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  1. Titre de l'album : L'ombre des lumières tome 2 - Dentelles et Wampum Scenariste de l'album : Alain Ayroles Dessinateur de l'album : Richard Guérineau Coloriste : Richard Guérineau Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Flanqué de l'Iroquois Adario et de son valet philosophe, Saint-Sauveur débarque en Nouvelle-France, où un nouveau pari va lui permettre de déployer ses funestes talents. Mais on ne joue pas impunément avec les coeurs, et les machinations du libertin vont tourner à la catastrophe. Troquant ses bas de soie contre des jambières de daim, le chevalier va devoir courir les bois et bannir ses préjugés : les Sauvages ont de l'esprit ! Critique : Le deuxième tome de cette trilogie débute à la cour du roi, où les complots et les convoitises sont nombreuses. Le comte de Mirepoix essaie de regagner une place de choix à la cour tandis que le marquis d'Archamband devient proche du roi et lui présente sa fille. Toutes les explications sont données dans des correspondances entre plusieurs personnages clés comme lors du premier tome. Ainsi, le chevalier Saint-Sauveur mandaté par Mirepoix voyage en compagnie du marquis d'Archamband et de sa fille Aimée. Sa mission est de la rendre amoureuse de son valet Adario, un Iroquois. Cette suite se déroule au Canada où le chevalier Saint-Sauveur veut instaurer les us et coutume de la cour. Une romance débute au milieu de cette aventure en terre sauvage où les différentes tribus sont alliées aux français ou anglais. Les planches de Richard Guérineau sont magnifiques pour dépeindre les décors sauvages en plein hiver du Canada tout autant que la cour du roi en France. Les dessins sont bien détaillées et Guérineau gère parfaitement les scènes d’action. Le prochain tome apportera une conclusion à cette excellente trilogie sur le chevalier de Saint-Sauveur et d’autres one shot viendront développer l’histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-ombre-des-lumieres-tome-2-dentelles-et-wampum/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Le deuxième tome de cette trilogie débute à la cour du roi, où les complots et les convoitises sont nombreuses. Le comte de Mirepoix essaie de regagner une place de choix à la cour tandis que le marquis d'Archamband devient proche du roi et lui présente sa fille. Toutes les explications sont données dans des correspondances entre plusieurs personnages clés comme lors du premier tome. Ainsi, le chevalier Saint-Sauveur mandaté par Mirepoix voyage en compagnie du marquis d'Archamband et de sa fille Aimée. Sa mission est de la rendre amoureuse de son valet Adario, un Iroquois. Cette suite se déroule au Canada où le chevalier Saint-Sauveur veut instaurer les us et coutume de la cour. Une romance débute au milieu de cette aventure en terre sauvage où les différentes tribus sont alliées aux français ou anglais. Les planches de Richard Guérineau sont magnifiques pour dépeindre les décors sauvages en plein hiver du Canada tout autant que la cour du roi en France. Les dessins sont bien détaillées et Guérineau gère parfaitement les scènes d’action. Le prochain tome apportera une conclusion à cette excellente trilogie sur le chevalier de Saint-Sauveur et d’autres one shot viendront développer l’histoire.
  3. Kevin Nivek

    Mekka nikki tome 4

    Ainsi sonne le glas des aventures de Nikki et ses amis dans un déluge d'action ! Avec cette ultime aventure, les masques tombent, tout est révélé et l'action timide du livre précédent, se réveille dans un déluge de rebondissements et de scènes chocs ! Nous avions laissé notre équipe aux pieds de la plate-forme en toute fin du tome 3, là elle va gravir les étages façon Bruce Lee dans Le jeu de la mort ! A chaque niveau, un boss et son cortège de révélations 😉 . Ils avancent, non sans mal et au prix d'efforts surhumains, pour finir sur la confrontation finale avec l'antagoniste principal Visage, point d'orgue de cette ascension infernale. La scénariste Exaheva termine donc cette aventure avec une histoire tenant la route depuis le tout début, on s'aperçoit que rien n'était laissé au hasard, tout avait un sens et se révèle en toute fin. Une construction lente et précise du récit avec de multiples "sous-histoires" connectées entre-elles au service du fil principal conducteur. Il n'est pas chose aisée de conclure en satisfaisant les lecteurs, je pense que le pari est gagné, car elle se permet même de... Non, je vous laisse le découvrir, si vous lisez cette critique, il est évident que vous avez lu les tomes précédents et lirez donc le quatrième 😉 . Sachez qu'il possible que les droits soient rachetés pour une éventuelle adaptation en série animée ! Si vous aimez les univers originaux et être surpris, je pense que cette quadrilogie est pour vous, j'y verrais presque une légère ressemblance avec la série de comics Saga (éditeur Urban), imaginant un univers totalement différent du notre.
  4. Titre de l'album : Mekka nikki tome 4 Scenariste de l'album : Exaheva Dessinateur de l'album : Félix Laurent Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Pour délivrer ses proches de leur malédiction, Nikki se lance dans une quête faite de dangers dont elle ne mesure pas encore l'ampleur ! Une terrible malédiction s'est abattue sur le village de Nikki, pétrifiant un à un ses habitants. Sans nouvelles de son père depuis plus de dix ans, elle s'élance à son tour à la recherche d'un remède par-delà la forêt, un territoire infesté de créatures effroyables. Dans sa quête désespérée, elle est recueillie par une communauté qui se défend contre les attaques d'une planète lointaine. Aidée de ses jambes mécaniques et d'un petit robot facétieux, Nikki décide de se battre à leurs côtés et se découvre des pouvoirs insoupçonnés... Critique : Ainsi sonne le glas des aventures de Nikki et ses amis dans un déluge d'action ! Avec cette ultime aventure, les masques tombent, tout est révélé et l'action timide du livre précédent, se réveille dans un déluge de rebondissements et de scènes chocs ! Nous avions laissé notre équipe aux pieds de la plate-forme en toute fin du tome 3, là elle va gravir les étages façon Bruce Lee dans Le jeu de la mort ! A chaque niveau, un boss et son cortège de révélations 😉 . Ils avancent, non sans mal et au prix d'efforts surhumains, pour finir sur la confrontation finale avec l'antagoniste principal Visage, point d'orgue de cette ascension infernale. La scénariste Exaheva termine donc cette aventure avec une histoire tenant la route depuis le tout début, on s'aperçoit que rien n'était laissé au hasard, tout avait un sens et se révèle en toute fin. Une construction lente et précise du récit avec de multiples "sous-histoires" connectées entre-elles au service du fil principal conducteur. Il n'est pas chose aisée de conclure en satisfaisant les lecteurs, je pense que le pari est gagné, car elle se permet même de... Non, je vous laisse le découvrir, si vous lisez cette critique, il est évident que vous avez lu les tomes précédents et lirez donc le quatrième 😉 . Sachez qu'il possible que les droits soient rachetés pour une éventuelle adaptation en série animée ! Si vous aimez les univers originaux et être surpris, je pense que cette quadrilogie est pour vous, j'y verrais presque une légère ressemblance avec la série de comics Saga (éditeur Urban), imaginant un univers totalement différent du notre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mekka-nikki-tome-4/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. The_PoP

    Le tombeau des chasseurs

    Seconde sortie chez Grand angle sur le thème de la première guerre mondiale avec ici, un récit quasi documentaire, écrit et scénarisé par Victor Lepointe. On est bien plus proche encore du documentaire que pour la BD Albert Roche, sortie en même temps. La narration ici se fera par voix off principalement, suivant le destin de l'un de ces chasseurs alpins envoyé au massacre dans cette bataille dont le sens nous fuit tout le long de la lecture. Mêlant réflexions plus profondes, et exposés des faits et des scènes de guerre, le résultat est assez saisissant, notamment grâce au superbe travail graphique de Victor Lepointe. A recommander également pour tous les amoureux de l'histoire de France pour se replonger dans cette première guerre mondiale si atroce.
  6. Titre de l'album : Le tombeau des chasseurs Scenariste de l'album : Victor Lepointe Dessinateur de l'album : Victor Lepointe Coloriste : Victor Lepointe Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Le sacrifice des chasseurs alpins pendant la Première Guerre mondiale. Antoine Granet a toujours eu peur du loup, et plus tard de l'Allemand, du Prussien, du « boche ». Lorsqu'il arrive sur le front, incorporé dans un bataillon de chasseurs alpins, Antoine sait qu'il devra affronter sa peur. En juillet 1915, il participe à la terrible bataille du Linge. Confronté à l'horreur de la guerre, et à toute son absurdité, comment trouvera-t-il la force de survivre ? L'ennemi, ce loup effrayant, est-il vraiment celui qu'il croit ? Critique : Seconde sortie chez Grand angle sur le thème de la première guerre mondiale avec ici, un récit quasi documentaire, écrit et scénarisé par Victor Lepointe. On est bien plus proche encore du documentaire que pour la BD Albert Roche, sortie en même temps. La narration ici se fera par voix off principalement, suivant le destin de l'un de ces chasseurs alpins envoyé au massacre dans cette bataille dont le sens nous fuit tout le long de la lecture. Mêlant réflexions plus profondes, et exposés des faits et des scènes de guerre, le résultat est assez saisissant, notamment grâce au superbe travail graphique de Victor Lepointe. A recommander également pour tous les amoureux de l'histoire de France pour se replonger dans cette première guerre mondiale si atroce. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tombeau-des-chasseurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. The_PoP

    Albert Roche

    Passionné d'histoire comme bon nombre d'entre vous, c'est avec stupéfaction que j'ai découvert le parcours d'Albert Roche. La première guerre mondiale est effectivement souvent bien moins connue que la seconde, plus proche de nous. Pourtant il y a dans cette Histoire là des leçons et des apprentissages. Cette bd, éditée chez Grand Angle vient nous rappeler ce morceau complet de notre histoire à travers le destin de ce premier soldat de France. Les dessins d'Eric Stalner sont plutôt bien, même si parfois sa colorisation écrase un peu son trait et rend ses visages bien lisses. Mais l'ambiance y est bien restituée je trouve. Le récit lui est assez nerveux, se basant essentiellement sur les faits connus et documentés des exploits d'Albert Roche. A lire pour tous les amoureux de l'histoire de France donc.
  8. The_PoP

    Albert Roche

    Titre de l'album : Albert Roche Scenariste de l'album : Julien Hervieux Dessinateur de l'album : Eric Stalner Coloriste : Eric Stalner Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Son nom ne vous dit rien. Et pourtant il est l'un des plus grands héros de la Première Guerre mondiale... En 1914, alors que tous les hommes sont appelés au Front, Albert Roche, petit paysan vosgien, est réformé, jugé trop chétif par les médecins militaires. Pourtant le jeune chasseur alpin souhaite se battre et rejoindre ses camarades sur le champ de bataille. Grâce à sa détermination, et aussi un peu à son insolence, il est envoyé en première ligne. Au milieu des combats sanglants, le jeune homme enchaîne les exploits. Et en 1918, le bilan est époustouflant : Albert Roche a été blessé neuf fois et a fait 1 180 prisonniers allemands en trois ans de guerre. Un héros hors du commun. Mais un héros oublié... Critique : Passionné d'histoire comme bon nombre d'entre vous, c'est avec stupéfaction que j'ai découvert le parcours d'Albert Roche. La première guerre mondiale est effectivement souvent bien moins connue que la seconde, plus proche de nous. Pourtant il y a dans cette Histoire là des leçons et des apprentissages. Cette bd, éditée chez Grand Angle vient nous rappeler ce morceau complet de notre histoire à travers le destin de ce premier soldat de France. Les dessins d'Eric Stalner sont plutôt bien, même si parfois sa colorisation écrase un peu son trait et rend ses visages bien lisses. Mais l'ambiance y est bien restituée je trouve. Le récit lui est assez nerveux, se basant essentiellement sur les faits connus et documentés des exploits d'Albert Roche. A lire pour tous les amoureux de l'histoire de France donc. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/albert-roche/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. alx23

    Les Navigateurs

    Titre de l'album : Les Navigateurs Scenariste de l'album : Serge Lehman Dessinateur de l'album : Stéphane De Caneva Coloriste : Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Expatriée depuis 20 ans, Neige Agopian décide de rentrer à Paris et de renouer avec ses amis d'enfance, Max, Arthur et Sébastien. Mais après quelques jours, elle disparaît dans des conditions étranges. Les garçons mènent l'enquête et se confrontent à un triple mystère : une légende urbaine, une énigme artistique, et un fabuleux monde perdu sur lequel veillent, depuis toujours, les « Navigateurs ». Critique : Serge Lehman et Stéphane De Caneva avaient déjà collaboré ensemble sur l'excellente série Metroplis et nous les retrouvons aujourd'hui sur un récit fantastique avec Les navigateurs. Serge Lehman nous propose de suivre un trio d'amis se connaissant depuis l'enfance, heureux du retour en France de leur amie Neige avant qu'elle ne disparaisse de façon étrange suite à un hurlement effroyable qui réveille tout le quartier. Les trois amis se lancent dans une enquête surréaliste suite à la découverte d'une fresque murale représentant leur amie nue en compagnie d'une araignée géante. A partir de la signature du peintre de la fresque, les amis remontent la piste et croiseront la route de monstres de boue et un passage vers un autre univers. Serge Lehman garde une ambiance oppressante avec ce thriller très bien construit avec des informations réelles et d'autres fantastiques pour mieux crédibiliser l'histoire. Les personnages sont bien construit avec un passé et des anecdotes que l'on découverte tout au long. La partie graphique Stéphane De Caneva est de grande qualité dans un style réaliste pour mettre en image cet univers parallèle. Le passage avec la vieille femme surnommée la Tête est excellent et inquiétant à la fois, comme toute la partie se déroulant la vieille mer. Les navigateurs est une excellente histoire où l’on bascule dans un univers étrange. A lire absolument si l’on aime les histoires de Lehman. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-navigateurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. alx23

    Les Navigateurs

    Serge Lehman et Stéphane De Caneva avaient déjà collaboré ensemble sur l'excellente série Metroplis et nous les retrouvons aujourd'hui sur un récit fantastique avec Les navigateurs. Serge Lehman nous propose de suivre un trio d'amis se connaissant depuis l'enfance, heureux du retour en France de leur amie Neige avant qu'elle ne disparaisse de façon étrange suite à un hurlement effroyable qui réveille tout le quartier. Les trois amis se lancent dans une enquête surréaliste suite à la découverte d'une fresque murale représentant leur amie nue en compagnie d'une araignée géante. A partir de la signature du peintre de la fresque, les amis remontent la piste et croiseront la route de monstres de boue et un passage vers un autre univers. Serge Lehman garde une ambiance oppressante avec ce thriller très bien construit avec des informations réelles et d'autres fantastiques pour mieux crédibiliser l'histoire. Les personnages sont bien construit avec un passé et des anecdotes que l'on découverte tout au long. La partie graphique Stéphane De Caneva est de grande qualité dans un style réaliste pour mettre en image cet univers parallèle. Le passage avec la vieille femme surnommée la Tête est excellent et inquiétant à la fois, comme toute la partie se déroulant la vieille mer. Les navigateurs est une excellente histoire où l’on bascule dans un univers étrange. A lire absolument si l’on aime les histoires de Lehman.
  11. Titre de l'album : Sa Majesté des mouches Scenariste de l'album : Aimée de Jongh, William Golding Dessinateur de l'album : Aimée de Jongh Coloriste : Aimée de Jongh Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Une bande de garçons issus de la haute société anglaise échouent sur une île déserte à la suite du crash de leur avion. Le pilote et les adultes qui les accompagnaient sont morts. Livrés à eux-même sur une île paradisiaque, les voilà bien décidés à jouir de cette toute nouvelle liberté. Une nouvelle vie sans adulte et sans règles : des vacances. Ils se nourrissent de fruits, jouent et se baignent. Pour survivre, ils seront pourtant bien obligés de s'organiser et de reproduire les schémas sociaux inculqués. Le téméraire et gentil Ralph devient alors le chef de cette petite tribu. Mais c'est compter sans Jack qui décide de former une autre tribu, plus sauvage et violente. Chaque garçon doit choisir son camp et la guerre fait rage entre eux. Adapté pour la première fois en bande dessinée, le chef-d'oeuvre de William Golding est ici majestueusement mis en scène par le dessin d'Aimée de Jongh. À l'occasion des 70 ans de l'oeuvre originale, l'album connaîtra une sortie internationale et paraîtra dans une quinzaine de pays Critique : Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sa-majeste-des-mouches/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Titre de l'album : Mekka Nikki tome 3 Scenariste de l'album : Exaheva Dessinateur de l'album : Félix Laurent Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Pour délivrer ses proches de leur malédiction, Nikki se lance dans une quête faite de dangers dont elle ne mesure pas encore l'ampleur ! Une terrible malédiction s'est abattue sur le village de Nikki, pétrifiant un à un ses habitants. Sans nouvelles de son père depuis plus de dix ans, elle s'élance à son tour à la recherche d'un remède par-delà la forêt, un territoire infesté de créatures effroyables. Dans sa quête désespérée, elle est recueillie par une communauté qui se défend contre les attaques d'une planète lointaine. Aidée de ses jambes mécaniques et d'un petit robot facétieux, Nikki décide de se battre à leurs côtés et se découvre des pouvoirs insoupçonnés... Critique : Les Humanoïdes associés nous gâtent en sortant simultanément les tomes 3 et 4 de l'oeuvre hybride BD/manga des deux auteurs Exaheva et Félix Laurent. On va donc en apprendre un peu plus sur cet univers créé avec le conflit entre la planète et sa lune, voire peut-être les raisons de cette maladie pétrifiante 😉 ! Mais avant, souvenez-vous de cette fin chaotique du tome 2 avec notre intrépide Nikki en bien mauvaise posture suite au crash de son aéronef. Vous allez la retrouver "différente" et sur le point de baisser les bras dans sa quête de remède et de libération. Mais elle pourra compter sur l'aide de nouveaux amis ainsi que des belles surprises jalonnant le récit. C'est un tome transitoire, préparant le grand feu d'artifice vraisemblablement prévu pour l'ultime ouvrage clôturant cette histoire. Les personnages se reconstruisent, mentalement et physiquement, la réorganisation de la lutte finale contre "Visage" commence ses prémices. Exaheva met en avant l'humain dans cette histoire et délaisse un peu l'action, ce qui n'est pas pour déplaire, car elle le fait bien et sans excès de pathos. Elle répond à de nombreuses questions au fil du récit et cela se fait en toute intelligence et fluidité. Félix Laurent poursuit lui son style graphique "manga" en noir et blanc, efficace et sans fioritures, détaillant juste le nécessaire au bon déroulé de l'histoire. La suite très vite pour le dénouement de cette aventure SF pas comme les autres ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mekka-nikki-tome-3/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Mekka Nikki tome 3

    Les Humanoïdes associés nous gâtent en sortant simultanément les tomes 3 et 4 de l'oeuvre hybride BD/manga des deux auteurs Exaheva et Félix Laurent. On va donc en apprendre un peu plus sur cet univers créé avec le conflit entre la planète et sa lune, voire peut-être les raisons de cette maladie pétrifiante 😉 ! Mais avant, souvenez-vous de cette fin chaotique du tome 2 avec notre intrépide Nikki en bien mauvaise posture suite au crash de son aéronef. Vous allez la retrouver "différente" et sur le point de baisser les bras dans sa quête de remède et de libération. Mais elle pourra compter sur l'aide de nouveaux amis ainsi que des belles surprises jalonnant le récit. C'est un tome transitoire, préparant le grand feu d'artifice vraisemblablement prévu pour l'ultime ouvrage clôturant cette histoire. Les personnages se reconstruisent, mentalement et physiquement, la réorganisation de la lutte finale contre "Visage" commence ses prémices. Exaheva met en avant l'humain dans cette histoire et délaisse un peu l'action, ce qui n'est pas pour déplaire, car elle le fait bien et sans excès de pathos. Elle répond à de nombreuses questions au fil du récit et cela se fait en toute intelligence et fluidité. Félix Laurent poursuit lui son style graphique "manga" en noir et blanc, efficace et sans fioritures, détaillant juste le nécessaire au bon déroulé de l'histoire. La suite très vite pour le dénouement de cette aventure SF pas comme les autres !
  14. Titre de l'album : Wyoming 1863 - Tome 1 - Cinq jours pour mourir Scenariste de l'album : Jean-François Di Giorgio Dessinateur de l'album : Fabrizio Des Dorides Coloriste : Garluk Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Un récit, trois destins : Celui d'Emma Bridges qui voit sa vie bouleversée lorsqu'une bande de dangereux individus enlèvent ses deux filles. Celui de Bill, un jeune homme avec pour seul bagage un vieux fusil et un lourd secret. Celui de Diego, qui décide de s'attaquer au Creek ranch pour y voler le bétail. Mais rien ne se passera comme prévu... Critique : Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : http://www.bdfugue.com/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Décidément Soleil relance fortement ses parutions Western ! Wyoming 1863 est une nouvelle série, prévue en trois tomes sur un cycle court donc. Et effectivement le rythme est infernal du début à la fin de ce premier tome qui va nous laisser avec beaucoup de questions et bien peu de réponses. Par contre les colts ont parlé, les brutes ont sévit, les vengeances vont se mettre en place. Dur et cruel évidemment, certaines scènes pourront choquer même si elles sont malheureusement monnaie courante dans les Western. Le trait de Fabrizio Des Dorides est assez réussi, sans pour autant prétendre aller titiller les ténors du genre, il se démarque en tous cas de la production de western plus lambda. Seul regret, la colorisation donne parfois un peu l'impression d'avoir été faite à la hache, et manque de nuances, écrasant je pense une partie du travail du dessinateur, notamment sur certains visages. Je grossis un peu le trait, mais en gros la colorisation numérique ici manque un peu de nuances car l'on voit bien que le trait de Fabrizio Des Dorides peut être assez fin finalement sur certaines cases. Bon rien de grave en soi. Le scénario reste assez frais avec ces destins croisés, même si bon, Western, Vengeance, ça rime pas avec surprise... Dans tous les cas, c'est sauvage et ça défouraille sec, les amateurs ne seront pas déçus. Personnellement j'ai très envie de lire la suite.
  16. The_PoP

    Maman solo

    Titre de l'album : Maman solo Scenariste de l'album : Emmanuelle Friedmann Dessinateur de l'album : Sophie Ruffieux Coloriste : Sophie Ruffieux Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Louis qui ne supporte plus les contraintes de la vie de famille quitte le domicile et laisse Julie, seule avec leurs deux enfants en bas âge. Face aux épreuves qui se succèdent, horaires de travail, problème de garde, confinement et l'abandon total de Louis, Julie décide de reprendre sa vie en main. Elle déménage, change de métier et commence à imaginer qu'elle pourrait rencontrer quelqu'un... Critique : Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/maman-solo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. The_PoP

    Maman solo

    Depuis "ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n'en as qu'une", j'aime beaucoup ce que fait Sophie Ruffieux. Mais pour ceux qui ne l'ont jamais lue, à première vue, son trait un peu girly pourrait vous faire tourner la tête en mode déjà vu/lu cent fois. A seconde vue, le thème pourrait vous faire fuir, vous les gros ronchons de la bd au fond en mode, encore une bd "ouin ouin" et victime... Oui ça c'est ce qu'on pourrait penser avant de l'ouvrir. D'abord le trait de Sophie Ruffieux est plus doux, plus détaillé, et ses compositions de planches révèlent une belle maitrise de son sujet. On sent qu'elle aime ses personnages, même ceux qu'elle adorerait détester. Ensuite le scénario d'Emmanuelle Friedmann est bon, évitant souvent les clichés, ses personnages restent fins, crédibles et humains. Les gros lourds, les pas aimables, les détestables, nous surprennent par de petits détails révélant quand même leur humanité, tel son premier boss ou certains autres personnages. Evidemment le personnage ici du père reste difficile mais le point de vue de la maman solo sur lui reste touchant et pas si souvent que ça dans le jugement ou le mépris. Il y a de la colère certes, mais surtout et avant tout un combat, pour ses enfants et pour elle. Malheureusement cette bd fait écho à ce que l'on peut observer autour de nous, mais elle le fait avec un brin d'humour et beaucoup de tendresse pour ses personnages et leurs combats. Je vous encourage à la découvrir, c'est un beau moment de lecture qui ne tombe pas dans la facilité de chercher à trop nous émouvoir. Bravo Mesdames et merci pour ce moment de lecture.
  18. Titre de l'album : On Mars Tome 3 : Ceux qui restent Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Grun Coloriste : Grun Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Fin de la trilogie ! La planète-prison se révolte : une grande fresque de science-fiction et d'anticipation politique. Sur la planète-prison qu'est devenue Mars, la situation devient hors de contrôle : Rojas, le chef de l'Eglise syncrétique, lance une dernière croisade pour s'emparer de la colonie martienne. Avec l'arrivée des nouveaux prisonniers envoyés par la Terre, ce sont de nouvelles troupes qui vont rejoindre le leader fanatique. D'autant que le vaisseau abrite une arme redoutable mise au point par les adeptes de la secte. Pour contrer les plans de Rojas, Jasmine s'est alliée aux Solitaires. Leur seule chance : unir leurs forces aux Services de sécurité martiens, dirigés par Sophie Berken. Les deux femmes se respectent, vont se battre côte à côte et saisir cette dernière chance. Mais n'est-il pas trop tard ? Critique : Avec On Mars, Sylvain Runberg imagine la planète rouge comme une immense prison où les conditions de survie sont extrême. La plupart des prisonniers sont répartis en différent groupuscule autour d'une croyance ou d'une secte, d'un clan ou alors sont les gardiens et colons qui vivent dans une grande cité. Les deux premiers tomes avaient mis en place toutes les catégories de personnes avec une jeune femme flic emprisonnée suite à une bavure lors d'une intervention. On a pu voir comment elle évoluait sur mars mais aussi comment elle réussit à survivre en plus du travail épuisant et tous les ennemis qu'elle a en tant qu'ancienne policière. Ce dernier tome nous permet de suivre tous les plans d'action de chaque groupe pour prendre le pouvoir de Mars. Les dessins de Grun sont absolument magnifiques sur cette série. Les scènes d'actions sont fréquentes et parfaites. Les cases sont travaillées pour apporter beaucoup d'élément de décors qui permettent aux lecteurs de rentrer dans cette histoire de science-fiction carcérale. La trilogie martienne se termine en beauté avec la résolution de toutes les intrigues politiques, les complots et autres problématiques. Il est préférable de bien relire les deux premiers tomes pour se remettre dans l'histoire qui est assez complexe avec les nombreuses personnes impliquées. Un cahier graphique termine l’album avec des commentaires d’un personnage qui revient trois ans plus tard sur les évènements de Mars. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-mars-tome-3-ceux-qui-restent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Green Class - Tome 5 - Dernier Sacrifice Scenariste de l'album : Jérôme Hamon Dessinateur de l'album : David Tako Coloriste : David Tako Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'heure est grave : les Shoggoths viennent d'activer la quatrième stèle des grands anciens. Et s'ils parviennent à la cinquième et dernière, c'en est fini de l'humanité. Un futur que Naïa est prête à tout pour éviter. Pour empêcher que d'autres souffrent comme son frère Noah. Pour sauver ce qui reste. Mais tout le monde ne l'entend pas de la même oreille : être humain n'est-il pas un pêché en soi ? Beth, pour sa part, est prête à payer la rédemption au prix fort... Fût-ce ses amis d'hier. Critique : Commençons à parler de ce dernier tome de green class en saluant le job de l'éditeur : 72 pages de super qualité, une série un peu jeunesse mais moderne et intéressante pour adultes terminée en 5 tomes, des couv sublimes à la vue et au touché, et un dessin hyper dynamique, le tout pour moins de 15€, bah je dis chapeau bas. Le scénario est toujours aussi original, même si là forcément on est sur sa conclusion et que les nouveautés sont forcément moins marquantes. Je suis toujours stupéfait par le chemin pris par cette bd après un premier tome original mais classique dans son déroulement, et le coup de pelle dans la gueule du lecteur avec les sauts narratifs du second tome qui m'ont bien perdu à l'époque. Aujourd'hui encore, il faut que je relise une nouvelle fois l'ensemble pour mieux saisir les pièces du puzzle qui s'est dessiné dans les deux derniers tomes. Rayon critique je note juste l'évolution très très (trop?) rapide de nos héros en pro de la survie là où des escouades de forces spéciales se font décimer comme des idiots. C'est un peu facile, m'enfin, je pinaille. Côté dessin, si les fonds des cases sont souvent un peu trop nues pour que l'on s'extasie dessus, du côté du mouvement, de la mise en scène et du dynamisme du bazar, on touche à ce qui se fait de mieux dans le genre, reprenant donc au passage quelques codes du manga et comics qui amènent beaucoup de fluidité à l'ensemble. David Tako gère aussi à merveille ses visages et ses personnages, qui ont le mérite de se distinguer en terme de look et de personnalités de ce qu'on a déjà lu cent fois. Et puis cette couv' texturée.... Miam. bref si vous ne connaissez pas Green class, lancez vous. En dehors d'un tome 2 qui va vous laissé un peu dubitatif niveau scénario, la suite confirmera que c'est du tout bon, et finie en 5 tomes. bravo. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/green-class-tome-5-dernier-sacrifice/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Sa Majesté des mouches

    Paru en 1954 et fruit de nombreuses adaptations, le roman de William Golding semble plus que jamais ancré dans le réel et évocateur du côté sombre de l'homme ! Pour dépeindre ce cadre idyllique d'une île, cette "prison dorée" sans surveillants, la très talentueuse Aimée de Jongh, qui commence à se faire un nom dans le monde du 9ème art. Son excellent roman graphique Jours de sable, paru chez Dargaud, avait remporté de nombreux prix. Sa faculté à véhiculer les émotions à travers les visages des personnages, ses différents plans de découpage, son style graphique élégant est une véritable aubaine pour les lecteurs. On pénètre littéralement dans l'esprit des enfants, leurs peurs, leurs réactions, le cheminement qu'ils décident de prendre, tout semble logique et implacable, l'artiste hollandaise infuse un parfum de malaise grandissant pages après pages. Ainsi sous vos yeux, le reflet d'une société sans règles, où la loi du talion l'emporte, va mener ces enfants à commettre l'irréparable. Dans cette île paradisiaque, à une époque incertaine, les différentes facettes de l'homme se découvrent sous le trait somptueux d'Aimée de Jongh. Des couleurs vertes illustrant la jungle, aux notes de bleus pour l'océan et ses lagons, sans oublier la couleur chair vierge et innocente des jeunes gens naufragés, vous serez subjugués par son travail ! Un grand roman pour une histoire empreinte de véracité, et une grande artiste complète ! Chapeau bas Aimée 🙂
  21. Titre de l'album : Raven tome 3 - Furies (Fin) Scenariste de l'album : Mathieu Lauffray Dessinateur de l'album : Mathieu Lauffray Coloriste : Mathieu Lauffray Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : En piégeant Lady Darksee, Raven fait preuve d'une audace folle. Non seulement, il avait déjà récupéré les émeraudes, mais en plus, il isole la capitaine pirate de son équipage resté au camp. Malheureusement, pour les rescapés du naufrage, la situation est critique : le comte est assassiné par Drago, le second de Darksee, et le « Capricorne » qui devait permettre à tout ce petit monde de s'enfuir de cet enfer, est échoué sur la plage. La menace des cannibales est plus que jamais présente et amis et ennemis d'autrefois devront s'entendre pour faire face à cette menace mortelle. Mais gare aux coups bas ! La conclusion de la grande saga de pirates de ces dernières années ! Critique : On était tous d'accord, chez 1001bd, pour dire que le plus dur serait quasiment de rater la fin de cette trilogie, tellement les deux précédents étaient bons. Et bien si Lauffray a fait dans la facilité( i e il nous livre une bonne fin), il l'a fait d'une très belle façon ! En effet, ce tome est plus que bon, il est excellent. Graphiquement, on n'avait aucun doute tellement le style "pirate" lui va à merveille depuis Long John Silver. Mais encore fallait-il terminer ce scenario"dans les règles" comme dit monsieur mouche. Et ce tome trois deviendrait presque la définition de la règle tellement c'est une fin... digne des codes de la piraterie ! Des combats, des trahisons, du bluff, des navires, des trésors, mais aussi un héros aux grandes illusions et une Némésis qui n'a pas dit son dernier mot. On en prend plein les yeux et on se téléporte immédiatement sur les mats du Capricorne en criant : Libérer la grand voile !! Le début était haletant, la fin est, elle, succulente de décontraction. Allez ce soir, c'est l'ile aux trésors, puis relecture de Long Joh Silver ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/raven-tome-3-furies?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Titre de l'album : Simon & Lucie : les ciels changeants Scenariste de l'album : Alain Kokor , Diastème Dessinateur de l'album : Alain Kokor Coloriste : Alain Kokor Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Blottie quelque part dans le flanc de Paris, discrètement éclairée par une lune pleine, une maison en meulière. Une voix imprègne chaque interstice de l’imposante demeure, puis s’échappe dans l’atmosphère caniculaire. Lucie, 14 ans, parle, théâtrale et emportée. À mesure qu’elle se déplace dans les étages, depuis sa chambre jusqu’au salon, son soliloque se transforme en appel à l’aide. Lucie invoque Simon, son amoureux. Depuis la mort de son père, cascadeur tué dans un accident de voiture il y a deux ans et demi, son actrice de mère noie son chagrin dans l’alcool. Et ce soir-là, elle pourrait bien avoir joué son ultime scène. Pour mieux fuir ce monde qui court à sa perte, le rendre plus supportable, ou le réinventer, Lucie et Simon se font les gardiens d’une histoire qui n’appartient qu’à eux. Critique : Le thème des grandes histoires d'amour est un support assez rare dans le monde du 9ème art. On peut d'ailleurs s'interroger sur une telle absence, certes on en trouve, mais si peu... Peut-être est-ce le média qui ne s'y prête guère ? L'expressivité des visages passionnés, le poids de la musique, le bruit de la pluie tombant sur les grandes déclarations d'amour etc.... D'après trois textes de Diastème, Alain Kokor réalise l'exploit de la BD romancée parfaite ! LA grande histoire d'amour qui donne ses lettres de noblesse à la passion. Tout commence avec Lucie, seule ou presque, dans sa chambre mansardée sous une chaleur étouffante, elle raconte sa vie à l'âge de 14 ans, ses parents et surtout : Simon. Un dialogue à l'accent onirique intervient entre les deux tourtereaux, le lecteur confond le rêve et la réalité, le passé du présent, tout se mêle dans une danse passionnée, comme un écho des grandes tragédies romantiques littéraires. Puis, on retrouve Simon interné en psychiatrie, pour quel motif et combien de temps ? Il écrit et se livre pleinement à son tour, ses rencontres à l'institut et son amour fou pour Lucie. Le scénario commence à s'épaissir, le lecteur pensant s'être égaré dans un songe, entrevoit les tenants et les aboutissants. On est tenu en haleine jusqu'à la dernière page, avec le coeur battant la chamade, comment cette histoire peut-elle se terminer ? De son trait pauvre en couleurs, mais si riche en symboles, son découpage pertinent lors des échanges entre Simon et le psychiatre, Kokor nous régale littéralement ! Il distribue la couleur lorsqu'elle sert le récit et repasse à une bichromie adaptée aux situations. Du génie au service d'une oeuvre marquante ! Simon et Lucie, Lucie et Simon, et si... Page 69 Lucie et Simon.pdf Pages 49 Lucie et Simon.pdf Planche page de droite.pdf Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://viragesgraphiques.com/bd/simon-lucie-les-ciels-changeants//?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Le thème des grandes histoires d'amour est un support assez rare dans le monde du 9ème art. On peut d'ailleurs s'interroger sur une telle absence, certes on en trouve, mais si peu... Peut-être est-ce le média qui ne s'y prête guère ? L'expressivité des visages passionnés, le poids de la musique, le bruit de la pluie tombant sur les grandes déclarations d'amour etc.... D'après trois textes de Diastème, Alain Kokor réalise l'exploit de la BD romancée parfaite ! LA grande histoire d'amour qui donne ses lettres de noblesse à la passion. Tout commence avec Lucie, seule ou presque, dans sa chambre mansardée sous une chaleur étouffante, elle raconte sa vie à l'âge de 14 ans, ses parents et surtout : Simon. Un dialogue à l'accent onirique intervient entre les deux tourtereaux, le lecteur confond le rêve et la réalité, le passé du présent, tout se mêle dans une danse passionnée, comme un écho des grandes tragédies romantiques littéraires. Puis, on retrouve Simon interné en psychiatrie, pour quel motif et combien de temps ? Il écrit et se livre pleinement à son tour, ses rencontres à l'institut et son amour fou pour Lucie. Le scénario commence à s'épaissir, le lecteur pensant s'être égaré dans un songe, entrevoit les tenants et les aboutissants. On est tenu en haleine jusqu'à la dernière page, avec le coeur battant la chamade, comment cette histoire peut-elle se terminer ? De son trait pauvre en couleurs, mais si riche en symboles, son découpage pertinent lors des échanges entre Simon et le psychiatre, Kokor nous régale littéralement ! Il distribue la couleur lorsqu'elle sert le récit et repasse à une bichromie adaptée aux situations. Du génie au service d'une oeuvre marquante ! Simon et Lucie, Lucie et Simon, et si... Page 69 Lucie et Simon.pdf Pages 49 Lucie et Simon.pdf Planche page de droite.pdf
  24. poseidon2

    Raven tome 3 - Furies (Fin)

    On était tous d'accord, chez 1001bd, pour dire que le plus dur serait quasiment de rater la fin de cette trilogie, tellement les deux précédents étaient bons. Et bien si Lauffray a fait dans la facilité( i e il nous livre une bonne fin), il l'a fait d'une très belle façon ! En effet, ce tome est plus que bon, il est excellent. Graphiquement, on n'avait aucun doute tellement le style "pirate" lui va à merveille depuis Long John Silver. Mais encore fallait-il terminer ce scenario"dans les règles" comme dit monsieur mouche. Et ce tome trois deviendrait presque la définition de la règle tellement c'est une fin... digne des codes de la piraterie ! Des combats, des trahisons, du bluff, des navires, des trésors, mais aussi un héros aux grandes illusions et une Némésis qui n'a pas dit son dernier mot. On en prend plein les yeux et on se téléporte immédiatement sur les mats du Capricorne en criant : Libérer la grand voile !! Le début était haletant, la fin est, elle, succulente de décontraction. Allez ce soir, c'est l'ile aux trésors, puis relecture de Long Joh Silver !
  25. Le scénariste Makyo présente une partie de la biographie sur Maximilien de Robespierre un personnage essentiel dans la révolution française et surtout dans le gouvernement de la Terreur. Le récit nous apporte plusieurs faits historiques mais surtout met en évidence les contradictions dans les mesures mis en place par Robespierre. La plus importante étant l'abolition de la peine de mort pour ensuite demander l'exécution du roi par la guillotine. Ce personne est intransigeant même ses proches seront exécutés sous ses recommandations. L'homme est tourmenté et souvent souffrant de par ses décisions qu'ils confessent à sa compagne. On découvre sa passion pour la peinture et une certaine logique pour faire régner la paix dans la république. La partie graphique retranscrit bien l'époque entre la convention, le palais royal ou les habitations parisienne. Robespierre, le sphinx mélancolique est un one shot de la nouvelle série les légendes noires de l’histoire. Cette série fait partie des trois séries possédant une édition luxueuse avec dos toilé et dorure. L’album ne possède pas de cahier historique, mais la chronologie des évènements est très bien respectée pour apporter suffisamment informations. Cette série sera composée de quatre album et le prochain sera sur Louis XI.
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