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  1. Kevin Nivek

    Fragile

    On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉
  2. J'ai beaucoup aimé la lecture facile de ce conte fantastique aux accents d'Etrange Noël de M. Jack. Les enjeux sont vite compréhensibles, et on est porté dans le tourbillon d'aventures que va connaitre Christopher pour découvrir ce qui est arrivé à sa petite sœur. Sur le thème du deuil, l'histoire évite de trop s'appesantir sur la tristesse pour nous faire découvrir plutôt un monde féérique et plus étrange qu'horrifiant. Les dessins de Margaux Saltel sont tout en rondeurs et grâce à la colorisation très dynamique on retrouve vite une impression de dessin animé, signe d'une certaine réussite dans le dynamisme des cases et des visages. C'est le premier tome d'un futur joli conte pour enfants qui je le pense va encore nous apporter son lot de surprises.
  3. Titre de l'album : Le royaume d'après - Tome 1 - Le crépuscule Scenariste de l'album : Marc Dubuisson Dessinateur de l'album : Margaux Saltel Coloriste : Margaux Saltel Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Christopher vit avec son père et sa petite soeur Mary depuis que sa mère est morte en lui donnant naissance. Lorsqu'un soir Mary est enlevée par une créature effrayante, Christopher va devoir prendre son courage à deux mains pour tenter de la sauver. Aidé par Morrigan, vieille dame étrange et excentrique, il va tout faire pour la retrouver et embarque pour le Royaume d'Après, un monde surnaturel où se retrouvent les âmes des morts... Critique : J'ai beaucoup aimé la lecture facile de ce conte fantastique aux accents d'Etrange Noël de M. Jack. Les enjeux sont vite compréhensibles, et on est porté dans le tourbillon d'aventures que va connaitre Christopher pour découvrir ce qui est arrivé à sa petite sœur. Sur le thème du deuil, l'histoire évite de trop s'appesantir sur la tristesse pour nous faire découvrir plutôt un monde féérique et plus étrange qu'horrifiant. Les dessins de Margaux Saltel sont tout en rondeurs et grâce à la colorisation très dynamique on retrouve vite une impression de dessin animé, signe d'une certaine réussite dans le dynamisme des cases et des visages. C'est le premier tome d'un futur joli conte pour enfants qui je le pense va encore nous apporter son lot de surprises. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-royaume-d-apres-tome-1-le-ceepuscule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Kevin Nivek

    Trompe-l'oeil

    La collection RamDam de Jungle adopte un ton plus adulte avec cet opus se déroulant dans le froid canadien . En effet l'éditeur "jeunesse" se permet des sorties d'un autre genre et nous propose un polar teinté de trafic d'art , d'une violence assumée mais pas trop 😉 L'humour "Tarantinien" vient se mêler aux situations cocasses que vivent les protagonistes . Plutôt un mix des frères Cohen et Tarantino en fait , les paysages enneigés rappellent Fargo de même que la naïveté des truands ! Jade sort donc de prison et se retrouve aux prises avec la famille Williams sur un plan de toiles de maîtres volés . Son père étant un faussaire réputé , elle va tenter de doubler cette famille aux accès de violence non contenus et s'enfuir de ce désert blanc et froid . Vous vous doutez bien que rien ne se passera comme prévu 😉 Le scénariste ne se contente pas d'écrire un polar , il ajoute des relations familiales compliquées mêlées aux ambitions propres de chacun . C'est fait avec du talent et les rebondissements sont nombreux . Il est aidé dans cette entreprise du dessinateur Paul Bona ayant déjà travaillé pour les éditions Steinkis . Il propose des planches aux couleurs chaudes rappelant un peu le style de Peeters sur Saint Elme . Des visages ronds , des cases détaillées ainsi qu'un mouvement perpétué par des onomatopées . Un one-shot rafraîchissant à découvrir !
  5. Kevin Nivek

    Trompe-l'oeil

    Titre de l'album : Trompe-l'oeil Scenariste de l'album : Damien Martinière Dessinateur de l'album : Paul Bona Coloriste : Paul Bona Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Petite escroc, Jade sort tout juste de prison. Loin d'avoir retenu la leçon, elle est bien décidée à revivre le frisson du bon coup et à se refaire au plus vite. Par Fiona, son ancienne codétenue, elle se retrouve liée au Clan Williams sur une affaire de tableaux volés. Jade espère tirer son épingle du jeu grâce à son père, un faussaire repenti, qu'elle compte bien embarquer dans l'affaire. Mais il se peut que rien ne se passe comme prévu. Et entre les histoires de famille et les arnaqueurs arnaqués, il faudra sans doute se méfier des ambitions trop grandes. Critique : La collection RamDam de Jungle adopte un ton plus adulte avec cet opus se déroulant dans le froid canadien . En effet l'éditeur "jeunesse" se permet des sorties d'un autre genre et nous propose un polar teinté de trafic d'art , d'une violence assumée mais pas trop 😉 L'humour "Tarantinien" vient se mêler aux situations cocasses que vivent les protagonistes . Plutôt un mix des frères Cohen et Tarantino en fait , les paysages enneigés rappellent Fargo de même que la naïveté des truands ! Jade sort donc de prison et se retrouve aux prises avec la famille Williams sur un plan de toiles de maîtres volés . Son père étant un faussaire réputé , elle va tenter de doubler cette famille aux accès de violence non contenus et s'enfuir de ce désert blanc et froid . Vous vous doutez bien que rien ne se passera comme prévu 😉 Le scénariste ne se contente pas d'écrire un polar , il ajoute des relations familiales compliquées mêlées aux ambitions propres de chacun . C'est fait avec du talent et les rebondissements sont nombreux . Il est aidé dans cette entreprise du dessinateur Paul Bona ayant déjà travaillé pour les éditions Steinkis . Il propose des planches aux couleurs chaudes rappelant un peu le style de Peeters sur Saint Elme . Des visages ronds , des cases détaillées ainsi qu'un mouvement perpétué par des onomatopées . Un one-shot rafraîchissant à découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/trompe-l-oeil/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. Titre de l'album : Les guerres de Lucas Scenariste de l'album : Laurent Hopman Dessinateur de l'album : Renaud Roche Coloriste : Renaud Roche Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Scrupuleusement fidèle à la réalité historique, méticuleusement documenté, Les Guerres de Lucas met en scène l'invraisemblable épopée de George Lucas, enfant rebelle passé à côté de la mort, prodige du nouvel Hollywood et visionnaire indomptable. Une exploration inédite des coulisses de Star Wars, de l'enfer du casting au tournage cauchemardesque, où querelles entre acteurs, histoire d'amour secrète et désastres en pagaille jalonnent le quotidien. Un bourbier gigantesque dont sortira pourtant une oeuvre majeure qui changera à jamais le cinéma. Les Guerres de Lucas est une plongée en apnée dans les affres de la création, intense et poignante, mais drôle malgré tout. Making of ultime, success-story jouissive et leçon de cinéma, une ode à la magie de l'enfance et à la persévérance. Critique : J'ai mis du temps à me lancer dans cette aventure ! J'observais le succès critique et commercial de cette oeuvre du coin de l'oeil , envisageant un achat et une lecture dans un avenir raisonnable . Puis , mon amour profond pour la saga a fini par prendre le dessus et je me suis lancé dans le grand bain (de bacta) . Autant vous le dire tout de suite , j'ai été conquis . Que d'émerveillement en lisant la genèse de ce film , mais pas que , il s'agit aussi et surtout de la "naissance" du réalisateur Georges Lucas . Un homme que vous découvrirez simple , issu du middle class californien , ayant très peu de goût pour les fêtes et les vices de la vie comme l'alcool et la drogue ( il est diabétique) . Cancre à l'école , il est bercé par les exploits de Flash Gordon et se crée un univers bien à lui dans ses nombreuses rêveries . L'appel du cinéma se fait naturellement avec une formation dans laquelle il côtoie Spielberg et Copolla entre autres , puis une première oeuvre en 1971 : THX1138 . Déjà il ressent le manque de moyens technologiques face à son imaginaire , il découvre aussi et surtout les difficultés d'avoir des financements par les studios ! C'est ainsi que naîtra American Graffiti , film jugé commercial qu'il réalise sans grand entrain , pour contenter ses producteurs . Le succès incroyable au box office va pouvoir lancer son projet d'une vie : Star wars ! Régalez-vous des anecdotes nombreuses et incroyables du film de sa création à son tournage , on nage dans le thriller parfois ! Vous ressentirez cette impression entrevue dans Oppenheimer lors de l'essai de la Bombe : vous savez que cela fonctionnera mais le talent de Nolan fait que vous ressentez le stress d'un éventuel échec . Ici , accompagnerez Georges Lucas pas à pas dans cette arlésienne au destin grandiose . Des négociations avec les "costards cravates" , au casting , en passant par le quotidien du tournage , puis la libération , rien ne vous échappera ! Le dessin réaliste est immersif , les "acteurs" sont facilement reconnaissables , Harrison Ford est iconique , bref , tout est beau ! Aussi , lorsque Spielberg et Lucas se retrouvent en vacances après la sortie du film en s'imaginant travailler ensemble , et que Georges lui soumet l'idée d'un archéologue aventurier , mon sang faillit tourner en espérant un tome 2 ! Messieurs à vous lire et merci , mille mercis pour cette balade merveilleuse . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-guerres-de-lucas/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Les albums se suivent et se ressemblent parfois un peu. C'est somme toute assez logique au bout de 28 tomes de gags sur l'école et notre cancre favori. On sent que Zidrou essaye d'innover à travers de nouveaux personnages secondaires sensés amener un contexte sociétale plus actuel permettant de renouveler les gags. Pour ma part, si cela m'a amené pas mal de sourires, j'y ai perdu finalement un peu de la légèreté du gag de cancre. Avec un Ducobu un brin plus militant, les sourires ont été peut être plus crispés que d'habitude mais surtout cet album en me ramenant plus dans le présent m'a surtout moins permis de retrouver un peu de l'école de mon enfance. Normal après tout. Côté dessin, rien à redire, on est sur un Ducobu, et Godi gère sa série sans changements majeurs par rapport au premiers tomes.
  8. Titre de l'album : Ducobu - Tome 28 - En vert et contre tous ! Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Godi Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : L'école est plus que jamais au centre de toutes les préoccupations morales et politiques : ça commence avec deux grenouilles de bénitier qui entendent séparer garçons et filles. Ça continue avec un ministre de l'Éducation Nationale qui impose le retour aux matinées entières de dictées sept jours sur sept... Ducobu va devoir déployer des trésors d'ingéniosité pour continuer de paresser joyeusement aux côtés de sa première de classe favorite ! Critique : Les albums se suivent et se ressemblent parfois un peu. C'est somme toute assez logique au bout de 28 tomes de gags sur l'école et notre cancre favori. On sent que Zidrou essaye d'innover à travers de nouveaux personnages secondaires sensés amener un contexte sociétale plus actuel permettant de renouveler les gags. Pour ma part, si cela m'a amené pas mal de sourires, j'y ai perdu finalement un peu de la légèreté du gag de cancre. Avec un Ducobu un brin plus militant, les sourires ont été peut être plus crispés que d'habitude mais surtout cet album en me ramenant plus dans le présent m'a surtout moins permis de retrouver un peu de l'école de mon enfance. Normal après tout. Côté dessin, rien à redire, on est sur un Ducobu, et Godi gère sa série sans changements majeurs par rapport au premiers tomes. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-eleve-ducobu-tome-28-en-vert-et-contre-tous/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot. Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé. Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024
  10. Titre de l'album : Retour à Neverland tome 1 - Les enfants perdus Scenariste de l'album : Tom Taylor Dessinateur de l'album : Jon Sommariva Coloriste : Jon Sommariva Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un groupe d'enfants sans abri entre 9 et 14 ans partage tout. Ils forment une famille soudée qui accueille un nouveau venu, Paco, accompagné par une étonnante fée guerrière qui leur propose de la suivre dans un voyage extraordinaire, un voyage au Pays imaginaire, à la recherche du nouveau... Pan ! Le Pays imaginaire est un endroit merveilleux, mais il est assiégé. Des pirates et les pires fées guerrières, sirènes et autres créatures incroyables de « l'Autre Monde » tentent de s'en emparer. Nos enfants vont combattre, se lier d'amitié, devenir les nouveaux enfants perdus. Mais qui deviendra le nouveau Pan ?!? Une création originale du scénariste superstar Tom Taylor (X-Men, Superman, Nightwing), associé au très talentueux dessinateur Jon Sommariva, qui revisite l'oeuvre emblématique de James M. Barrie par un récit dynamique et moderne qui saura séduire petits et grands. Critique : hop la toutes les cases sont cochées : Aventure + Peter pan + pirates + mise en images moderne + one shot. Tout est la pour avoir entre les mains le meilleur des cadeaux pour des jeunes lecteurs entre 10 et 14 ans.... mais... vous pensiez qu'il y aurait un mais ? Et bien pas du tout. Le scenario est top, la transposition dans un futur proche de l'histoire de peter pan est excellente et le tout est dense et bien pensé. Pour tout dire, on regretterait même qu'il n'y ait pas une suite. Il n'y a donc aucun MAIS pour l'un des meilleurs rapports prix/pages/qualité pour ado de cette année 2024 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/retour-a-neverland-tome-1-les-enfants-perdus?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. poseidon2

    La Venise des Louves

    Rhhhaaa pourquoi les bonnes histoires sont souvent trop courtes ? Ou alors est ce parce que l'histoire est bonne que l'on en voudrait plus ? C'est clairement le cas ici. Le background derrière l'histoire de nos louves est juste magique. Innovant, intéressant et bien pensé, on aurait quasiment aimé avoir un one shot sur chacune des louves tellement il y a de pistes à explorer. Car, et sans trop en dire ce qui gâcherait la surprise, l'univers imaginé par XXX est très bon. On mélange de fantastique, horreur et cape et épée détonnant. Le mix semble improbable, mais se trouve être très bon et bien mis en avant par le dessin subtil de Emanuele Contarini. Trop bien je dirais. Car le seul défaut de cet album est bien de nous laisser sur notre faim. L'histoire est bien conclue.... mais on aurait préféré qu'elle ne le soit pas et que l'on prenne plus de temps pour détailler les passer de ces dames, de notre héros ou encore de l'ile. Une bonne lecture mais ou il y avait de quoi faire une excellente série. Dommage
  12. Titre de l'album : La Venise des Louves Scenariste de l'album : Aurelie Wellenstein Dessinateur de l'album : Emanuele Contarini Coloriste : Emanuele Contarini Editeur de l'album : Drakoo Note : Résumé de l'album : Dans une Venise de fantasy ravagée par des attentats surréalistes, un rescapé et ses alliées dissimulées sous des masques de loup cherchent à comprendre qui sont les terroristes qui ont détruit leur vie. L'archipel des Gabbiani était un bel endroit avant que l'une de ses îles ne soit brusquement coupée des autres. De celle qu'on surnomme désormais « l'île noire » viennent de mystérieux gondoliers. Ils sillonnent les canaux, exigeant des impôts exorbitants, et si les habitants ne se soumettent pas, un attentat ravage leurs quartiers de bombes surréalistes qui déforment, dispersent, désagrègent ou effacent leurs victimes.Renzo, pianiste surdoué, a vu son bras effacé lors d'un attentat. Il a rassemblé autour de lui quatre femmes, elles aussi victimes de la bombe. Ils forment une nouvelle famille, une meute, cinq doigts d'une main d'acier. Cachés sous des masques de loup, ils n'ont qu'un objectif : accoster sur l'île noire en quête de vengeance... et de sens. Critique : Rhhhaaa pourquoi les bonnes histoires sont souvent trop courtes ? Ou alors est ce parce que l'histoire est bonne que l'on en voudrait plus ? C'est clairement le cas ici. Le background derrière l'histoire de nos louves est juste magique. Innovant, intéressant et bien pensé, on aurait quasiment aimé avoir un one shot sur chacune des louves tellement il y a de pistes à explorer. Car, et sans trop en dire ce qui gâcherait la surprise, l'univers imaginé par XXX est très bon. On mélange de fantastique, horreur et cape et épée détonnant. Le mix semble improbable, mais se trouve être très bon et bien mis en avant par le dessin subtil de Emanuele Contarini. Trop bien je dirais. Car le seul défaut de cet album est bien de nous laisser sur notre faim. L'histoire est bien conclue.... mais on aurait préféré qu'elle ne le soit pas et que l'on prenne plus de temps pour détailler les passer de ces dames, de notre héros ou encore de l'ile. Une bonne lecture mais ou il y avait de quoi faire une excellente série. Dommage Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-venise-des-louves?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Le combat d'Henry Fleming Scenariste de l'album : Steve Cuzor Dessinateur de l'album : Steve Cuzor Coloriste : Steve Cuzor Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : « Et vous ? Quel genre de types êtes-vous pour foncer têtes baissées vers votre propre tombeau ? Des surhommes magnifiques ou des abrutis inconscients ? ». Printemps 1863. Sur les rives du Rappahanock, État de Virginie, 190 000 soldats américains s'affrontent dans le chaos mortifère d'une guerre civile fratricide. Les uns portent l'uniforme gris, les autres sont en uniforme bleu. Parmi ces derniers, le jeune Henry Fleming monte sur la ligne de front pour la première fois. Désormais, la frontière entre la vie et la mort ne tient qu'à la trajectoire d'une balle de fusil ou d'un éclat d'obus. Dans la foule anonyme d'hommes transformés en guerriers d'occasion, Henry sait-il vraiment pour quelle raison il doit se battre ? Contre qui ? Pour qui ? Et le premier de ses combats n?est-il pas celui à mener contre son propre ennemi intérieur ? Entre le son du canon et le chant du colibri, entre la folie des hommes et la sagesse de la nature, entre l'exaltation et la terreur, entre le courage et la lâcheté, Henry doit trouver sa place sur l'échiquier. Avec Le combat d'Henry Fleming, Steve Cuzor s'empare du roman qui fonda la littérature américaine moderne, The Red badge of Courage, écrit en 1894 par Stephen Crane. Avec puissance et sensibilité, l'art narratif de Steve Cuzor réinterprète ce récit d'apprentissage sur fond d'apocalypse où se mêlent la poussière et le sang, la rage et la peur. Critique : Alors sur le site, on n'est pas d'accord sur cet album, je dois donc dire que c'est uniquement mon avis et que @Kevin Nivek n'est pas d'accord avec moi. Pas d'accord sur quoi ? pas sur la qualité graphique. Rien à dire sur celle-ci. Les dessins sont sublimes et la mise en couleur bien adaptée au différent passage de l'histoire. Non, nous ne sommes pas d'accord sur le scenario. On ne l'a pas vécu de la même façon. Pas du tout. Pour tout vous dire, moi cette adaptation m'a laissé froide. J'ai trouvé qu'il manquait des scènes de transition, ce qui faisait que les changements psychologiques de notre héros étaient trop brutaux. Le personnage principal m'a paru froid au possible et pleins de décision plus irrationnelles les unes que les autres. Je ne saurais juger si cela vient de la nouvelle de Stephen Crane ou de l'adaptation, mais j'ai eu, tout le long de l'album, l'impression de lire l'histoire d'un mec bipolaire. Non pas que cela ne puisse pas être intéressant, mais il aurait été nécessaire, de mon point de vue, ne prendre plus de temps pour faire comprendre aux lecteurs ces changements, pour créer un minimum d'empathie envers un personnage principal froid au possible. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-combat-d-henry-fleming?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Le puits

    Troisième tome de la collection Combo de Dargaud et un one shot particulièrement intelligent qui nous livre une histoire bien plus complexe qu'elle ne pourrait sembler. En effet, notre héroïne doit exaucer trois vœux car elle a dû voler trois pièces dans la fontaine magique. Mais ces vœux sont tous sauf des vœux prononcés au hasard et ils vont servir de lien à un scenario rondement ficelé. Attention tout de même. Le style graphique pourrait faire penser, à tort, que la BD est une BD jeunesse. Ma fille en est témoin (elle a arrêté au milieu), les thèmes abordés sont plus compliqués qu'il n'y parait et peut être un peu trop dur pour des enfants de moins de 12 ans. Un excellent one shot... pour ado et adultes!
  15. poseidon2

    Le puits

    Titre de l'album : Le puits Scenariste de l'album : Jacob Wyatt Dessinateur de l'album : Felicia Choo Coloriste : Felicia Choo Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Li-Zhen mène une vie simple dans son archipel. Celle que tout le monde appelle Lizzy veille sur son grand-père et leurs chèvres, entretient des sentiments pour une jeune fille qui travaille sur le bac et évite le plus possible le brouillard et les monstres qui s'y cachent. Son existence bascule le jour où elle vole une poignée de pièces dans un puits sacré. Le puits exige alors d'être remboursé, non pas argent, mais en souhaits... S'en suit alors une quête qui amèneront la jeune fille à affronter des puissances magiques autant que des souvenirs enfouis... Critique : Troisième tome de la collection Combo de Dargaud et un one shot particulièrement intelligent qui nous livre une histoire bien plus complexe qu'elle ne pourrait sembler. En effet, notre héroïne doit exaucer trois vœux car elle a dû voler trois pièces dans la fontaine magique. Mais ces vœux sont tous sauf des vœux prononcés au hasard et ils vont servir de lien à un scenario rondement ficelé. Attention tout de même. Le style graphique pourrait faire penser, à tort, que la BD est une BD jeunesse. Ma fille en est témoin (elle a arrêté au milieu), les thèmes abordés sont plus compliqués qu'il n'y parait et peut être un peu trop dur pour des enfants de moins de 12 ans. Un excellent one shot... pour ado et adultes! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-puits?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF
  17. Titre de l'album : Les chroniques de l'univers tome 3 - Fragments de la jeunesse éternelle Scenariste de l'album : Richard Marazano Dessinateur de l'album : Ingo Romling Coloriste : Ingo Romling Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Qui n'a jamais rêvé de voyager dans l'espace, en quête de savoir ? A bord du Thucydide, l'équipage d'étudiants et leur doyen sont toujours perdus dans le temps et l'espace, à la recherche d'un moyen de rentrer sur Terre et de percer les secrets des mythiques Chroniques de l'Univers. Hôtes indésirables de la planète Cordelia 7 qui semble étrangement vivante, Oot-Jah, Mark, Qsi, Polly, Adya et leur compagnon de fortune Pearl devront être plus que jamais soudés pour espérer trouver l'artefact qui leur permettra de décrypter les Chroniques. Même si cela veut dire faire face à d'infâmes créatures et à un énigmatique miraculé... Se pourrait-il enfin que le dénouement de cette quête interstellaire soit proche ? Critique : Fin de la série de SF pure de Marazano. Et fin qui respecte l'esprit de la série sans être magistrale non plus. Mais une série comme celle ci pouvait etre l'étre vraiment ? En effet, Marazano ne nous livre ni un space opera, ni une histoire post apocalyptique, ni de l'anticipation d'aventure. Aucun de ces "sous-genre" de la science-fiction qui promet des rebondissements, batailles spatiales et autres surprises. Ici on parle de science-fiction réfléchie, de découverte spatiale, d'exploration et de réflexion sur l'espace temps..... en gros l'interstellar de la BD si vous voulez. Et en cela cette fin est bien réussie (même si certain diront que Marazano fait une fin à la Marazano mais... difficile de lui reprocher) : Elle nous livre une conclusion à notre histoire en cours sans chercher à nous livrer une genèse de l'univers et sans sortir un deux ex machina du chapeau. De la bonne SF avec un bon gout des livres des années 70-80, grande période de la littérature SF Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-chroniques-de-l-univers-tome-3-fragments-de-la-jeunesse-eternelle?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Titre de l'album : Missak, Mélinée & le groupe Manouchian Scenariste de l'album : Jean-David Morvan Dessinateur de l'album : Thomas Tcherkezian Coloriste : Thomas Tcherkezian Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Torturé puis fusillé le 21 février 1944 avec 22 autres membres de son groupe Francs-Tireurs et Partisans ? Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI), le poète, ouvrier et militant communiste Missak Manouchian va devenir un symbole de la Résistance intérieure française. Un martyr que le peuple opprimé n'oubliera jamais. Cette exécution, très médiatisée par les Allemands à travers la fameuse Affiche rouge, servira de propagande nazie pour déstabiliser et décrédibiliser la Résistance face au peuple français. Un destin hors du commun qui prend une nouvelle ampleur en février 2024 avec l'entrée de Missak et Mélinée, son épouse, au Panthéon. Après sa sublime série sur la résistante Madeleine Riffaud, J.-D. Morvan retrouve la prestigieuse collection « Aire Libre » pour sa première collaboration avec le dessinateur arménien Thomas Tcherkézian et nous narre le destin incroyable et tragique de Missak Manouchian et son groupe de résistants, exécutés par l'occupant allemand en février 1944. Critique : Je dois le dire, j'ai appris ce qu'était vraiment le groupe Manouchian lors de l'entrée du couple (et des 23) au panthéon en ce début d'année. Et donc cet album résumé des hauts fait de l'équipe de Manouchian durant la guerre. Des faits dignes des plus grands résistants. Des faits qui ont été fait par des "étrangers" pour la France. Des étrangers fier de leurs combats et prêt à donner leur vie pour défendre leur pays d'adoption. Si cet album paraitra un peu haché lors d'une première lecture, déroulé comme un recueil d'intervention chronologique plus que comme une histoire a proprement parlé, elle regorge d'information sur les 23 du groupe Manouchian et met en lumière ce qu'un groupe d'hommes normaux a pu faire, sachant très bien la forte probabilité de fin funeste. Un bien bel ouvrage, intéressant et bien mis en image par Thomas Tcherkezian Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/missak-melinee-le-groupe-manouchian?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Je dois le dire, j'ai appris ce qu'était vraiment le groupe Manouchian lors de l'entrée du couple (et des 23) au panthéon en ce début d'année. Et donc cet album résumé des hauts fait de l'équipe de Manouchian durant la guerre. Des faits dignes des plus grands résistants. Des faits qui ont été fait par des "étrangers" pour la France. Des étrangers fier de leurs combats et prêt à donner leur vie pour défendre leur pays d'adoption. Si cet album paraitra un peu haché lors d'une première lecture, déroulé comme un recueil d'intervention chronologique plus que comme une histoire a proprement parlé, elle regorge d'information sur les 23 du groupe Manouchian et met en lumière ce qu'un groupe d'hommes normaux a pu faire, sachant très bien la forte probabilité de fin funeste. Un bien bel ouvrage, intéressant et bien mis en image par Thomas Tcherkezian
  20. Kevin Nivek

    Le dernier vol

    Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre .
  21. Titre de l'album : Le dernier vol Scenariste de l'album : Lorenzo Coltellacci Dessinateur de l'album : Davide Aurilia Coloriste : Davide Aurilia Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une histoire inspirée de faits réels. À Barcelone, un vol s'apprête à décoller pour Düsseldorf. Alors que Juana angoisse à l'idée de revoir son ex-mari et s'inquiète pour la garde de sa fille, Roberto veut raviver la flamme avec Ana. Mark, lui, est en colère contre son père et hésite à retourner le voir pour son anniversaire. Quant à Leya, elle ne croyait pas pouvoir tomber un jour amoureuse avant de rencontrer Hans. Elle trépigne de le retrouver. Le copilote, lui, a d'autres projets. Les chemins qui se croisent dans les heures précédant la tragédie, nous rappellent que la vie est pleine d'inattendu. Critique : Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-vol/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. alx23

    Liberté ! tome 2 - Les trafiquants

    Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine.
  23. Titre de l'album : Liberté ! tome 2 - Les trafiquants Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Loic Chevallier & Etienne Le Roux Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Juillet 1776. Deane et Beaumarchais continuent leur trafic d'armes en soutien aux colonies américaines mais ils sont sous la surveillance d'espions anglais qui contrecarrent leurs plans. La première bataille à Manhattan est une déroute pour l'armée du général Washington, obligée de fuir. Toutefois, les anglais sont trop sûrs de leur victoire et nos héros ont plus d'un canon dans leur cale... Critique : Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberte-tome-2-les-trafiquants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Kevin Nivek

    Monstera

    Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir .
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