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  1. Kevin Nivek

    Le pêcheur de rêves

    Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir !
  2. Titre de l'album : Le pêcheur de rêves Scenariste de l'album : Elodie Garcia Dessinateur de l'album : Elodie Garcia Coloriste : Elodie Garcia Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dans un petit village côtier, le jeune Maël rêve de découvrir le monde et se plonge dans les carnets de son grand-père disparu en mer. Son père, lui, souhaite que son fils prenne la même voie que lui : il deviendra pêcheur. Un beau matin, le jeune garçon est emmené en mer bien malgré lui, mais une tempête le projette par-dessus bord ! Le ciel se mélange à l'océan, Maël se retrouve tout au fond de l'eau... Lorsqu'il ouvre les yeux, il découvre un monde qu'il n'aurait jamais pu imaginer . Critique : Après sa nomination méritée pour le prix ABCD jeunesse , du titre Silence de l'ombre ; Elodie Garcia se lance cette fois en solo avec Le pêcheur de rêves . On retrouve son trait doux et élégant aux formes arrondies et soyeuses , des couleurs pastel remarquables de lumière et de réalisme ! C'est un réel bonheur de parcourir ces pages en découvrant son dessin . Les cases sont détaillées , l'auteure ne s'épargne absolument pas .D'autant qu'il s'agit ici de dépeindre des mondes sous-marins , aux couleurs diverses et variées . Elle réutilise la thématique du deuil à travers Maël parcourant les écrits de son grand-père porté disparu en mer . L'enfant se prend à rêver de créatures marines proches des humains et semble plus vivre dans ce monde onirique , au grand désarroi de ses parents . Forcé d'accompagner son père en mer sur son chalutier , il se retrouve à la suite d'une tempête "échoué" dans les fonds marins, mais toujours en vie ! L'enquête peut commencer et il ne sera pas au bout de ses surprises ! C'est une lecture vraiment agréable qui saura séduire les plus jeunes , désirant s'ouvrir au monde du 9ème art . Un joli style graphique , pour une histoire sincère , empreinte de magie et de mystères . Une aventure terminée , qui pourrait avoir une suite si le succès est au rendez-vous 😉 A découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-pecheur-de-reves/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. Kevin Nivek

    La brute et le divin

    Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉
  4. Titre de l'album : La brute et le divin Scenariste de l'album : Léonard Chemineau Dessinateur de l'album : Léonard Chemineau Coloriste : Léonard Chemineau Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Eva, ingénieure dans une grande société, s'interroge sur le sens de son activité. Elle répond à une annonce concernant un poste sur une petite île déserte, perdue au milieu du Pacifique Sud. Sur place, elle devra réparer une station météorologique et tester la vie en autarcie avec pour seul compagnon, sa chienne, Puce. Une fois arrivée, elle découvre un endroit à la beauté époustouflante. Son désir de nature est comblé, elle s'attelle à sa tâche et découvre une nature foisonnante et des fonds marins plein de vie. Sur l'île, en plus de ses travaux quotidiens, elle arpente son environnement et en explore tous les recoins. Mais la vie en autonomie, sans aide, est-elle réellement possible ? Et un tel endroit, encore préservé, peut-il échapper à la convoitise de la société de consommation ? Va t-elle rester seule sur son île ? Jusqu'où Eva sera t-elle prête à aller pour défendre ses convictions, et sa propre vie ? Critique : Le dessinateur de l'excellentissime La bibliomule de Cordoue , que je vous invite fortement à lire si ce n'est déjà fait , se lance dans le roman graphique aux tonalités écologiques . D'emblée il annonce la couleur avec en première page les informations sur l'élaboration de l'ouvrage , très soucieuse du respect de l'environnement . Un papier recyclé bien entendu pour une couverture souple , un détail important . L'histoire quant à elle , nous fait suivre Eva , une jeune ingénieure en proie à de nombreux doutes sur son travail et le monde qui l'entoure . Sur un coup de tête , elle saisit l'opportunité offerte par le gouvernement français de réaliser une mission sur une petite île du Pacifique sud , isolée et sans ressources , afin de démontrer ou pas , l'importance de la préservation de ces écosystèmes . On la suit , telle une Robinson Crusoé des temps modernes dans son quotidien , à la recherche de nourritures , d'eau , et autres bricolages pour établir un campement correct . Lorsqu'elle parvient à trouver un équilibre , un navire missionné par la France fait son apparition à quelques encablures de son petit paradis , et les ennuis commencent ... En effet , ces derniers sont à la recherche de terres rares et autres métaux servant à améliorer l'industrie verte . C'est là tout le problème soulevé par Chemineau : Doit on sacrifier sur l'autel d'une légitimité écologique des biotopes sains ? Il semblerait qu'un gisement de terres rares soit enfoui non loin de majestueux coraux et autres merveilles naturelles sous-marines . Eva troque son rôle de Robinson pour endosser une tunique de combattante et l'histoire prend des airs de tonnerre sous les tropiques . Son dessin à l'aquarelle est superbe et nous offre des planches sous-marines du plus bel effet . Les couleurs directes vous sautent aux yeux et l'immersion est totale dans la jungle que Eva parcourt . On entendrait presque le chant des oiseaux et le ressac des vagues mourant sur les récifs . C'est une histoire terriblement attachante , qui semblerait réelle , tout en posant de nombreuses questions . En somme , une petite cousine Au monde sans fin de Jancovici , qui prépare d'ailleurs un second tome 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brute-et-le-divin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Au coeur des solitudes

    Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉
  6. Titre de l'album : Au coeur des solitudes Scenariste de l'album : Lomig Dessinateur de l'album : Lomig Coloriste : Lomig Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : 1867, une scierie tourne à plein régime dans un bruit effroyable quand soudain, des ouvriers courent secourir un homme à terre. Il s'est blessé gravement aux yeux. John Muir a déjà 29 ans et il est confiné dans une chambre obscure : il est probable qu'il restera aveugle. Mais miraculeusement, après des mois d'une convalescence quasi mystique, il recouvre la vue. C'est décidé, il va tout quitter et embrasser son rêve de toujours : partir plein Sud à la rencontre de la vie sauvage. Armé de son seul courage, de sa jeunesse, d'une loupe et d'une presse botanique, il parcourra ainsi des centaines de kilomètres, à pied de l'Indiana à la Floride. Imaginez une nature sauvage presque inviolée, où seuls rôdent quelques dangereux soldats du Sud en déshérence et d'anciens esclaves jetés hors des anciennes plantations... Critique : Que d'émerveillement à la lecture de cette aventure (plus qu'une autobiographie) de John Muir ! Lomig m'avait déjà saisi par la beauté de son dessin avec cette merveille qu'est Dans la forêt ; il récidive ici avec ce périple dans les gigantesques forêts et montagnes américaines . Son trait fin d'une élégance rare nous offre des pages sublimes , que l'on tourne dans un état contemplatif . Ici , nul besoin de couleurs , il dessine tellement bien les fleurs et autres arbres majestueux , que votre esprit associera les nuances qu'il désire . Préparez-vous donc à voyager aux côtés de John Muir (Ecossais de naissance comme son nom l'indique) , pionniers des vastes étendues nord-américaines . Suite à un accident dans la scierie de son père qui va lui ôter la vue , il va réaliser pleinement la voie qu'il désire entreprendre . Elle s'éloigne grandement de ce travail dangereux et harassant ! Retrouvant l'usage d'un oeil sur deux (l'autre étant voilé) , il part avec quelques sous en poche à la découverte du monde sauvage et végétal , son premier amour d'enfance . Un périple de plusieurs centaines de kilomètres ponctué d'observations, méditations et d'écrits pour une ode à la nature . Chaque observation d'une fleure ou d'un canyon , voire du début de la déforestation orchestrée par l'homme , lui donne sujet à réflexion . Ses rencontres l'enrichissent aussi , et il peut arriver qu'il soit perçu comme un original dans cette Amérique sortant tout juste de ce douloureux conflit qu'est la guerre de sécession . Au grès des pages , on découvre ainsi de riches propriétaires , d'anciens esclaves affranchis , des indiens , des cowboys etc .... Toutes ces rencontres donnent leur vision du monde à notre aventurier en herbe qui se nourrit de ces échanges tout en gardant ses distances . C'est là un paradoxe de John Muir, humaniste mais préférant la solitude dans laquelle il trouve de la sérénité et du recueil . La magnifique édition est enrichie par des annexes en fin d'ouvrage sur sa vie qui ne s'est pas arrêtée aux derniers dessins de Lomig . Il a effectué de nombreux autres voyages dans le monde entier , a fondé une famille et même passé une nuit à la belle étoile avec Roosvelt dans les montagnes . Ce dernier étant curieux de connaître l'homme derrière ses publications botaniques (entre autres) . Des photographies complètent ce dossier ainsi qu'une liste de livres sur sa vie . Je ne peux que vous recommander cette lecture , ainsi que Dans la forêt , paru en édition poche au mois de mai 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-coeur-des-solitudes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Titre de l'album : Paysans , le champ des possibles Scenariste de l'album : Céline Grandner , Marie-France Barrier Dessinateur de l'album : Marie Jaffredo Coloriste : Marie Jaffredo Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Un road trip à la rencontre des nouveaux modèles de paysans. On devient ce que l'on mange et chaque repas préparé et partagé nous connecte à celles et ceux qui sont responsables de la qualité de notre nourriture, de la beauté de nos paysages et pourtant ils sont si peu reconnus, respectés, si ce n'est, malmenés. En quête de sens, Marie-France Barrier est partie, caméra à l'épaule, sur les routes de France et en plein champ à la rencontre des pionniers du monde agricole, de ces audacieux éleveurs, viticulteurs, céréaliers, forestiers qui, avec autant d'humilité que de courage, ont décidé de questionner leurs pratiques, leurs certitudes, leurs apprentissages, leurs héritages pour écouter une intuition commune : celle d'une autre voie, non seulement possible mais aussi nécessaire que désirable. En apprenant à faire équipe avec l'arbre, la chauve-souris, le ver de terre et le champignon, ces nouveaux paysans explorent le champ des possibles, et nous offrent des pistes pour inventer une autre façon d'être au monde. Cet album est également le passionnant récit de la mue de Marie-France Barrier qui, à chaque rencontre, questionne son rapport à la Terre et murit son projet personnel. Réalisatrice de documentaires depuis plus de 20 ans, elle effectuera finalement un changement de vie radical en créant l'association. Des Enfants et des Arbres, qui, à ce jour, a permis à plus de 6 000 enfants de planter 40 000 arbres chez plus de 180 agriculteurs. Critique : Vous commencez votre lecture par ces trois mots : pays , paysan , paysage . Ma grande surprise de n'avoir jamais réalisé cette évidence m'a immédiatement fait réaliser que cette lecture allait être passionnante . Et croyez moi , je n'ai pas été déçu , cela va même au-delà de toutes mes attentes , suite à ces 3 mots qui marquent . Nous suivons donc Marie-France Barrier partie à la rencontre de paysans "différents" aux quatre coins de la France , et nous découvrons un mode de fonctionnement qui semble tellement lucide et ancré dans le réel , qu'il semble impossible que nul n'y est pensé avant ! Prenez pour exemple le labourage , méthode ancestrale qui consiste à remuer la terre pour l'oxygéner (sois-disant) . Tout semble remis en cause avec ces découvertes récentes qui vont à contre sens et nous expliquent qu'il faut laisser la terre tranquille et au lieu de s'échiner à labourer , rendre le sol à ses occupants : les insectes et autres rampants , les oligo-éléments , et les végétaux enracinés . Dans une poignée de terre , se trouvent plus "d'habitants" que sur toute notre planète ! Les anciens disent :" soit on récolte en l'air , soit en terre , mais pas les deux" . Quelle grossière erreur , que des paysans nous démontrent avec des arbres plantés au milieu des vignes et apportant l'humus et sels minéraux nécessaires au bon développement des ceps . L'arbre est le sujet central de ce documentaire et il est grand temps qu'il le soit pour tout le monde . L'auteure démonte ces années où l'on arrachait des arbres pour étendre les cultures . Le résultat : de l'érosion et des sols pauvres , qui plus est enrichis en produits chimiques . Les pluies ruisselles et finissent leur chemin dans les ruisseaux , non en pourvoyeur d'eau pour les végétaux . Tant d'inepties de ce genre sont exposées dans cette BD passionnante , que je ne peux que recommander et le plus vite possible . Il est NECESSAIRE de la lire et de la partager . Quoi de mieux qu'une aquarelle savamment maîtrisée pour exposer la nature et son plus digne représentant : l'arbre . Marie Jaffredo , auteure du splendide Printemps de Sakura , nous expose tout son talent en magnifiant la nature et donne aux champs , un possible avenir radieux , passant par notre volonté d'agir . Plantez des arbres et des haies !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/paysans-le-champ-des-possibles?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Vous commencez votre lecture par ces trois mots : pays , paysan , paysage . Ma grande surprise de n'avoir jamais réalisé cette évidence m'a immédiatement fait réaliser que cette lecture allait être passionnante . Et croyez moi , je n'ai pas été déçu , cela va même au-delà de toutes mes attentes , suite à ces 3 mots qui marquent . Nous suivons donc Marie-France Barrier partie à la rencontre de paysans "différents" aux quatre coins de la France , et nous découvrons un mode de fonctionnement qui semble tellement lucide et ancré dans le réel , qu'il semble impossible que nul n'y est pensé avant ! Prenez pour exemple le labourage , méthode ancestrale qui consiste à remuer la terre pour l'oxygéner (sois-disant) . Tout semble remis en cause avec ces découvertes récentes qui vont à contre sens et nous expliquent qu'il faut laisser la terre tranquille et au lieu de s'échiner à labourer , rendre le sol à ses occupants : les insectes et autres rampants , les oligo-éléments , et les végétaux enracinés . Dans une poignée de terre , se trouvent plus "d'habitants" que sur toute notre planète ! Les anciens disent :" soit on récolte en l'air , soit en terre , mais pas les deux" . Quelle grossière erreur , que des paysans nous démontrent avec des arbres plantés au milieu des vignes et apportant l'humus et sels minéraux nécessaires au bon développement des ceps . L'arbre est le sujet central de ce documentaire et il est grand temps qu'il le soit pour tout le monde . L'auteure démonte ces années où l'on arrachait des arbres pour étendre les cultures . Le résultat : de l'érosion et des sols pauvres , qui plus est enrichis en produits chimiques . Les pluies ruisselles et finissent leur chemin dans les ruisseaux , non en pourvoyeur d'eau pour les végétaux . Tant d'inepties de ce genre sont exposées dans cette BD passionnante , que je ne peux que recommander et le plus vite possible . Il est NECESSAIRE de la lire et de la partager . Quoi de mieux qu'une aquarelle savamment maîtrisée pour exposer la nature et son plus digne représentant : l'arbre . Marie Jaffredo , auteure du splendide Printemps de Sakura , nous expose tout son talent en magnifiant la nature et donne aux champs , un possible avenir radieux , passant par notre volonté d'agir . Plantez des arbres et des haies !!!
  9. Kevin Nivek

    Le voyage de Shuna

    Avec la sortie chez Sarbacane de cette oeuvre du grand Miyazaki , datée de 1983, ne vous prenez pas à rêver (hélas) à d'autres pépites gardées en réserve du génie japonais ! Nausicaä de la vallée du vent est son autre unique feuilleton terminé en 7 tomes et publié en France , le reste est anecdotique au regard de ses parutions "animés" . Mais quel plaisir de découvrir une de ses premières histoires , tellement significative de son univers ! Publié en 15x21cm , avec des aquarelles magnifiques aux couleurs légèrement passées , donnant des airs de conte ancien au récit , le livre se lit bien de droite à gauche , que les aficionados se rassurent 😉 Cette quête de Shuna est empruntée par l'auteur à une histoire tibétaine : Le prince changé en chien , qui mentionnait l'introduction de l'orge au Tibet , une céréale composant l'alimentation de base du pays . Miyazaki devait faire de ce conte un film mais le manque de soutiens financiers ont anéanti cette volonté . Qu'importe , il lui donnera une seconde vie à travers ces 160 pages de toute beauté . Vous retrouverez les thématiques chères à l'auteur , comme l'amour , la quête initiatique , le bestiaire onirique , la magie et un profond rappel des questions écologiques . Des étendues désertiques composent cet univers , la terre semble stérile , les hommes ont toutes les difficultés à faire pousser leurs plantations , certains se cloitrent derrière des remparts et exploitent l'homme par l'homme ; aussi lorsque Shuna le prince de son village découvre l'existence de graines fertiles , il entreprend son long voyage afin de sauver son peuple . C'est un réel plaisir de contempler ces planches colorées et suivre l'avancée de Shuna , on tourne les pages de façon frénétique afin de savoir où l'auteur va nous mener car le chemin est jalonnée d'obstacles et de surprises .Voilà une parfaite idée de cadeau de Noël pour les amateurs de Miyazaki et les autres , car l'histoire est intemporelle et magnifiquement contée .
  10. Titre de l'album : Le voyage de Shuna Scenariste de l'album : Hayao Miyazaki Dessinateur de l'album : Hayao Miyazaki Coloriste : Hayao Miyazaki Editeur de l'album : Sarbacane Note : Résumé de l'album : Shuna, le prince d'une contrée pauvre, regarde impuissant ses sujets souffrir en permanence de la faim et se tuer à la tâche pour tenter de faire pousser des céréales que leur terre, stérile, leur refuse. Un beau jour, un voyageur lui parle d'une graine dorée miraculeuse qui fait onduler les plaines en vagues fertiles. Elle provient d'un pays, loin à l'Ouest, peuplé d'esprits et hostile à l'homme, dont nul n'est jamais revenu. En dépit des soupirs des anciens et des larmes de ses parents, Shuna empacte ses affaires et se lance, sur son fidèle yakuru, vers cet Eldorado dans l'espoir d'y trouver de quoi sauver son peuple. Sur le chemin, il libère une jeune esclave, Théa, et sa petite soeur, retenues prisonnières par des trafiquants d'hommes. Poursuivis par leurs ennemis, Shuna confie les deux filles à son yakuru qui les emmène vite vers le Nord, tandis qu'il continue, à pied, vers l'Ouest. Quand il atteint enfin la terre des êtres divins, ce qu'il y voit le changera à tout jamais. Théa reverra-t-elle un jour Shuna ? Ramènera-t-il chez lui la précieuse céréale ? Critique : Avec la sortie chez Sarbacane de cette oeuvre du grand Miyazaki , datée de 1983, ne vous prenez pas à rêver (hélas) à d'autres pépites gardées en réserve du génie japonais ! Nausicaä de la vallée du vent est son autre unique feuilleton terminé en 7 tomes et publié en France , le reste est anecdotique au regard de ses parutions "animés" . Mais quel plaisir de découvrir une de ses premières histoires , tellement significative de son univers ! Publié en 15x21cm , avec des aquarelles magnifiques aux couleurs légèrement passées , donnant des airs de conte ancien au récit , le livre se lit bien de droite à gauche , que les aficionados se rassurent 😉 Cette quête de Shuna est empruntée par l'auteur à une histoire tibétaine : Le prince changé en chien , qui mentionnait l'introduction de l'orge au Tibet , une céréale composant l'alimentation de base du pays . Miyazaki devait faire de ce conte un film mais le manque de soutiens financiers ont anéanti cette volonté . Qu'importe , il lui donnera une seconde vie à travers ces 160 pages de toute beauté . Vous retrouverez les thématiques chères à l'auteur , comme l'amour , la quête initiatique , le bestiaire onirique , la magie et un profond rappel des questions écologiques . Des étendues désertiques composent cet univers , la terre semble stérile , les hommes ont toutes les difficultés à faire pousser leurs plantations , certains se cloitrent derrière des remparts et exploitent l'homme par l'homme ; aussi lorsque Shuna le prince de son village découvre l'existence de graines fertiles , il entreprend son long voyage afin de sauver son peuple . C'est un réel plaisir de contempler ces planches colorées et suivre l'avancée de Shuna , on tourne les pages de façon frénétique afin de savoir où l'auteur va nous mener car le chemin est jalonnée d'obstacles et de surprises .Voilà une parfaite idée de cadeau de Noël pour les amateurs de Miyazaki et les autres , car l'histoire est intemporelle et magnifiquement contée . Autres infos : Type de l'album : Manga Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-voyage-de-shuna/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Titre de l'album : Pour quelques degrés de plus Scenariste de l'album : Ulysse Gry Dessinateur de l'album : Ulysse Gry Coloriste : Ulysse Gry Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : 2100. Trois desperados sillonnent l’Amérique à la recherche d’un butin. Mais désormais, c’est le climat qui fait la loi... jusqu’à quel point ? Faites grimper le thermomètre de 2, 3 ou 4 degrés et regardez l’histoire changer : le monde est plus ou moins apocalyptique, les catastrophes naturelles plus ou moins fortes et les hommes plus ou moins dans la merde...Quelle que soit la cuisson de la Terre, pour Josh, ce ne sera pas une partie de plaisir. Critique : Le titre fait référence en hommage à un bon vieux western, d'ailleurs c'est justement dans un décor désertique et aride que va se dérouler les trois scénarios différents présents dans cet album. Pour quelques degrés de plus est proposé dans un format à l'italienne, séparé en trois bandes horizontales, avec une intrigue principale imaginée différemment suivant le nombre de degré supplémentaire qu'il y a sur terre en 2100. A travers ce western, Ulysse Gry dénonce le réchauffement planétaire actuel et à venir. On embarque avec le héros dans un road trip bien prenant avec beaucoup d'humour et d’action. L’auteur s'amuse avec l'histoire et le format de la bande dessinée quand le héros d'un scénario peut impacter les autres. Pour la partie graphique, les couleurs dominantes sont chaudes, voire très foncées pour le scénario avec le degré le plus élevé. Pour quelques degrés de plus est la véritable surprise de cet été, à lire absolument pour la performance et l’univers très bien pensé avec en prime trois histoires pour le prix d’une. Autres infos : Edition : Presque lune Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pour-quelques-degres-de-plus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. alx23

    Pour quelques degrés de plus

    Le titre fait référence en hommage à un bon vieux western, d'ailleurs c'est justement dans un décor désertique et aride que va se dérouler les trois scénarios différents présents dans cet album. Pour quelques degrés de plus est proposé dans un format à l'italienne, séparé en trois bandes horizontales, avec une intrigue principale imaginée différemment suivant le nombre de degré supplémentaire qu'il y a sur terre en 2100. A travers ce western, Ulysse Gry dénonce le réchauffement planétaire actuel et à venir. On embarque avec le héros dans un road trip bien prenant avec beaucoup d'humour et d’action. L’auteur s'amuse avec l'histoire et le format de la bande dessinée quand le héros d'un scénario peut impacter les autres. Pour la partie graphique, les couleurs dominantes sont chaudes, voire très foncées pour le scénario avec le degré le plus élevé. Pour quelques degrés de plus est la véritable surprise de cet été, à lire absolument pour la performance et l’univers très bien pensé avec en prime trois histoires pour le prix d’une.
  13. Kevin Nivek

    Environnement toxique

    Attention , attention , la lecture de ce roman graphique autobiographique peut potentiellement vous hanter un bon moment ! Cette plongée en abîme dans les sables bitumineux canadiens d'une jeune femme est à couper le souffle et la chique du capitaine Haddock . Kate Beaton , fraîchement diplômée en histoire et anthropologie, décide de tenter l'aventure dans la région Alberta , siège principal de cette aberration écologique , afin de rembourser rapidement son prêt étudiant . De camps en camps , elle va découvrir un milieu composé essentiellement d'hommes , peu éduqués et/ou diplômés , et pris de surcroît dans les engrenages terribles d'un tombereau de solitude et de testostérone . Cette très vilaine association fait des ravages au sein de la communauté vivant en autarcie au rythme des heures de travail effrénées . Blagues douteuses , déclarations spontanées et jeux de mots assez crus , sont vite le quotidien de cette jeune et jolie provinciale ne demandant rien d'autre que de pouvoir effectuer son travail dignement . Et cela peut prendre de plus grandes proportions , hélas dans certains cas , du genre irréversible 😞 . On tourne les pages en noir pétrole et blanc sableux , en spectateurs de sa vie et on souffre pour elle , cela en devient même insoutenable parfois .Elle insère cependant de l'humour çà et là dans des situations cocasses qui semblent irréelles , alors que ... C'est durant ces deux années qu'elle s'est plongée (un peu plus ) dans le dessin et s'est découvert une possible orientation professionnelle . Derrière son trait simpliste sur les personnages , se cachent des cases "photographiques" avec de multiples détails et une grande précision . Mais on n'aborde pas ce livre pour le dessin , ni pour ce scandale écologique , on le lit pour elle et les millions de femmes qui subissent un harcèlement moral et/ou sexiste au travail (et dans la vie) , pour son courage et son abnégation . Je souhaite que ce travail auto-psychanalytique lui soit des plus favorables , sincèrement ! Vous l'aurez compris , c'est un grand coup de coeur pour ce livre , auquel je n'attribue pas la note de 5 , en raison du potentiel relecture . Il s'agit en effet d'une BD que l'on prête , et que tout le monde doit lire , mais qui n'appelle pas forcément à une seconde lecture .
  14. Titre de l'album : Environnement toxique Scenariste de l'album : Kate Beaton Dessinateur de l'album : Kate Beaton Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Pour rembourser son prêt étudiant, Kate n'a guère le choix : elle doit quitter sa Nouvelle-Écosse natale pour aller travailler à l'autre bout du Canada, dans l'ouest lointain, là où l'on extrait le pétrole des sables bitumineux. Souvent isolée, naviguant de site en site, la jeune femme découvre un monde marqué par le harcèlement quotidien et le sexisme de nombreux collègues masculins. Sans se départir de son empathie ni de son humour, soutenue par des allié.e.s de confiance, Kate s'interroge sur la violence de son univers professionnel, qu'il s'agisse des relations humaines ou de l'exploitation forcenée des ressources naturelles. A-t-elle mis les pieds dans un univers parallèle, ou cette violence n'est-elle que le reflet de notre société ? Critique : Attention , attention , la lecture de ce roman graphique autobiographique peut potentiellement vous hanter un bon moment ! Cette plongée en abîme dans les sables bitumineux canadiens d'une jeune femme est à couper le souffle et la chique du capitaine Haddock . Kate Beaton , fraîchement diplômée en histoire et anthropologie, décide de tenter l'aventure dans la région Alberta , siège principal de cette aberration écologique , afin de rembourser rapidement son prêt étudiant . De camps en camps , elle va découvrir un milieu composé essentiellement d'hommes , peu éduqués et/ou diplômés , et pris de surcroît dans les engrenages terribles d'un tombereau de solitude et de testostérone . Cette très vilaine association fait des ravages au sein de la communauté vivant en autarcie au rythme des heures de travail effrénées . Blagues douteuses , déclarations spontanées et jeux de mots assez crus , sont vite le quotidien de cette jeune et jolie provinciale ne demandant rien d'autre que de pouvoir effectuer son travail dignement . Et cela peut prendre de plus grandes proportions , hélas dans certains cas , du genre irréversible 😞 . On tourne les pages en noir pétrole et blanc sableux , en spectateurs de sa vie et on souffre pour elle , cela en devient même insoutenable parfois .Elle insère cependant de l'humour çà et là dans des situations cocasses qui semblent irréelles , alors que ... C'est durant ces deux années qu'elle s'est plongée (un peu plus ) dans le dessin et s'est découvert une possible orientation professionnelle . Derrière son trait simpliste sur les personnages , se cachent des cases "photographiques" avec de multiples détails et une grande précision . Mais on n'aborde pas ce livre pour le dessin , ni pour ce scandale écologique , on le lit pour elle et les millions de femmes qui subissent un harcèlement moral et/ou sexiste au travail (et dans la vie) , pour son courage et son abnégation . Je souhaite que ce travail auto-psychanalytique lui soit des plus favorables , sincèrement ! Vous l'aurez compris , c'est un grand coup de coeur pour ce livre , auquel je n'attribue pas la note de 5 , en raison du potentiel relecture . Il s'agit en effet d'une BD que l'on prête , et que tout le monde doit lire , mais qui n'appelle pas forcément à une seconde lecture . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/environnement-toxique-243987/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Titre de l'album : L'homme qui venait d'ailleurs Scenariste de l'album : Dan Watters , Walter Tevis Dessinateur de l'album : Dev Pramanik Coloriste : Dev Pramanik Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Envoyé sur la Terre pour en rapatrier l'eau qui peut sauver sa planète, un extraterrestre va utiliser son savoir et sa technologie pour arriver à ses fins. Parvenu au sommet de la réussite et séduit par la vie terrienne, il oublie le but de sa mission... L'adaptation du film culte de Nicholas Roeg avec David Bowie d'après le roman de Walter Tevis. L'adaptation en roman graphique du film culte de 1976 avec David Bowie et réalisé par Nicholas Roeg ! Basé sur le roman de Walter Tevis, ce récit de science-fiction voit l'extraterrestre Thomas Jerome Newton atterrir sur Terre à la recherche d'eau pour sauver sa planète mourante et toute sa population. Grâce à ses connaissances scientifiques avancées, Thomas devient incroyablement riche et utilise sa richesse pour chercher un moyen de transporter l'eau vers sa planète natale. Mais alors que sa mission sur Terre s'éternise, Thomas est séduit par les excès de notre monde sans se douter qu'il est devenu une cible d'intérêt pour le gouvernement américain ainsi que pour une sinistre société privée désireuse de l'exploiter... Critique : Je dois bien avouer ne pas avoir vu , ni connaître ce film devenu culte ,avec David Bowie tenant le rôle principal , en 1976 . Je n'étais pas né , mais est-ce une excuse , tant cette histoire semble intemporelle , et même avant-gardiste ? On pense à un autre chef d'oeuvre de SF sorti à l'époque et animé d'un esprit similaire : Soleil vert . J'ai donc plongé dans cette histoire de fiction pas comme les autres avec curiosité . D'emblée , on assiste au crash (atterrissage) de notre "alien" aux yeux vairons . Pas d'aéronef ou autre ovni , on reste dans le subjectif . L'humanoïde ne perd pas de temps et débute immédiatement sa quête : trouver et ramener de l'eau pour sa planète . Sauf que , pour arriver à ses fins , il faut de l'argent ! Il va ainsi profiter de son avancée technologique supérieure et lancer des brevets innovants sur le marché mondial . La cupidité de l'homme va resurgir et influencer l'extra-terrestre jusque dans ses profonds retranchements ... Ajoutez à cela que sa famille lui manque ! Vous l'aurez compris ,on est pas dans de la SF pure et dure , il s'agit ici du parcours d'un self made "man" , son ascension et sa chute dans les méandres de l'humanité et ses vices . Le dessin ultra-réaliste de Dev Pramanik convient à merveille au sujet . Ses couleurs chaudes surgissent des pages et il réalise cependant des ombrages puissants , comme pour mieux souligner la noirceur du sujet . Les regards des protagonistes sont intenses ,autant que les échanges verbaux , et bien entendu , le "héros" possède les traits de feu David Bowie 😉 Une lecture intense , portée par un sujet contemporain , qui viendra garnir les étagères des fans du film et autres amateurs de SF "réelle" . Autres infos : Type de l'album : Comic Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-homme-qui-venait-d-ailleurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Kevin Nivek

    L'homme qui venait d'ailleurs

    Je dois bien avouer ne pas avoir vu , ni connaître ce film devenu culte ,avec David Bowie tenant le rôle principal , en 1976 . Je n'étais pas né , mais est-ce une excuse , tant cette histoire semble intemporelle , et même avant-gardiste ? On pense à un autre chef d'oeuvre de SF sorti à l'époque et animé d'un esprit similaire : Soleil vert . J'ai donc plongé dans cette histoire de fiction pas comme les autres avec curiosité . D'emblée , on assiste au crash (atterrissage) de notre "alien" aux yeux vairons . Pas d'aéronef ou autre ovni , on reste dans le subjectif . L'humanoïde ne perd pas de temps et débute immédiatement sa quête : trouver et ramener de l'eau pour sa planète . Sauf que , pour arriver à ses fins , il faut de l'argent ! Il va ainsi profiter de son avancée technologique supérieure et lancer des brevets innovants sur le marché mondial . La cupidité de l'homme va resurgir et influencer l'extra-terrestre jusque dans ses profonds retranchements ... Ajoutez à cela que sa famille lui manque ! Vous l'aurez compris ,on est pas dans de la SF pure et dure , il s'agit ici du parcours d'un self made "man" , son ascension et sa chute dans les méandres de l'humanité et ses vices . Le dessin ultra-réaliste de Dev Pramanik convient à merveille au sujet . Ses couleurs chaudes surgissent des pages et il réalise cependant des ombrages puissants , comme pour mieux souligner la noirceur du sujet . Les regards des protagonistes sont intenses ,autant que les échanges verbaux , et bien entendu , le "héros" possède les traits de feu David Bowie 😉 Une lecture intense , portée par un sujet contemporain , qui viendra garnir les étagères des fans du film et autres amateurs de SF "réelle" .
  17. Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 .
  18. Titre de l'album : Les ambassadeurs - la révélation Scenariste de l'album : Benoit Broyart Dessinateur de l'album : Laurent Richard Coloriste : Laurent Richard Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Et si vous aviez le pouvoir de faire le lien entre la nature et les hommes, pourriez-vous sauver le monde ? Quelque part en Bretagne, le quotidien de Malika, Valentine, Hugo, Tom et Alex est bouleversé un matin, peu après le passage d'une tempête. Ils vont subir une transformation physique étrange et pour eux, la vie ne sera plus jamais comme avant... Une mission de taille leur a été confiée, ils seront désormais les ambassadeurs de la nature. Quelles seront les réactions de leur entourage ? Réussiront-ils à faire évoluer les mentalités ? Critique : Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ambassadeurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Chasseurs de sève

    Les "Humano" poursuivent leurs adaptations de romans de fictions avec cet opus adapté de Laurent Genefort . Après Le sang des immortels , Peau épaisse et Arca , voici venu Chasseurs de sève , dans cette collection "Critic" qui vient enrichir le catalogue de cette maison d'édition plus que jamais orientée SF , et de la fiction française en plus ! Ayant fait ses armes (entre autres) dans feue la revue AAARG! , Alexandre Ristorcelli réalise une performance graphique de haute volée . Dépeindre un univers aussi riche et innovant est une véritable prouesse en rappelant qu'il n'y a aucune ligne droite dans un arbre , donc une difficulté accrue de perspectives ! Avec un trait proche d'un Moreno (Le régulateur) parfois , il propose des arrières-plans somptueux et une palette de couleurs et d'éclairages tout simplement superbes . J'émettrais juste une légère critique envers les visages des personnages qui ne sont pas à la hauteur des paysages , avec des réactions et autres mimiques mal proportionnées . Mais cela n'altère en rien la qualité du récit . L'histoire justement , venons-en : Un arbre-monde et plusieurs tribus y vivant sur les branches . C'est un monde dépourvu de technologie qui s'offre à nous avec ses croyances et ses cultures propres à chaque clan . Dans ce biotope , nous suivons le parcours de Pierig , un sourcier . Son métier consiste à surveiller , écouter et prendre soin des branches et surtout de la sève de cet arbre aux proportions gigantesques . Or , d'inquiétants signes montrent que ce dernier est en train de mourir ! Son village ou "famil" , est pris pour cible dans un déchaînement de violence et le voici prisonnier d'une autre tribu qui le missionne afin de découvrir l'origine de ce mal . L'aventure commence dans les méandres végétales , avec une grande variété de paysages et de rencontres . Le suspens ne nous ménage pas , il est très difficile d'interrompre la lecture . Les 112 pages passent très vite car le rythme est soutenu et l'envie de connaître la fin est prégnante . C'est donc un nouvel écrin de premier choix que nous livrent les Humanoïdes associés , pour tout fan de SF et autres mondes imaginaires . A noter des pages annexes en fin de livre , expliquant croquis à l'appui les techniques de travail de l'auteur . Si vous voulez savoir comment passe t'il d'une base noir et blanc à ce rendu final 😉
  20. Titre de l'album : Chasseurs de sève Scenariste de l'album : Alexandre Ristorcelli Dessinateur de l'album : Alexandre Ristorcelli Coloriste : Alexandre Ristorcelli Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Les gigantesques branches de l'Arbre-monde hébergent tout un ensemble de clans, tel celui des chasseurs de sève. Lorsque Pierig est capturé par ce clan belliqueux, il comprend que ce sont ses dons de sourcier qui les intéressent. En effet, l'Arbre-monde se meurt et sa sève nourricière avec lui... Accompagné de trois guerriers, Pierig est contraint de trouver l'origine du mal qui ronge le titan végétal, jusqu'au pied de l'arbre s'il le faut. Mais à l'issue de ce dangereux périple, ses certitudes risquent d'être bousculées. Critique : Les "Humano" poursuivent leurs adaptations de romans de fictions avec cet opus adapté de Laurent Genefort . Après Le sang des immortels , Peau épaisse et Arca , voici venu Chasseurs de sève , dans cette collection "Critic" qui vient enrichir le catalogue de cette maison d'édition plus que jamais orientée SF , et de la fiction française en plus ! Ayant fait ses armes (entre autres) dans feue la revue AAARG! , Alexandre Ristorcelli réalise une performance graphique de haute volée . Dépeindre un univers aussi riche et innovant est une véritable prouesse en rappelant qu'il n'y a aucune ligne droite dans un arbre , donc une difficulté accrue de perspectives ! Avec un trait proche d'un Moreno (Le régulateur) parfois , il propose des arrières-plans somptueux et une palette de couleurs et d'éclairages tout simplement superbes . J'émettrais juste une légère critique envers les visages des personnages qui ne sont pas à la hauteur des paysages , avec des réactions et autres mimiques mal proportionnées . Mais cela n'altère en rien la qualité du récit . L'histoire justement , venons-en : Un arbre-monde et plusieurs tribus y vivant sur les branches . C'est un monde dépourvu de technologie qui s'offre à nous avec ses croyances et ses cultures propres à chaque clan . Dans ce biotope , nous suivons le parcours de Pierig , un sourcier . Son métier consiste à surveiller , écouter et prendre soin des branches et surtout de la sève de cet arbre aux proportions gigantesques . Or , d'inquiétants signes montrent que ce dernier est en train de mourir ! Son village ou "famil" , est pris pour cible dans un déchaînement de violence et le voici prisonnier d'une autre tribu qui le missionne afin de découvrir l'origine de ce mal . L'aventure commence dans les méandres végétales , avec une grande variété de paysages et de rencontres . Le suspens ne nous ménage pas , il est très difficile d'interrompre la lecture . Les 112 pages passent très vite car le rythme est soutenu et l'envie de connaître la fin est prégnante . C'est donc un nouvel écrin de premier choix que nous livrent les Humanoïdes associés , pour tout fan de SF et autres mondes imaginaires . A noter des pages annexes en fin de livre , expliquant croquis à l'appui les techniques de travail de l'auteur . Si vous voulez savoir comment passe t'il d'une base noir et blanc à ce rendu final 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/chasseurs-de-seve/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Une fois n'est pas coutume je vais commencer par ce qui m'a frappé en ouvrant cette bd : j'ai eu beaucoup beaucoup de mal avec la colorisation de cet album que j'ai trouvée sans nuances et massive des pages. Après vérifications, il s'agit pourtant du même couple dessinateur/coloriste depuis plus de 5 tomes mais cela m'avait moins marqué sur les épisodes précédents. Dommage ceci dit. J'en viens en effet à la seconde partie de notre propos : ce IR$ nous propose un scénario consistant, terriblement actuel, mettant en scène une conspiration face aux aspirations écologistes du monde. En nous présentant l'amérique face à ses démons, et l'écologie face à ses adversaire, cet IR$ m'a bien plus intéressé que les précédents. Larry y est certes un peu trop spectateur à mon goût mais la clôture de ce diptyque dans le prochain tome devrait le ramener à un rôle plus catif. Ce tome-ci se finit par un suspens bien pensé qui nous donne envie de lire la suite.
  22. Titre de l'album : IR$ - Tome 23 - Fraude à la terre Scenariste de l'album : Stephen Desberg Dessinateur de l'album : Bernard Vrancken Coloriste : Bérengère Marquebreucq Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tandis que les flammes du réchauffement climatique manquent de dévorer sa famille en Californie, Larry B. Max tente de combattre ce fléau depuis Washington. Cette fois-ci, la traînée nauséabonde de l'argent sale a mis le sénateur sur la piste du Homeplanet Institute, une société de consultants d'un genre un peu particulier. Leur business, c'est la pollution. Et ils n'ont aucun souci à regarder le monde brûler, pas plus qu'à attiser le bûcher avec le corps de leurs adversaires… Critique : Une fois n'est pas coutume je vais commencer par ce qui m'a frappé en ouvrant cette bd : j'ai eu beaucoup beaucoup de mal avec la colorisation de cet album que j'ai trouvée sans nuances et massive des pages. Après vérifications, il s'agit pourtant du même couple dessinateur/coloriste depuis plus de 5 tomes mais cela m'avait moins marqué sur les épisodes précédents. Dommage ceci dit. J'en viens en effet à la seconde partie de notre propos : ce IR$ nous propose un scénario consistant, terriblement actuel, mettant en scène une conspiration face aux aspirations écologistes du monde. En nous présentant l'amérique face à ses démons, et l'écologie face à ses adversaire, cet IR$ m'a bien plus intéressé que les précédents. Larry y est certes un peu trop spectateur à mon goût mais la clôture de ce diptyque dans le prochain tome devrait le ramener à un rôle plus catif. Ce tome-ci se finit par un suspens bien pensé qui nous donne envie de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/irs-tome-23-fraude-a-la-terre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Cela faisait très longtemps que je n'avais pas ouvert un Yakari. Il ne m'a pas fallut 2 minutes pour y replonger avec délice, en grand enfant que je suis. L'amateur de bd lui, n'a pu que constater avec plaisir ce qui différencie certaines productions jeunesse des autres tant le dessin de Derib est uné réussite à tous les niveaux, illustrant sans caricaturer, proposant des variétés de décors, de personnages, d'animaux et de situations allant du simple au détaillé avec plaisir. Côté scénario, si Xavier Giacometti à pris la relève de Job depuis le tome 41, il est toutefois dans la continuité de ce qui a fait le succès de Yakari : des histoires simples mais cohérentes, délivrant un message positif et permettant de mettre en scène une grande variété de personnages. J'en redemande, Yakari semble éternel.
  24. Titre de l'album : Yakari - Tome 42 - La colère de Thathanka Scenariste de l'album : Xavier Giacometti Dessinateur de l'album : Derib Coloriste : Rebekah Paulovitch Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un peu trop désireux de prouver sa valeur à ses amis, Graine-de-Bison a pris des risques inconsidérés, et fait une très mauvaise chute. Pour sauver son esprit, Yakari décide de demander de l'aide à l'animal-totem de son ami. Le seul problème, c'est qu'il s'agit de Thathanka, le terrible bison ! Et, tout comme Graine-de-Bison, il est impétueux et têtu. Yakari parviendra-t-il à convaincre le fougueux animal de pardonner ses défauts à ce jeune papoose qui lui ressemble un peu trop…? Critique : Cela faisait très longtemps que je n'avais pas ouvert un Yakari. Il ne m'a pas fallut 2 minutes pour y replonger avec délice, en grand enfant que je suis. L'amateur de bd lui, n'a pu que constater avec plaisir ce qui différencie certaines productions jeunesse des autres tant le dessin de Derib est uné réussite à tous les niveaux, illustrant sans caricaturer, proposant des variétés de décors, de personnages, d'animaux et de situations allant du simple au détaillé avec plaisir. Côté scénario, si Xavier Giacometti à pris la relève de Job depuis le tome 41, il est toutefois dans la continuité de ce qui a fait le succès de Yakari : des histoires simples mais cohérentes, délivrant un message positif et permettant de mettre en scène une grande variété de personnages. J'en redemande, Yakari semble éternel. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yakari-tome-42-la-colere-de-thathanka/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Série : Aquablue Scenario : Thierry Cailleteau Dessin : Olivier Vatine my 2 cents de la vraie et pur SF Edition : DelcourtBD Acheter sur BDfugue Résumé : Seul rescapé d'un naufrage spatial, le jeune orphelin Nao atterrit sur une planète inconnue : Aquablue, la planète-océan, où de paisibles pêcheurs se chargent de son éducation. Mais cette vie idéale sera bouleversée par l'arrivée de Terriens venus créer un complexe industriel aux conséquences climatiques désastreuses. Nao est au coeur de la lutte inégale qui s'engage : détenteur d'un mystérieux héritage, il possède aussi un lien privilégié avec le plus puissant habitant d'Aquablue... Ça doit être à cause du confinement. Le besoin d'aventure, d’extérieur... je ne sais pas en fait. Mais reste que je suis retombé comme un gosse dans les titres phares de la collection "série B" de chez Delcourt. Vous savez ces titres de la fin des années 90 à début 2000. Et bien il n'y a pas à dire, ils avaient un talent pour nous faire des séries assez longues, intéressantes et dont les premiers arcs resteront dans les annales de la BD. Et comme parler Série BD sans citer Aquablue ? Franchement? Je viens de relire le premier arc (les 5 premiers tomes) et... ben c'est peut être ma meilleure lecture de l'année. En plus... ben j'avais tout oublié. Mais vraiment (les tomes 4 et 5 j'en suis venu à douter de les avoir lus). Entre des héros charismatiques, ennemis puissants à la soldes de grosses boites industriels inhumaines, des clins d'œil aux grands films de SF (faucon mon amour) et un scenario aussi dynamique qu’intéressant, on a tous les ingrédients pour faire une série dont on lit les tomes d'affilé. Une série qui nous fait rêver et sortir de notre quotidien durant 3h comme rarement le fond les nouvelles. En gros tous ce qui fait que cette série se doit d'avoir sa place dans la BDtheque de 1001bd ! Ma Note:
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