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  1. The_PoP

    Inexistences

    Ouf, celle là je l'avais pas vue venir. La préface de Bec explique bien que cet Inexistence est son Oeuvre. Celle qu'il voulait faire depuis longtemps, celle qu'il a mis 5 ans à peaufiner, avec à l'esprit ce qu'on pu apporter Enki Bilal, Moebius ou Druillet à la bd. Bon forcément avec cette ambition là, ce temps là, et le talent que l'on ne peut que reconnaitre à Christophe Bec, on sait que l'on va avoir quelque chose de remarquable entre les mains. C'est le cas, pas de doutes, Inexistences va marquer. Par contre attention, je le dis rapidement pour lever le doute, il ne faut pas s'attendre à lire de la bd classique. Non pas à cause des mélanges de narrations, du passage de la prose à la bd, ou à l'illustration pure et simple, non. Mais plutôt car Christophe Bec ne va pas vraiment s'attacher à nous livrer une histoire, ou des personnages. Il nous livre plutôt ses craintes ou sa vision d'un monde futur désastreux pour l'humanité. Son final est d'ailleurs plus philosophique qu'autre chose, et nous pose une question qui me semble essentielle. Il voulait marquer de son empreinte la bd, je ne sais pas dire si c'est fait car son oeuvre est à la fois plus que de la bd, tout en n'en perdant quelques qualités au passage. Si l'univers graphique et les doubles planches et autres plans extra larges, mis en avant par une édition remarquable, sont époustouflants et portent la marque d'un grand maître, j'ai pour ma part trouvé dommage que Christophe Bec n'en profite pas pour nous raconter une sacrée histoire. Comme s'il avait fallut quelque part s'extirper de son côté populaire et romanesque pour pouvoir rentrer dans l'histoire de l'art. Dommage donc tant il nous a déjà prouvé ses talents de narrateur hors pair. Mais ne vous y trompez pas, si je fais un peu la fine bouche c'est pour vous avertir, pour vous éviter une éventuelle déception sur la nature de ce livre, qui tient plus du roman graphique finalement que de la bd franco belge. Ceci étant dit, foncez, ouvrez le en librairies, laissez vous emporter, allez découvrir ce joyau.
  2. Kevin Nivek

    Arcadium

    Titre de l'album : Arcadium Scenariste de l'album : Nikopek Dessinateur de l'album : Nikopek Coloriste : Nikopek Editeur de l'album : Ankama Note : Résumé de l'album : 1989, Rosebud, Montana. Gavin, 20 ans, se rend à la police et passe aux aveux : il aurait tué son beau-père, sa mère et ses demi-frère et soeur. Il dévoile alors les événements des jours qui ont précédé son acte et les raisons qui l'ont poussé à commettre l'irréparable... Et ce qui ne devait être qu'un simple interrogatoire pour l'inspecteur Dumond, va progressivement sombrer dans la noirceur d'un récit fantasmagorique dont personne ne sortira indemne. Et vous, êtes-vous prêt à connaître la vérité?? Critique : C'est un petit ovni que nous sort Nikopek avec ce thriller ambiance années 80 au doux parfum fantasmagorique ! Attendez-vous à être surpris au cours de ces 144 pages que vous ne verrez pas défiler , car au fil des aveux de Gavin , l'histoire prend des allures fantastiques et oniriques , tout en se complexifiant . C'est ici le (léger) point faible de ce one-shot selon moi , une complexité qui laisse perplexe , mais en même temps qui va vous amener à relire des passages , voire le livre dans son intégralité une nouvelle fois ! Vous chercherez les détails ou encore à quel moment l'histoire change et avec quels personnages , car ils sont nombreux dans ce récit ! Le suspens est omniprésent , il est impossible de poser le livre avant de l'avoir terminé . L'époque choisie par l'auteur est fidèlement retranscrite , vous retrouvez les standards aperçus dans nombre de films américains , comme le beau-père violent ou encore le "dinner's bar" avec sa serveuse clope au bec vous proposant un café ! Bien entendu , les bornes d'arcades sont présentes , comme les vidéoclubs 😉 . On sent Nikopek nourri à cette culture pop et voulant la retrouver et l'exposer telle une madeleine de Proust . L'atout mémorable de cette bd étant la palette graphique de l'artiste . On passe d'un style proche de Andrea Sorrentino pour l'ambiance noire et poisseuse ainsi que la façon de décrire les personnages ; à un style réaliste presque photographique sur certains paysages ou éléments de décors . Les couleurs chaudes , du jaune-orangé au rouge-sang , apportent du réalisme et une ambiance particulière , tout autant que des effets lumineux très réussis . Le découpage est cinématographique à souhait , on visualise sans peine les visions des protagonistes , on pourrait même percevoir les sons émis par les planches . Immersion garantie . Il est proposé d'écouter 3 morceaux musicaux réalisés par l'artiste Christine , afin de plonger encore plus dans la lecture . En résumé, c'est un polar noir et violent des années 80 avec une teinte de fantastique , un dessin réaliste sublime , mais une complexité sensiblement risquée , à vous de voir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/arcadium/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. On avait parlé du tome 1 de Vampyria Inquisition lors de sa sortie et nous n'avions pas été vraiment emballé. Soleil nous propose donc avec ce tome 2 de terminer cette aventure proprement. Bon point déjà, le tome fait 80 pages, ce qui laisse aux auteurs le temps et le soin de dénouer leur riche intrigue. Eder Messias nous propose toujours son dessin vif, inspiré du manga mais enrichi par la bd européenne. Je n'ai pas été emballé mais cela plaira je pense au public adolescent visé par cette série. Les mises en couleurs sont plutôt réussies. Malheureusement le scénario et les personnages sont trop ciblés adolescents pour m'avoir vraiment intéressé, de même pour l'intrigue. Dommage car le postulat de base aurait pu se révéler plus prometteur.
  4. Titre de l'album : Vampyria - Inquisition - Tome 2 - Les vendanges pourpres Scenariste de l'album : Victor Dixen Dessinateur de l'album : Eder Messias Coloriste : Giulia Priori Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Chaque année, pour célébrer les vendanges d'automne, le comte de Chambord donne un grand bal masqué dont le faste rivalise avec les fêtes de Versailles. Les nobles vampyres accourent des quatre coins du royaume pour prendre part aux réjouissances.Mais cet automne, les monstres les plus effroyables se sont invités au bal, sous les masques les plus innocents... Critique : On avait parlé du tome 1 de Vampyria Inquisition lors de sa sortie et nous n'avions pas été vraiment emballé. Soleil nous propose donc avec ce tome 2 de terminer cette aventure proprement. Bon point déjà, le tome fait 80 pages, ce qui laisse aux auteurs le temps et le soin de dénouer leur riche intrigue. Eder Messias nous propose toujours son dessin vif, inspiré du manga mais enrichi par la bd européenne. Je n'ai pas été emballé mais cela plaira je pense au public adolescent visé par cette série. Les mises en couleurs sont plutôt réussies. Malheureusement le scénario et les personnages sont trop ciblés adolescents pour m'avoir vraiment intéressé, de même pour l'intrigue. Dommage car le postulat de base aurait pu se révéler plus prometteur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/vampyria-inquisition-tome-2-les-vendanges-pourpres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Titre de l'album : Gunmen of the west - tirage de luxe Scenariste de l'album : Tiburce Oger Dessinateur de l'album : Collectif Coloriste : Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Le parcours sauvage et violent des gunfighters de la conquête de l'Ouest. Un western qui sent la poudre et la boue. En douze histoires, Gunmen of the West retrace les destins authentiques et méconnus de hors la loi de l'Ouest américain de 1780 à 1920. Aventuriers, tueurs en série, filles de saloon, esclaves en fuite et amérindiens « hostiles » forment cette mosaïque sans pitié, bien souvent éloignée du mythe hollywoodien. Critique : Tiburce Oger poursuit son exploration de l'ouest sauvage américain avec ce nouvel écueil de nouvelles au doux bruit des Smith et Wesson . Après la vie d'une montre , le point de vue des indiens , il délivre ici une histoire contée par un marchand d'armes se retrouvant à la merci d'un braqueur . Ce commerçant aux faux airs de John Goodman en connait un rayon sur les armes et va tenter de déjouer les plans du jeune brigand en lui racontant des anecdotes liées à chacune des armes proposées dans son magasin . Anecdotes au fort goût de meurtres , vengeances et trahisons dans une Californie plus sauvage que jamais .Tiburce Oger use de véritables histoires ou légendes et donne à chacun des talentueux dessinateurs la mission de nous émerveiller avec leurs traits si différents . On passe de Vatine , Hérenguel , Meynet , Rossi , Toulhoat , Gastine , Blasco-Martinez , bref , des habitués des précédents opus , mais pas que ! Chacun apporte une pierre à un édifice sentant bon la poudre . Je réalise cette chronique à la lecture du tirage de luxe en noir et blanc , mais il existe en couleurs , comme vous pouvez le constater dans les planches ci-jointes . Et je dois bien avouer avoir éprouvé de la déception à la fin de ma lecture . Certes l'emballage est beau , il n'y a rien à dire sur la qualité graphique , le talent est là ! Mais l'histoire ne m'a que peu transporté , au regard du premier tome voire du second , on sent un Tiburce Oger en manque de souffle ici . Ses nouvelles sont vite lues et vite oubliées pour la plupart 😞 . Lui qui habituellement sait si bien raconter les histoires , il serait bien qu'il retrouve de sa splendeur pour un éventuel tome suivant , car j'ai dans l'idée que cela manque de femmes fortes à la conquête de l'ouest 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/gunmen-of-the-west-tome-1-luxe-noir-blanc/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Blake et Mortimer - L'art de la guerre Scenariste de l'album : José-Louis Bocquet et Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Floc'h Coloriste : Floc'h Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : À New York, le capitaine Francis Blake doit prononcer à l'ONU un discours en faveur de la paix devant huit cents délégués venus du monde entier. Au même moment, dans la section des antiquités égyptiennes du Metropolitan Museum, un homme vandalise la stèle d'Horus avant d'être arrêté par la police. Francis Blake et Philip Mortimer, informés de l'incident par le FBI, connaissent bien cet homme. Il s'agit d'un certain Olrik. Mais celui-ci, plongé dans un état catatonique, a perdu la mémoire. Alors que nous sommes à la veille de l'ouverture de la conférence pour la paix, Blake et Mortimer mènent l'enquête. Le temps presse, car tout incite à penser qu'une grave menace pèse sur l'ONU... Critique : Que retenir de ce nouvel album de reprise de Black et Mortimer ? Et bien pas mal de choses quand même. Aux premiers abords, ce qui choque (littéralement) le plus, c'est le dessin et les planches. Nous ne sommes plus dans un album de reprise qui adopte le style de Jacobs pour le dessin et les planches mais sur une autre interprétation des auteurs. Et ce n'est pas plus mal que cette vision "Vu par..." un peu comme pour les reprises de Lucky Luke soit désormais presque assumée complètement. Presque assumée mais pas tout à fait, car ce n'est pas encore indiqué sur la couverture. Le cadre est ainsi moins rigide, le dessin est donc très différent, les planches aussi par rapport aux habituelles reprises. il y beaucoup moins de détails et la ligne claire à encrage épais est adoptée pour cet épisode. Les planches sont en 3 bandes (alors là, c'est merci pour mes yeux vieillissants à la limite). Ensuite à la lecture, la différence de ressenti se fait sur surtout sur le rythme de lecture, les planches (d'une bande plus courte) sont ainsi plus facile à lire et l'album est ainsi beaucoup plus fluide dans sa lecture (et personnellement je l'ai ressenti comme un gros plus, j'avoue que dans mon enfance je zappais les encadrés interminables). Notons pour les grognons que du coup la pagination de 128 pages permet de compenser le côté "quantité". C'est un gros album. Pour l'histoire on est sur une aventure classique et on retrouvera nos 2 compères en voyage à New York pour un passage à l'ONU. Ils recroiseront notre méchant favori et les enjeux de l'époque (des russes et des magouilleurs pour les nommer clairement, avec chacun leur objectif) dans toute une série de péipétie. D'un point de vue construction de l'histoire, Alfred Hitcock n'aurait pas renié l'album il me semble, certains passages m'ayant fait penser nettement à la mort aux trousses (film que j'aime beaucoup par ailleurs, il ne manquait que la musique lors de la lecture) 🙂 Donc au final, une aventure classique et réussie, une mise en scène différente et plus personnelle de l'interprétation de Blake et Mortimer de Jacobs par les auteurs. Personnellement je valide. Autres infos : Il ne faut pas bouder une petit plaisir différent Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/blake-et-mortimer-vu-par-l-art-de-la-guerre?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Que retenir de ce nouvel album de reprise de Black et Mortimer ? Et bien pas mal de choses quand même. Aux premiers abords, ce qui choque (littéralement) le plus, c'est le dessin et les planches. Nous ne sommes plus dans un album de reprise qui adopte le style de Jacobs pour le dessin et les planches mais sur une autre interprétation des auteurs. Et ce n'est pas plus mal que cette vision "Vu par..." un peu comme pour les reprises de Lucky Luke soit désormais presque assumée complètement. Presque assumée mais pas tout à fait, car ce n'est pas encore indiqué sur la couverture. Le cadre est ainsi moins rigide, le dessin est donc très différent, les planches aussi par rapport aux habituelles reprises. il y beaucoup moins de détails et la ligne claire à encrage épais est adoptée pour cet épisode. Les planches sont en 3 bandes (alors là, c'est merci pour mes yeux vieillissants à la limite). Ensuite à la lecture, la différence de ressenti se fait sur surtout sur le rythme de lecture, les planches (d'une bande plus courte) sont ainsi plus facile à lire et l'album est ainsi beaucoup plus fluide dans sa lecture (et personnellement je l'ai ressenti comme un gros plus, j'avoue que dans mon enfance je zappais les encadrés interminables). Notons pour les grognons que du coup la pagination de 128 pages permet de compenser le côté "quantité". C'est un gros album. Pour l'histoire on est sur une aventure classique et on retrouvera nos 2 compères en voyage à New York pour un passage à l'ONU. Ils recroiseront notre méchant favori et les enjeux de l'époque (des russes et des magouilleurs pour les nommer clairement, avec chacun leur objectif) dans toute une série de péipétie. D'un point de vue construction de l'histoire, Alfred Hitcock n'aurait pas renié l'album il me semble, certains passages m'ayant fait penser nettement à la mort aux trousses (film que j'aime beaucoup par ailleurs, il ne manquait que la musique lors de la lecture) 🙂 Donc au final, une aventure classique et réussie, une mise en scène différente et plus personnelle de l'interprétation de Blake et Mortimer de Jacobs par les auteurs. Personnellement je valide.
  8. Titre de l'album : Le tueur - affaires d'état tome 5 - La face cachée de l'abîme Scenariste de l'album : Matz Dessinateur de l'album : Luc Jacamon Coloriste : Luc Jacamon Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Certains se croient intouchables. Certains le sont vraiment. Dans cet opus, la mission du Tueur se précise : il doit affronter un réseau de trafic humain dirigé par un procureur corrompu. Barbara, son contact à la police, sera cette fois-ci à ses côtés pour lui apporter son soutien. L'affaire, d'une nature particulièrement abominable, semble perturber la froideur habituelle du Tueur... Jusqu'à commettre une erreur fatale ? Critique : J'ai relu toute la série du tueur et il y a une grosse fracture entre la fin du troisième cycle et affaires d'états que l'on pourrait même considérer comme une autre série. Les auteurs ont pris une autre direction avec les proches du tueur et de sa nouvelle carrière dans l'industrie du pétrole. Bon une fois ce détail passé, je suis content que Matz reparle un peu de la vie passée du tueur pour garder une cohésion. Sur Affaire d'état, les auteurs passent d'un contrat à l'autre en laissant tomber les personnages secondaires, c'est un peu déroutant où alors ils ont prévu de les faire revenir à un autre moment. Ce deuxième cycle nous emmène dans une histoire sordide de trafics d'humains où l'on aurait tendance à valider les actions du tueur. Au niveau dessin, Luc Jacamon gère à merveilles les environnements montagneux avec ou sans neige. Quelques scènes d'action avec peu de paroles alternent avec les monologues et pensés du tueur. La mécanique du tueur fonctionne toujours, on se prend au jeu malgré tous les personnages secondaires abandonnées en route. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-tueur-affaires-d-etat-tome-5-la-face-cachee-de-l-abime/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Tiburce Oger poursuit son exploration de l'ouest sauvage américain avec ce nouvel écueil de nouvelles au doux bruit des Smith et Wesson . Après la vie d'une montre , le point de vue des indiens , il délivre ici une histoire contée par un marchand d'armes se retrouvant à la merci d'un braqueur . Ce commerçant aux faux airs de John Goodman en connait un rayon sur les armes et va tenter de déjouer les plans du jeune brigand en lui racontant des anecdotes liées à chacune des armes proposées dans son magasin . Anecdotes au fort goût de meurtres , vengeances et trahisons dans une Californie plus sauvage que jamais .Tiburce Oger use de véritables histoires ou légendes et donne à chacun des talentueux dessinateurs la mission de nous émerveiller avec leurs traits si différents . On passe de Vatine , Hérenguel , Meynet , Rossi , Toulhoat , Gastine , Blasco-Martinez , bref , des habitués des précédents opus , mais pas que ! Chacun apporte une pierre à un édifice sentant bon la poudre . Je réalise cette chronique à la lecture du tirage de luxe en noir et blanc , mais il existe en couleurs , comme vous pouvez le constater dans les planches ci-jointes . Et je dois bien avouer avoir éprouvé de la déception à la fin de ma lecture . Certes l'emballage est beau , il n'y a rien à dire sur la qualité graphique , le talent est là ! Mais l'histoire ne m'a que peu transporté , au regard du premier tome voire du second , on sent un Tiburce Oger en manque de souffle ici . Ses nouvelles sont vite lues et vite oubliées pour la plupart 😞 . Lui qui habituellement sait si bien raconter les histoires , il serait bien qu'il retrouve de sa splendeur pour un éventuel tome suivant , car j'ai dans l'idée que cela manque de femmes fortes à la conquête de l'ouest 😉 .
  10. Les auteurs avaient clôturé le premier cycle au tome 5 dans un déluge de révélations , avec de nombreuses répercussions à venir . Le sixième opus démarrait sur le nouveau projet des parents : voyager non plus dans les cauchemars , mais dans les souvenirs , afin de "réparer " (ou tenter de) des traumas psychologiques . Changement de décors avec un phare en bord de mer et des sous-sols bien pratiques pour nos voyageurs psychiques . Dans ce monde des souvenirs aux règles différentes de celles qu'ils ont connues , nos héros auront fort à faire pour découvrir les raisons de la disparition, ainsi que la réapparition soudaine de Sofiane . Ariane ,vue dans l'épisode précédent , intègre l'équipe et les aide dans cette entreprise aux multiples dangers . A l'image de cette couverture magnifique , les souvenirs de Sofiane sont empreints de mystères et pourraient révéler de bien sombres desseins pour nos jeunes héros . Franck Thilliez persiste et signe dans une entreprise qualitative avec cette saga riche en rebondissements et ingéniosité . Oui on pense à Inception qui lui a probablement servi de terreau , mais il a fertilisé le principe au plus haut point ! De l'aventure , de l'amitié , de l'amour ,de la trahison aussi , tous les ingrédients sont là pour une superbe fresque d'aventure . N'oublions pas le suspens présent à tous les étages , et la capacité à rendre le récit aussi intéressant pour un adulte que pour un ado ; une vraie démonstration de force du romancier à succès . Le dessin , sous ses airs "simplistes" se veut d'autant plus immersif et propose un découpage innovant et nerveux . Tout va à 100 à l'heure , c'est un régal pour le lecteur . Je comprends tout à fait le succès rencontré par cette saga , à laquelle je souhaite le meilleur pour l'avenir , car autant vous le dire, à la fermeture de ce tome , vous l'attendrez avec impatience , la suite 😉
  11. Titre de l'album : La brigade des cauchemars tome 7 - Sofiane Scenariste de l'album : Franck Thilliez Dessinateur de l'album : Yomgui Dumont Coloriste : Drac Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nos souvenirs sont-ils vraiment fidèles à la réalité de ce que nous avons vécus ? Alors que La Brigade des Cauchemars continue d'explorer les voyages dans les souvenirs et d'en découvrir les règles, Ariane ressent un malaise, mais sans se rappeler son passage à la clinique. Cependant, tout change pour elle lorsque Sofiane, son ami d'enfance, disparaît du jour au lendemain. Pas question de rester sans rien faire ! La jeune fille appelle Tristan à la rescousse... Critique : Les auteurs avaient clôturé le premier cycle au tome 5 dans un déluge de révélations , avec de nombreuses répercussions à venir . Le sixième opus démarrait sur le nouveau projet des parents : voyager non plus dans les cauchemars , mais dans les souvenirs , afin de "réparer " (ou tenter de) des traumas psychologiques . Changement de décors avec un phare en bord de mer et des sous-sols bien pratiques pour nos voyageurs psychiques . Dans ce monde des souvenirs aux règles différentes de celles qu'ils ont connues , nos héros auront fort à faire pour découvrir les raisons de la disparition, ainsi que la réapparition soudaine de Sofiane . Ariane ,vue dans l'épisode précédent , intègre l'équipe et les aide dans cette entreprise aux multiples dangers . A l'image de cette couverture magnifique , les souvenirs de Sofiane sont empreints de mystères et pourraient révéler de bien sombres desseins pour nos jeunes héros . Franck Thilliez persiste et signe dans une entreprise qualitative avec cette saga riche en rebondissements et ingéniosité . Oui on pense à Inception qui lui a probablement servi de terreau , mais il a fertilisé le principe au plus haut point ! De l'aventure , de l'amitié , de l'amour ,de la trahison aussi , tous les ingrédients sont là pour une superbe fresque d'aventure . N'oublions pas le suspens présent à tous les étages , et la capacité à rendre le récit aussi intéressant pour un adulte que pour un ado ; une vraie démonstration de force du romancier à succès . Le dessin , sous ses airs "simplistes" se veut d'autant plus immersif et propose un découpage innovant et nerveux . Tout va à 100 à l'heure , c'est un régal pour le lecteur . Je comprends tout à fait le succès rencontré par cette saga , à laquelle je souhaite le meilleur pour l'avenir , car autant vous le dire, à la fermeture de ce tome , vous l'attendrez avec impatience , la suite 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-brigade-des-cauchemars-tome-7-sofiane/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. alx23

    Lowreader tome 3 - X distorsion

    Ce nouvel album de Lowreader invite Seb et Émile du podcast Distorsion pour un numéro spécial sur le numérique et toutes ces dérives pour construire des histoires fantastiques et effrayantes. D'ailleurs comme dans la série de référence les contes de la crypte, les deux auteurs débarquent à la fin de chaque histoire sur deux planches de BD pour donner leur avis. Le scénariste Run que l'on présente plus écrit deux des trois histoires courtes. La première nous présente les red rooms, ce sont des sites très étranges et disponible uniquement sur le darknet où des personnes sont torturées devant des caméras qui rediffusent en direct pour un public détraqué. Le dessinateur Petit rapace se charge de la partie graphique avec beaucoup de maitrise pour nous mettre dans l'ambiance. Ce dessinateur avait déjà dessiné une histoire de Doggybags. La seconde histoire reprend le fait divers où une société de jeux vidéo a enterré les cartouches d'un mauvais jeu dans le désert. Bien évidement Run ajoute une touche fantastique et les dessins de Rours fonctionne très bien dans un genre manga pour cette histoire sur les jeux vidéo. L'auteur Pivwan réalise intégralement la dernière histoire avec un jeune près à craquer à tout instant en suivant les conseils d'un influenceur. Lowreader nous montre toutes les dérives et détournent des faits divers pour servir des histoires fantastiques avec une chute et l'intervention de Seb et Emile. A noter que la nouvelle de Tanguy Mandias accompagne égalemennt les histoires courtes de BD.
  13. Titre de l'album : Lowreader tome 3 - X distorsion Scenariste de l'album : RUN & Pivwan Dessinateur de l'album : Petit Rapace, Rours & Pivwan Coloriste : Petit Rapace, Rours & Pivwan Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : LowReader est une série d'anthologie d'histoires courtes de suspense, d'horreur et d'exploitation, dirigée par Run. Chaque numéro propose trois histoires complètes. Au fil des pages, Lazare le corbeau jette un regard cynique sur les histoires présentées, et fait office de fil rouge tout au long du recueil. Les récits de LowReader sont entrecoupés d'articles, de billets d'humeur, de fausses pubs... autant d'entractes destinés à donner des clés de compréhension au lecteur, de le distraire, de l'amener sur de fausses pistes, ou de faire retomber la pression avant un nouveau shot d'adrénaline. Une nouvelle littéraire illustrée sera aussi de la partie dans chaque opus... Suivez le corbeau ! Critique : Ce nouvel album de Lowreader invite Seb et Émile du podcast Distorsion pour un numéro spécial sur le numérique et toutes ces dérives pour construire des histoires fantastiques et effrayantes. D'ailleurs comme dans la série de référence les contes de la crypte, les deux auteurs débarquent à la fin de chaque histoire sur deux planches de BD pour donner leur avis. Le scénariste Run que l'on présente plus écrit deux des trois histoires courtes. La première nous présente les red rooms, ce sont des sites très étranges et disponible uniquement sur le darknet où des personnes sont torturées devant des caméras qui rediffusent en direct pour un public détraqué. Le dessinateur Petit rapace se charge de la partie graphique avec beaucoup de maitrise pour nous mettre dans l'ambiance. Ce dessinateur avait déjà dessiné une histoire de Doggybags. La seconde histoire reprend le fait divers où une société de jeux vidéo a enterré les cartouches d'un mauvais jeu dans le désert. Bien évidement Run ajoute une touche fantastique et les dessins de Rours fonctionne très bien dans un genre manga pour cette histoire sur les jeux vidéo. L'auteur Pivwan réalise intégralement la dernière histoire avec un jeune près à craquer à tout instant en suivant les conseils d'un influenceur. Lowreader nous montre toutes les dérives et détournent des faits divers pour servir des histoires fantastiques avec une chute et l'intervention de Seb et Emile. A noter que la nouvelle de Tanguy Mandias accompagne égalemennt les histoires courtes de BD. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lowreader-tome-3-x-distorsion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Dad tome 10 - Multi Daddy

    On adoreeeee les filles de dad (surtout bébérenice) ! Mais que se passerait-il si ces filles se retrouvaient à devoir gérer leur propre bordel durant plus d'une journée ? C'est ce que nous propose Nob dans ce Dad "sans dad". Un long moment où les filles sont livrées à elles-mêmes et découvrent qu'être grande ce n'eest pas si facile que cela. C'est vraiment drôle et innovant car les gags peuvent être "refait" mais d'un autre point de vue et avec une autre chute. Une idée qui, en tant que parents, nous offre une saveur toute particulière, nous laissant imaginer ce que nos enfants feraient dans des cas comme ceux ci. Une brillante idée qui fait de ce tome 10 l'un des tout meilleurs de la série
  15. Titre de l'album : Dad tome 10 - Multi Daddy Scenariste de l'album : Nob Dessinateur de l'album : Nob Coloriste : Nob Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Les filles de Dad grandissent, tout le monde l'avait remarqué ! Mais au point de se gérer seules dans l'appartement familial, pendant que Dad repart vivre chez Papa-Maman ? Ça, on ne l'avait pas vu venir ! Ses filles sont au centre de la vie de Dad. Mais cette fois, elles seront carrément au centre de son album ! Car dans ce dixième tome, Dad va repartir vivre chez ses parents et laisser les filles se gérer seules, comme des grandes ! Mais quand on connaît les caractères respectifs de Panda, Ondine, Roxane et Bébérénice, on peut imaginer que les choses ne vont pas forcément se passer avec simplicité... Ce qui ne veut pas dire que seront absents la tendresse, l'humour et la bienveillance ! Critique : On adoreeeee les filles de dad (surtout bébérenice) ! Mais que se passerait-il si ces filles se retrouvaient à devoir gérer leur propre bordel durant plus d'une journée ? C'est ce que nous propose Nob dans ce Dad "sans dad". Un long moment où les filles sont livrées à elles-mêmes et découvrent qu'être grande ce n'eest pas si facile que cela. C'est vraiment drôle et innovant car les gags peuvent être "refait" mais d'un autre point de vue et avec une autre chute. Une idée qui, en tant que parents, nous offre une saveur toute particulière, nous laissant imaginer ce que nos enfants feraient dans des cas comme ceux ci. Une brillante idée qui fait de ce tome 10 l'un des tout meilleurs de la série Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/dad-tome-10-multi-daddy?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. J'ai relu toute la série du tueur et il y a une grosse fracture entre la fin du troisième cycle et affaires d'états que l'on pourrait même considérer comme une autre série. Les auteurs ont pris une autre direction avec les proches du tueur et de sa nouvelle carrière dans l'industrie du pétrole. Bon une fois ce détail passé, je suis content que Matz reparle un peu de la vie passée du tueur pour garder une cohésion. Sur Affaire d'état, les auteurs passent d'un contrat à l'autre en laissant tomber les personnages secondaires, c'est un peu déroutant où alors ils ont prévu de les faire revenir à un autre moment. Ce deuxième cycle nous emmène dans une histoire sordide de trafics d'humains où l'on aurait tendance à valider les actions du tueur. Au niveau dessin, Luc Jacamon gère à merveilles les environnements montagneux avec ou sans neige. Quelques scènes d'action avec peu de paroles alternent avec les monologues et pensés du tueur. La mécanique du tueur fonctionne toujours, on se prend au jeu malgré tous les personnages secondaires abandonnées en route.
  17. Pfff alors autant je suis un fervent défenseur des nouvelles sérié et j'ai tendance à critiquer ce qui rallonge la sauce. Mais qu'est ce que ce tome 22 de Largo winch est excellent ! Enfin non pas excellent. Bon. Juste très bon et orienté pour les lecteurs historiques. On retrouve de l'aventure pure Largo. Une mise à jour de notre héros avec des nouvelles technologies et un aspect environnementales intéressant. L'impact des puissants, leurs engagements écologique et culturel et ce qu'il font de leur argent offre un vent actuel à notre milliardaire préféré. Ajouté à cela un maniement du couteau toujours au top et vous aurez ce qui me plait toujours autant : un très bon divertissement en deux tomes. Exactement ce que l'on demande à un largo Winch ! Le seule bémole qu'on pourra trouver est qu'à côté des BD de plus en plus grosse, la lecture s'avère rapide. Je vous conseille de lire les 2 tomes en même temps pour ne pas avoir une impression de trop peu
  18. Titre de l'album : Largo Winch tome 24 - Le centile d'or Scenariste de l'album : Éric Giacometti Dessinateur de l'album : Philippe Francq Coloriste : Philippe Francq Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : S'il survit au vol orbital saboté par les activistes de We Blue, Largo Winch va devoir enquêter sur les sombres affaires qui gravitent autour d'une mine d'étain indonésienne. La conclusion d'un diptyque explosif ! Alors que Largo et le fantasque entrepreneur Jarod Manskind réalisent un vol orbital, les activistes altermondialistes de WeBlue prennent le contrôle de la navette et la précipitent sur Terre ! Largo, qui recentrait justement les activités de son groupe vers des activités plus éthiques, n'aura pas le temps d'aller au bout de son formidable projet, incluant la fermeture d'une mine indonésienne employant des enfants... Une mine autour de laquelle se concentrent de grands intérêts financiers et politiques que découvre progressivement Simon Ovronnaz. Critique : Pfff alors autant je suis un fervent défenseur des nouvelles sérié et j'ai tendance à critiquer ce qui rallonge la sauce. Mais qu'est ce que ce tome 22 de Largo winch est excellent ! Enfin non pas excellent. Bon. Juste très bon et orienté pour les lecteurs historiques. On retrouve de l'aventure pure Largo. Une mise à jour de notre héros avec des nouvelles technologies et un aspect environnementales intéressant. L'impact des puissants, leurs engagements écologique et culturel et ce qu'il font de leur argent offre un vent actuel à notre milliardaire préféré. Ajouté à cela un maniement du couteau toujours au top et vous aurez ce qui me plait toujours autant : un très bon divertissement en deux tomes. Exactement ce que l'on demande à un largo Winch ! Le seule bémole qu'on pourra trouver est qu'à côté des BD de plus en plus grosse, la lecture s'avère rapide. Je vous conseille de lire les 2 tomes en même temps pour ne pas avoir une impression de trop peu Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/largo-winch-tome-24-le-centile-d-or?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents" . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté . C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages , mais peine un peu sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉
  20. Titre de l'album : L'apprenti épouvanteur tome 1 Scenariste de l'album : Pierre Oertel , Joseph Delaney Dessinateur de l'album : Benjamin Bachelier Coloriste : Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Thomas Ward, le septième fils d'un septième fils, devient l'apprenti de l'Épouvanteur du comté. Il doit apprendre à tenir les spectres à distance, à entraver les gobelins, à empêcher les sorcières de nuire... Mais lorsqu'il libère involontairement Mère Malkin, la sorcière la plus maléfique qui soit, l'horreur commence... Critique : Je ne connaissais pas cette oeuvre littéraire de Joseph Delaney parue en 2004 au Royaume-Uni , puis dans toute l'Europe étant donné le succès rencontré . Un moyen-âge inquiétant dans une Angleterre rurale au parfum de "Hurlevents" . Thomas Ward est le septième fils du septième fils , ce qui lui confère un don particulier : la capacité de discerner des créatures magiques au sein même de notre monde . Il est d'emblée soumis à l'apprentissage de son nouveau maître lui même "épouvanteur " depuis longtemps . Parti à l'âge de 13 ans, sa nouvelle vie se dévoile sous nos yeux avec des quêtes initiatiques imposées par son tuteur , ainsi que des missions formatrices à ce monde surprenant qui s'offre à lui . Il va devoir user de ses pouvoirs et son intelligence pour se sortir des situations délicates auxquelles il sera confronté . C'est assez réussi , l'histoire est cohérente et bien amenée , le dessin est envoutant avec son aquarelle en couleurs directes . De grands aplats et ombrages puissants donnent une atmosphère inquiétante . C'est à déconseiller aux moins de 12 ans assurément . Benjamin Bachelier qui vient de finir Le clan des Otori , passe du Japon à l'Angleterre campagnarde , de son trait épais si particulier . Il nous offre de très belles planches de décors ou paysages , mais peine un peu sur les plans rapprochés ou gros plans de personnages , qui semblent "brouillons" . Cela reste une aventure à découvrir , et à lire l'hiver au coin du feu , à l'abri des recoins sombres 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-epouvanteur-tome-1-l-apprenti-epouvanteur/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  21. Titre de l'album : On aurait aimé savoir Scenariste de l'album : Baharet Akrami Dessinateur de l'album : Baharet Akrami Coloriste : Baharet Akrami Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Septembre 2021, le procès des attentats du 13 novembre 2015 débute à Paris. Bahareh, qui était au Carillon ce soir-là, décide de se constituer partie civile et de suivre le procès au jour le jour. De cette expérience judiciaire très médiatisée, elle en ressort des petites chroniques quotidiennes dessinées, où elle fait se croiser humour et esprit critique. Chaque jour, elle retrace les faits, nous raconte les témoignages, ne se gêne pas pour contrer les propos des accusés et met en valeur le travail des avocats, tous partis confondus. À chaque billet, elle ajoute sa touche personnelle en mêlant ironie et compassion, anecdotes lourdes de sens et références de pop culture. De fait, elle ouvre au public les portes d'un procès hors norme et rend ainsi accessible un sujet lourd et complexe. Critique : Baharet Akrami , dit Babou , était au Carillon lors des attentats meurtriers du 13 novembre 2015 . Probablement poussée par sa vocation d'exercer le métier et d'avocat , ainsi que son statut de témoin , elle s'est constituée partie civil afin d'assister au procès . Elle délivre un journal quotidien en lien avec les témoignages et autres plaidoiries des nombreux avocats présents . Les différents intervenants se suivent dans un défilé de déclarations avec les ajouts de Babou de scénettes humoristiques décrivant le récit ou empreints de son avis personnel . Elle mélange les émotions sur un ton "djeun" en usant du verlan et de nombreuses références à la culture pop . On apprend même des détails sur sa vie personnelle , à savoir composer vie de famille et temps passé au tribunal , toujours avec beaucoup d'humour . Vous découvrirez donc le déroulé de ce procès hors norme avec les nombreuses ramifications liant les accusés . Certains passages sont moins intéressants que d'autres et il n'est pas toujours simple de suivre le fil car il y a un grande quantité de noms à retenir . C'est donc une découverte pour les néophytes du fil narratif d'un procès avec un ton décomplexé voulu par l'auteure . La préface est signée par le juge ayant présidé à la cour , ce qui ajoute de la sincérité aux faits , car si Babou cherche à rendre accessible et décomplexé le récit , le fond n'en reste pas moins un drame ayant profondément marqué la France . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-aurait-aime-savoir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. Kevin Nivek

    On aurait aimé savoir

    Baharet Akrami , dit Babou , était au Carillon lors des attentats meurtriers du 13 novembre 2015 . Probablement poussée par sa vocation d'exercer le métier et d'avocat , ainsi que son statut de témoin , elle s'est constituée partie civil afin d'assister au procès . Elle délivre un journal quotidien en lien avec les témoignages et autres plaidoiries des nombreux avocats présents . Les différents intervenants se suivent dans un défilé de déclarations avec les ajouts de Babou de scénettes humoristiques décrivant le récit ou empreints de son avis personnel . Elle mélange les émotions sur un ton "djeun" en usant du verlan et de nombreuses références à la culture pop . On apprend même des détails sur sa vie personnelle , à savoir composer vie de famille et temps passé au tribunal , toujours avec beaucoup d'humour . Vous découvrirez donc le déroulé de ce procès hors norme avec les nombreuses ramifications liant les accusés . Certains passages sont moins intéressants que d'autres et il n'est pas toujours simple de suivre le fil car il y a un grande quantité de noms à retenir . C'est donc une découverte pour les néophytes du fil narratif d'un procès avec un ton décomplexé voulu par l'auteure . La préface est signée par le juge ayant présidé à la cour , ce qui ajoute de la sincérité aux faits , car si Babou cherche à rendre accessible et décomplexé le récit , le fond n'en reste pas moins un drame ayant profondément marqué la France . A découvrir .
  23. Alors celui-là il est excellent ! Non pas que les autres ne soit pas bon. Mais ce loup en Slip est à offrir à tout enseignant de CP à CM1 ! Le personnage de Grumo est magique ! Sa façon de voir la langue française est celle de tout enfant qui se respecte. Les réponses proposées sont toutes aussi sympathiques les unes que les autres. Une lecture instructive (vous saviez d'ou ca venait "Slip" vous ????) sur des questions que se posent les enfants et permettra aux parents de trouver une réponse à cette épineuse question.
  24. Titre de l'album : Le loup en slip tome 8 - Et le mystère du P silencieux Scenariste de l'album : Wilfrid Lupano Dessinateur de l'album : Mayana Itoïz Coloriste : Mayana Itoïz Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Dans la forêt, on le sait, y a des p'tits zozios, des pas bien costauds, qui zinzinulent quand tout est nul... Et en parlant de petit oiseau, il y en a un tout particulièrement qui, ce matin, rouspète bien haut. Grumo en a ras la casquette des exceptions orthographiques de la langue française. « Et gnagnagna, cette lettre on doit l'écrire mais on ne la prononce pas... et gnagnagna celle-ci elle s'écrit comme ci mais se prononce comme ça. » La petite mésange, qui adore ronchonner, soulève néanmoins des questions pertinentes à propos des mots qui nous entourent... Un album sur l'orthographe, vous n'êtes pas sérieux ? Oh si ! Et, d'ailleurs, quels meilleurs compères que le Loup en slip et l'ourse Paulette pour comprendre, à l'image de la rivière qui serpente, les méandres de la grammaire et de l'évolution des mots ? La forêt est un lieu bien propice pour expliquer un thème qui en frigorifierait plus d'un, mais qui se transforme en une balade palpitante une fois entre les pattes de notre loup préféré. Des rimes en cascade, des jeux de mots entortillés comme des branches, des bonds de lapin de champ lexical en origines étymologiques : voici un album musical, où dansent les mots sur une mélodie parfaitement orchestrée. Un délice de poésie et d'humour ! Critique : Alors celui-là il est excellent ! Non pas que les autres ne soit pas bon. Mais ce loup en Slip est à offrir à tout enseignant de CP à CM1 ! Le personnage de Grumo est magique ! Sa façon de voir la langue française est celle de tout enfant qui se respecte. Les réponses proposées sont toutes aussi sympathiques les unes que les autres. Une lecture instructive (vous saviez d'ou ca venait "Slip" vous ????) sur des questions que se posent les enfants et permettra aux parents de trouver une réponse à cette épineuse question. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-loup-en-slip-tome-8-le-loup-en-slip-et-le-mystere-du-p-silencieux?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : On Mars Tome 3 : Ceux qui restent Scenariste de l'album : Sylvain Runberg Dessinateur de l'album : Grun Coloriste : Grun Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Fin de la trilogie ! La planète-prison se révolte : une grande fresque de science-fiction et d'anticipation politique. Sur la planète-prison qu'est devenue Mars, la situation devient hors de contrôle : Rojas, le chef de l'Eglise syncrétique, lance une dernière croisade pour s'emparer de la colonie martienne. Avec l'arrivée des nouveaux prisonniers envoyés par la Terre, ce sont de nouvelles troupes qui vont rejoindre le leader fanatique. D'autant que le vaisseau abrite une arme redoutable mise au point par les adeptes de la secte. Pour contrer les plans de Rojas, Jasmine s'est alliée aux Solitaires. Leur seule chance : unir leurs forces aux Services de sécurité martiens, dirigés par Sophie Berken. Les deux femmes se respectent, vont se battre côte à côte et saisir cette dernière chance. Mais n'est-il pas trop tard ? Critique : Avec On Mars, Sylvain Runberg imagine la planète rouge comme une immense prison où les conditions de survie sont extrême. La plupart des prisonniers sont répartis en différent groupuscule autour d'une croyance ou d'une secte, d'un clan ou alors sont les gardiens et colons qui vivent dans une grande cité. Les deux premiers tomes avaient mis en place toutes les catégories de personnes avec une jeune femme flic emprisonnée suite à une bavure lors d'une intervention. On a pu voir comment elle évoluait sur mars mais aussi comment elle réussit à survivre en plus du travail épuisant et tous les ennemis qu'elle a en tant qu'ancienne policière. Ce dernier tome nous permet de suivre tous les plans d'action de chaque groupe pour prendre le pouvoir de Mars. Les dessins de Grun sont absolument magnifiques sur cette série. Les scènes d'actions sont fréquentes et parfaites. Les cases sont travaillées pour apporter beaucoup d'élément de décors qui permettent aux lecteurs de rentrer dans cette histoire de science-fiction carcérale. La trilogie martienne se termine en beauté avec la résolution de toutes les intrigues politiques, les complots et autres problématiques. Il est préférable de bien relire les deux premiers tomes pour se remettre dans l'histoire qui est assez complexe avec les nombreuses personnes impliquées. Un cahier graphique termine l’album avec des commentaires d’un personnage qui revient trois ans plus tard sur les évènements de Mars. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/on-mars-tome-3-ceux-qui-restent?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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