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La nouvelle qui a surpris tout le monde à quelques jours de l'ouverture de la Japan expo c'est le grand retour de Noeve Grafx !! Rappelons qu'à partir du mois de mai 2024, l'éditeur ne donnait plus de nouvelles. Il avait des problèmes financiers et cherchait un investisseur. Certaines rumeurs disaient que Piccoma devait être son nouveau partenaire. La plateforme de webtoon en ligne a fermé sa branche française en juillet 2024. On avait eu un message rapide sur les réseaux sociaux nous informant qu'ils revenaient en force pour la rentrée de septembre 2024. Une promesse qui n'a pas été tenue !! Laissant encore une nouvelle fois les lecteurs sans aucune nouvelle pendant des mois !! Personne n'y croyait plus pensant que l'éditeur avait définitivement mis la clef sous la porte !! Et pourtant, voilà un retour en grandes pompes à la Japan Expo 2025 sous la bannière d'IDP production qui annonce qu'ils ont repris la production et la distribution de 80% des titres de Noeve. Un planning de sortie gigantesque a été annoncé, planning qui va jusqu'en décembre 2026 avec une trentaine de tomes par mois !! IDP (Innovation Diffusion Production) est un groupe qui détient les marques suivantes : IDP home video (DVd et blu ray d'anime), Meian (mangas), Hana books (manga boy's love), Hot manga (mangas hentai), Anime store (boutique en ligne). La direction de Noeve Grafx n'a pas changée mais il risque d'y avoir encore des mouvements vu que l'éditeur a plusieurs procès en cours vu qu'il na pas payé ses fournisseurs, son distributeur (Makassar) et ses traducteurs 😥. Sa dette s'élevait à plus d'I million d'euros et( le stock de livres initial est encore sous scellé en attendabnt l'issue du procès avec Makassar, reste à savoir si tout cela va tenir sur le long terme.... En tout cas si vous avez des séries dont vous attendiez la suite, essayez de les acheter au fur et à mesure avant qu'ils ne disparaissent à nouveau LES HUMANOIDES ASSOCIES La filiale française des Humanoïdes associés a été placé en liquidation financière le 10 juillet 2025 !! La décision a été annoncé par son PDG, Fabrice Giger depuis le siège social à Los Angeles. Le groupe annonce que la marque continuera d'exister mais sous un autre format plus souple, notamment avec un système de partenaires freelance. 18 collaborateurs ont été licenciés dans l'histoire 😥 Concernant le catalogue qui comporte plus de 800 titres, on n'a pas encore beaucoup d'informations. Seul Metal Hurlant sera maintenu avec certitude mais sans doute qu'en version anglaise. Concernant les éditions La boite à bulles , une structure éditoriale liées aux Humanoïdes associées, il ne devrait pas y avoir de changement !! CRUNCHYROLL Crunchyroll vient d'annoncer la cession de sa branche manga au groupe HarperCollins, sous l'égide de News Corp et cela concernerait leurs publications françaises et allemandes. Pour rappel, Crunchyroll avait déjà racheté cette branche aux éditions Kaze en juin 2022. La finalisation de cette transaction est prévue pour le second semestre 2025, les détails ne sont pas encore connus. Est-ce qu'il y aura une nouvelle fois un changement de jaquette pour les livres ? Un sujet qui avait fait grand bruit lors de la migration Kazé >> Crunchyroll. Avec ce rachat, le groupe HarperCollins souhaite devenir un acteur majeur sur le marché du manga européen. Il est le 2eme éditeur grand public au niveau mondial avec environ 10 000 nouveaux titres publiés chaque années en 17 langues !! Il est déjà présent sur le marché français avec les les labels / collections : Harlequin, &H, HarperCollins ou encore HarperCollins Noir. (romans) Ce sera donc les premiers pas du groupe dans le monde de la bulle !!
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Titre de l'album : Cyborgs - Tome 2 - Steel Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Valentina Pinti & Arancia Studio Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Donnée favorite aux élections face à Markus C. Tudor, Heather Macstone est visée dans un attentat où seule sa fille, Sam, survit. Gravement blessée, Sam reçoit des prothèses greffées par Russel. Qui a cherché à les éliminer et pour quelles raisons ? Plongée dans un univers de complots et de trahisons, Sam se sert de son corps de métal comme d'une arme pour découvrir la vérité. Critique : Hop vous connaissez Soleil, quand ils sortent une nouvelle série concept, on peut s'attendre à un album tous les 6 mois. Que l'on aime ou pas le modèle est celui-ci avec une multitude d'auteurs au dessin afin de tenir ces délais de fous. On a donc avec ce Cyborgs une série dans le standard habituel de Soleil en science-fiction ou en héroïc fantasy : un univers connu et cohérent, des one shots qui peuvent se lire séparément mais qui apportent ensemble pas mal d'éléments à l'univers, et une galerie de personnage qui se croisent et se recroisent mais sans prépondérance d'un personnage en particulier au fil des albums. Petite différence de taille cette fois-ci, chaque album fait bien avancer une intrigue globale et est centré sur le recrutement et l'intégration d'un nouveau personnage à une équipe tout en faisant progresser la mission commune de la dite équipe. Bon dit comme ça on est un peu sur Th Expendables en bd, mais cela donne au moins un fil conducteur intéressant et plus ambitieux car il ne se limite alors plus aux scénarios des seuls one shots. Tant mieux, c'est une bonne idée. Les dessins de Valentina Pinti et du Studio Arancia sont bien même si la colorisation et les décors sont un peu trop bruts pour moi. Ceci dit c'est souvent le cas en science fiction. Si l'ensemble ne brillera guère par son originalité, c'est efficace et servi par un découpage de qualité. Les amoureux d'univers de science fiction façon Travis ou Carmen seront servis car il ne s'agit pas ici de space opéra mais d'un futur terrien un peu calamiteux et très technologique quand même. L'action est assez soutenu même si cette fois-ci l'album est peut être un peu plus bavard. Autres infos : Storyboard par Kyko Duarte Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cyborgs-tome-2-steel/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : La terre verte Scenariste de l'album : Alain Ayroles Dessinateur de l'album : Hervé Tanquerelle Coloriste : Merlet Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Aux derniers temps du Moyen Age, les ultimes descendants des Vikings tentent désespérément de survivre sur les rivages glacés du Groenland. Un homme au lourd passé, en quête d'une seconde chance, débarque parmi eux. Leur apportera-t-il le salut ou précipitera-t-il l'effondrement de la « Terre verte » ? Critique : Sur les conseils avisés de Kevin, qui s'est pourtant bien gardé d'en faire la chronique, j'ai investi dans "La terre verte". je dis investis, car un album à 35€, on commence à y réfléchir à deux fois avant de franchir le pas. Sauf que là, on a un pavé de 256 pages, dense, beau, et que sur la couverture il est indiqué que M. Ayroles en a écris le scénario. Alors je ne sais pas pour vous, mais moi M. Ayroles, je trouve que ce qu'il écrit arrive toujours à réussir l'exploit d'être intelligent ET romanesque. Une bonne raison donc de lui faire confiance. Si le dessin de Hervé Tanquerelle est remarquable a plus d'un titre, et qu'il attirera beaucoup de monde, je vous avoue que ce n'est pas mon style préféré, mais c'est vraiment une histoire de goûts et de couleur, et peut être aussi de son amour pour les gueules bien marquées. Il n'empêche que je m'incline face à la qualité du travail, des découpages, des ambiances, et à la réussite totale des personnages. C'est très bien, et si ce n'est pas vraiment votre style au départ, vous aurez oublié comme moi dès la 10ème page que vous aviez des réticences ou des pudeurs de gazelle. Le scénario d'Alain Ayroles est une nouvelle fois une merveille de finesse, d'analyse de l'homme, tout en conservant pourtant à chaque page, un sens de la narration et du drame à toute épreuve. Impossible de ne pas succomber pour ma part, c'est vraiment excellent, et cela ne ressemble pas à grand chose que vous ayez déjà lu. Bref, faites comme moi foncez rattraper votre retard, car c'est une bd que définitivement on aura bien du mal à oublier ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-terre-verte/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Cyborgs - Tome 1 - Ronin Scenariste de l'album : Jean Luc Istin Dessinateur de l'album : Kael Ngu Coloriste : Florent Daniel Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Yuko est née handicapée, elle porte des prothèses en plastique, pâles substituts des laissés-pour-compte. Elle vit avec Akira, maître en arts martiaux et entraîneur des Trakeurs, les mercenaires du dictateur Tudor. Quand une loi sur l'euthanasie des êtres "imparfaits" est publiée, la cité s'embrase les obligeant à fuir. Pourchassés par les Trakeurs, leur cavale chaotique les mènera jusqu'à Russel. Critique : Nouvelle série de Science fiction qui ne sera pas sans rappeler ISS Snipers au fidèles lecteurs des éditions Soleil. On retrouve le prolifique Jean-Luc Istin une nouvelle fois au scénario et l'expérimenté Benoit Dellac au storyboard. Ils sont rejoints par le dessinateur Kael Ngu, qui a démarré sa carrière dans le monde des comics US avant d'être attrapé par Soleil pour lancer cette nouvelle série de one shots... On est vraiment sur une série qui tient plus de l'action que de la science fiction, tant le rythme est effréné et le background à peine esquissé. Ceci étant dit l'univers reste prometteur, et je pense que ce seront des one shots mais avec un lien assez fort entre eux puisqu'il s'agit vraisemblablement du début de la formation d'une équipe liée par un but commun, le narrateur étant le seul changement entre chaque tomes. Mais ça je pourrai vous en dire plus sur la structure de la série après le prochain tome. Les dessins de Kael Ngu sont très bien, assez originaux même par rapport aux productions soleil habituelles, et c'est agréable de ne pas avoir l'impression de se retrouver devant un clone des séries passées. Mention spéciale à la pagination, car 84 pages cela laisse vraiment le temps de raconter une histoire et c'est appréciable. Autres infos : Storyboard par Benoit Dellac Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Qui a mis une caméra chez moi ? Sans rigoler, on dirait vraiment ma petite dernière. Bon alors elle rentre en sixième et non en quatrième mais la transposition évidente montre bien que Claude Combacau a bien étudié son sujet. On retrouve ici une véritable pré ado. Une fille qui ne comprend pas vraiment les changements qui se passent, chez elle ou chez ses copines. Une petite fille qui voit ses habitudes passées devenir ringarde alors qu'elle adore encore ça. Une grande fille qui aimerait être comme les autres mais aussi comme avant. Un âge ingrat ou les autres sont méchants si on n'est pas dans la norme. Si la description est un peu exagérée sur l'aspect "fan de chats", elle reste vraie pour la plupart des points et en fait une lecture intéressante pour les parents comme les petites filles qui pourront voir que tout le monde se pose les mêmes questions.
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Titre de l'album : Marceline Scenariste de l'album : Claude Combacau Dessinateur de l'album : Lorenza Di Sepio Coloriste : Lorenza Di Sepio Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : A 13 ans, Marceline, une préadolescente timide et réservée, se prépare au grand saut dans l'inconnu : la rentrée en 4e dans un nouveau collège ! A l'instar de sa meilleure amie, Tatiana, la plus cool de ses potes, le monde de Marceline change autour d'elle et semble se métamorphoser en même temps que son propre corps. Tous les symptômes de la puberté semblent lui tomber dessus du jour au lendemain, sans qu'elle comprenne vraiment ce qui lui arrive. N'ayant personne avec qui oser en parler, elle décide de se diagnostiquer toute seule : cette métamorphose qu'elle subit malgré elle est tout simplement une transformation... en chat ! Au fil de l'histoire, elle se persuade progressivement que c'est l'explication la plus rationnelle et se met à calquer son comportement sur celui de Gustave, l'animal de compagnie de la maison. Evidemment, ce comportement pour le moins inhabituel va l'embarquer dans une succession de situations touchantes, cocasses et parfois un peu embarrassantes ! Mais Marceline garde son sang-froid pour affronter avec pugnacité les tourments de sa nouvelle vie. Critique : Qui a mis une caméra chez moi ? Sans rigoler, on dirait vraiment ma petite dernière. Bon alors elle rentre en sixième et non en quatrième mais la transposition évidente montre bien que Claude Combacau a bien étudié son sujet. On retrouve ici une véritable pré ado. Une fille qui ne comprend pas vraiment les changements qui se passent, chez elle ou chez ses copines. Une petite fille qui voit ses habitudes passées devenir ringarde alors qu'elle adore encore ça. Une grande fille qui aimerait être comme les autres mais aussi comme avant. Un âge ingrat ou les autres sont méchants si on n'est pas dans la norme. Si la description est un peu exagérée sur l'aspect "fan de chats", elle reste vraie pour la plupart des points et en fait une lecture intéressante pour les parents comme les petites filles qui pourront voir que tout le monde se pose les mêmes questions. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/marceline?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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On connait Cyril Pedrosa pour ces one shot ou il nous permet d'apprécier ses talents aux pinceaux. Que ce soit "les équinoxes", "Portugal" ou encore plus récemment "l'Age d'or", à chaque fois, on retrouvait Pedrosa aux commandes de l'ensemble. Ici cela change. Il ne dessine pas et n'a fait que le scenario et laisse les dessins à Karine Bernadou qui nous ivre un ensemble très intéressant avec un jeu de couleur assez envoutant avec une couleur par émotions et une intensité dépendant de l'intensité de la dit émotion. Si la dernière partie est parfois un trop "trop" complexe et psychédélique (je n'ai toujours pas bien compris qui était réel ou non), l'histoire d'Elsie n'en reste pas moins marquante mais aussi surprenante avec un retournement de situation très bien amené qui change complètement notre vision de l'ensemble.
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Titre de l'album : Elsie A. Scenariste de l'album : Cyril Pedrosa | Roxanne Moreil Dessinateur de l'album : Karine Bernadou Coloriste : Karine Bernadou Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Début du XXe siècle, dans une contrée reculée du Mexique. Une mystérieuse femme venue d'Europe réclame son mari, un archéologue volatilisé avec toute son équipe lors de ses dernières recherches dans le Yukatan. Pourtant, personne n'a eu l'écho d'une telle expédition. Qui est cette étrangère qui prétend être déjà venue dans la région ? Qu'a-t-elle perdu dans la forêt ? Tandis qu'elle s'embarque pour une odyssée fluviale au coeur d'une jungle peuplée de fantômes, son passé va refaire surface d'une inquiétante façon et révéler ses secrets les plus sombres. Critique : On connait Cyril Pedrosa pour ces one shot ou il nous permet d'apprécier ses talents aux pinceaux. Que ce soit "les équinoxes", "Portugal" ou encore plus récemment "l'Age d'or", à chaque fois, on retrouvait Pedrosa aux commandes de l'ensemble. Ici cela change. Il ne dessine pas et n'a fait que le scenario et laisse les dessins à Karine Bernadou qui nous ivre un ensemble très intéressant avec un jeu de couleur assez envoutant avec une couleur par émotions et une intensité dépendant de l'intensité de la dit émotion. Si la dernière partie est parfois un trop "trop" complexe et psychédélique (je n'ai toujours pas bien compris qui était réel ou non), l'histoire d'Elsie n'en reste pas moins marquante mais aussi surprenante avec un retournement de situation très bien amené qui change complètement notre vision de l'ensemble. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/elsie-a?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Orgies barbares tome 8 Scenariste de l'album : Erich Hartmann Dessinateur de l'album : Erich Hartmann Coloriste : Erich Hartmann Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Mais où donc s'arrêteront ces Orgies barbares ? Depuis 2013, l'auteur espagnol Erich Hartmann publie chez Tabou la série des Orgies Barbares qui, comme son titre l'indique, nous emmène dans un univers médiéval fantastique où l'humour se mêle à un érotisme torride. Vous l'aurez compris, sorcières, princesses, chevaliers et démons reviennent pour notre plus grand plaisir. Dans ce huitième opus, composé de cinq petits récits, trois nouveaux personnages très exotiques entrent en scène pour donner la réplique aux héros et héroïnes récurrents de l'univers des Orgies Barbares. Une savoureuse série, aussi drôle qu'émoustillante ! Critique : Déjà le tome 8 pour cette saga débutée il y a un peu plus de 10 ans par l'espagnol Erich Hartmann ! Il conserve le principe de minis histoires mettant en scène de jolies femmes dans ce monde "érotic-fantasy", avec des dialogues savoureux. N'ayant pas lu les tomes précédents j'ai été un peu perdu parfois dans cette farandole de protagonistes féminins, les annexes en fin d'album portant sur une présentation des héroïnes fut la bienvenue. Qu'à cela ne tienne, même si je n'ai pas bien tout compris, les enjeux restent assez sommaires et indubitablement portés sur la bagatelle. Oubliez l'érotisme des autres sorties BD du catalogue Tabou, ici on est dans un vrai porno avec gros plans, prises multiples (oubliez le bricolage hein), en solo, couples lesbiens, c'est en effet un large tour d'horizon s'offrant à vous ! J'en oublie presque la scène introductive avec un démon doté de deux membres, je vous laisse imaginer la suite 😉 . La magie opère dans ces lieux de luxure où les corps s'abandonnent aux divers plaisirs sexuels. A noter le trait délicieux de l'artiste espagnol avec ces poses lascives des corps embrasant les yeux des lecteurs, habillées ou dénudées les femmes dégagent une grande sensualité à travers son style tout en rondeur et préservant les proportions "humaines", à l'exception parfois des membres masculins "surhumains" 😉 . Une découverte des us et coutumes de ce monde médiéval magique en empruntant de nombreuses portes dérobées dans les couloirs étroits et sombres des châteaux, avec en plus des intrigues de palais. Oserez-vous pénétrer ces lieux ? https://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/71048-orgies-barbares-volume-7-9782359542202.html Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/orgies-barbares-tome-8/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Déjà le tome 8 pour cette saga débutée il y a un peu plus de 10 ans par l'espagnol Erich Hartmann ! Il conserve le principe de minis histoires mettant en scène de jolies femmes dans ce monde "érotic-fantasy", avec des dialogues savoureux. N'ayant pas lu les tomes précédents j'ai été un peu perdu parfois dans cette farandole de protagonistes féminins, les annexes en fin d'album portant sur une présentation des héroïnes fut la bienvenue. Qu'à cela ne tienne, même si je n'ai pas bien tout compris, les enjeux restent assez sommaires et indubitablement portés sur la bagatelle. Oubliez l'érotisme des autres sorties BD du catalogue Tabou, ici on est dans un vrai porno avec gros plans, prises multiples (oubliez le bricolage hein), en solo, couples lesbiens, c'est en effet un large tour d'horizon s'offrant à vous ! J'en oublie presque la scène introductive avec un démon doté de deux membres, je vous laisse imaginer la suite 😉 . La magie opère dans ces lieux de luxure où les corps s'abandonnent aux divers plaisirs sexuels. A noter le trait délicieux de l'artiste espagnol avec ces poses lascives des corps embrasant les yeux des lecteurs, habillées ou dénudées les femmes dégagent une grande sensualité à travers son style tout en rondeur et préservant les proportions "humaines", à l'exception parfois des membres masculins "surhumains" 😉 . Une découverte des us et coutumes de ce monde médiéval magique en empruntant de nombreuses portes dérobées dans les couloirs étroits et sombres des châteaux, avec en plus des intrigues de palais. Oserez-vous pénétrer ces lieux ? https://www.tabou-editions.com/bandes-dessinees/71048-orgies-barbares-volume-7-9782359542202.html
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Titre de l'album : Dred Scott - Tome 1 - New York 1893 Scenariste de l'album : Tom Graffin & Jérôme Ropert Dessinateur de l'album : Thibault Descamps Coloriste : Sébastien Bouet Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Qui a volé le collier de la liberté de Benjamin Franklin ? 1893. Dred Scott se voit offrir la chance de sa vie par le chef de la police de New York,Ungus Byrnes. Devenant l'homme de main de ce détective controversé, l'Afro-Américain s'arrache à sa condition de descendant d'esclaves et gravit peu à peu l'échelle sociale. Jusqu'au jour où l'assassinat d'un ancien général de l'Union vient réveiller les fantômes de la guerre de Sécession. Trente ans aprèscette terrible guerre civile, les plaies du passé se rouvrent. Byrnes veut classer cette affaire au plus vite. Mais Dred, lui, entrevoit un chemin vers ses origines et décide de mener sa propre enquête, en dépit des avertissements de son chef et protecteur... Critique : Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dred-scott-tome-1-new-york-1893/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Dred Scott a tout de la bonne idée. D'abord un thème peu exploité, à part gangs of new york, je n'ai pas en tête beaucoup d'oeuvres connues de ce côté de l'atlantique pour avoir exploré le New York du XIXème siècle. Ici on se situe après la fin de la guerre de secession, et c'est la seconde bonne idée. Nous proposer un récit tout en nuances de gris, absolument pas manichéens, ou le lecteur doit rester constamment éveillé pour ne pas se faire avoir par les scénaristes. Bravo donc au duo d'auteurs Tom Graffin et Jérôme Ropert qui nous offrent un second chouette récit ce mois-ci à New York après la sortie du tome 2 de Ange Lecca. Seul bémol sur ce Dred Scott, je trouve le dessin un cran en dessous des dernières sorties chez Grand Angle. Attention c'est propre et loin d'être mauvais, mais que ce soit le dessin ou la colorisation je trouve qu'il y manque le petit supplément de charme et d'âme qui donne envie, probablement par manque de temps car le talent est bien là. Dommage car je trouvais la couv' très réussie et pleine de promesses... C'est tout de même avant tout une question une nouvelle fois de goûts et de couleurs. Ceci dit ce Dred Scoot est vraiment agréable à lire et cache de jolis rebondissements qui nous feront en attendre la suite avec impatience.
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Titre de l'album : La force de vivre Scenariste de l'album : Laurent Astier Dessinateur de l'album : Laurent Astier Coloriste : Laurent Astier Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Dès leur rencontre, une amitié forte va naître entre Cyril et Laurent. De celles qui font grandir et changer pour le mieux. L'un, extraverti et solaire, est l'opposé de l'autre, timide et sombre. Le lien qui les unit est pourtant indicible et inexplicable. Laurent Astier raconte comment ce lien d'amitié perdure malgré la disparition de son ami emporté par la maladie. Critique : Il y a des bd qui vous parlent, qui vous attirent comme des aimants. La force de vivre m'a fait cet effet là. Je n'étais pas sensé la lire, et pourtant elle s'est imposée à moi dans une librairie. Grand bien m'en a fait. Hier @Kevin Nivek me demandait quelle était ma lecture de l'année, aujourd'hui en refermant La force de vivre, j'ai une nouvelle réponse à lui apporter. Entendons nous, malgré ses indéniables qualités ce n'est peut être pas le chef d'œuvre graphique, artistique ou narratif de l'année, mais j'ai pleuré en la refermant. Vraiment. Et cela ne m'arrive pas bien souvent dans ma vie. Parfois quand une bd vous émeut à ce point c'est qu'elle fait écho à votre propre vécu. Et ce n'est même pas vraiment le cas ici pour moi, si ce n'est peut être une histoire de génération et de vie dans lesquelles je peux reconnaitre une époque proche de celle que j'ai connu. Par contre la force de vivre nous parle de l'importance de l'amitié et de la vie en général. Beaucoup de chansons, de films, de livres majeurs sont dédiés aux grandes histoires d'amour. L'amitié, elle, a inspiré moins d'œuvres majeures. Et pourtant. En bref je ne sais pas vous dire pourquoi "La force de vivre" m'a autant marqué, mais ce que je sais avec certitude c'est que je ne serais pas le seul tant cette bd renferme une belle puissance évocatrice. Voilà, je connaissais le travail de Laurent Astier par sa série La Venin. Je trouve que sur la Force de vivre son dessin a franchi un énorme cap, plus empathique, plus émouvant. A la fin je ne peux que vous conseiller La force de vivre, surtout pour peu que vous aimiez l'amitié, la vie, les années 80-90 et voir de jeunes adultes se construire, se trouver. Cet ouvrage a été écrit avec les tripes, et il m'a profondément ému et marqué. Ce qui est frappant c'est que l'ensemble est plein de pudeur, de petites joies et de petites douleurs, d'instants remémorés. Pas d'excès, rien de surjoué, simplement souvent le mot juste. La multitude de thématiques rencontrées est aussi magnifique, car La force de vivre ne parle pas que d'un seul sujet mais de la vie en général, de la famille, des enfants, des amours. Les livres hommage sont souvent un peu lourds, un peu trop dans l'emphase, à appuyer sur les émotions et l'empathie, un peu trop dégoulinants. Ici rien de tout ça. Juste une impression de vrai, la vérité de Laurent Astier qui se met à nu. Alors merci M. Astier de m'avoir fait vivre ça, de m'avoir fait revivre des choses, de m'avoir donné autant d'émotions et de réflexions. Merci de nous avoir permis d'accéder à cela. Et merci à votre éditrice, qui a fait de l'excellent travail et dont je ne peux que confirmer la justesse de la direction qu'elle vous a permis de prendre, cela se ressent. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-force-de-vivre/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : 1, 2, 3 Piccard - Pionniers du ciel et des abysses Scenariste de l'album : Jean-Yves Duhoo Dessinateur de l'album : Jean-Yves Duhoo Coloriste : Jean-Yves Duhoo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Auguste, Jacques et Bertrand Piccard : Trois générations de « savanturiers », dont chacune a contribué à repousser les limites de notre monde : Auguste, premier explorateur de la stratosphère, et inventeur du bathyscaphe avec lequel Jacques a battu un record de profondeurs dans la fosse des Mariannes. Quant à Bertrand, il fera le premier Tour du Monde en ballon avant de se lancer dans l'aventure des énergies renouvelables avec Solar Impulse, l'avion solaire. Une chronique familiale et scientifique racontée avec humour par Jean-Yves Duhoo, et le concours actif et bienveillant de Bertrand Piccard qui lui a ouvert ses archive Critique : Belle découverte que l'histoire de ces Piccard. Pour être très transparent, je n'avais jamais entendu parler d'eux. La ou, en tant que bon français, j'ai entendu parler de Jacques Yves Cousteau mais pas des inventeurs du bathyscaphe. Et si seulement c'était uniquement le bathyscaphe.... C'est ce qui est dingue dans cette histoire de famille. Nos trois générations de Piccard ont inventé énormément de trucs connus et ayant aidé à repousser les limites de la science et de la connaissance humaine. Du premier vol stratosphérique, en ballon, au premier tour du monde dans un avion entièrement solaire, cette famille d'ingénieur "self made" est passé du plus haut dans le ciel au plus profond des océans, en ayant toujours pour objectif la promotion de la science. Des aventuriers de la science qui montre de l'on pouvait (et l'on peut surement encore) se lancer des défis alliant prouesse scientifique et courage, et cela, même à l'air d'Elon Musk et consort. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/1-2-3-piccard-pionniers-du-ciel-et-des-abysses?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Belle découverte que l'histoire de ces Piccard. Pour être très transparent, je n'avais jamais entendu parler d'eux. La ou, en tant que bon français, j'ai entendu parler de Jacques Yves Cousteau mais pas des inventeurs du bathyscaphe. Et si seulement c'était uniquement le bathyscaphe.... C'est ce qui est dingue dans cette histoire de famille. Nos trois générations de Piccard ont inventé énormément de trucs connus et ayant aidé à repousser les limites de la science et de la connaissance humaine. Du premier vol stratosphérique, en ballon, au premier tour du monde dans un avion entièrement solaire, cette famille d'ingénieur "self made" est passé du plus haut dans le ciel au plus profond des océans, en ayant toujours pour objectif la promotion de la science. Des aventuriers de la science qui montre de l'on pouvait (et l'on peut surement encore) se lancer des défis alliant prouesse scientifique et courage, et cela, même à l'air d'Elon Musk et consort.
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Titre de l'album : La confrérie des tempêtes tome 1 - Thoorak Scenariste de l'album : JL Istin, Sylvain Cordurié Dessinateur de l'album : Giovanni Lorusso Coloriste : Olivier Héban Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Gamine de douze ans rêvant d’aventures, Agora affronte chaque jour le mépris des siens. Seul son père lui témoigne de l’affection et la couvre de cadeaux, tel le splendide médaillon qu’il lui offre avant le drame qui va changer sa vie… Lorsque des assassins débarquent dans sa maison, massacrent sa famille et la pourchassent pour la tuer, elle ne doit sa survie qu’à Thoorak, un orc de "La Confrérie des Tempêtes", de passage à Havrerhum. Se refusant à l’abandonner, Thoraak l’embarque à bord de "La Lanterne" où Agora découvrira que l’air salé du grand large a parfois le goût amer de la trahison. Entre secrets et violences, elle apprendra aussi et surtout que, quand le monde vous a tout pris, il ne vous reste qu’une option : la vengeance. Malheur à ses ennemis, car rien ni personne ne l’arrêtera. Critique : Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak. On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-confrerie-des-tempetes-tome-1-thoorak/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Vous avez un ado qui aime la magie ? Vous êtes vous-même amateur d'Harry potter and co ? Vous cherchez un volume de lecture imposant pour lire cet été ? Et bien ce Eclepsis est pour vous ! Eclepsis c'est 224 page d'aventure magique dans un premier tome joliment dessiné dans un style hybride empruntant des cœurs aux mangas, mais respectant la bd et la couleur (très belle d'ailleurs cette coloration), dynamique et plein de rebondissement. C'est aussi des personnages haut en couleur, aux caractères bien trempés et un contexte politique bien mis en place à défaut d'être complètement innovant. Pour ceux qui suivent les sorties Dupuis, c'est un peu le Hooky pour ado/Adultes. Franchement, on retrouve tout ce qui fait qu'on aime ce genre d'aventure. Que ce soit les différences de classe sociales, les pouvoirs cachés et les passés que tous les élèves cherchent à oublier, on à un ensemble qui fait de ce Eclepsis un tome parfait à mettre dans les valises de vos enfants pour cet été.... ou même dans la votre !
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Titre de l'album : Eclepsis tome 1 Scenariste de l'album : Aloïs Dessinateur de l'album : Aloïs Coloriste : Aloïs Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Au coeur de l'immense forêt de Gouès, Basile grandit en suivant l'apprentissage des sorcières. Né fille, il rêve de pouvoir vivre pleinement en tant que garçon, sans devoir pour autant renoncer à la magie, que seules les femmes peuvent pratiquer dans cette partie reculée du monde. Basile décide alors de tout quitter pour se rendre sur l'île d'Eclepsis, métropole prospère où vit une autre caste de magicien·ne·s, les Occultistes. En tentant d'intégrer leur prestigieuse Académie de magie, il fait la connaissance d'Albain et Madeleine avec qui il partagera ses rêves, ses doutes et ses secrets... Critique : Vous avez un ado qui aime la magie ? Vous êtes vous-même amateur d'Harry potter and co ? Vous cherchez un volume de lecture imposant pour lire cet été ? Et bien ce Eclepsis est pour vous ! Eclepsis c'est 224 page d'aventure magique dans un premier tome joliment dessiné dans un style hybride empruntant des cœurs aux mangas, mais respectant la bd et la couleur (très belle d'ailleurs cette coloration), dynamique et plein de rebondissement. C'est aussi des personnages haut en couleur, aux caractères bien trempés et un contexte politique bien mis en place à défaut d'être complètement innovant. Pour ceux qui suivent les sorties Dupuis, c'est un peu le Hooky pour ado/Adultes. Franchement, on retrouve tout ce qui fait qu'on aime ce genre d'aventure. Que ce soit les différences de classe sociales, les pouvoirs cachés et les passés que tous les élèves cherchent à oublier, on à un ensemble qui fait de ce Eclepsis un tome parfait à mettre dans les valises de vos enfants pour cet été.... ou même dans la votre ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/eclepsis-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Titre de l'album : Ange Leca - Monstres américains Scenariste de l'album : Tom Graffin & Jérôme Ropert Dessinateur de l'album : Victor Lapointe Coloriste : Victor Lapointe Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : New York suffoque, et les femmes s'évaporent... Été 1911. Ange Leca débarque à New York sous une chaleur accablante. Il n'a qu'une seule idée en tête : retrouver la trace d'Emma, sa passion inextinguible. Accueilli par César Capponi, détective embourbé dans sa dernière affaire, le Frenchie se voit malgré lui entraîné dans une enquête bientôt labyrinthique. Assisté par Ray, fils de César et étonnant newsboy, Ange n'oublie pas pour autant celle qu'il est venue chercher, et s'efforce de progresser sur tous les fronts. Un défi plus risqué qu'il n'y paraît... Critique : Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ange-leca-tome-2-monstres-americains/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Voici une très belle sortie que je vous invite à ne pas manquer. J'étais moi même passé à côté du premier tome, et je vais rattraper ce manquement sans faute. D'abord parce que le scénario nous emmène entre la corse et New York au début du vingtième siècle pour des enquêtes policières qui vont nous mettre aux prises avec des faits divers et des faits de société réels de cette époque là. C'est fait intelligemment et si au début on se sent un poil déboussolé, surtout sans avoir lu le premier tome, on se retrouve finalement vite happé et conquis par ces enquêtes. Ce sont bien des one shots mais qui s'inscrivent dans une forme de continuité, un peu dans ce qu'à pu faire Thorgal par exemple. J'aime ce modèle car il permet d'avoir des histoires complètes sans pour autant sacrifier une trame plus ambitieuse. Surtout que rien n'interdira de faire un petit cycle en dérogeant pour quelques tomes à la règle du one shot. Venons en au second point fort de cette sortie : les dessins de Victor Lepointe sont exquis. Ces couleurs sont sublimes et renforcent les ambiances fortement. On se sent transportés avec nos personnages et j'ai aimé cela. Les décors sont soignés et parfois merveilleux, les personnages sont nets et vivants, j'en redemande. Il y a la un véritable style, et une vraie patte graphique. Merci car cette bd a du demander un travail considérable, alors chapeau bas.
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Titre de l'album : Pillard de guerre Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Francis Porcel Coloriste : Francis Porcel Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La rencontre entre le révolutionnaire Pancho Villa et le pillard Ferdinand Tirancourt en pleine révolution mexicaine. Début xxe siècle. La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour Pancho Villa. Le révolutionnaire est pourchassé par les Américains d'un côté, et de l'autre, il mène une guérilla contre son adversaire le président du Mexique qui a envoyé à ses trousses le général Murguia, surnommé « le boucher ». Heureusement, il peut compter sur ses troupes qui viennent de capturer un groupe de pillards menés par le Français Ferdinand Tirancourt. Évadé du bagne, ce dernier avoue sans aucun scrupule avoir été payé par le gouvernement américain pour le tuer. Les deux hommes concluent alors un marché : Ferdinand guide Pancho vers la mine de Las Palmilla où est caché un important stock d'armes, en échange, le révolutionnaire mexicain doit donner un sauf-conduit au Français pour qu'il quitte le continent. Mais il faut faire vite, car le boucher est sur leurs talons... Les deux hors-la-loi réussiront-ils à échapper aux Américains ? Critique : Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/pillard-de-guerre-9791041103560/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Oh quel plaisir que cette lecture... Un plaisir peut être un brin coupable tant l'ombre de l'immense "Il était une fois la révolution" plane sur cette lecture... Mais un plaisir tout de même. Il faut dire que le sujet n'a pas été essoré en bd franco belge. Et puis nos deux auteurs ont du talent, on avait déjà pu apprécier la qualité du duo sur la série AIR. Bon, pour Philippe Pelaez, prolifique et quasi incontournable ces dernières années cela devient une évidence de le dire tant ses qualités de scénariste ont été saluées sur ses multiples parutions ces dernières années. D'autant que sur des histoires de fripouilles en période révolutionnaire il a déjà montré qu'il était particulièrement à l'aise. Le dessin de Francis Porcel est juste, dans la pure tradition franco belge que nous affectionnons tant. Ses couleurs sont belles et rendent bien les ambiances. Ses personnages sont travaillés et les scènes sont lisibles et bien découpées, on a juste à se laisser porter par la lecture. A noter qu'il s'agit déjà du troisième tome de cette série après Pinard de guerre et Bagnard de guerre. Et si les tomes peuvent se lire en one shot sans soucis, cela reste un vrai plaisir de retrouver ce personnage de Ferdinand Tirencourt, certes peu recommandable mais parfois sympathique, au gré de ses aventures sur le théâtre des guerres du début du 20ème siècle.
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Nouvelle saga à venir pour le prolifique éditeur Oxymore avec La confrérie des tempêtes ! Cet univers créé par JL Istin et Sylvain Cordurié s'inscrit dans la lignée d'une autre série de leur catalogue : West fantasy. Ici les auteurs utilisent les races "tolkiennes" (avec quelques ajouts) dans un monde marin sur lequel naviguent entre autres, des pirates. Il est fait mention dans la préface d'un Empire prédominant ces îles ainsi que trois seigneurs pirates dirigeant la Confrérie des tempêtes. Ils ne reconnaissent pas l'autorité de l'empereur et créent leurs propres lois. C'est dans ce contexte que l'on découvre la jeune Agora, seule survivante du massacre de sa famille, se réfugiant dans les bras d'un orc membre de la Confrérie, Thoorak. On suivra son évolution au fil d'un lourd apprentissage teinté de violence et de trahison, jusqu'au final réservant son lot de surprises. Médaillon, magie, mensonges, vengeance et secrets de famille seront au programme de ces 72 pages à lire sans modération ! Certes la voix off et l'éternelle revanche composent l'épine dorsale (une nouvelle fois) de ce type de saga, mais elle est bien réalisée et s'inscrit dans une histoire plus vaste. Aratheon n'a pas fini de nous surprendre ! Au dessin ,on retrouve l'artiste italien Giovanni Lorusso ayant déjà travaillé avec JL Istin sur Les guerres d'Arran (Soleil). Son trait réaliste convient parfaitement au récit, les cases sont bien détaillées, les décors environnants sublimes, idem pour les navires. Un graphisme magnifié par les couleurs de Olivier Héban qui apporte du relief et de très beaux effets de lumières. On entre dans cet univers de pirates par la grande porte assurément et on a envie d'y retourner ! Cinq albums sont déjà prévus et il est fort possible que l'on retrouve des personnages présents dans cet opus lors du sixième tome 😉 Une très sympathique nouvelle saga à venir, aux couleurs du drapeau noir des pirates !
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Titre de l'album : Calédonia - Tome 2 - Le mur d'hadrien Scenariste de l'album : Éric Corbeyran Dessinateur de l'album : Emmanuel Despujol Coloriste : Juliette Despujol Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Face à des sénateurs n'ayant jamais vu un champ de bataille, Lucius a bien du mal à convaincre que leurs adversaires, les redoutables guerriers caledonii, se sont alliés à d'invincibles géants qui ne redoutent nullement ses légionnaires. Démis de ses fonctions et renvoyé en Caledonia, il est chargé de l'édification d'un mur censé assurer la défense des légions romaines en territoires conquis. Critique : Ce Caledonia nous propose une série sur la Rome antique confrontée en Angleterre à de terrifiantes divinités. Mais Rome est un empire qui ne compte pas se laisser abattre du moment que l'adversaire peut saigner. On avait laissé nos deux héros mal en point à l'issue du tome 1. Ce tome 2 reprend directement à l'issue de la fin du tome 1 et nous amène quelques révélations de taille. On plonge définitivement dans le fantastique et c'est plutôt réussi. Seuls bémols, je trouve les personnages un peu trop fades à mon goût et leur relation un peu trop téléphonée. Bon, cela ne nous empêche pas de découvrir ce nouvel univers avec plaisir. J'ai par ailleurs eu du mal avec le dessin, malgré une jolie colorisation. J'ai eu du mal avec le dessin d'Emmanuel Despujol que j'avais pourtant plutôt apprécié sur Side Show. Ici j'ai trouvé que cela manquait un peu de peps, de vitalité, de mouvements, et que les visages me semblaient un peu lisses et pas si expressifs au final. C'est sûr que je suis un peu dur en disant cela, c'est loin d'être mauvais et je ne veux manquer de respect à personne car l'on sent qu'il y a du travail derrière, mais les goûts et les couleurs ne se commandent pas bien et cela m'a un peu refroidit dans ma lecture de ce Caledonia. Alors allez le feuilleter et faites vous votre idée ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/caledonia-tome-2-le-sacre-d-adrien/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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Ce Caledonia nous propose une série sur la Rome antique confrontée en Angleterre à de terrifiantes divinités. Mais Rome est un empire qui ne compte pas se laisser abattre du moment que l'adversaire peut saigner. On avait laissé nos deux héros mal en point à l'issue du tome 1. Ce tome 2 reprend directement à l'issue de la fin du tome 1 et nous amène quelques révélations de taille. On plonge définitivement dans le fantastique et c'est plutôt réussi. Seuls bémols, je trouve les personnages un peu trop fades à mon goût et leur relation un peu trop téléphonée. Bon, cela ne nous empêche pas de découvrir ce nouvel univers avec plaisir. J'ai par ailleurs eu du mal avec le dessin, malgré une jolie colorisation. J'ai eu du mal avec le dessin d'Emmanuel Despujol que j'avais pourtant plutôt apprécié sur Side Show. Ici j'ai trouvé que cela manquait un peu de peps, de vitalité, de mouvements, et que les visages me semblaient un peu lisses et pas si expressifs au final. C'est sûr que je suis un peu dur en disant cela, c'est loin d'être mauvais et je ne veux manquer de respect à personne car l'on sent qu'il y a du travail derrière, mais les goûts et les couleurs ne se commandent pas bien et cela m'a un peu refroidit dans ma lecture de ce Caledonia. Alors allez le feuilleter et faites vous votre idée !
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