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  1. Titre de l'album : La rafle d'Izieu Scenariste de l'album : Pascal Bresson Dessinateur de l'album : Giulio Salvadori Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Début 1943, Sabine et Miron Zlatin avaient créé à Izieu, dans l'Ain, une colonie pour accueillir et protéger des enfants juifs, en zone italienne. Mais le 8 septembre 1943, l'armée italienne capitule face aux Alliés et laisse sa place aux troupes allemandes dans le Sud-Est de la France. Début 1944, les signaux d'alarme se multiplient avec des arrestations à Chambéry et aux alentours et avec le remplacement du sous-préfet de Belley, protecteur de la colonie. Mais avant que la colonie ne soit effectivement dispersée, le 6 avril 1944, débarquent un détachement de la Wehrmacht et 3 officiers SS qui embarquent sans ménagement les quarante-cinq enfants et les sept adultes de la colonie. Seul échappe à la rafle Léon Reifman qui a pu sauter par la fenêtre et trouver refuge chez les voisins, les Perticoz. Ces derniers ont eux-mêmes assisté, impuissants, à la rafle... Ils ne comprennent pas : pourquoi s'en prendre ainsi à des enfants ? Qui a bien pu attirer l'attention de Klaus Barbie et de ses sbires sur cette paisible colonie ? Y aurait-il eu dénonciation ? Pendant ce temps, les enfants sont emmenés à Lyon puis Drancy avant leur déportation et leur extermination. Critique : A l'occasion du funeste anniversaire des 80 ans de la rafle d'Izieu , la maison d'éditions La boîte à bulles , publie ce très bel ouvrage racontant les faits . L'auteur breton Pascal Bresson poursuit son travail sur cette période après avoir réalisé des histoires sur Simone Veil et les combats des époux Klarsfeld . Il signe un scénario aux faux airs d'enquête policière . Les actes atroces commis par les nazis sous l'occupation composent l'introduction du livre . Puis , l'ensemble des personnages ayant été concernés de près ou de loin par cette rafle sont mis sous les feux des projecteurs . Chacun se posant moult questions , comme ce chef de gendarmerie réalisant une enquête de terrain et d'investigation afin de savoir comment cela a pu arriver et qui sont les coupables ! Car cette colonie d'enfants juifs était discrète et à l'écart des grandes villes . Rappelons que nous sommes en avril 1944 , la fin de la guerre est proche et les nazis sentent bien que le vent a tourné dans le mauvais sens pour eux ! Pourquoi donc s'en prendre à ces 45 enfants dans une certaine urgence alors que les signes d'une défaite prochaine sont proches ? Dénonciation ? Simple volonté de Klaus Barbie ? Les deux ? De nombreux témoignages viennent compléter ce drame sur une période couvrant la rafle elle même , puis les jours suivants et enfin des années plus tard lors du procès de Barbie . Les ellipses sont nombreuses et il faut rester bien attentif au cours de la lecture pour bien repérer les différents protagonistes . La ligne clair du dessinateur italien Giulio Salvadori rend l'exercice plus facile , les visages sont reconnaissables même en vieillissant et surtout , le choix de ce type de graphisme atténue un peu les horreurs rencontrées durant la lecture . Un style plus réaliste eut été insoutenable , tant le récit peut se montrer poignant par moments . Les couleurs sont ternes , en écho avec cette bien sombre période . Une lecture nécessaire pour ne pas oublier . Vous pouvez visiter le site qui se trouve dans l'Ain . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-rafle-d-izieu/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. "Les justiciers de justice" faitt partie de ces petites BDs qui ne payent pas de mine, mais qui se trouvent être, assez souvent, un très bon divertissement. Bon alors je ne vous cache pas que pour apprécier cette BD il faut un minimum de connaissance en Marvel et DC. En effet, la plupart des gags font référence à des héros et de tics de ces héros. Et, pour un fan de comics comme moi, c'est ce qui était très drole ! Que ce soit la volonté de se faire piquer par une araignée (et comment ils cherchent à la rendre radioactive) ou l'état des maisons après leurs essais super héroïques, toutes les blagues sont bien trouvées avec un niveau d'humour assez adulte. Bref un bon moment de détente et une belle surprise
  3. Titre de l'album : Les Justiciers de la justice tome 1 Scenariste de l'album : Sti Dessinateur de l'album : Stivo Coloriste : Stivo Editeur de l'album : Bamboo Note : Résumé de l'album : Ils ont un seul but : mettre les Avengers à la retraite ! C'est génial toutes ces BD avec des super héros auxquels les enfants peuvent s'identifier... sauf que les enfants ne sont ni des mutants, ni des scientifiques qui ont des rayons laser dans les yeux suite à une expérience qui a mal tourné, ni des ninjas experts en karaté... Mais à force d'en lire, forcément, ils vont avoir envie de le devenir... suivez la quête de trois enfants qui vont chercher par tous les moyens (même les pires... surtout les pires) à devenir les nouveaux superhéros... Critique : "Les justiciers de justice" faitt partie de ces petites BDs qui ne payent pas de mine, mais qui se trouvent être, assez souvent, un très bon divertissement. Bon alors je ne vous cache pas que pour apprécier cette BD il faut un minimum de connaissance en Marvel et DC. En effet, la plupart des gags font référence à des héros et de tics de ces héros. Et, pour un fan de comics comme moi, c'est ce qui était très drole ! Que ce soit la volonté de se faire piquer par une araignée (et comment ils cherchent à la rendre radioactive) ou l'état des maisons après leurs essais super héroïques, toutes les blagues sont bien trouvées avec un niveau d'humour assez adulte. Bref un bon moment de détente et une belle surprise Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-justiciers-de-la-justice-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : Le convoi - intégrale Scenariste de l'album : Denis Lapière Dessinateur de l'album : Eduard Torrents Coloriste : Eduard Torrents Editeur de l'album : Dupuis - Air Libre Note : Résumé de l'album : Montpellier, 1975. Angelita, fille de réfugiés espagnols à qui sa vie tranquille semble trop rangée, est tentée de flirter avec l'un de ses collègues. Mais son existence va soudain prendre un tour dramatique lorsqu'elle découvre que sa mère a fait une crise cardiaque. À Barcelone. Alors qu'elle avait promis de ne pas y retourner tant que Franco serait encore vivant... Accompagnée de René, son beau-père français, qui l'a élevée après la mort de son père alors qu'elle avait 10 ans, Angelita va partir à la redécouverte de son passé, celui de la retirada, qui vit des milliers d'Espagnols républicains fuir leur pays vers la France, avant de se retrouver dans les camps d'Argelès, d'Angoulême, ou pire : de Mauthausen... Eduard Torrents, dessinateur barcelonais, nourrit cette histoire de son propre passé familial, mis en scène par le réputé Denis Lapière, qui compose avec Angelita un personnage tout en subtilité. Une fiction universelle, nourrie d'une Histoire qui l'est tout autant, proposée dans une indispensable édition intégrale complétée d'un dossier historique exclusif. Critique : Dupuis réédite Le convoi de Torrents et Lapière en édition intégrale, en parallèle d'un autre récit sur le francisme : Barcelone âme noir. Et cette réédition est une bonne idée. Le dessin d'Eduard Torrents n'a pas vraiment vieilli et le scenario de Denis Lapière est toujours frappant. On est scotché par le traitement réservé aux immigrés Espagnol fuyant Franco et à ce que ces mêmes immigrés ont dû endurer pour survivre dans l'espoir de revoir un jour leur pays. On pourra juste reprocher à Denis Lapière de s'être trop fait happer par l'histoire, au détriment des réflexions psychologiques d'Angelica sur la place de la femme dans le foyer et son envie de continuer à plaire. C'est un poil dommage, car on aurait aimé quelques pages de plus pour lier son passé à sa réflexion, et ce, autrement que par une case en toute fin de tome. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-convoi-integrale-tomes-1-et-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. poseidon2

    Le convoi - intégrale

    Dupuis réédite Le convoi de Torrents et Lapière en édition intégrale, en parallèle d'un autre récit sur le francisme : Barcelone âme noir. Et cette réédition est une bonne idée. Le dessin d'Eduard Torrents n'a pas vraiment vieilli et le scenario de Denis Lapière est toujours frappant. On est scotché par le traitement réservé aux immigrés Espagnol fuyant Franco et à ce que ces mêmes immigrés ont dû endurer pour survivre dans l'espoir de revoir un jour leur pays. On pourra juste reprocher à Denis Lapière de s'être trop fait happer par l'histoire, au détriment des réflexions psychologiques d'Angelica sur la place de la femme dans le foyer et son envie de continuer à plaire. C'est un poil dommage, car on aurait aimé quelques pages de plus pour lier son passé à sa réflexion, et ce, autrement que par une case en toute fin de tome.
  6. Titre de l'album : Rwama tome 1 - Mon enfance en Algérie (1975-1992) Scenariste de l'album : Salim Zerrouki Dessinateur de l'album : Salim Zerrouki Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Salim Zerrouki a grandi en Algérie, dans un immeuble atypique au coeur de la Cité Olympique construite par l'architecte brésilien Oscar Niemeyer pour accueillir les « Jeux méditerranéens de 1975 ». À cette époque, l'Algérie est une dictature dirigée par Houari Boumediene qui voit dans cet événement sportif l'occasion d'exhiber sa puissance devant le monde entier. C'est dans ce contexte que Salim Zerrouki revient sur son histoire avec justesse, pudeur et humour. Depuis son immeuble melting pot surnommé « Rwama » (littéralement « Les Français » en algérois- , où se mêlent Algériens, Russes, Allemands de l'Est, Cubains, venus de nations socialistes amies enseigner le sport aux Algériens), l'auteur déploie ses souvenirs d'enfance et d'adolescence pour dépeindre un portrait personnel, politique et religieux d'une Algérie méconnue et terrible entre 1975 et 2000. Un récit dur, sensible, documenté mais toujours drôle. Critique : Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/rwama-tome-1-mon-enfance-en-algerie-1975-1992?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Quelle excellente surprise que ce Rwama. Une excellente surprise, car un traitement tout en justesse et en "neutralité" de l'évolution de l'Algérie dans les années qui suivirent son indépendance. Une histoire qui est inconnue à beaucoup de français n'ayant connu l'Algérie que comme un pays étranger comme un autre. Et surtout une histoire traitée sans complexe et avec juste ce qu'il faut d'humour pour la rendre passionnante.À mi-chemin entre l'arabe du futur et Dans la combi de Thomas Pesquet, Salim Zerrouki nous offre un témoignage sincère porté par une retranscription de sa vision d'enfant qui donne une justesse au propos. Ça se lit très bien et réussit avec brio à nous intéresser au passé d'une nation qui n'est pas forcement la nôtre. Vivement la suite !!!
  8. poseidon2

    La route par Manu Larcenet

    Difficile critique que celle-ci. Difficile, car nécessitant à détacher l'adaptation de l'œuvre originale. Une obligation tellement le roman raconte un avenir que mon cerveau ne veut pas imaginer. L('histoire de Cormac Mc Carthy nous montre tout ce qu'il y a de plus sombre dans l'âme humaine sans même nous donner quelque espoir. Une espèce de boite de pandore sans fond.... Mais si je n'aime pas cette histoire, allant complètement contre mon optimisme patenté, je me dois de reconnaitre le somptueux travail d'adaptation de manu Larcenet, encore une fois. Il avait déjà été bluffant dans le rapport de Brocdeck, il l'est tout autant dans cette adaptation de la Route. C'est graphiquement sublime. Les détails apportés aux cases sont monstrueux et l'ambiance graphique donne autant envie de pleurer que l'adaptation cinématographique avec Viggo Mortensein. Une plongée dans l'abime du désespoir de l'humanité comme rarement une BD nous a emmenés.
  9. Kevin Nivek

    Aparthotel Deluxe

    Après un enrichissant Touristes à la Havane paru chez Steinkis , Edo Brenes publie chez La boîte à bulles une nouvelle histoire sociétale en Amérique latine . Ce récit choral se déroule sur les terres de l'auteur : le Costa Rica . Il situe une dizaine de personnages vivant dans une même copropriété . Un événement va bouleverser ce petit monde et nous offrir un maelström de pensées profondes ! Chacun des protagonistes est lié de près ou de loin à ce fameux voisin monsieur B qui laisse sa douche couler depuis un certain temps sans répondre aux appels . Du gardien de l'immeuble en pleine crise de couple , en passant par la voisine du dessus inquiète , des jeunes fraichement parents et demandant du calme pour que le bébé dorme tout en se questionnant sur la future sexualité de leur enfant , une prostitué accueillant divers clients et leurs névroses , bref vous l'aurez compris , l'auteur ratisse large 🙂 ! Il ajoute à ces petits chapitres centrés sur chacun des protagonistes , des pages intermédiaires sur le fils de monsieur B , en pleine introspection et revisitant la vie de son père en ouvrant les placards . Le destin funeste de monsieur B n'est pas la surprise de ce récit , en effet il faut plutôt chercher dans cette petite fourmilière qui s'agite autour et qui nous offre un final assez surprenant pour certains ! Je veux bien concevoir que nous sommes tous névrosés , mais il me semble que l'auteur s'emporte un peu et grossit le trait sur certains "portraits" en pleine crise existentielle . Ce pays à dominance catholique garde un socle religieux profond et la mutation de la société ne se fait pas sans heurts . Cela reste plaisant à lire , le suspens lié au devenir des personnages est bien amené et la ligne claire de l'artiste costaricain est toujours aussi douce et détaillée . A l'image des nombreuses variétés d'oiseaux et de fleurs de ce pays vert , il nous offre un bouquet de portraits colorés et rafraîchissants . A découvrir .
  10. Titre de l'album : Aparthotel Deluxe Scenariste de l'album : Edo Brenes Dessinateur de l'album : Edo Brenes Coloriste : Edo Brenes Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : La douche de monsieur B. coule en continu depuis ce matin mais personne ne répond quand on frappe à sa porte. Ses voisins s'inquiètent... Et s'il avait glissé sur le carrelage ? Au fil de leurs allées et venues, le pallier de Monsieur B. devient un point de rencontre. On s'y croise, on s'y questionne, avant de reprendre chacun le cours de sa vie. Dans ce vieil immeuble costaricain, typique de San José, sa capitale, cohabitent des individus en proie aux doutes : Garçon, un jeune homme profondément croyant mais adepte du travestissement, Isaac, un jeune père célibataire à l'avenir trouble, ou encore Jan, leur concierge, et sa femme Tori, qui fuient un mariage engagé trop jeune. Critique : Après un enrichissant Touristes à la Havane paru chez Steinkis , Edo Brenes publie chez La boîte à bulles une nouvelle histoire sociétale en Amérique latine . Ce récit choral se déroule sur les terres de l'auteur : le Costa Rica . Il situe une dizaine de personnages vivant dans une même copropriété . Un événement va bouleverser ce petit monde et nous offrir un maelström de pensées profondes ! Chacun des protagonistes est lié de près ou de loin à ce fameux voisin monsieur B qui laisse sa douche couler depuis un certain temps sans répondre aux appels . Du gardien de l'immeuble en pleine crise de couple , en passant par la voisine du dessus inquiète , des jeunes fraichement parents et demandant du calme pour que le bébé dorme tout en se questionnant sur la future sexualité de leur enfant , une prostitué accueillant divers clients et leurs névroses , bref vous l'aurez compris , l'auteur ratisse large 🙂 ! Il ajoute à ces petits chapitres centrés sur chacun des protagonistes , des pages intermédiaires sur le fils de monsieur B , en pleine introspection et revisitant la vie de son père en ouvrant les placards . Le destin funeste de monsieur B n'est pas la surprise de ce récit , en effet il faut plutôt chercher dans cette petite fourmilière qui s'agite autour et qui nous offre un final assez surprenant pour certains ! Je veux bien concevoir que nous sommes tous névrosés , mais il me semble que l'auteur s'emporte un peu et grossit le trait sur certains "portraits" en pleine crise existentielle . Ce pays à dominance catholique garde un socle religieux profond et la mutation de la société ne se fait pas sans heurts . Cela reste plaisant à lire , le suspens lié au devenir des personnages est bien amené et la ligne claire de l'artiste costaricain est toujours aussi douce et détaillée . A l'image des nombreuses variétés d'oiseaux et de fleurs de ce pays vert , il nous offre un bouquet de portraits colorés et rafraîchissants . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/aparthotel-deluxe/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Quand on aime le dessin "moderne" et les couleurs vives comme moi, on guette les trop rare parution de Krystel. De Magda Ikklepotts à Ash, ces dessins m'ont toujours marqué et ses albums sont toujours bien rangé dans ma bibliothèque. Alors quand en plus, elle sort un album avec Matthieu Salva, auteur de deux des scenarios les plus innovants des dernières années (Vermines et In memoriam chez Dupuis), j'ai n'ai pas résisté… et j'ai diablement bien fait. Graphiquement déjà, c'est superbe. Krystel a même progressé sur les effets de mouvements et la gestion des émotions. Rien à redire, c'est beau. Au niveau du scenario, Matthieu Salva nous livre une histoire un poil moins original que ces précédentes parutions mais surtout beaucoup plus posée et émouvante. La narration est prenante, les personnages touchants et ce premier tome assez envoutant. Un superbe hommage à l'histoire sans fin pour ceux qui connaissent encore ! PS: en plus Dargaud n'abuse pas sur le prix avec un album de 56 pages à 11.95....
  12. Titre de l'album : Petits dieux tome 1 - Le dragon blanc Scenariste de l'album : Mathieu Salvia Dessinateur de l'album : Krystel Coloriste : Krystel Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Certaines histoires sont spéciales, celle-ci est l'une d'entre elles. Elle parle d'un rat et d'une fée sur le point de disparaître, d'un raton laveur au grand coeur et d'une guerrière prête à tout pour sauver le monde. Elle parle d'un monde qui se déchire sous les crocs d'un monstre invincible. Elle parle de la fin et de ce qui vient ensuite, lorsque tout s'arrête. Plus qu'un grand récit d'aventure fantastique en trois tomes, Petits Dieux est une histoire dans laquelle l'imagination, la mémoire et la filiation s'invitent en tant que personnages à part entière, abordant une thématique inattendue qui se dévoile petit à petit, au fil des pages. Critique : Quand on aime le dessin "moderne" et les couleurs vives comme moi, on guette les trop rare parution de Krystel. De Magda Ikklepotts à Ash, ces dessins m'ont toujours marqué et ses albums sont toujours bien rangé dans ma bibliothèque. Alors quand en plus, elle sort un album avec Matthieu Salva, auteur de deux des scenarios les plus innovants des dernières années (Vermines et In memoriam chez Dupuis), j'ai n'ai pas résisté… et j'ai diablement bien fait. Graphiquement déjà, c'est superbe. Krystel a même progressé sur les effets de mouvements et la gestion des émotions. Rien à redire, c'est beau. Au niveau du scenario, Matthieu Salva nous livre une histoire un poil moins original que ces précédentes parutions mais surtout beaucoup plus posée et émouvante. La narration est prenante, les personnages touchants et ce premier tome assez envoutant. Un superbe hommage à l'histoire sans fin pour ceux qui connaissent encore ! PS: en plus Dargaud n'abuse pas sur le prix avec un album de 56 pages à 11.95.... Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/petits-dieux-tome-1-le-dragon-blanc?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Kevin Nivek

    Le petit Bruce Lee

    A l'occasion de ce cinquième tome des Petits génies , William Augel nous plonge dans les origines de Monsieur Bruce Lee . Une véritable madeleine de Proust pour moi qui ai visionné ses films à maintes reprises dans ma jeunesse avec émerveillement . Une fois de plus , l'auteur fait mouche en conjuguant humour et histoire avec talent . Sa ligne claire nous fait découvrir les origines de Bruce Lee , au sein de sa famille à Hong Kong , berceau de son enfance . Les scénettes s'enchaînent et on sourit aux péripéties qu'il rencontre . On apprend entre autres ses lointaines origines allemandes , avec pour effet principal le refus de nombreuses écoles d'arts martiaux chinois de l'incorporer . Il faudra toute la persévérance de Yip man pour le garder avec le succès que l'on connait dorénavant . C'est une mine d'informations pour les fans ! La véritable raison de sa mort ayant été il y a peu dévoilée , j'ai été surpris d'apprendre aussi qu'il n'était pas mort sur le tournage du film Le jeu de la mort , mais bien d'un accident vasculaire cérébral . Qu'importe cette mort "naturelle" , il restera à mes yeux une icône de la pop culture et un modèle du genre ! Cette BD est un vibrant hommage à sa mémoire , elle rend ses "yataaaii" encore plus attachants 🙂 Amateurs , foncez 😉 Merci monsieur Augel , et Bruce Lee : chapeau l'artiste .Je me permets de glisser en fichier joint une photo de la légende .
  14. Titre de l'album : Le petit Bruce Lee Scenariste de l'album : William Augel Dessinateur de l'album : William Augel Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : Avant de revêtir son célèbre costume jaune et de devenir l'un des plus célèbres maîtres du kung-fu, Bruce Lee était un enfant comme les autres... Enfin, presque ! Aux côtés de son père, chanteur d'opéra, de ses grandes soeurs ou bien de son dragon imaginaire, le jeune Bruce apprend les choses de la vie. À l'entrainement, à l'école et même en rêves, toute leçon est bonne à prendre pour devenir un homme qui compte ! Et pour botter les fesses de Chuck Norris quelques années plus tard, il lui aura fallu s'entraîner avec acharnement. Et découvrir qu'il convient aussi de savoir faire preuve de ruse et de pondération ! Car c'est par la voie de la sagesse que l'on devient un "petit génie" ! Critique : A l'occasion de ce cinquième tome des Petits génies , William Augel nous plonge dans les origines de Monsieur Bruce Lee . Une véritable madeleine de Proust pour moi qui ai visionné ses films à maintes reprises dans ma jeunesse avec émerveillement . Une fois de plus , l'auteur fait mouche en conjuguant humour et histoire avec talent . Sa ligne claire nous fait découvrir les origines de Bruce Lee , au sein de sa famille à Hong Kong , berceau de son enfance . Les scénettes s'enchaînent et on sourit aux péripéties qu'il rencontre . On apprend entre autres ses lointaines origines allemandes , avec pour effet principal le refus de nombreuses écoles d'arts martiaux chinois de l'incorporer . Il faudra toute la persévérance de Yip man pour le garder avec le succès que l'on connait dorénavant . C'est une mine d'informations pour les fans ! La véritable raison de sa mort ayant été il y a peu dévoilée , j'ai été surpris d'apprendre aussi qu'il n'était pas mort sur le tournage du film Le jeu de la mort , mais bien d'un accident vasculaire cérébral . Qu'importe cette mort "naturelle" , il restera à mes yeux une icône de la pop culture et un modèle du genre ! Cette BD est un vibrant hommage à sa mémoire , elle rend ses "yataaaii" encore plus attachants 🙂 Amateurs , foncez 😉 Merci monsieur Augel , et Bruce Lee : chapeau l'artiste .Je me permets de glisser en fichier joint une photo de la légende . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-petit-bruce-lee/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    Mekka Nikki

    Drôle de parcours que ce Mekka Nikki créé par son duo d'auteurs en 2015 sur internet , puis édité en 2020 avec une faillite de l'éditeur ; les Huma reprennent le flambeau en 2024 avec la parution de deux tomes cette année ! Cette saga est prévue en 4 tomes , il faut donc s'attendre à de multiples rebondissements . L'aventure débute donc avec Nikki , en partance de son village après un énième habitant pétrifié par cette curieuse maladie . Elle décide de braver les croyances et les peurs ancestrales pour tenter de trouver un antidote . Dans ce monde peuplé de diverses créatures , dont ces bêtes entourant le village , les dangers sont nombreux . Elle devra faire preuve d'ingéniosité et elle n'en manque pas . Il faut savoir que de curieux aéronefs ou morceaux d'engins détruits sont éparpillés sur le sol de la planète et elle sait très bien les recycler ! Où ce chemin va t'elle la mener et quelles surprises l'attendent ? Dans ce noir et blanc en petit format souple que les amateurs de mangas apprécieront , le récit va à une vitesse folle ! Le découpage immersif vous fera tourner les pages à toute allure . Des dialogues courts et ciselés , allant à l'essentiel , des visages expressifs aux nombreuses onomatopées , des personnages attachants , un scénario dévoilant au compte gouttes ses dessous ; voici la recette du couple belge Exaheva et Félix Laurent ! Le tome 2 est prévu en juin prochain 😉
  16. Kevin Nivek

    Mekka Nikki

    Titre de l'album : Mekka Nikki Scenariste de l'album : Exaheva Dessinateur de l'album : Félix Laurent Coloriste : Editeur de l'album : Les humanoides associés Note : Résumé de l'album : Une terrible malédiction s'est abattue sur le village de Nikki, pétrifiant un à un ses habitants. Sans nouvelles de son père depuis plus de dix ans, elle s'élance à son tour à la recherche d'un remède par-delà la forêt, un territoire infesté de créatures effroyables. Dans sa quête désespérée, elle est recueillie par une communauté qui se défend contre les attaques d'une planète lointaine. Aidée de ses jambes mécaniques et d'un petit robot facétieux, Nikki décide de se battre à leurs côtés et se découvre des pouvoirs insoupçonnés... Critique : Drôle de parcours que ce Mekka Nikki créé par son duo d'auteurs en 2015 sur internet , puis édité en 2020 avec une faillite de l'éditeur ; les Huma reprennent le flambeau en 2024 avec la parution de deux tomes cette année ! Cette saga est prévue en 4 tomes , il faut donc s'attendre à de multiples rebondissements . L'aventure débute donc avec Nikki , en partance de son village après un énième habitant pétrifié par cette curieuse maladie . Elle décide de braver les croyances et les peurs ancestrales pour tenter de trouver un antidote . Dans ce monde peuplé de diverses créatures , dont ces bêtes entourant le village , les dangers sont nombreux . Elle devra faire preuve d'ingéniosité et elle n'en manque pas . Il faut savoir que de curieux aéronefs ou morceaux d'engins détruits sont éparpillés sur le sol de la planète et elle sait très bien les recycler ! Où ce chemin va t'elle la mener et quelles surprises l'attendent ? Dans ce noir et blanc en petit format souple que les amateurs de mangas apprécieront , le récit va à une vitesse folle ! Le découpage immersif vous fera tourner les pages à toute allure . Des dialogues courts et ciselés , allant à l'essentiel , des visages expressifs aux nombreuses onomatopées , des personnages attachants , un scénario dévoilant au compte gouttes ses dessous ; voici la recette du couple belge Exaheva et Félix Laurent ! Le tome 2 est prévu en juin prochain 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/mekka-nikki-tome-1-9782731684483/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. On connait bien Robert Louis Stevenson pour son ile au trésor. Moins pour son voyage avec un âne réalisé dans la campagne française et qui a donné le premier livre à succès de RLS. Ce roman graphique est l'occasion de nous présenter ce premier roman de l'auteur anglais mais surtout de nous faire voyager dans une france que l'on a oublié. Une france campagnarde, tranquille et accueillante. Une france qui n'est plus celle que l'on peut voir et qui est toujours bon de rappeler au plus jeune. Graphiquement, le voyage est particulièrement réussi. On ressent le calme et la poésie et on pourrait presque profiter de l'ouvrage sans même avoir besoin des écritures.
  18. Titre de l'album : Voyage avec un âne dans les Cévennes Scenariste de l'album : Christian Perrissin d'apres Robert Louis Stevenson Dessinateur de l'album : Michaël Sterckeman Coloriste : Michaël Sterckeman Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : En septembre 1878, Robert Louis Stevenson a 28 ans. Accompagné de Modestine, une ânesse rétive, il traverse en douze jours les Cévennes, de Monastier à Saint-Jean-du-Gard. Dormant sous les étoiles qui avaient éclairé la révolte des camisards, se lavant dans l'eau courante des rivières, amical envers les moines trappistes comme envers les dissidents protestants, il découvre la magie des rencontres, la complicité des paysages, l'ivresse de la liberté. Lui qui est parti sur la route à la suite de sa rupture avec Fanny Osbourne, une américaine mariée de 10 ans son aînée, il trouve en chemin toutes les raisons de croire en l'amour qui va changer son existence et ramène le livre le plus cordial et le plus confiant en la vie. Après la mort de Stevenson, le succès du livre et l'engouement pour ce voyage se développent au point qu'en 1978, pour le centenaire, cette randonnée de 220 kilomètres est devenue «le chemin de Stevenson» sous le nom de GR70 ! À partir du livre de l'écrivain écossais, mais aussi à travers sa correspondance, Perrissin et Sterckeman adaptent fidèlement son récit mais aussi le contexte de son voyage. Critique : On connait bien Robert Louis Stevenson pour son ile au trésor. Moins pour son voyage avec un âne réalisé dans la campagne française et qui a donné le premier livre à succès de RLS. Ce roman graphique est l'occasion de nous présenter ce premier roman de l'auteur anglais mais surtout de nous faire voyager dans une france que l'on a oublié. Une france campagnarde, tranquille et accueillante. Une france qui n'est plus celle que l'on peut voir et qui est toujours bon de rappeler au plus jeune. Graphiquement, le voyage est particulièrement réussi. On ressent le calme et la poésie et on pourrait presque profiter de l'ouvrage sans même avoir besoin des écritures. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/voyage-avec-un-ane-dans-les-cevennes-9782754832748?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Kevin Nivek

    Fragile

    Titre de l'album : Fragile Scenariste de l'album : Mathilde Ducrest Dessinateur de l'album : Mathilde Ducrest Coloriste : Mathilde Ducrest Editeur de l'album : Casterman Note : Résumé de l'album : Emily, étudiante, souhaite gagner un peu d'argent durant l'été et répond à une annonce de la très riche et influente Famille Rascines, qui lui inspire des préjugés plutôt hostiles. C'est ainsi qu'elle rencontre Suzanne, l'aînée de la famille, qui lui confie la tâche de promener tous les jours son chien Mitsou. Suzanne accompagne Emily durant les premières promenades et, contre toute attente, une complicité très forte naît entre les deux jeunes femmes. Peu à peu, Emily s'interroge sur les sentiments qu'elle éprouve pour celle qu'elle appelle désormais Sue. Un jour comme les autres, alors qu'Emily attend Sue et Mitsou, personne ne vient à sa rencontre. Quelque chose de dramatique est arrivé. Comment le lien qui les unit va-t-il s'en trouver transformé ? Critique : On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/fragile/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Kevin Nivek

    Fragile

    On retrouve du Timothé Le Boucher dans cette première oeuvre de l'artiste Mathilde Ducrest ! Un trait doux et rond , aux couleurs chatoyantes ( parfois un peu trop) , des dialogues aboutis et remarquablement bien écrits , des personnages complexes , voilà des atouts de première ordre ! Certes elle se montre un peu avare en détails sur certaines planches , mais il faut garder à l'esprit cette perpétuelle mise en avant des personnages . Leur passé , leurs sentiments , vous saurez tout sur ce trio féminin . Tout d'abord , Emily , la protagoniste principale , qui vit pendant ses études chez Pia ,une femme seule et âgée . Elle l'aide dans les tâches ménagères et une amitié s'installe entre elles avec une transmission d'histoire et d'expérience venant de son aînée . C'est d'ailleurs Pia qui lui donne cette annonce de "dogsitting" de la part d'une riche famille locale . Curieuse , Emily va y aller et rencontrer Suzanne et son chien Mitsou . Une curieuse relation va naître entre elles , mêlées de plusieurs sentiments bons et mauvais , ainsi qu'une introspection de chacune . De nombreux dialogues posés et intelligents ponctuent leurs échanges , jusqu'à l'arrivée d'un "drame" venant perturber cet équilibre . Il s'agit réellement d'une première oeuvre intrigante , l'auteure a mis un grand soin dans le vocabulaire employé et l'exploration des sentiments . Il subsiste de légers défauts à gommer pour les projets futurs comme certains choix de couleurs et des dialogues peut-être un peu trop "académiques" pour des jeunes de 25 ans . Je lui souhaite le même succès que Le Boucher qui fait partie des auteurs complets les plus innovants de ces dernières années . A découvrir 😉
  21. J'ai beaucoup aimé la lecture facile de ce conte fantastique aux accents d'Etrange Noël de M. Jack. Les enjeux sont vite compréhensibles, et on est porté dans le tourbillon d'aventures que va connaitre Christopher pour découvrir ce qui est arrivé à sa petite sœur. Sur le thème du deuil, l'histoire évite de trop s'appesantir sur la tristesse pour nous faire découvrir plutôt un monde féérique et plus étrange qu'horrifiant. Les dessins de Margaux Saltel sont tout en rondeurs et grâce à la colorisation très dynamique on retrouve vite une impression de dessin animé, signe d'une certaine réussite dans le dynamisme des cases et des visages. C'est le premier tome d'un futur joli conte pour enfants qui je le pense va encore nous apporter son lot de surprises.
  22. Titre de l'album : Le royaume d'après - Tome 1 - Le crépuscule Scenariste de l'album : Marc Dubuisson Dessinateur de l'album : Margaux Saltel Coloriste : Margaux Saltel Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Christopher vit avec son père et sa petite soeur Mary depuis que sa mère est morte en lui donnant naissance. Lorsqu'un soir Mary est enlevée par une créature effrayante, Christopher va devoir prendre son courage à deux mains pour tenter de la sauver. Aidé par Morrigan, vieille dame étrange et excentrique, il va tout faire pour la retrouver et embarque pour le Royaume d'Après, un monde surnaturel où se retrouvent les âmes des morts... Critique : J'ai beaucoup aimé la lecture facile de ce conte fantastique aux accents d'Etrange Noël de M. Jack. Les enjeux sont vite compréhensibles, et on est porté dans le tourbillon d'aventures que va connaitre Christopher pour découvrir ce qui est arrivé à sa petite sœur. Sur le thème du deuil, l'histoire évite de trop s'appesantir sur la tristesse pour nous faire découvrir plutôt un monde féérique et plus étrange qu'horrifiant. Les dessins de Margaux Saltel sont tout en rondeurs et grâce à la colorisation très dynamique on retrouve vite une impression de dessin animé, signe d'une certaine réussite dans le dynamisme des cases et des visages. C'est le premier tome d'un futur joli conte pour enfants qui je le pense va encore nous apporter son lot de surprises. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-royaume-d-apres-tome-1-le-ceepuscule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. Kevin Nivek

    Trompe-l'oeil

    La collection RamDam de Jungle adopte un ton plus adulte avec cet opus se déroulant dans le froid canadien . En effet l'éditeur "jeunesse" se permet des sorties d'un autre genre et nous propose un polar teinté de trafic d'art , d'une violence assumée mais pas trop 😉 L'humour "Tarantinien" vient se mêler aux situations cocasses que vivent les protagonistes . Plutôt un mix des frères Cohen et Tarantino en fait , les paysages enneigés rappellent Fargo de même que la naïveté des truands ! Jade sort donc de prison et se retrouve aux prises avec la famille Williams sur un plan de toiles de maîtres volés . Son père étant un faussaire réputé , elle va tenter de doubler cette famille aux accès de violence non contenus et s'enfuir de ce désert blanc et froid . Vous vous doutez bien que rien ne se passera comme prévu 😉 Le scénariste ne se contente pas d'écrire un polar , il ajoute des relations familiales compliquées mêlées aux ambitions propres de chacun . C'est fait avec du talent et les rebondissements sont nombreux . Il est aidé dans cette entreprise du dessinateur Paul Bona ayant déjà travaillé pour les éditions Steinkis . Il propose des planches aux couleurs chaudes rappelant un peu le style de Peeters sur Saint Elme . Des visages ronds , des cases détaillées ainsi qu'un mouvement perpétué par des onomatopées . Un one-shot rafraîchissant à découvrir !
  24. Kevin Nivek

    Trompe-l'oeil

    Titre de l'album : Trompe-l'oeil Scenariste de l'album : Damien Martinière Dessinateur de l'album : Paul Bona Coloriste : Paul Bona Editeur de l'album : 404 Graphics Note : Résumé de l'album : Petite escroc, Jade sort tout juste de prison. Loin d'avoir retenu la leçon, elle est bien décidée à revivre le frisson du bon coup et à se refaire au plus vite. Par Fiona, son ancienne codétenue, elle se retrouve liée au Clan Williams sur une affaire de tableaux volés. Jade espère tirer son épingle du jeu grâce à son père, un faussaire repenti, qu'elle compte bien embarquer dans l'affaire. Mais il se peut que rien ne se passe comme prévu. Et entre les histoires de famille et les arnaqueurs arnaqués, il faudra sans doute se méfier des ambitions trop grandes. Critique : La collection RamDam de Jungle adopte un ton plus adulte avec cet opus se déroulant dans le froid canadien . En effet l'éditeur "jeunesse" se permet des sorties d'un autre genre et nous propose un polar teinté de trafic d'art , d'une violence assumée mais pas trop 😉 L'humour "Tarantinien" vient se mêler aux situations cocasses que vivent les protagonistes . Plutôt un mix des frères Cohen et Tarantino en fait , les paysages enneigés rappellent Fargo de même que la naïveté des truands ! Jade sort donc de prison et se retrouve aux prises avec la famille Williams sur un plan de toiles de maîtres volés . Son père étant un faussaire réputé , elle va tenter de doubler cette famille aux accès de violence non contenus et s'enfuir de ce désert blanc et froid . Vous vous doutez bien que rien ne se passera comme prévu 😉 Le scénariste ne se contente pas d'écrire un polar , il ajoute des relations familiales compliquées mêlées aux ambitions propres de chacun . C'est fait avec du talent et les rebondissements sont nombreux . Il est aidé dans cette entreprise du dessinateur Paul Bona ayant déjà travaillé pour les éditions Steinkis . Il propose des planches aux couleurs chaudes rappelant un peu le style de Peeters sur Saint Elme . Des visages ronds , des cases détaillées ainsi qu'un mouvement perpétué par des onomatopées . Un one-shot rafraîchissant à découvrir ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/trompe-l-oeil/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. Titre de l'album : Les guerres de Lucas Scenariste de l'album : Laurent Hopman Dessinateur de l'album : Renaud Roche Coloriste : Renaud Roche Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Scrupuleusement fidèle à la réalité historique, méticuleusement documenté, Les Guerres de Lucas met en scène l'invraisemblable épopée de George Lucas, enfant rebelle passé à côté de la mort, prodige du nouvel Hollywood et visionnaire indomptable. Une exploration inédite des coulisses de Star Wars, de l'enfer du casting au tournage cauchemardesque, où querelles entre acteurs, histoire d'amour secrète et désastres en pagaille jalonnent le quotidien. Un bourbier gigantesque dont sortira pourtant une oeuvre majeure qui changera à jamais le cinéma. Les Guerres de Lucas est une plongée en apnée dans les affres de la création, intense et poignante, mais drôle malgré tout. Making of ultime, success-story jouissive et leçon de cinéma, une ode à la magie de l'enfance et à la persévérance. Critique : J'ai mis du temps à me lancer dans cette aventure ! J'observais le succès critique et commercial de cette oeuvre du coin de l'oeil , envisageant un achat et une lecture dans un avenir raisonnable . Puis , mon amour profond pour la saga a fini par prendre le dessus et je me suis lancé dans le grand bain (de bacta) . Autant vous le dire tout de suite , j'ai été conquis . Que d'émerveillement en lisant la genèse de ce film , mais pas que , il s'agit aussi et surtout de la "naissance" du réalisateur Georges Lucas . Un homme que vous découvrirez simple , issu du middle class californien , ayant très peu de goût pour les fêtes et les vices de la vie comme l'alcool et la drogue ( il est diabétique) . Cancre à l'école , il est bercé par les exploits de Flash Gordon et se crée un univers bien à lui dans ses nombreuses rêveries . L'appel du cinéma se fait naturellement avec une formation dans laquelle il côtoie Spielberg et Copolla entre autres , puis une première oeuvre en 1971 : THX1138 . Déjà il ressent le manque de moyens technologiques face à son imaginaire , il découvre aussi et surtout les difficultés d'avoir des financements par les studios ! C'est ainsi que naîtra American Graffiti , film jugé commercial qu'il réalise sans grand entrain , pour contenter ses producteurs . Le succès incroyable au box office va pouvoir lancer son projet d'une vie : Star wars ! Régalez-vous des anecdotes nombreuses et incroyables du film de sa création à son tournage , on nage dans le thriller parfois ! Vous ressentirez cette impression entrevue dans Oppenheimer lors de l'essai de la Bombe : vous savez que cela fonctionnera mais le talent de Nolan fait que vous ressentez le stress d'un éventuel échec . Ici , accompagnerez Georges Lucas pas à pas dans cette arlésienne au destin grandiose . Des négociations avec les "costards cravates" , au casting , en passant par le quotidien du tournage , puis la libération , rien ne vous échappera ! Le dessin réaliste est immersif , les "acteurs" sont facilement reconnaissables , Harrison Ford est iconique , bref , tout est beau ! Aussi , lorsque Spielberg et Lucas se retrouvent en vacances après la sortie du film en s'imaginant travailler ensemble , et que Georges lui soumet l'idée d'un archéologue aventurier , mon sang faillit tourner en espérant un tome 2 ! Messieurs à vous lire et merci , mille mercis pour cette balade merveilleuse . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-guerres-de-lucas/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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