascule lorsqu'une tempête diluvienne aux effets spectaculaires s'abat sur eux. Rescapés du crash de leur véhicule, ils reprennent connaissance au milieu d'un paysage transformé. Et si les dunes ont mystérieusement laissé place à des marécages luxuriants, le décor n'est pas le seul à avoir subi les influences de l'orage... Leurs corps également métamorphosés, Tildä et San devront comprendre et trouver des réponses. S'ensuit un périple entre poésie et science où l'animal, le végétal, l'évolution, la survie ou la mort sont contenus dans une seule goutte de pluie... Critique : C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/flux/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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C'est un assez beau voyage que nous propose Jop avec la rencontre de personnages hétéroclites dans un univers qui va bouleverser de nombreux à priori ! Le titre "Flux" va prendre tout son sens au fil de la lecture, en se multipliant sous divers facettes. Tout d'abord le flux de découverte, avec notre héroïne Tildä missionnée par une grande compagnie énergétique pour y effectuer des relevés et diverses analyses des sols. Un évènement climatique inattendu avec une averse de pluie accompagnée de multiples orages va bouleverser les certitudes de la jeune exploratrice. Les paysages auparavant désertiques de cette planète vont de façon soudaine se transformer en campagnes verdoyantes et marécageuses. Sa rencontre avec un poète volontairement égaré, et la transformation de leurs corps va les pousser à entreprendre un flux migratoire vers la civilisation pour tenter de comprendre ces phénomènes extraordinaires. Flux temporel ensuite avec des colons vieillissants ou rajeunissants, voire métamorphosés en animaux. Mais aussi flux gravitationnel avec une mystérieuse boule noire lévitant, accompagnée d'une silhouette extra-terrestre suivant notre duo déboussolé ! Pour illustrer ce monde mystérieux, Jop réalise des planches à l'aquarelle en couleurs directes et charge en lavis les ciels ombrageux. Il impose une couleur dominante adaptée aux paysages rencontrés et aux variations de climat, cela renforce l'immersion du lecteur, un flux de couleurs judicieux 😉 . Le noir et blanc s'invite dans des double-pages illustrant une vieille dame prenant soin de son jardin, qui est-elle, quand est-elle ?? Un flux de mystères s'invite à son tour ! Laissez-vous entrainer dans ce flux de lecture aux côtés de Tildä et le poète San dans cette odyssée temporo-écologique favorisant la réflexion sur de nombreux sujets 😉 .
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Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂
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Titre de l'album : Avaler la Lune tome 1 - L'ascenseur Scenariste de l'album : Robin Cousin, Grégory Jarry Dessinateur de l'album : Lucie Castel Coloriste : Lucie Castel Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Un petit groupe de dirigeants de la tech précipite la fin de l'humanité en s'entêtant dans un projet titanesque : installer un générateur sur la Lune pour produire une énergie infinie et non polluante. 500 ans plus tard, Agafia, ado de 15 ans conçue par deux des instigateurs du projet, est envoyée sur la Lune pour achever ce qu'ont entamé ses aînés. Elle y découvre un écosystème fragile, auquel une espèce hybride d'humains s'est adaptée... et est alors confrontée à un terrible dilemme : allumer le générateur et faire repartir le vivant sur Terre, mais en sacrifiant la Lune et ses habitants... Une réflexion sur la responsabilité de l'Humanité face à sa propre extinction et à celle vivant. Critique : Trois auteurs(es) se lancent dans le grand bain du 9ème art chez Casterman avec cette trilogie ayant pour toile de fond la fin de notre planète. En effet ils imaginent un contingent de chercheurs dont la solution choisie pour sauver le monde du désastre écologique, va le précipiter encore plus vite dans sa chute ! 500 ans plus tard, une nouvelle piste est lancée pour régénérer cette bonne vieille planète bleue, en allant sur la lune ! Agafia l'héroïne de cette histoire est la fille de deux scientifiques à la base du projet, son père est mort et sa mère vit dans une sorte de cocon articulé lui permettant de se déplacer et de vivre plus longtemps : l'exotérus. Elle doit récupérer celui de son défunt père car ces exosquelettes permettent le voyage spatial. Protégée par l'exotérus elle peut ainsi emprunter cette ascenseur orbital relié à la lune et atteindre cette station abandonnée et livrée à elle-même depuis des années, afin de relancer ce programme de renaissance terrestre. De la SF écologique qui se perd un peu dans des atermoiements scientifiques et un dessin parfois brouillon ne permettant pas de saisir pleinement la portée des représentations. Certes le trait de Lucie Castel est innovant, tout comme cette vision "3Dprint" de la technologie futur, mais les cases détaillées semblent incompréhensibles pendant que celles plutôt épurées manquent cruellement de détails et d'expressions pour les personnages. On retient donc de bonnes questions écologiques, un message de fond innovant, mais les scénaristes se perdent dans des allées et venues passé/présent et de potentielles réponses "lunaires" . Navré mais je n'ai pas réussi à rentrer dans cette oeuvre "métaphysicoécologique" , tentez votre chance dans les bacs de votre libraire et feuilletez le quand même 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/avaler-la-lune-tome-1-l-ascenseur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Après avoir adapté de la littérature jeunesse avec L'île du crâne notamment, Maxe L'Hermenier scénarise une très jolie histoire animalière au soupçon de fantasy. Tout commence par un immense feu de forêt aux conséquences dramatiques pour l'arbre millénaire. Ce dernier en tant que père de la forêt se consume, mais dans un ultime souffle de vie crée une étincelle, cette petite magicienne pouvant redonner vie au monde végétal. Projetée vers d'autres cieux afin de ramener l'espoir, elle va tomber sur Goup un jeune renard en mal d'aventures. Ensemble ils vont partir à l'encontre d'un vieux sage pour y trouver des réponses. On pense à l'animé Pompoko à la lecture de ce superbe one-shot, un monde forestier, des animaux parlants, un soupçon de magie et un message écologique en toile de fond nous ramenant à la réalité. L'autre détail frappant est le dynamisme dans les planches, Pauline Berdal insuffle un réel mouvement aux personnages, avec un découpage progressif de l'action, ou encore des protagonistes mis en plusieurs situations sur une seule et même planche. Un exercice de style agréable, magnifié par des couleurs éclatantes et un trait rond tout en douceur. Quelques petites touches d'humour ponctuent la lecture, on ne s'ennuie pas une seconde. L'aspect contemplatif du dessin, ajouté à une quête semée d'embûches, vous donnera envie de replonger dans le livre une fois terminé. C'est prenant, touchant et adapté à tous les âges, de l'excellente BD jeunesse !
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Titre de l'album : Etincelle Scenariste de l'album : Maxe L'Hermenier Dessinateur de l'album : Pauline Berdal Coloriste : Pauline Berdal Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : L’arbre millénaire, père de la forêt, se meurt… Avant de rendre l’âme, il envoie vers d’autres cieux une petite Étincelle, son dernier espoir… Celle-ci, aidée de Zeggura et de Goup, deux compagnons rencontrés en chemin, cherchera comment sauver la forêt en se rendant chez un vieux sage, gardien des secrets. Mais Étincelle aussi se meurt, et c’est au fond de leur coeur que nos héros devront trouver comment la sauver… Critique : Après avoir adapté de la littérature jeunesse avec L'île du crâne notamment, Maxe L'Hermenier scénarise une très jolie histoire animalière au soupçon de fantasy. Tout commence par un immense feu de forêt aux conséquences dramatiques pour l'arbre millénaire. Ce dernier en tant que père de la forêt se consume, mais dans un ultime souffle de vie crée une étincelle, cette petite magicienne pouvant redonner vie au monde végétal. Projetée vers d'autres cieux afin de ramener l'espoir, elle va tomber sur Goup un jeune renard en mal d'aventures. Ensemble ils vont partir à l'encontre d'un vieux sage pour y trouver des réponses. On pense à l'animé Pompoko à la lecture de ce superbe one-shot, un monde forestier, des animaux parlants, un soupçon de magie et un message écologique en toile de fond nous ramenant à la réalité. L'autre détail frappant est le dynamisme dans les planches, Pauline Berdal insuffle un réel mouvement aux personnages, avec un découpage progressif de l'action, ou encore des protagonistes mis en plusieurs situations sur une seule et même planche. Un exercice de style agréable, magnifié par des couleurs éclatantes et un trait rond tout en douceur. Quelques petites touches d'humour ponctuent la lecture, on ne s'ennuie pas une seconde. L'aspect contemplatif du dessin, ajouté à une quête semée d'embûches, vous donnera envie de replonger dans le livre une fois terminé. C'est prenant, touchant et adapté à tous les âges, de l'excellente BD jeunesse ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/etincelle/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Pas d'lézard Scenariste de l'album : POG Dessinateur de l'album : Francesca Carita Coloriste : Vera Daviet Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Dans un monde où les dinosaures vivent parmi les Hommes... certains d'entre eux sont intégrés tandis que d'autres sont restés au stade du crétacé. Et quand des dinosaures sauvages et agressifs menacent la tranquillité des habitants de la ville, les passions se déchaînent sur fond de violence. Dans ce climat de terreur, Mattéo, un garçon en fauteuil roulant, se lie d'amitié avec Ziyu¨l, un jeune vélociraptor qui vient d'emménager dans son immeuble. Mattéo et Ziyu¨l sauront-ils préserver la paix et leur amitié ? Critique : Lorsque deux spécialistes de la BD enfants s'associent , cela ne peut donner qu'une histoire sympa et innovante ! En effet, POG le scénariste utilise de nombreuses thématiques telles que l'écologie, le harcèlement scolaire, l'immigration et la politique, en ajoutant bien entendu une pointe de mystères. Cela donne une histoire bien menée dans un environnement original et parfaitement adapté au public ciblé 😉 . Il crée une dystopie dans laquelle les dinosaures n'ont pas subi d'extinction de masse et ont même pour certains poursuivit leur évolution jusqu'à parler et vivre comme les humains. Ces derniers vivent retranchés dans une ville protégée par de hauts murs afin de se protéger des dinosaures carnivores restés à l'état "animal". Dans un tel contexte, l'auteur manie habilement les craintes d'une partie de la population hostile à cette cohabitation, des peurs personnifiées par un postulant au fauteuil de maire qui n'est pas sans rappeler une certaine Marine LP. Le paradoxe étant que les humains se servent de ces géants quadrupèdes pour les tâches quotidiennes, comme les transports en commun ou la production d'énergie. L'écologie s'insère subtilement dans le récit et dans la tête des jeunes lecteurs ! Le suspens est au rendez-vous, car de nombreuses questions demeurent à la fin de ce premier tome surprenant. Pour illustrer ce monde nouveau, la dessinatrice Francesca Carita réalise un travail soigné et précis. Des personnages reconnaissables, des cases détaillées et un découpage dynamique donnant de la fluidité à l'histoire. Un bon duo pour un premier bon tome , on veut savoir la suite ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pas-d-lezard-nueva-lutetia/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Lorsque deux spécialistes de la BD enfants s'associent , cela ne peut donner qu'une histoire sympa et innovante ! En effet, POG le scénariste utilise de nombreuses thématiques telles que l'écologie, le harcèlement scolaire, l'immigration et la politique, en ajoutant bien entendu une pointe de mystères. Cela donne une histoire bien menée dans un environnement original et parfaitement adapté au public ciblé 😉 . Il crée une dystopie dans laquelle les dinosaures n'ont pas subi d'extinction de masse et ont même pour certains poursuivit leur évolution jusqu'à parler et vivre comme les humains. Ces derniers vivent retranchés dans une ville protégée par de hauts murs afin de se protéger des dinosaures carnivores restés à l'état "animal". Dans un tel contexte, l'auteur manie habilement les craintes d'une partie de la population hostile à cette cohabitation, des peurs personnifiées par un postulant au fauteuil de maire qui n'est pas sans rappeler une certaine Marine LP. Le paradoxe étant que les humains se servent de ces géants quadrupèdes pour les tâches quotidiennes, comme les transports en commun ou la production d'énergie. L'écologie s'insère subtilement dans le récit et dans la tête des jeunes lecteurs ! Le suspens est au rendez-vous, car de nombreuses questions demeurent à la fin de ce premier tome surprenant. Pour illustrer ce monde nouveau, la dessinatrice Francesca Carita réalise un travail soigné et précis. Des personnages reconnaissables, des cases détaillées et un découpage dynamique donnant de la fluidité à l'histoire. Un bon duo pour un premier bon tome , on veut savoir la suite !
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Et voilà , premier coup de coeur pour cette rentrée littéraire avec cet excellent Retour à Tomioka , du talentueux Laurent Galandon . Avec pour toile de fond la catastrophe de Fukushima , il dresse le portrait d'une partie des habitants ayant souffert de ce drame , tout en amenant un optimisme pour l'avenir , d'une sincérité émouvante . " Parce que s'adresser aux jeunes sur les thèmes contemporains , comme ceux soulevés dans le livre , c'est planter les graines de l'analyse critique chez les adolescents et les adultes en devenir" . Cette déclaration du scénariste représente l'essence même de cette aventure familiale . Pas un pamphlet contre le nucléaire , mais une prise de conscience par le biais d'une aventure somme toute humaine . Il incorpore avec talent le traditionalisme nippon ainsi que les croyances avec les fameux yokais que les plus jeunes peuvent apercevoir . Lorsque sa grand-mère décède , le jeune Osamu se lance dans une quête désespérée mais aussi initiatique pour ramener les cendres de la défunte sur l'autel familial en pleine zone contaminée et interdite au public . On plonge avec notre intrépide héros dans les méandres des rues abandonnées , avec les commerces et autres maisons laissées à la nature reprenant ses droits . Accompagné de sa soeur Akiko , ils accompliront l'impensable car , sans passé , sans tradition , on ne peut nourrir d'ambitions futures , surtout dans un pays à l'histoire aussi riche que le Japon . De la tension , de l'émotion , une course poursuite haletante dans un milieu naturel si particulier . Pour sa première oeuvre dans le monde de la BD , Michaël Crouzat réalise de jolies planches avec des personnages aux traits "manga" , très fidèles aux arts dessinés locaux . Il a puisé dans de nombreuses photographies prises sur les lieux , dans un grand soucis de conformité et respect , pour mieux nous immerger . Une réussite totale !
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Titre de l'album : Vertige Scenariste de l'album : Valentine de Lussy Dessinateur de l'album : Cécile Cazenave Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Dix ans d'enquêtes sur la crise écologique et climatique rassemble pour la première fois dans un seul et même album les enquêtes les plus emblématiques publiées dans les pages de La Revue Dessinée : - le réchauffement climatique, ses conséquences en cascade liées à sa prise en compte tardive - l'agroindustrie et son héritage parfois empoisonné, comme les algues vertes en Bretagne ou le chlordécone aux Antilles ; - la biodiversité menacée, entre extinction massive, compensations aux allures de greenwashing et sauvetage à la carte des espèces ; - les limites de la planète, dont les ressources sont exploitées jusqu'à un point de non retour incitant certains à se préparer à une potentielle nouvelle ère. Critique : En digne héritier du best-seller Le monde sans fin (paru aux éditions Dargaud) , Casterman poursuit le combat en éditant ce recueil d'enquêtes et documentaires parues depuis 10 ans dans La revue dessinée . 11 chapitres portant sur des évènements , des catastrophes écologiques , des enquêtes précises sur des réponses au réchauffement climatique orchestrées par les multinationales ; bref un travail de fond vertigineux de véracité et de complexité qui vous fera évoluer dans vos convictions , du moins je l'espère 😉 . Des dossiers cachés ( oubliés?) du pétrolier Total , aux algues vertes bretonnes ,en passant par le scandale du Chlordécone sur les bananiers antillais , la (pseudo) compensation énergétique des entreprises leur donnant le droit de polluer , et bien entendu la sur-consommation avec les métaux rares de nos smartphones ; tout (et il en manque probablement) est décortiqué et expliqué au prix d'un travail de fond remarquable des journalistes d'investigations . J'avais déjà lu Algues vertes paru en 2019 (Delcourt - Revue dessinée) qui m'avait marqué , il en va de même ici dans ce déluge d'informations . Oui ce sera parfois assez indigeste à lire et comprendre , même si les auteurs , au moyen de schémas et dessins explicatifs , tentent d'alléger la complexité . Il vous faudra donc vous accrocher , mais au prix d'un enrichissement personnel nécessaire 🙂 Un message écologique fort , ne se posant pas en donneur de leçons ! La petite leçon infligée par Dieu à Steve Job souhaitant gagner le paradis est succulente . Si vous avez été marqué par Le monde sans fin , vous aimerez cet épais volume à offrir et/ou prêter au plus grand nombre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vertige-9782203290822/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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En digne héritier du best-seller Le monde sans fin (paru aux éditions Dargaud) , Casterman poursuit le combat en éditant ce recueil d'enquêtes et documentaires parues depuis 10 ans dans La revue dessinée . 11 chapitres portant sur des évènements , des catastrophes écologiques , des enquêtes précises sur des réponses au réchauffement climatique orchestrées par les multinationales ; bref un travail de fond vertigineux de véracité et de complexité qui vous fera évoluer dans vos convictions , du moins je l'espère 😉 . Des dossiers cachés ( oubliés?) du pétrolier Total , aux algues vertes bretonnes ,en passant par le scandale du Chlordécone sur les bananiers antillais , la (pseudo) compensation énergétique des entreprises leur donnant le droit de polluer , et bien entendu la sur-consommation avec les métaux rares de nos smartphones ; tout (et il en manque probablement) est décortiqué et expliqué au prix d'un travail de fond remarquable des journalistes d'investigations . J'avais déjà lu Algues vertes paru en 2019 (Delcourt - Revue dessinée) qui m'avait marqué , il en va de même ici dans ce déluge d'informations . Oui ce sera parfois assez indigeste à lire et comprendre , même si les auteurs , au moyen de schémas et dessins explicatifs , tentent d'alléger la complexité . Il vous faudra donc vous accrocher , mais au prix d'un enrichissement personnel nécessaire 🙂 Un message écologique fort , ne se posant pas en donneur de leçons ! La petite leçon infligée par Dieu à Steve Job souhaitant gagner le paradis est succulente . Si vous avez été marqué par Le monde sans fin , vous aimerez cet épais volume à offrir et/ou prêter au plus grand nombre !
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Titre de l'album : The prism - Tome 1 Scenariste de l'album : Matteo de Longis Dessinateur de l'album : Matteo de Longis Coloriste : Matteo de Longis Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : La Terre, dans un futur proche. La pollution sonore menace de détruire la planète. Et si le dernier espoir de l'humanité était le rock ? A la surface de la Terre, des espaces immenses sont recouverts par le Sotw. Ce phénomène, lié à la pollution sonore, efface la vie où il passe... et son terrain de jeu s'accroît sans cesse. La dernière option pour le contenir provient d'une immense mégacoporation : il s'agit d'envoyer dans l'espace un supergroupe de rock pour un concert hors du commun. Tel est l'objectif du projet Prisme, visant à réunir les meilleurs musiciens de la planète pour sauver la vie sur Terre et enrayer le Sotw. Sauf qu'il n'est pas si simple de créer une osmose entre les talents, même lorsque l'enjeu est immense... Matteo de Longis nous plonge avec son incroyable virtuosité graphique dans une ambitieuse et envoûtante épopée du rock spatial. Critique : Matteo de Longis se lance enfin dans le grand bain en tant qu'auteur complet avec une aventure spatiale rock n'roll ! Une pollution sonore enrayant la vie nommée le sotw ( smoke on the water) , comme un clin d'oeil à l'une des plus grandes chansons rock de tous les temps , se déploie de façon inquiétante et empirique à la surface de la planète terre . La solution ? Un son venu des confins de l'espace , le son d'une chanson et d'accords parfaits pouvant stopper cette atteinte virale menaçante . Cet objectif ne sera atteint qu'avec les meilleurs musiciens du monde . 5 femmes et hommes choisis par un consortium , qui devront travailler de concert et offrir à la terre une chanson "libératrice" ! Barbara Canepa déjà co-illustratrice sur Skydoll dirige cette collection de l'éditeur Oxymore et laisse à son confrère Matteo de Longis une grande latitude . On retrouve ce trait rond caractéristique , aux influences "manga" , avec une palette de couleurs vives et numériques . Une performance graphique de haute volée , au service d'un découpage dynamique et emprunté lui aussi aux productions nippones , avec par exemple des gros plans sur les visages des protagonistes amplifiant leurs réactions . L'italien ne cache pas son admiration pour le mangaka Yusuke Murata (One-Punch-Man) et s'inspire de son style dans les phases d'action , donnant ainsi de la vitesse et du mouvement au récit . L'ensemble aurait des allures d'un mélange du style de Buchet (Sillage) et Murata , un style réaliste franco-belge aux rondeurs japonaises , embelli par des couleurs éclatantes . Vous l'aurez compris , il sera difficile de ne pas être emballé par le dessin de cet ouvrage magnifiquement relié . L'histoire en revanche peine à convaincre , les personnages sont caricaturaux et cette fameuse pollution sonore n'est que très peu décrite , idem pour cette éventuelle solution "space-rock" venue de la lune . L'auteur s'est évidemment fait plaisir en amateur de musique , en illustrant le vaisseau spatial en forme de guitare électrique et en utilisant la musique comme remède à cette terrible atteinte planétaire .On sent un soucis du détail et l'envie de bien faire . Il a présenté les personnages , situé le contexte , il va falloir dorénavant donner un peu plus de profondeur à l'histoire 😉 . Continuez mr De Longis , vous êtes sur la bonne voie , the show must go on !! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/the-prism-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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