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  1. Titre de l'album : Corto Maltese - Océan noir Scenariste de l'album : Martin Quenehen Dessinateur de l'album : Bastien Vivès Coloriste : Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : L'aventure a un visage : Corto Maltese ! Sur les eaux de la mer de Chine, le profil d'un pirate bien connu se dessine dans l'ombre d'une cabine de pilotage... Corto Maltese est de retour, à l'abordage d'un yacht de luxe. Des rues bondées de Tokyo jusqu'aux sommets des Andes, le gentilhomme de fortune poursuit un trésor mythique, disputé par une société secrète nationaliste et des narcos sans scrupules... Mais plus que jamais, ce sont les sentiments qui vont mener le célèbre marin romantique. Bastien Vivès et Martin Quenehen s'empare du mythique personnage d'Hugo Pratt pour le plonger dans notre époque contemporaine. Critique : J'ai commencé à apprécier que dernièrement les dessins particuliers de Bastien Vivès, sous les conseils d'un ami grâce à la série Lastman. J'ai bien été surpris d'apprendre que ce dessinateur assez tendance actuellement dans le monde de la bande dessinée allait reprendre la série cultissime d'Hugo Pratt. J'ai pris la version normale qui pour une fois est en noir et blanc, la version édition de luxe doit être limitée et en couleur pour les amateurs. Pour l'histoire, on retrouve bien l'ambiance des albums de Corto Maltese remit au goût du jour puisque l'histoire se déroule au moment des attentats du 11 septembre. On retrouve donc avec plaisir ce personnage charismatique entouré de jolies femmes comme d'habitude. Corto se veut pirate mais avec une éthique et un sens de l'honneur qui lui est propre. Son ami de longue date fera une apparition durant l'aventure qui nous fait voyager du Japon au Pérou à bord de différents bateaux. L'histoire de Martin Quenehen tient la route dans la continuité de la série d'origine, la lecture est prenante du début à la fin. Pour la partie graphique, je dois bien reconnaitre que Vivès assure des planches magnifiques avec des dégradés de gris et d'ombrage. Il est certain que l'auteur à un style à l'opposé de Pratt mais c'est ce qu'il fallait pour redonner vie à Corto, à mon avis. Et bien ce premier tome des nouvelles aventures de Corto Maltese commence très bien et j'espère qu'elles continueront encore de nombreux tomes. @poseidon2 : Tu devrais être ravi, comme t'adores Corto Maltese et les dessin de Bastien Vivès. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/corto-maltese-ocean-noir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. alx23

    Corto Maltese - Océan noir

    J'ai commencé à apprécier que dernièrement les dessins particuliers de Bastien Vivès, sous les conseils d'un ami grâce à la série Lastman. J'ai bien été surpris d'apprendre que ce dessinateur assez tendance actuellement dans le monde de la bande dessinée allait reprendre la série cultissime d'Hugo Pratt. J'ai pris la version normale qui pour une fois est en noir et blanc, la version édition de luxe doit être limitée et en couleur pour les amateurs. Pour l'histoire, on retrouve bien l'ambiance des albums de Corto Maltese remit au goût du jour puisque l'histoire se déroule au moment des attentats du 11 septembre. On retrouve donc avec plaisir ce personnage charismatique entouré de jolies femmes comme d'habitude. Corto se veut pirate mais avec une éthique et un sens de l'honneur qui lui est propre. Son ami de longue date fera une apparition durant l'aventure qui nous fait voyager du Japon au Pérou à bord de différents bateaux. L'histoire de Martin Quenehen tient la route dans la continuité de la série d'origine, la lecture est prenante du début à la fin. Pour la partie graphique, je dois bien reconnaitre que Vivès assure des planches magnifiques avec des dégradés de gris et d'ombrage. Il est certain que l'auteur à un style à l'opposé de Pratt mais c'est ce qu'il fallait pour redonner vie à Corto, à mon avis. Et bien ce premier tome des nouvelles aventures de Corto Maltese commence très bien et j'espère qu'elles continueront encore de nombreux tomes. @poseidon2 : Tu devrais être ravi, comme t'adores Corto Maltese et les dessin de Bastien Vivès.
  3. Titre de l'album : Terres d'Ogon - Tome 4 - Mystic Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Vax Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Qâa est le fruit d'un amour interdit, le bâtard du roi et d'une femme du peuple. Il survit comme une ombre jusqu'au jour où il croise Aménopée, pour qui les passages dérobés du palais n'ont pas de secret. Il y rencontrera un maître d'armes ainsi qu'un vieil érudit. Commence pour Qâa sa véritable initiation, il découvrira le mystère entourant sa naissance et la malédiction dont il est le porteur... Critique : La petite dernière des séries dans l'univers des terres d'Arran a apporté un grand vent de fraîcheur dans l'univers, et même dans la Fantasy. Puisant dans les mythes, les légendes, et même l'Histoire du continent Africain, elle revisite la Fantasy tout en en respectant les codes. Et franchement on en redemande, moi le premier. Ce tome 4 vient donc nous présenter encore un autre peuple, et un autre héros, dans une intrigue cette fois-ci très mystique pour ne pas dire parfois un peu alambiquée. Les personnages sont toujours aussi réussis et le dessin de Vax est très dynamique notamment sur les mises en scènes. J'ai trouvé ce tome un peu en deçà des 2 premiers que j'avais vraiment adoré, mais l'univers y est toujours aussi riche et dépaysant et c'est encore une lecture plaisir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-4-mystic?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. VladNirky

    Gaston - Le retour de Lagaffe

    Gaston... Gaston Lagaffe... Ce nom évoque chez moi une partie de mon enfance. Mon papa me ramenait toujours les nouveaux albums de Gaston avec un grand et large sourire. Je pense qu'il lisait l'album dans les transports en rentrant du travail le soir avant de me les donner. Les 1er albums sont tellement abimés qu'ils ont sans doute été lus des dizaines de fois et pour les plus anciens (et les plus en morceaux), sans doute ont-ils été parcourus et torturés par des petites mains malhabiles bien avant que je ne sache lire. Il est bien possible que certains gags rappelaient la vie de bureau à mon père avec son lot d'absurdité (son activité s'y prêtait bien en plus). Il aurait sans doute lu cet album avec un grand sourire au minimum. C'est dans doute grâce à ces moments (et d'autres avec d'autres BD) que j'en rempli encore mes étagères de nos jours. Pour resituer un peu, pour les plus jeunes (que moi), la série humoristique, de Franquin, est en gags par planche. Elle raconte globalement comment Gaston est embauché au journal de Spirou et surtout comment ses collègues, qui bouclent le magazine souvent en retard et dans la douleur, tentent de travailler et de survivre avec cet énergumène gaffeur dans leur entourage qui sait surtout éviter le travail qu'on lui confie tout en provoquant catastrophes sur catastrophes dans la rédaction avec ses activités et inventions diverses et variées. Ce nouvel album, réalisé par Delaf qui reprend le pinceau, est bon. Très bon et même excellent. L'auteur a fait un travail remarquable sur le graphisme, le découpage, les gags, le bestiaire de Gaston, ses personnages, les lieux, l'inventaire des objets farfelus... tout. C'est dans l'esprit à tout point de vue. Même si la temporalité continue de s'ancrer dans les années 60 à 90, certains gags bénéficient d'une approche plus actuelle (le gag de l'Aïe-Phone par exemple, ou celui du vélo électrique pour n'en citer que deux). Seule la fin où, sur quelques planches, un fil rouge est repris de planches en planches pour raconter une aventurette pourrait paraitre plus innovante. Delaf semble se lâcher en effet un peu plus dans cette dernière partie et sortir du cadre imposé par le maitre (mais l'album de Gaston Globe trotter (dans mon édition, c'est le tome 19) avait déjà ouvert cette voie de l'album aventure - et de mon point de vue, ce n'était pas le plus réussi). Alors voila... C'est bien. C'est à faire découvrir ou à redécouvrir pour soit même et son entourage. Je ne suis pas certain que les jeunes apprécient ce genre (les plus jeunes je pense que oui, ca peut passer, les ado hummm... vous me direz dans les commentaires... mais ce n'est tout simplement pas leur époque). Vieux de la vieille, en tout cas... Ne boudez pas votre plaisir, si vous avez aimé Gaston, la reprise est plus que réussie. 🙂 🙂 🙂
  5. VladNirky

    Miséricorde

    Titre de l'album : Miséricorde Scenariste de l'album : Jean Van Hamme Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un auteur de polar que ses personnages trahissent. Un tueur en cavale dans un club de parachutistes. Un scénariste qui n'aurait pu imaginer l'histoire d'amour dingue qui lui tombe dessus. Un marchand de pilules qui stoppent le temps. Ou encore une marieuse de la belle époque face à son plus grand défi. Voici quelques nouvelles que Jean Van Hamme a proposé de mettre en images avec des dessinateurs différents pour chaque nouvelle: Emmanuel Bazin, Dominique Bertail, Djief, Christian Durieux, Ricard Efa, José Luis Munuera et Aimée de Jongh. Critique : Une fois n'est pas coutume, Jean Van Hamme (XIII, Largo winch et bien d'autres), se livre avec ses compères dessinateurs, à l'exercice des nouvelles. A travers plusieurs histoires à chute, il décrit une petite situation et en quelques planches nous raconte une histoire. Les dessins étant réalisés par un auteur différent à chaque nouvelle. Ne nous le cachons pas, si certains chutes sont très bien trouvées, certaines vous interpelleront certainement moins ou bien on voit vite arriver la chute. Côté graphique, à titre personnel, j'ai beaucoup apprécié de retrouver des dessinateurs que j'avais aimés sur d'autres albums ou séries et dans un cadre différent. C'est réalisé avec talent en tout cas, et ça sort des sentiers battus, une sorte de petit bonus à nos lectures de séries plus classiques. Petit bémol sur le côté relecture puisqu'une fois la chute de la nouvelle connue, la surprise disparait bien entendu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/misericorde?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    La pièce manquante

    La pièce manquante est une aventure étonnante dans l'Angleterre de la fin de XIX siècle. Une aventure sur fond de recherche de pièce disparue de rien de moins que Shakespeare lui-même. Une aventure surtout portée par deux personnages très intéressant avec un échange de tirades bien senties qui rend la lecture savoureuse à souhait. Le contexte d'une héroïne qui mène la dragée haute aux hommes de l'époque ajoute un côté très drôle à notre recherche de la pièce manquante. À lire si vous aimez les dialogues bien pensés.
  7. Titre de l'album : La pièce manquante Scenariste de l'album : Jean Harambat Dessinateur de l'album : Jean Harambat Coloriste : Jean Harambat Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Londres, début du XVIIIe siècle. La grande comédienne Peg Woffington tourne en rond. Depuis que les femmes ont enfin le droit de fouler les planches, le public ne se presse au théâtre que dans l'espoir d'apercevoir un bout de cuisse. Les regards lubriques condamnent Peg à jouer, en pantalon, des personnages masculins. Mais un grand rôle féminin l'attend, celui de l'héroïne... d'une pièce disparue du grand William Shakespeare ! Flanquée de son fidèle Sancho, Peg se lance dans une enquête picaresque à la recherche de ce chef d'oeuvre mystérieux. Critique : La pièce manquante est une aventure étonnante dans l'Angleterre de la fin de XIX siècle. Une aventure sur fond de recherche de pièce disparue de rien de moins que Shakespeare lui-même. Une aventure surtout portée par deux personnages très intéressant avec un échange de tirades bien senties qui rend la lecture savoureuse à souhait. Le contexte d'une héroïne qui mène la dragée haute aux hommes de l'époque ajoute un côté très drôle à notre recherche de la pièce manquante. À lire si vous aimez les dialogues bien pensés. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-piece-manquante?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. VladNirky

    Miséricorde

    Une fois n'est pas coutume, Jean Van Hamme (XIII, Largo winch et bien d'autres), se livre avec ses compères dessinateurs, à l'exercice des nouvelles. A travers plusieurs histoires à chute, il décrit une petite situation et en quelques planches nous raconte une histoire. Les dessins étant réalisés par un auteur différent à chaque nouvelle. Ne nous le cachons pas, si certains chutes sont très bien trouvées, certaines vous interpelleront certainement moins ou bien on voit vite arriver la chute. Côté graphique, à titre personnel, j'ai beaucoup apprécié de retrouver des dessinateurs que j'avais aimés sur d'autres albums ou séries et dans un cadre différent. C'est réalisé avec talent en tout cas, et ça sort des sentiers battus, une sorte de petit bonus à nos lectures de séries plus classiques. Petit bémol sur le côté relecture puisqu'une fois la chute de la nouvelle connue, la surprise disparait bien entendu.
  9. Titre de l'album : Yojimbot tome 3 - Neige d'acier Scenariste de l'album : Sylvain Repos Dessinateur de l'album : Sylvain Repos Coloriste : Sylvain Repos Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Affaiblis et usés par leurs précédents combats, Hiro et ses Yojimbots sont en mauvaise posture. Isolés et acculés par Topu et surtout par le redoutable Kozuki, transformé en cyborg léthal, Hiro et sa troupe cherchent un moyen de quitter l'île. Pris au piège dans une zone portuaire, attaqués par Kozuki et son armada, Hiro et les Yojimbots livrent une défense désespérée. Mais le jeune garçon est gravement blessé et laissé pour mort alors que la zone s'apprête à exploser... Critique : Ahhh Yojimbot ! Ou comment un jeune auteur français réussit à marier les influences japonaises au style européen pour nous livrer une des aventures les plus réussit de ces dernières années. Et Sylvain Repos ne nous trompe pas avec ce tome 3 : on attendait un tome compliqué pour nos héros et on attendait de voir si Sylvain repos irait jusqu'au bout de la méchanceté des gens du centre.... et bien autant vous rassurer, l'histoire est aussi choquante, par moment, que dynamique. Toujours graphiquement impressionnant, il nous livre un tome 3 ou tout est possible avec un climax final MAGNIFIQUE. Une gestion de la double histoire magique qui nous amène à croire à .... non je ne dis rien. C'est juste parfait ! On ne peut que regretter de devoir attendre un an de plus pour avoir le tome suivant 😞 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yojimbot-tome-3?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : La saga Prométhée Scenariste de l'album : Christophe Bec Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Collectif Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Quel rôle peut jouer le sous-marin USS Scorpion au coeur de la terrible invasion alien ?Un sacrifice sur un lieu sacré du Pérou il y a plus de 10000 ans pourrait-il stopper cette attaque ?Quel message pour l'Humanité contiennent les 716 disques découverts près du Tibet ?Un fascinant récit prolongeant et approfondissant l'une des plus ambitieuses séries fantastiques jamais produites. Critique : A l'occasion de la sortie du 24ème tome de la saga Prométhée de Cristophe Bec , je souhaitais effectuer un retour sur l'ensemble de cette histoire , qui représente la plus longue aventure éditoriale de l'aveyronnais . Sachez aussi qu'un 25ème tome , nommé "tome 0" arrivera en février - mars , dessiné par un collectif d'artistes anglophones . Il est absolument essentiel de posséder les 23 tomes et de les lire à la suite pour une immersion profonde et surtout une compréhension globale de ce scénario dantesque . Des tiroirs , vous en aurez , et ce que vous découvrirez et ne comprendrez pas dans les premiers tomes , sera élucidé (pour la plupart) dans les suivants ! La galerie de personnages est telle qu'un suivi assidu est impératif , faute d'être largué . Les protagonistes qui n'ont aucun lien entre eux , vont au fil de leurs péripéties et autres voyages dans le temps , se retrouver interconnectés . Un scénario avec cette ambition et les attentes qu'il suscite au lecteur se doit de répondre à toutes les interrogations , surtout en 23 tomes ! Et si les 3/4 sont dévoilés , il demeure des questions sans réponses au terme de la saga . J'espérais trouver ces réponses dans ce tome 24 , mais il nous présente des histoires avec de nouveaux personnages évoluant en parallèle des "têtes connues" du fil narratif principal . Il offre un complément assez bien réalisé , mais pas vraiment indispensable selon moi . Après ces considérations scénaristiques , attardons-nous sur le dessin , autre pierre de voûte de toute saga BD qui se respecte . Bec réalise les 3 premiers albums , puis passe le relais à son fidèle acolyte Raffaele du 4 au 17 , Diaz fini jusqu'au 23 . Comme illustré dans les planches ci-dessous par ordre chronologique , le trait se veut réaliste et pourvu d'une coloration réussie . Les changements de dessinateurs ne choqueront pas le lecteur car ils ont des propriétés similaires . Le tome 24 est composé d'un collectif d'artistes avec du bon et du moins bon , la planche proposée figure dans le haut du panier de l'ouvrage . Dans l'ensemble on est sur un graphisme assez "mainstream" mais qui convient parfaitement au propos et aux lecteurs grand public . Au terme de cette lecture massive , je suis partagé . D'un côté , on se régale de ce scénario d'une ambition folle , avec une utilisation des voyages temporels assez cohérente . Mais il subsiste des questions sans réponses au terme de l'aventure et c'est assez regrettable . Certes des interrogations ne présentant pas un intérêt supérieur à la compréhension globale du sujet , mais sur une saga de 24 tomes , pourquoi ne pas y répondre ? Mon autre impression générale tient aux albums eux-mêmes : sur les 24 , je n'en retiens aucun de mémorable , MAIS , aucun non plus de "filaire" , c'est à dire n'apportant rien à l'histoire et d'un ennui profond . On feuillette les BD avec frénésie , encaissant les nombreux rebondissements et cliffhangers de fin de tome , et on est tenu en haleine jusqu'au 23ème . Maintenir ce degré de qualité reste un excellent point pour cette aventure qui vaut le coup d'oeil et vous tiendra en haleine . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/promethee-tome-24-invasion-finale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    Comme un poisson hors de l'eau

    En voilà un drôle de reportage. Non pas drôle sur la forme, car il est plutôt bien réalisé et bien dessiné. Drôle sûr... le thème. S'il est on ne peut plus noble avec la survie des espèces des poissons menacés, il reste un sujet assez marginal et s'adresse basiquement à une population assez réduite. A l'époque des BD grand public, c'est surprenant. Cet album nous permet de le découvrir et de suivre le difficile travail des chercheurs qui lutte pour la protection des espèces. Un travail qui les mène à Madagascar et les force à travailler dans des conditions que l'on est loin d'imaginer quand on pense à un travail de chercheur sur le vivant. Si cet album est à faire lire en cours de bio....j'ai un peu peur qu'il ne trouve pas son public en boutique.
  12. Titre de l'album : Comme un poisson hors de l'eau Scenariste de l'album : Singeon Dessinateur de l'album : Singeon Coloriste : Singeon Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Novembre 2022. Singeon, un auteur de bande dessinée, par définition « casanier », embarque dans une expédition scientifique de trois semaines à Madagascar, à la recherche d'un poisson d'eau douce, le Joba Mena, dont on a cru il y a une dizaine d'année qu'il était une espèce éteinte. Pendant trois semaines, en avion, en jeep ou à pied, Singeon va arpenter les routes malgaches, et nous raconter avec beaucoup d'humour, son aventure de « poisson hors de l'eau » et tout ce qu'il va découvrir sur les poissons de rivière et d'eau douce, les espèces en voie d'extinction et la mobilisation scientifique pour les préserver. Critique : En voilà un drôle de reportage. Non pas drôle sur la forme, car il est plutôt bien réalisé et bien dessiné. Drôle sûr... le thème. S'il est on ne peut plus noble avec la survie des espèces des poissons menacés, il reste un sujet assez marginal et s'adresse basiquement à une population assez réduite. A l'époque des BD grand public, c'est surprenant. Cet album nous permet de le découvrir et de suivre le difficile travail des chercheurs qui lutte pour la protection des espèces. Un travail qui les mène à Madagascar et les force à travailler dans des conditions que l'on est loin d'imaginer quand on pense à un travail de chercheur sur le vivant. Si cet album est à faire lire en cours de bio....j'ai un peu peur qu'il ne trouve pas son public en boutique. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-poisson-nomme-joba-mena-comme-un-poisson-hors-de-l-eau?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    La saga Prométhée

    A l'occasion de la sortie du 24ème tome de la saga Prométhée de Cristophe Bec , je souhaitais effectuer un retour sur l'ensemble de cette histoire , qui représente la plus longue aventure éditoriale de l'aveyronnais . Sachez aussi qu'un 25ème tome , nommé "tome 0" arrivera en février - mars , dessiné par un collectif d'artistes anglophones . Il est absolument essentiel de posséder les 23 tomes et de les lire à la suite pour une immersion profonde et surtout une compréhension globale de ce scénario dantesque . Des tiroirs , vous en aurez , et ce que vous découvrirez et ne comprendrez pas dans les premiers tomes , sera élucidé (pour la plupart) dans les suivants ! La galerie de personnages est telle qu'un suivi assidu est impératif , faute d'être largué . Les protagonistes qui n'ont aucun lien entre eux , vont au fil de leurs péripéties et autres voyages dans le temps , se retrouver interconnectés . Un scénario avec cette ambition et les attentes qu'il suscite au lecteur se doit de répondre à toutes les interrogations , surtout en 23 tomes ! Et si les 3/4 sont dévoilés , il demeure des questions sans réponses au terme de la saga . J'espérais trouver ces réponses dans ce tome 24 , mais il nous présente des histoires avec de nouveaux personnages évoluant en parallèle des "têtes connues" du fil narratif principal . Il offre un complément assez bien réalisé , mais pas vraiment indispensable selon moi . Après ces considérations scénaristiques , attardons-nous sur le dessin , autre pierre de voûte de toute saga BD qui se respecte . Bec réalise les 3 premiers albums , puis passe le relais à son fidèle acolyte Raffaele du 4 au 17 , Diaz fini jusqu'au 23 . Comme illustré dans les planches ci-dessous par ordre chronologique , le trait se veut réaliste et pourvu d'une coloration réussie . Les changements de dessinateurs ne choqueront pas le lecteur car ils ont des propriétés similaires . Le tome 24 est composé d'un collectif d'artistes avec du bon et du moins bon , la planche proposée figure dans le haut du panier de l'ouvrage . Dans l'ensemble on est sur un graphisme assez "mainstream" mais qui convient parfaitement au propos et aux lecteurs grand public . Au terme de cette lecture massive , je suis partagé . D'un côté , on se régale de ce scénario d'une ambition folle , avec une utilisation des voyages temporels assez cohérente . Mais il subsiste des questions sans réponses au terme de l'aventure et c'est assez regrettable . Certes des interrogations ne présentant pas un intérêt supérieur à la compréhension globale du sujet , mais sur une saga de 24 tomes , pourquoi ne pas y répondre ? Mon autre impression générale tient aux albums eux-mêmes : sur les 24 , je n'en retiens aucun de mémorable , MAIS , aucun non plus de "filaire" , c'est à dire n'apportant rien à l'histoire et d'un ennui profond . On feuillette les BD avec frénésie , encaissant les nombreux rebondissements et cliffhangers de fin de tome , et on est tenu en haleine jusqu'au 23ème . Maintenir ce degré de qualité reste un excellent point pour cette aventure qui vaut le coup d'oeil et vous tiendra en haleine .
  14. alx23

    Olot

    Titre de l'album : Olot Scenariste de l'album : Dr. Alderete Dessinateur de l'album : Dr. Alderete Coloriste : Dr. Alderete Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Ville de Catalogne bâtie au coeur d'une zone volcanique, Olot est répu tée pour être le seul endroit au monde, hors de l'Île de Pâques, où l'on peut trouver une statue moai. De ce point de départ, le narrateur met en exergue divers phénomènes troublants liés à la ville : meurtres en série, manifestations paranormales, comportements déviants ou encore observations d'OVNI. À en croire Dr Alderete, Olot est peuplée de pirates sanguinaires, de savants fous et autres amateurs de faits alternatifs. La mise en parallèle de leurs histoires dresse le portrait fragmenté d'une ville inquiétante, qui semble en proie à une malédiction. En alternance avec ces chapitres traités en couleurs, des passages en noir et blanc mettent en scène un mystérieux personnage anonyme, répétant un parcours qua si-rituel dans la ville et la zone marécageuse qui la borde. À l'instar des agents Scully et Mulder, Dr Alderete nous emmène aux frontières du réel avec ce récit à mi-chemin entre le documentaire et la fiction paranoïaque. Critique : Ce roman graphique est un véritable ovni aux éditions Tanibis, d'ailleurs la couverture en dit long sur le récit. L'auteur se présente en introduction comme un musicien passionné par les statues moai de l'île de Pâques. Quand il découvre qu'il en existe une autre en Espagne, il en profite pour le visiter lors d'une tournée en Europe. Il relate dans ce recueil d'histoires courtes des faits divers pour le moins étrange qui se déroulent dans la ville qui accueille cette statue, Olot. L'atmosphère est bien travaillée et curieuse, d'ailleurs il y a des références à David Lynch avec le générique de Twin peaks. Dr. Alderete doit être un amateur de ce genre et réussit à instaurer cette même ambiance à son récit. Entre chaque fait divers, on peut suivre un homme faisant des choses relativement similaire sur plusieurs époque de sa vie. La partie graphique est très intéressante et certainement l'atout majeur de ce titre. On passe du noir et blanc à des pages assez psychédéliques avec une colorisation spéciale. Olot fait partie de ces bandes dessinée inclassable et particulière, on aime ou pas mais c'est très original. Autres infos : Editions : Tanibis Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/olot/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. alx23

    Olot

    Ce roman graphique est un véritable ovni aux éditions Tanibis, d'ailleurs la couverture en dit long sur le récit. L'auteur se présente en introduction comme un musicien passionné par les statues moai de l'île de Pâques. Quand il découvre qu'il en existe une autre en Espagne, il en profite pour le visiter lors d'une tournée en Europe. Il relate dans ce recueil d'histoires courtes des faits divers pour le moins étrange qui se déroulent dans la ville qui accueille cette statue, Olot. L'atmosphère est bien travaillée et curieuse, d'ailleurs il y a des références à David Lynch avec le générique de Twin peaks. Dr. Alderete doit être un amateur de ce genre et réussit à instaurer cette même ambiance à son récit. Entre chaque fait divers, on peut suivre un homme faisant des choses relativement similaire sur plusieurs époque de sa vie. La partie graphique est très intéressante et certainement l'atout majeur de ce titre. On passe du noir et blanc à des pages assez psychédéliques avec une colorisation spéciale. Olot fait partie de ces bandes dessinée inclassable et particulière, on aime ou pas mais c'est très original.
  16. The_PoP

    Inexistences

    Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau.
  17. Kevin Nivek

    Arcadium

    Titre de l'album : Arcadium Scenariste de l'album : Nikopek Dessinateur de l'album : Nikopek Coloriste : Nikopek Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 1989, Rosebud, Montana. Gavin, 20 ans, se rend à la police et passe aux aveux : il aurait tué son beau-père, sa mère et ses demi-frère et soeur. Il dévoile alors les événements des jours qui ont précédé son acte et les raisons qui l'ont poussé à commettre l'irréparable... Et ce qui ne devait être qu'un simple interrogatoire pour l'inspecteur Dumond, va progressivement sombrer dans la noirceur d'un récit fantasmagorique dont personne ne sortira indemne. Et vous, êtes-vous prêt à connaître la vérité?? Critique : C'est un petit ovni que nous sort Nikopek avec ce thriller ambiance années 80 au doux parfum fantasmagorique ! Attendez-vous à être surpris au cours de ces 144 pages que vous ne verrez pas défiler , car au fil des aveux de Gavin , l'histoire prend des allures fantastiques et oniriques , tout en se complexifiant . C'est ici le (léger) point faible de ce one-shot selon moi , une complexité qui laisse perplexe , mais en même temps qui va vous amener à relire des passages , voire le livre dans son intégralité une nouvelle fois ! Vous chercherez les détails ou encore à quel moment l'histoire change et avec quels personnages , car ils sont nombreux dans ce récit ! Le suspens est omniprésent , il est impossible de poser le livre avant de l'avoir terminé . L'époque choisie par l'auteur est fidèlement retranscrite , vous retrouvez les standards aperçus dans nombre de films américains , comme le beau-père violent ou encore le "dinner's bar" avec sa serveuse clope au bec vous proposant un café ! Bien entendu , les bornes d'arcades sont présentes , comme les vidéoclubs 😉 . On sent Nikopek nourri à cette culture pop et voulant la retrouver et l'exposer telle une madeleine de Proust . L'atout mémorable de cette bd étant la palette graphique de l'artiste . On passe d'un style proche de Andrea Sorrentino pour l'ambiance noire et poisseuse ainsi que la façon de décrire les personnages ; à un style réaliste presque photographique sur certains paysages ou éléments de décors . Les couleurs chaudes , du jaune-orangé au rouge-sang , apportent du réalisme et une ambiance particulière , tout autant que des effets lumineux très réussis . Le découpage est cinématographique à souhait , on visualise sans peine les visions des protagonistes , on pourrait même percevoir les sons émis par les planches . Immersion garantie . Il est proposé d'écouter 3 morceaux musicaux réalisés par l'artiste Christine , afin de plonger encore plus dans la lecture . En résumé, c'est un polar noir et violent des années 80 avec une teinte de fantastique , un dessin réaliste sublime , mais une complexité sensiblement risquée , à vous de voir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arcadium/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. On avait parlé du tome 1 de Vampyria Inquisition lors de sa sortie et nous n'avions pas été vraiment emballé. Soleil nous propose donc avec ce tome 2 de terminer cette aventure proprement. Bon point déjà, le tome fait 80 pages, ce qui laisse aux auteurs le temps et le soin de dénouer leur riche intrigue. Eder Messias nous propose toujours son dessin vif, inspiré du manga mais enrichi par la bd européenne. Je n'ai pas été emballé mais cela plaira je pense au public adolescent visé par cette série. Les mises en couleurs sont plutôt réussies. Malheureusement le scénario et les personnages sont trop ciblés adolescents pour m'avoir vraiment intéressé, de même pour l'intrigue. Dommage car le postulat de base aurait pu se révéler plus prometteur.
  19. Titre de l'album : Vampyria - Inquisition - Tome 2 - Les vendanges pourpres Scenariste de l'album : Victor Dixen Dessinateur de l'album : Eder Messias Coloriste : Giulia Priori Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Chaque année, pour célébrer les vendanges d'automne, le comte de Chambord donne un grand bal masqué dont le faste rivalise avec les fêtes de Versailles. Les nobles vampyres accourent des quatre coins du royaume pour prendre part aux réjouissances.Mais cet automne, les monstres les plus effroyables se sont invités au bal, sous les masques les plus innocents... Critique : On avait parlé du tome 1 de Vampyria Inquisition lors de sa sortie et nous n'avions pas été vraiment emballé. Soleil nous propose donc avec ce tome 2 de terminer cette aventure proprement. Bon point déjà, le tome fait 80 pages, ce qui laisse aux auteurs le temps et le soin de dénouer leur riche intrigue. Eder Messias nous propose toujours son dessin vif, inspiré du manga mais enrichi par la bd européenne. Je n'ai pas été emballé mais cela plaira je pense au public adolescent visé par cette série. Les mises en couleurs sont plutôt réussies. Malheureusement le scénario et les personnages sont trop ciblés adolescents pour m'avoir vraiment intéressé, de même pour l'intrigue. Dommage car le postulat de base aurait pu se révéler plus prometteur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vampyria-inquisition-tome-2-les-vendanges-pourpres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Titre de l'album : Gunmen of the west - tirage de luxe Scenariste de l'album : Tiburce Oger Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Le parcours sauvage et violent des gunfighters de la conquête de l'Ouest. Un western qui sent la poudre et la boue. En douze histoires, Gunmen of the West retrace les destins authentiques et méconnus de hors la loi de l'Ouest américain de 1780 à 1920. Aventuriers, tueurs en série, filles de saloon, esclaves en fuite et amérindiens « hostiles » forment cette mosaïque sans pitié, bien souvent éloignée du mythe hollywoodien. Critique : Tiburce Oger poursuit son exploration de l'ouest sauvage américain avec ce nouvel écueil de nouvelles au doux bruit des Smith et Wesson . Après la vie d'une montre , le point de vue des indiens , il délivre ici une histoire contée par un marchand d'armes se retrouvant à la merci d'un braqueur . Ce commerçant aux faux airs de John Goodman en connait un rayon sur les armes et va tenter de déjouer les plans du jeune brigand en lui racontant des anecdotes liées à chacune des armes proposées dans son magasin . Anecdotes au fort goût de meurtres , vengeances et trahisons dans une Californie plus sauvage que jamais .Tiburce Oger use de véritables histoires ou légendes et donne à chacun des talentueux dessinateurs la mission de nous émerveiller avec leurs traits si différents . On passe de Vatine , Hérenguel , Meynet , Rossi , Toulhoat , Gastine , Blasco-Martinez , bref , des habitués des précédents opus , mais pas que ! Chacun apporte une pierre à un édifice sentant bon la poudre . Je réalise cette chronique à la lecture du tirage de luxe en noir et blanc , mais il existe en couleurs , comme vous pouvez le constater dans les planches ci-jointes . Et je dois bien avouer avoir éprouvé de la déception à la fin de ma lecture . Certes l'emballage est beau , il n'y a rien à dire sur la qualité graphique , le talent est là ! Mais l'histoire ne m'a que peu transporté , au regard du premier tome voire du second , on sent un Tiburce Oger en manque de souffle ici . Ses nouvelles sont vite lues et vite oubliées pour la plupart 😞 . Lui qui habituellement sait si bien raconter les histoires , il serait bien qu'il retrouve de sa splendeur pour un éventuel tome suivant , car j'ai dans l'idée que cela manque de femmes fortes à la conquête de l'ouest 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gunmen-of-the-west-tome-1-luxe-noir-blanc/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : Blake et Mortimer - L'art de la guerre Scenariste de l'album : José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Floc'h Coloriste : Floc'h Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À New York, le capitaine Francis Blake doit prononcer à l'ONU un discours en faveur de la paix devant huit cents délégués venus du monde entier. Au même moment, dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum, un homme vandalise la stèle d'Horus avant d'être arrêté par la police. Francis Blake et Philip Mortimer, informés de l'incident par le FBI, connaissent bien cet homme. Il s'agit d'un certain Olrik. Mais celui-ci, plongé dans un état catatonique, a perdu la mémoire. Alors que nous sommes à la veille de l'ouverture de la conférence pour la paix, Blake et Mortimer mènent l'enquête. Le temps presse, car tout incite à penser qu'une grave menace pèse sur l'ONU... Critique : Que retenir de ce nouvel album de reprise de Black et Mortimer ? Et bien pas mal de choses quand même. Aux premiers abords, ce qui choque (littéralement) le plus, c'est le dessin et les planches. Nous ne sommes plus dans un album de reprise qui adopte le style de Jacobs pour le dessin et les planches mais sur une autre interprétation des auteurs. Et ce n'est pas plus mal que cette vision "Vu par..." un peu comme pour les reprises de Lucky Luke soit désormais presque assumée complètement. Presque assumée mais pas tout à fait, car ce n'est pas encore indiqué sur la couverture. Le cadre est ainsi moins rigide, le dessin est donc très différent, les planches aussi par rapport aux habituelles reprises. il y beaucoup moins de détails et la ligne claire à encrage épais est adoptée pour cet épisode. Les planches sont en 3 bandes (alors là, c'est merci pour mes yeux vieillissants à la limite). Ensuite à la lecture, la différence de ressenti se fait sur surtout sur le rythme de lecture, les planches (d'une bande plus courte) sont ainsi plus facile à lire et l'album est ainsi beaucoup plus fluide dans sa lecture (et personnellement je l'ai ressenti comme un gros plus, j'avoue que dans mon enfance je zappais les encadrés interminables). Notons pour les grognons que du coup la pagination de 128 pages permet de compenser le côté "quantité". C'est un gros album. Pour l'histoire on est sur une aventure classique et on retrouvera nos 2 compères en voyage à New York pour un passage à l'ONU. Ils recroiseront notre méchant favori et les enjeux de l'époque (des russes et des magouilleurs pour les nommer clairement, avec chacun leur objectif) dans toute une série de péipétie. D'un point de vue construction de l'histoire, Alfred Hitcock n'aurait pas renié l'album il me semble, certains passages m'ayant fait penser nettement à la mort aux trousses (film que j'aime beaucoup par ailleurs, il ne manquait que la musique lors de la lecture) 🙂 Donc au final, une aventure classique et réussie, une mise en scène différente et plus personnelle de l'interprétation de Blake et Mortimer de Jacobs par les auteurs. Personnellement je valide. Autres infos : Il ne faut pas bouder une petit plaisir différent Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blake-et-mortimer-vu-par-l-art-de-la-guerre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Que retenir de ce nouvel album de reprise de Black et Mortimer ? Et bien pas mal de choses quand même. Aux premiers abords, ce qui choque (littéralement) le plus, c'est le dessin et les planches. Nous ne sommes plus dans un album de reprise qui adopte le style de Jacobs pour le dessin et les planches mais sur une autre interprétation des auteurs. Et ce n'est pas plus mal que cette vision "Vu par..." un peu comme pour les reprises de Lucky Luke soit désormais presque assumée complètement. Presque assumée mais pas tout à fait, car ce n'est pas encore indiqué sur la couverture. Le cadre est ainsi moins rigide, le dessin est donc très différent, les planches aussi par rapport aux habituelles reprises. il y beaucoup moins de détails et la ligne claire à encrage épais est adoptée pour cet épisode. Les planches sont en 3 bandes (alors là, c'est merci pour mes yeux vieillissants à la limite). Ensuite à la lecture, la différence de ressenti se fait sur surtout sur le rythme de lecture, les planches (d'une bande plus courte) sont ainsi plus facile à lire et l'album est ainsi beaucoup plus fluide dans sa lecture (et personnellement je l'ai ressenti comme un gros plus, j'avoue que dans mon enfance je zappais les encadrés interminables). Notons pour les grognons que du coup la pagination de 128 pages permet de compenser le côté "quantité". C'est un gros album. Pour l'histoire on est sur une aventure classique et on retrouvera nos 2 compères en voyage à New York pour un passage à l'ONU. Ils recroiseront notre méchant favori et les enjeux de l'époque (des russes et des magouilleurs pour les nommer clairement, avec chacun leur objectif) dans toute une série de péipétie. D'un point de vue construction de l'histoire, Alfred Hitcock n'aurait pas renié l'album il me semble, certains passages m'ayant fait penser nettement à la mort aux trousses (film que j'aime beaucoup par ailleurs, il ne manquait que la musique lors de la lecture) 🙂 Donc au final, une aventure classique et réussie, une mise en scène différente et plus personnelle de l'interprétation de Blake et Mortimer de Jacobs par les auteurs. Personnellement je valide.
  23. Titre de l'album : Le tueur - affaires d'état tome 5 - La face cachée de l'abîme Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Luc Jacamon Coloriste : Luc Jacamon Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Certains se croient intouchables. Certains le sont vraiment. Dans cet opus, la mission du Tueur se précise : il doit affronter un réseau de trafic humain dirigé par un procureur corrompu. Barbara, son contact à la police, sera cette fois-ci à ses côtés pour lui apporter son soutien. L'affaire, d'une nature particulièrement abominable, semble perturber la froideur habituelle du Tueur... Jusqu'à commettre une erreur fatale ? Critique : J'ai relu toute la série du tueur et il y a une grosse fracture entre la fin du troisième cycle et affaires d'états que l'on pourrait même considérer comme une autre série. Les auteurs ont pris une autre direction avec les proches du tueur et de sa nouvelle carrière dans l'industrie du pétrole. Bon une fois ce détail passé, je suis content que Matz reparle un peu de la vie passée du tueur pour garder une cohésion. Sur Affaire d'état, les auteurs passent d'un contrat à l'autre en laissant tomber les personnages secondaires, c'est un peu déroutant où alors ils ont prévu de les faire revenir à un autre moment. Ce deuxième cycle nous emmène dans une histoire sordide de trafics d'humains où l'on aurait tendance à valider les actions du tueur. Au niveau dessin, Luc Jacamon gère à merveilles les environnements montagneux avec ou sans neige. Quelques scènes d'action avec peu de paroles alternent avec les monologues et pensés du tueur. La mécanique du tueur fonctionne toujours, on se prend au jeu malgré tous les personnages secondaires abandonnées en route. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tueur-affaires-d-etat-tome-5-la-face-cachee-de-l-abime/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Tiburce Oger poursuit son exploration de l'ouest sauvage américain avec ce nouvel écueil de nouvelles au doux bruit des Smith et Wesson . Après la vie d'une montre , le point de vue des indiens , il délivre ici une histoire contée par un marchand d'armes se retrouvant à la merci d'un braqueur . Ce commerçant aux faux airs de John Goodman en connait un rayon sur les armes et va tenter de déjouer les plans du jeune brigand en lui racontant des anecdotes liées à chacune des armes proposées dans son magasin . Anecdotes au fort goût de meurtres , vengeances et trahisons dans une Californie plus sauvage que jamais .Tiburce Oger use de véritables histoires ou légendes et donne à chacun des talentueux dessinateurs la mission de nous émerveiller avec leurs traits si différents . On passe de Vatine , Hérenguel , Meynet , Rossi , Toulhoat , Gastine , Blasco-Martinez , bref , des habitués des précédents opus , mais pas que ! Chacun apporte une pierre à un édifice sentant bon la poudre . Je réalise cette chronique à la lecture du tirage de luxe en noir et blanc , mais il existe en couleurs , comme vous pouvez le constater dans les planches ci-jointes . Et je dois bien avouer avoir éprouvé de la déception à la fin de ma lecture . Certes l'emballage est beau , il n'y a rien à dire sur la qualité graphique , le talent est là ! Mais l'histoire ne m'a que peu transporté , au regard du premier tome voire du second , on sent un Tiburce Oger en manque de souffle ici . Ses nouvelles sont vite lues et vite oubliées pour la plupart 😞 . Lui qui habituellement sait si bien raconter les histoires , il serait bien qu'il retrouve de sa splendeur pour un éventuel tome suivant , car j'ai dans l'idée que cela manque de femmes fortes à la conquête de l'ouest 😉 .
  25. Les auteurs avaient clôturé le premier cycle au tome 5 dans un déluge de révélations , avec de nombreuses répercussions à venir . Le sixième opus démarrait sur le nouveau projet des parents : voyager non plus dans les cauchemars , mais dans les souvenirs , afin de "réparer " (ou tenter de) des traumas psychologiques . Changement de décors avec un phare en bord de mer et des sous-sols bien pratiques pour nos voyageurs psychiques . Dans ce monde des souvenirs aux règles différentes de celles qu'ils ont connues , nos héros auront fort à faire pour découvrir les raisons de la disparition, ainsi que la réapparition soudaine de Sofiane . Ariane ,vue dans l'épisode précédent , intègre l'équipe et les aide dans cette entreprise aux multiples dangers . A l'image de cette couverture magnifique , les souvenirs de Sofiane sont empreints de mystères et pourraient révéler de bien sombres desseins pour nos jeunes héros . Franck Thilliez persiste et signe dans une entreprise qualitative avec cette saga riche en rebondissements et ingéniosité . Oui on pense à Inception qui lui a probablement servi de terreau , mais il a fertilisé le principe au plus haut point ! De l'aventure , de l'amitié , de l'amour ,de la trahison aussi , tous les ingrédients sont là pour une superbe fresque d'aventure . N'oublions pas le suspens présent à tous les étages , et la capacité à rendre le récit aussi intéressant pour un adulte que pour un ado ; une vraie démonstration de force du romancier à succès . Le dessin , sous ses airs "simplistes" se veut d'autant plus immersif et propose un découpage innovant et nerveux . Tout va à 100 à l'heure , c'est un régal pour le lecteur . Je comprends tout à fait le succès rencontré par cette saga , à laquelle je souhaite le meilleur pour l'avenir , car autant vous le dire, à la fermeture de ce tome , vous l'attendrez avec impatience , la suite 😉
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