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  1. Après un tome 1 qaui avait marqué les esprit en prenant le pari de nous montrer un effondrement de notre société plutôt doux et tourné vers le positif, le tome 2 nous prend cette fois-ci à rebrousse poil. Les vieilles habitudes ressortent, et l'homme redevient un loup pour l'homme. La sagesse des jeunes et des plus tranquilles va être mise à rude épreuve. Avec un style graphique toujours un peu débonnaire, et collant bien à l'ambiance peu dramatique de Happy End, les auteurs parviennent à aborder la question des conflits nés de la peur engendrés par cette situation inédite et imprévue. Quand l'homme s'inquiète pour sa survie, les différences entre les hommes deviennent vite plus critique. Ce tome 2 va donc parcourir cette perspective, laissant je l'espère le champ un peu plus libre aux idées constructives entrevues dans le tome 1. Ceci dit, le cliffhanger final peut aussi nous orienter dans une toute autre direction, alors attendons sagement le tome 3 de cette série toujours aussi intéressante à suivre.
  2. Titre de l'album : Happy End - Tome 2 - L'enfer c'est les autres Scenariste de l'album : Olivier Jouvray Dessinateur de l'album : Benjamin Jurdic Coloriste : Juliette Laude Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Au terme de leur périple dans une France en proie à l'abrupte fin du pétrole, Mollie, Oscar et leurs proches organisent leur survie, tous ensemble. Mais planter les graines du monde de demain ne suffit malheureusement pas à faire disparaître les rancoeurs d'hier. Les villageois du cru n'ont jamais aimé la noble famille d'Oscar, et c'est réciproque. Et comme personne ne se parle, Mollie aura fort à faire pour éviter que ce retour à la terre ne devienne un mauvais remake de la Révolution française... Critique : Après un tome 1 qaui avait marqué les esprit en prenant le pari de nous montrer un effondrement de notre société plutôt doux et tourné vers le positif, le tome 2 nous prend cette fois-ci à rebrousse poil. Les vieilles habitudes ressortent, et l'homme redevient un loup pour l'homme. La sagesse des jeunes et des plus tranquilles va être mise à rude épreuve. Avec un style graphique toujours un peu débonnaire, et collant bien à l'ambiance peu dramatique de Happy End, les auteurs parviennent à aborder la question des conflits nés de la peur engendrés par cette situation inédite et imprévue. Quand l'homme s'inquiète pour sa survie, les différences entre les hommes deviennent vite plus critique. Ce tome 2 va donc parcourir cette perspective, laissant je l'espère le champ un peu plus libre aux idées constructives entrevues dans le tome 1. Ceci dit, le cliffhanger final peut aussi nous orienter dans une toute autre direction, alors attendons sagement le tome 3 de cette série toujours aussi intéressante à suivre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/happy-end-tome-2-l-enfer-c-est-les-autres?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  3. alx23

    Un homme normal

    Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes.
  4. alx23

    Un homme normal

    Titre de l'album : Un homme normal Scenariste de l'album : Mayko Dessinateur de l'album : Sasa Coloriste : Sasa Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Nathan, jeune développeur informatique, est autiste Asperger. Hypersensible, il s'interdit toute relation amoureuse car un tel lien le rend trop empathique et lui fait ressentir le moindre trouble de l'être aimé comme une souffrance qui lui est insupportable. Mais l'intérêt que lui porte Mathilda semble bien sur le point de faire fléchir des convictions qu'il tenait jusqu'ici pour inébranlables... Critique : Le titre de cet album m'a interpellé car je me suis demandé si une histoire sur une personne normale pouvait me passionner. Bien évidemment, Mayko s'amuse avec ce titre justement pour se poser la question de la normalité avec un récit psychologique à plusieurs niveaux. Le regard des personnes et les jugements formeront une histoire prenante. Le groupe de jeunes étudiants va se retrouver dans ce questionnement de la normalité avec en trame de fond avec un jeune autiste qui semble avoir des visions de l'avenir pour les personnes qui lui sont proches. Les conséquences sont dures à vivre pour lui avec comme refuge d'éviter tous les contacts sociaux et interaction avec des proches et sa famille. Après avoir travaillé sur les couleurs du tome 15 de Corto Malteses, Sonia "Sasa" Pellejero dessine un homme normal avec beaucoup de maitrise. Son trait donne beaucoup de mouvements et dynamisme dans la représentation des personnes. Un homme normal est mélange de genres entre le thriller et les tranches de vie pour nous interroger sur la façon de notre société nous conditionne à juger les personnes. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/un-homme-normal/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour ! Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉 . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉
  6. Titre de l'album : Au crépuscule de la beat generation - Le dernier clochard céleste Scenariste de l'album : Etienne Appert , Gilles Farcet Dessinateur de l'album : Etienne Appert Coloriste : Etienne Appert Editeur de l'album : Autres Editeurs/Auto editions Note : Résumé de l'album : Au cours des années 1950, une nouvelle génération d'auteurs et d'artistes ébranle l'Amérique avec son style percutant et contestataire. Ils prennent le nom de Beat Generation, nom signifiant à la fois « génération battue », « génération de la pulsation» et « génération en quête de béatitude ». Parmi eux Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady... En 1988, le journaliste français Gilles Farcet se rend à New York auprès d'Allen Ginsberg - l'un des plus célèbres poètes américains du 20e siècle, conscience morale de l'Amérique et pilier central du mouvement - pour observer, après trois décennies de culture Beat, vers quelle maturité « la route » chère à Kerouac a conduit ses auteurs. Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un véritable « clochard céleste » déboule au cours de ses entretiens : poète sauvage, incarnation pure de l'esprit Beat, génie marginal dont les paroles, fusant par giclées épaisses, expriment sans filtre le souffle de la grande pulsation, et entraînent Gilles dans un voyage intérieur « sur la route » de l'initiation psychédélique. Sur la base des témoignages de Gilles Farcet, Étienne Appert nous (re)plonge dans l'histoire et l'héritage de ce mouvement qui a nourri la plupart des contre-cultures du XXe siècle (beatniks, hippies, punk, écologistes...) et changé la face de l'Amérique. Critique : Du haut de mes 44 ans , je dois bien avouer ne pas réaliser pleinement les répercussions de ce mouvement "beat" initié par Allen Ginsberg et ses trois compères : Jack Kerouac , William S. Burroughs et Lean Cassady . Cela remonte aux années 50 et va perdurer voire influencer les autres courants à venir jusqu'au début des années 90 , du XXème siècle "of course" 😉 . Cette génération de poètes , romanciers américains va bouleverser l'ordre établi et insuffler un certain art de vivre libertaire , tel le fameux "peace and love" . Avec notre recul , l'on peut trouver dommageable que cette tempête d'idées fraîches n'ait pas profité à la gente féminine et à la population afro-américaine . Mais Rome ne s'est pas fait en un jour ! Dans ce pavé de 240 pages , Etienne Appert utilise comme terreau les témoignages et autres enregistrements qu'a effectué le journaliste Gilles Farcet , en 1988 lors d'une semaine de visite dans les locaux new-yorkais du mouvement chapeauté par Allen Ginsberg lui-même . 7 jours riches en émotions pour le reporter qui vont agir telle une psychothérapie avec les diverses rencontres qu'il va faire . Le poète Ginsberg en premier lieu , à la fois disponible et dépassé par la ferveur du mouvement et le travail nécessaire à la poursuite de cet idéal . Mais aussi , le fameux "clochard céleste" , Hank , que Gilles Farcet verra tous les jours aux jeunes lueurs matinales dans un café du coin . Ces échanges vont déconstruire son mode de pensée et initier un travail d'introspection assez explosif . Etienne Appert peut s'en donner à coeur joie dans son dessin et offrir des doubles pages totalement psychédéliques avec des couleurs "sous acides" , époque oblige 😉 . Liberté de pensée , liberté sexuelle , mais aussi , liberté de consommer tous types de drogues , le LSD en pointe de mire . Il est parfois difficile de comprendre les nombreux messages codés et/cachés par l'auteur dans ses planches , mais son trait pop convient à merveille au propos , idem pour la coloration qui est remarquable . Ce n'est pas une lecture facile , les dialogues demandent parfois une relecture pour comprendre (ou tenter de) ces théories et autres visions du monde . Il semble nécessaire de relire cet album , mais un peu de temps après la première lecture , pour mieux digérer son riche contenu . J'aurais presque envie de découvrir le livre de Kerouac : Sur la route , oeuvre culte de la littérature américaine 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/au-crepuscule-de-la-beat-generation-le-dernier-clochard-celeste/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. alx23

    Le monde du silence gueule

    Julia Duchaussoy et Sebastien Salingue livrent une satire écologique avec le monde du silence gueule. Les deux auteurs imaginent les ressnetis des premiers concernés par les problématiques écologiques des océans et leur donnent la parole. En effet, plusieurs espèces marines viennent témoigner à tour de rôle en rappelant le rôle important des océans pour les la vie humaine. Plusieurs thématiques sont mises en avant comme la pêche intensive qui vide les océans de toutes espèces animales, la pollution liée aux nombreux bateaux qui circulent. Les auteurs apportent des touches d'humour çà et là mais le discours reste alarmiste et le sera de plus en plus si aucun changement n'est effectué. Une petite histoire est insérée dans une présentation proche d'un film avec un orque en captivité depuis sa jeunesse. En plus de coécrire le scénario, Sebastien Salingue gère toute la partie graphique. L'auteur donne des expressions humaines aux animaux marins qui viennent s'exprimer, dans un style caricatural. Les animaux marins se rebellent pour mettre en évidence les problématiques et comment l'homme détruit les océans. Le monde du silence gueule est un album intéressant adapté de la pièce de théatre.
  8. Titre de l'album : Le monde du silence gueule Scenariste de l'album : Julia Duchaussoy & Sebastien Salingue Dessinateur de l'album : Sebastien Salingue Coloriste : Sebastien Salingue Editeur de l'album : Marabulles Note : Résumé de l'album : Ils en ont marre de se taire... Les habitants des mers se rebellent contre l'exploitation des océans par l'homme ! Du phytoplancton, à la majestueuse baleine, ils expliquent le fonctionnement des Océans : la photosynthèse, l'importance du corail, la symbiose, l'histoire des océans ... et aussi la surexploitation dramatique des ressources marines par les hommes, les risques de la pollution et de la pêche intensive, avec une bonne dose d'humour et de tendresse. Nous pouvons encore sauver l'écosystème marin et ceux qui le peuplent ! Critique : Julia Duchaussoy et Sebastien Salingue livrent une satire écologique avec le monde du silence gueule. Les deux auteurs imaginent les ressnetis des premiers concernés par les problématiques écologiques des océans et leur donnent la parole. En effet, plusieurs espèces marines viennent témoigner à tour de rôle en rappelant le rôle important des océans pour les la vie humaine. Plusieurs thématiques sont mises en avant comme la pêche intensive qui vide les océans de toutes espèces animales, la pollution liée aux nombreux bateaux qui circulent. Les auteurs apportent des touches d'humour çà et là mais le discours reste alarmiste et le sera de plus en plus si aucun changement n'est effectué. Une petite histoire est insérée dans une présentation proche d'un film avec un orque en captivité depuis sa jeunesse. En plus de coécrire le scénario, Sebastien Salingue gère toute la partie graphique. L'auteur donne des expressions humaines aux animaux marins qui viennent s'exprimer, dans un style caricatural. Les animaux marins se rebellent pour mettre en évidence les problématiques et comment l'homme détruit les océans. Le monde du silence gueule est un album intéressant adapté de la pièce de théatre. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-monde-du-silence-gueule?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  9. Kevin Nivek

    Ma vague

    David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 .
  10. Kevin Nivek

    Ma vague

    Titre de l'album : Ma vague Scenariste de l'album : David Boriau Dessinateur de l'album : Soann Coloriste : Soann Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Nellie, 13 ans, vit au bord de la mer. Elle est proche de son père avec qui elle partage une passion pour la plongée et les fouilles archéologiques. Adolescente rebelle, elle souffre d'une grande sensibilité émotionnelle, et a assez peu d'amis de son âge. Lors d'une sortie en mer, alors qu'une tempête fait rage, Nellie fait la rencontre d'un être surnaturel. Se noue une relation magique, parfois incontrôlable... Critique : David Boriau , auteur de nombreuses séries ado à succès comme Obscurcia ou Holowatch , s'associe à une nouvelle tête des éditions Jungle : Anne-Sophie Doucet , nom d'artiste : Soann . Le trait assez numérique et épuré convient parfaitement pour le public jeune auquel s'adresse cette histoire . Le travail des couleurs est saisissant dans les cases "marines" , il en va de même pour la lumière très présente tout au long du récit . C'est donc une copie très propre au sujet du dessin que nous livre cette jeune artiste autodidacte , très engagée sur des projets graphiques de la ville de Nantes . On comprend aisément qu'une histoire "maritime" emprunt d'un soupçon de fantastique l'ait convaincue de se lancer dans le 9ème art . David Boriau , scénariste chevronné nous propose une chasse au trésor archéologique et dépeint une relation père-fille assez ancrée dans la vie actuelle . En effet les parents sont séparés , et entre les sources d'amusement avec son père , et un certain rappel à l'ordre de sa mère , elle même garde-côte , notre jeune héroïne a bien du mal à trouver ses repères . Tout en posant un regard neuf sur notre société avec un déplacement des rôles d'autorité , ainsi qu'une adolescente aux cheveux courts très androgyne , les auteurs mettent l'accent sur une chose qui ne change pas : la nécessité de dialoguer avec ses parents . En effet , cette quête au "trésor" servira surtout à renouer des liens et se faire confiance ; et la présence de cet être surnaturel , ce fantôme des mers tient certainement lieu d'ami imaginaire que les enfants se créent lorsqu'ils rencontrent des difficultés . Quête identitaire , apprentissage de la vie , n'est ce pas là le chemin qu'empruntent nos enfants ? Une bien belle histoire familiale et d'amitié , qui n'a rien à voir avec la petite sirène 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ma-vague/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Le rythme effréné se poursuit pour cette série des futurs de Liu Cixin. Le scénariste Eduard Torrents se charge de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des nouvelles et romans de l'auteur de science-fiction à succès. Cette histoire est pratiquement en huit clos avec le dialogue entre un humains et un extraterrestre de leur condition de vie et aussi du besoin d'aller plus haut et de franchir des obstacles. J'avais découvert et apprécié les dessins de Ruben Pellejero avec son travail sur les derniers tomes de Corto Mastese. Avec Au-delà des montagnes, l'auteur réussit à mettre en image une histoire par très évidente avec très peu de décor puisqu'une grande partie se déroule en mer et une autre en présence d’un extraterrestre dans des décors minimalistes. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais je pense que toute les nouvelles et romans ne sont pas forcément adaptables en bande dessinée. Sinon on retrouve bien le style de Liu Cixin avec ces descriptions très scientifiques et seulement les adapetes de l’auteur trouveront leur compte. Le rythme est très lent mais aussi le manque d’action ne joue pas en la faveur de cette histoire.
  12. Titre de l'album : Les futurs de Liu Cixin - Au-delà des montagnes Scenariste de l'album : Eduard Torrents Dessinateur de l'album : Ruben Pellejero Coloriste : Ruben Pellejero Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Stationné à l'aplomb exact de la Terre au-dessus de l'océan, un astronef extra-terrestre provoque une absence totale de gravité. Les flots, comme aspirés vers le ciel, entraînent la formation d'un cyclone abyssal, et notre atmosphère s'échappe par la brèche causée par l'astronef. Le géologue Feng Fan va gravir cette monstrueuse colonne d'eau avec l'espoir d'entrer en contact avec son équipage. Critique : Le rythme effréné se poursuit pour cette série des futurs de Liu Cixin. Le scénariste Eduard Torrents se charge de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des nouvelles et romans de l'auteur de science-fiction à succès. Cette histoire est pratiquement en huit clos avec le dialogue entre un humains et un extraterrestre de leur condition de vie et aussi du besoin d'aller plus haut et de franchir des obstacles. J'avais découvert et apprécié les dessins de Ruben Pellejero avec son travail sur les derniers tomes de Corto Mastese. Avec Au-delà des montagnes, l'auteur réussit à mettre en image une histoire par très évidente avec très peu de décor puisqu'une grande partie se déroule en mer et une autre en présence d’un extraterrestre dans des décors minimalistes. J'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire mais je pense que toute les nouvelles et romans ne sont pas forcément adaptables en bande dessinée. Sinon on retrouve bien le style de Liu Cixin avec ces descriptions très scientifiques et seulement les adapetes de l’auteur trouveront leur compte. Le rythme est très lent mais aussi le manque d’action ne joue pas en la faveur de cette histoire. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-futurs-de-liu-cixin-au-dela-des-montagnes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. The_PoP

    Cet été là - édition 10 ans

    Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo.
  14. Titre de l'album : Cet été là - édition 10 ans Scenariste de l'album : Mariko Tamaki Dessinateur de l'album : Jillian Tamaki Coloriste : Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : Rose et Windy se connaissent depuis l’enfance. Elles se retrouvent chaque été au lac Awago où leurs familles louent des cottages. Cet été là, elles ont 13 ans et 11 ans et demi, passent leurs journées à se baigner, à faire des barbecues en famille et regardent des films d’horreur en cachette. Mais surtout, elles partagent les mille questions de l’entrée dans l’adolescence. Une étroite différence d’âge, suffisante à cet étape charnière pour que leurs préoccupations diffèrent : Rose suit avec beaucoup d’intérêt les démêlés d’un groupe d’ados plus âgés, Windy aime encore jouer. Chacune d’elle se débat en parallèle avec ses problématiques familiales. Une plongée toujours fine et juste dans l’adolescence. Critique : Pour leurs dix ans, Rue de sèvres ressortent les ouvrages qui ont marqué les lecteurs dans une jolie édition. L'occasion était rêvée pour moi qui n'avait pas lu "Cet été-là" de me plonger dans ce roman graphique fortement salué par la critique lors de sa sortie. Les deux auteures sont cousines, et il faut reconnaitre que le dessin de Jillian convient très bien à ce roman graphique qui nous dévoile une tranche de vie adolescente hors du temps. Si j'ai un regret sur les regards, que je trouve désespérément peu expressifs, le reste est très réussi et le noir et blanc convient à merveille pour cette histoire... Il se dégage des planches et du récit une forme de mélancolie, de lenteur, et d'atmosphère d'oisiveté estivale très réussie. Le récit prend son temps, quitte à finalement ne pas nous en raconter tant que cela, privilégiant la photographie d'instants et de psychologies de nos micros drames quotidiens. On est dans l'intimité des personnages, au sens premier du terme et c'est très réussi. Il est difficile pour moi d'expliquer pourquoi j'ai aimé cet imposant roman graphique, et pourquoi également il ne m'a pas plus marqué que cela non plus. Je pense que comme beaucoup d'histoires de tranches de vies, voir de moments, notamment d'adolescence, si elles ne font pas vraiment échos à nos sensibilités ou nos vécus, elle sont nécessairement moins marquantes. Et je pense que c'est ce qui se passe ici. Je comprends donc pourquoi c'est un ouvrage majeur pour certains, et un bon roman graphique pour moi. Et pour vous ? Il faudra l'ouvrir, le lire, l'essayer pour le savoir, mais quoi qu'il en soit c'est une vraie belle lecture qui prend son temps. Bravo. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/cet-ete-la-edition-anniversaire-10-ans?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. The_PoP

    Happy End

    Voilà une BD intéressante par son approche. Après en avoir bouffé avec l'effondrement, l'apocalypse Zombie, le virus meurtrier, la pandémie mondiale, vu finalement toujours sous un prisme d'une humanité devenant très sombre, voici un auteur qui prend le parti pris inverse. L'épreuve va rapprocher et non diviser. Bon je vous vois venir, et le taxer d'être naïf. J'avoue que je doute fortement de cette hypothèse, mais il faut reconnaitre que celle-ci reste étayée, et puisque nous sommes dans la fiction, et bien, pourquoi pas. Cela a le mérite de nous présenter une situation trop connue par les amateurs du genre mais sous un prisme radicalement différent. Le dessin de Benjamin Jurdic colle bien à la philosophie de cet ouvrage, assez loin des standards habituels horrifiques ou angoissants du genre et nous livre un dessin tout en rondeur et en bienveillance pour ses personnages. La note ne grimpera malheureusement pas pour moi, car parfois la BD pêche par certains excès. Certaines situations et réactions des personnages sont un peu caricaturales et n'ont pas vraiment fonctionné pour moi. L'enchainement des situations/décisions m'a aussi paru parfois un peu tiré par les cheveux ou mal amené, suffisant probablement pour le public ado visé, mais je pense que les ficelles seront un peu grosses pour les adultes. Dommage, mais après tout c'est aussi un tome d'introduction, et le vrai intérêt résidera dans les solutions/situations qui vont être avancées dans le tome 2. Laissons donc aux auteurs le bénéfice du doute.
  16. The_PoP

    Happy End

    Titre de l'album : Happy End Scenariste de l'album : Olivier Jouvray Dessinateur de l'album : Benjamin Jurdic Coloriste : Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Mollie est une jeune fille de 14 ans. La fin prochaine de notre civilisation, elle y croit dur comme fer et s'y prépare activement. Son entourage préfère ne pas y penser. Jusqu'au jour où la Grande Panne arrive. Il n'y a plus de pétrole. Le doute fait place à l'inquiétude, qui cède bientôt à la panique. Que faut-il faire ? Tout le monde se tourne vers Mollie. Avec son ami Oscar, un vieux châtelain qui partageait ses convictions, ils vont se regrouper et faire face à la situation en faisant preuve d'entraide et de confiance. Critique : Voilà une BD intéressante par son approche. Après en avoir bouffé avec l'effondrement, l'apocalypse Zombie, le virus meurtrier, la pandémie mondiale, vu finalement toujours sous un prisme d'une humanité devenant très sombre, voici un auteur qui prend le parti pris inverse. L'épreuve va rapprocher et non diviser. Bon je vous vois venir, et le taxer d'être naïf. J'avoue que je doute fortement de cette hypothèse, mais il faut reconnaitre que celle-ci reste étayée, et puisque nous sommes dans la fiction, et bien, pourquoi pas. Cela a le mérite de nous présenter une situation trop connue par les amateurs du genre mais sous un prisme radicalement différent. Le dessin de Benjamin Jurdic colle bien à la philosophie de cet ouvrage, assez loin des standards habituels horrifiques ou angoissants du genre et nous livre un dessin tout en rondeur et en bienveillance pour ses personnages. La note ne grimpera malheureusement pas pour moi, car parfois la BD pêche par certains excès. Certaines situations et réactions des personnages sont un peu caricaturales et n'ont pas vraiment fonctionné pour moi. L'enchainement des situations/décisions m'a aussi paru parfois un peu tiré par les cheveux ou mal amené, suffisant probablement pour le public ado visé, mais je pense que les ficelles seront un peu grosses pour les adultes. Dommage, mais après tout c'est aussi un tome d'introduction, et le vrai intérêt résidera dans les solutions/situations qui vont être avancées dans le tome 2. Laissons donc aux auteurs le bénéfice du doute. Autres infos : Collapsologie pour les optimistes Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/happy-end-tome-1-la-grand-panne?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  17. Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans.
  18. Titre de l'album : Mémoires d'un cétacé - Biologie, écologie et conservation Scenariste de l'album : Anne Defréville Dessinateur de l'album : Anne Defréville Coloriste : Anne Defréville Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : La Terre, dans un futur très lointain. Des cétacés archéologues déterrent le journal de bord d'un dauphin dans une strate de l'anthropocène. Au fur et à mesure des pages parcourues, ils approfondissent leur connaissance de la vie de leurs ancêtres et d'une époque (la nôtre) où les relations entre humains et cétacés passent de la fascination à la destruction et à la protection... Critique : Il est assez amusant de voir comment Anne Defréville introduit son étude sur les cétacés dans un futur lointain où justement plusieurs cétacés scientifiques interviennent et échangent sur des recherches archéologiques. Ils arrivent à dater la période qui est celle où les humains étaient encore en vie avec leur impact sur la biodiversité des fonds sous-marins, l'écologie, la pêche intensive et biens d’autres problématiques actuelles. Anne Defréville apporte beaucoup d'informations dans cet ouvrage séparé en six grands chapitres. Les lecteurs ne sont pas submergés à aucun moment comme l’autrice vulgarise pour permettre au grand plus nombre de pouvoir suivre et d'avoir envie de poursuivre ce récit très documenté. On laisse prendre au jeu jusqu’à la fin pour comprendre comment ont disparu tous les humains suite au dérèglement climatique. La partie graphique d’Anne Defréville est parfaite entre les tableaux pour bien représenter toutes les espèces ou bien les cétacés donnant des cours. La couverture est un bon exemple des planches qui vous attendent à l’intérieur. Cette bande dessinée documentaire est très bien réalisée pour donner un bilan sur notre impact sur les océans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/memoires-d-un-cetace-biologie-ecologie-et-conservation?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  19. Titre de l'album : Poltron Minet t1 Scenariste de l'album : Cédric Mayen Dessinateur de l'album : Madd Coloriste : Madd Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Un jeune chaton, qui ne pense qu'à manger et à jouer avec Romane, sa jeune maîtresse, se retrouve un matin seul au monde : ses maîtres ont quitté leur maison de vacances. Désemparé, il se perd dans la forêt. Au matin, il est réveillé par un lapin et un écureuil qui parlent et se comportent tout à fait comme des humains. Et qui, peu sympathiquement, le baptisent « Poltron-Minet ». Ils décident néanmoins de l'emmener chez « Chat-Pourri », un vieux matou qui, lui aussi, prétend avoir dans sa jeunesse « apprivoisé un maître ». Mais en tant que « naturel », il ne peut être intégré à la communauté avant d'avoir passé « l'épreuve du roi » et convaincu ainsi ses nouveaux congénères qu'il peut s'adapter à son nouvel environnement malgré la souillure inévitable due à sa fréquentation des humains. Poltron va découvrir une société impitoyable qui n'a rien à envier à celle des humains et où il n'est vraiment pas le bienvenu. Cédric Mayen et Madd nous proposent un récit animalier assez dur, où les animaux n'ont rien à envier aux humains. Mais derrière cette civilisation anthropomorphe se cachent de terribles expérimentations génétiques. Critique : Vous avez toujours eu l'impression que votre chat avait une deuxième vie dès que vous n'étiez pas la ? C'est le principe de cette nouvelle série pour enfant : Et si les animaux se montraient bien plus intelligent et malin dès que les humains n'étaient plus dans le coin. ET si certain y prenait gout, la ou d'autre ne rêvait que de rester dans un monde ou de bons humains prenaient soins d'eux ? Voilà l'histoire de Minet, oublié en vacances et cherchant à rentrer chez lui, ou l'attend Romane. Entre aventure et réflexion sur l'intérêt de la liberté et la définition de cette dernière dès qu'un groupe se créé, Cedric Mayen nous livre un excellent premier tome de série Jeunesse, dont la double lecture plaira aux parents ! Le tout sublimement illustré par Madd ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/poltron-minet-tome-1-la-voie-romane?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Poltron Minet t1

    Vous avez toujours eu l'impression que votre chat avait une deuxième vie dès que vous n'étiez pas la ? C'est le principe de cette nouvelle série pour enfant : Et si les animaux se montraient bien plus intelligent et malin dès que les humains n'étaient plus dans le coin. ET si certain y prenait gout, la ou d'autre ne rêvait que de rester dans un monde ou de bons humains prenaient soins d'eux ? Voilà l'histoire de Minet, oublié en vacances et cherchant à rentrer chez lui, ou l'attend Romane. Entre aventure et réflexion sur l'intérêt de la liberté et la définition de cette dernière dès qu'un groupe se créé, Cedric Mayen nous livre un excellent premier tome de série Jeunesse, dont la double lecture plaira aux parents ! Le tout sublimement illustré par Madd !
  21. 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons.
  22. Titre de l'album : Miss Charity - Tome 2 - Le petit théâtre de la vie Scenariste de l'album : Loïc Clément Dessinateur de l'album : Anne Montel Coloriste : Anne Montel Editeur de l'album : Rue de sevres Note : Résumé de l'album : À 15 ans, Charity n'est plus vraiment une enfant. Tandis que sa mère songe à la faire entrer dans le monde, la jeune fille curieuse peine à trouver ses marques dans la vie. Loin de ses précepteurs Herr Schmall et Blanche, plongée en pleine tragédie, ses passions d'antan ne suffisent plus à la stimuler complètement. Charity va dès lors découvrir les joies de l'insouciance auprès d'Ann, sa cousine frivole, mais sera également confrontée aux moments douloureux de l'existence avec son pauvre cousin Philip et l'intense Tabitha. Critique : 3 ans après la parution du tome 1 de cette adaptation en roman graphique du roman éponyme de Marie-Aude Murail voici arriver le second tome. Miss Charity nous entraine dans le quotidien d'une jeune fille de bonne famille de l'Angleterre de la fin du 19ème siècle, pleine d'imagination, de curiosité et d'enthousiasme. Les aquarelles d'Anne Montel transcrivent assez bien le ton littéraire de cette adaptation, et si je les trouve parfois un peu inégales, notamment sur le traitement des visages, la colorisation toute en nuance et la légèreté du trait font merveille pour cette ambiance de bonnes familles anglaises de la fin du 19ème siècle. Le propos quand à lui reprend après le départ de deux figures tutélaires de Miss Charity et c'est en leur absence qu'elle va du haut de ses quinze ans commencer à affronter le monde, ses réalités, et se préparer à son passage dans l'âge adulte. Elle reste heureusement toujours aussi originale et intéressante. Ce second tome plaira aux amateurs du roman ou du premier volume, pour les autres, il faudra en passer par l'un ou l'autre pour raccrocher les wagons. Autres infos : Adaptation du roman de Marie-Aude Murail Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/miss-charity-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  23. poseidon2

    Ceux qui n'existaient pas

    Étrange one shot que celui-ci. Étrange non pas par l'histoire qui est vraiment bien faite avec un bon polar basé sur la perte de la mémoire sur fond de manipulation politique, mais étrange car... et bien ce n'est pas un one shot en fait. Alors certes la première partie de l'histoire prend fin, mais les auteurs nous donnent clairement rendez-vous pour une deuxième tome, deuxième tome qui semble nécessaire tellement on a envie de connaitre les dessous de cette sombre histoire. Ne vous méprenez donc pas : cette histoire, au demeurant très bonne, nécessite bien une suite. Ne l'offrez pas en cadeau sans le savoir
  24. Titre de l'album : Ceux qui n'existaient pas Scenariste de l'album : Philippe Pelaez Dessinateur de l'album : Olivier Mangin Coloriste : Olivier Mangin Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Marqués par leurs propres traumatismes, ils sont le fruit d'une expérience révolutionnaire Hantée par le souvenir de ses enfants assassinés, Natacha accepte d'être le cobaye d'une expérience neurobiologique menée par le gouvernement russe, le projet Anastasis.Elle devient vite le centre d'intérêt des scientifiques qui s'étonnent des réactions de la jeune femme et doutent de l'efficacité du traitement qu'ils lui infligent. Ils redoutent le choc mortel que pourrait subir la jeune femme si elle apprenait, à l'instar des autres participants... qu'elle n'existe pas. Critique : Étrange one shot que celui-ci. Étrange non pas par l'histoire qui est vraiment bien faite avec un bon polar basé sur la perte de la mémoire sur fond de manipulation politique, mais étrange car... et bien ce n'est pas un one shot en fait. Alors certes la première partie de l'histoire prend fin, mais les auteurs nous donnent clairement rendez-vous pour une deuxième tome, deuxième tome qui semble nécessaire tellement on a envie de connaitre les dessous de cette sombre histoire. Ne vous méprenez donc pas : cette histoire, au demeurant très bonne, nécessite bien une suite. Ne l'offrez pas en cadeau sans le savoir Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ceux-qui-n-existaient-plus-tome-1-anastasis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle. Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part. Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série.
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