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  1. Titre de l'album : Guerres d'Arran - Tome 1 - La compagnie des bannis Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Brice Cossu Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Dunnrak et Hidden ont créé la compagnie des bannis avec un objectif : Détruire la veuve noire, l'alliance visant à droguer les anciennes races pour les anéantir. Aidé du troublant mage Altherat, Dunnrak décide de frapper fort en s'attaquant à l'un de ses fondateurs : le roi du Venkor. En les provoquant de la sorte, il pourrait déclencher une guerre comme jamais les terres d'Arran n'en ont connue. Critique : C'est peu dire qu'il s'agit probablement de l'un des albums les plus attendus de l'année. En effet depuis le cycle de Lah'saa, les séries sur les terres d'Arran manquait d'un cycle suivi et ambitieux. Attention l'ensemble formait un des lore les plus ambitieux, complet et riche de la Fantasy moderne, mais le souffle commençait à manquer. Hors pas mal de tomes sur les séries Elfes, Orcs et Nains entre autres commençaient à nous suggérer la possibilité d'une nouvelle guerre Titanesque. Le voile avait été levé l'année dernière avec l'annonce donc de la future parution d'un tome 1 d'une nouvelle série intitulées sobrement Guerres d'Arran. Depuis tous les fans retenaient leur souffle. Autant vous dire tout de suite que la plupart sont aujourd'hui plus qu'enchantés par ce début d'évènements majeurs magnifiquement mis en scène par Brice Cossu. Son travail est venu encore réhausser ce qui se faisait habituellement sur les séries des terres d'arran, qui étaient déjà pourtant d'un très bon niveau graphique en Fantasy. Pour ma part j'ai été un brin déçu, certains enchaînements d'évènements ne m'ont pas trop convaincus sur la fin du tome qui devait être en apothéose. En fait je fais le difficile car globalement cela passe très très bien, mais je me suis fait la remarque qu'il était dommage d'avoir eu recours à certaines facilités scénaristiques après avoir eu autant de temps pour faire monter la mayonnaise. Le déclencheur reste un poil faiblard pour ma part. Gardez cependant en tête que globalement je pinaille un peu car je suis très très loin d'être un expert en terres d'Arran, et que les fans sont globalement plus que très enthousiastes. Faisons leur confiance, faisons confiance aux auteurs pour la suite de cette mini série qui s'annonce pour le coup encore plus dantesque. Régalez vous, si vous avez lu les terres d'arran jusqu'ici je n'ai pas trop de doutes sur le fait que vous avez déjà lu ce tome 1 d'ailleurs. Il est clairement indispensable pour les amateurs de la série. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-guerres-d-arran-tome-1-la-compagnie-des-bannis?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 .
  3. Titre de l'album : Les ambassadeurs - la révélation Scenariste de l'album : Benoit Broyart Dessinateur de l'album : Laurent Richard Coloriste : Laurent Richard Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Et si vous aviez le pouvoir de faire le lien entre la nature et les hommes, pourriez-vous sauver le monde ? Quelque part en Bretagne, le quotidien de Malika, Valentine, Hugo, Tom et Alex est bouleversé un matin, peu après le passage d'une tempête. Ils vont subir une transformation physique étrange et pour eux, la vie ne sera plus jamais comme avant... Une mission de taille leur a été confiée, ils seront désormais les ambassadeurs de la nature. Quelles seront les réactions de leur entourage ? Réussiront-ils à faire évoluer les mentalités ? Critique : Il y a un léger parfum de Sweeth tooth le comics adapté en série tv de Jeff Lemire , dans cette aventure fantastique bretonne . 5 jeunes gens se voient du jour au lendemain transformés littéralement . Chacun devient un animal mais garde l'aspect bipède et surtout , se découvre des sens exacerbés qui tiennent à la nature même de la bête . Ils possèdent aussi des talents de magie , mais je n'en dis pas plus pour mieux vous laisser découvrir 😉 . En utilisant le thème de l'adolescence , les auteurs ancrent le récit dans une période de la vie pleine de bouleversements . Ils dépeignent le quotidien de lycéens avec leurs relations amicales et familiales et ajoutent un brin d'écologie en fond scénaristique . Le trait surprenant de Laurent Richard alterne les cases "photographiques" avec des ombrages puissants , puis d'autres avec une touche plus cartoon , en atteste la couverture et nos héros au premier plan . On peut y déceler une volonté d'insérer une part de magie assez "infantile" au sein d'un cadre plus mature et réel . C'est très réussi , et le format en couverture souple associé à un découpage classique semble parfait pour le lectorat visé . J'ajoute qu'il s'agit d'un one-shot , mais qu'avec un succès en librairie , les auteurs peuvent tout à fait réaliser une suite . La fin étant assez ouverte à d'autres aventures de nos héros "animaliers" . Même si je ne suis pas la cible d'une telle lecture , je pense qu'elle peut viser juste chez les ados . Une petite pointe d'écologie ne fait de mal à personne en ces temps troublés 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-ambassadeurs/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. poseidon2

    Trésor tome 1 - La vague rouge

    En voilà une histoire rocambolesque. Une histoire qui aurait vraiment pu sortir du cerveau d’un petit enfant de 9 ans, comme nos héros du jour. Héros qui, pour sauver le bateau de la mère du rachat, se retrouve transformé en véritable pirate à la recherche d’un véritable trésor. Rêve ou réalité, nous n’en savons rien et aucune piste ne nous est donnée et c’est tant mieux. On savoure cette absence de cohérence qui nous rappelle nos rêves de jeunesses. Les enfants eux (et je parle sous couvert de ma fille de 8 ans) se retrouvent complètement dans l'histoire et s’identifient facilement aux personnages. Un premier tome réussit pour une BD qui ravira les enfants de 8 à 12 ans.
  5. Titre de l'album : Trésor tome 1 - La vague rouge Scenariste de l'album : Jean-Baptiste Saurel Dessinateur de l'album : Pauline De La Provote Coloriste : Pauline De La Provote Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Brigantin, le vieux navire de la mère de Trésor, reste à quai. Tout comme son père d'ailleurs, échoué dans ses souvenirs et ses regrets depuis que sa femme, réputée grande baroudeuse, a disparu. Tout cela n'empêche pas le petit garçon de 9 ans de jouer aux pirates avec ses potes Dico, Yav, et Noisette sur le vénérable bateau. Jusqu'au jour où Gaspard Pivoleux, un collectionneur bien louche, oblige le père de Trésor à lui vendre Brigantin... Révolté, et très attaché au seul souvenir qui lui reste de sa maman, Trésor décide d'embarquer avec son équipage et de mettre les voiles vers une incroyable chasse au trésor... Mais Pivoleux, qui semble avoir un plan secret concernant Brigantin, ne l'entend peut-être pas de cette oreille... L'aventure, le danger et même la magie vont dès lors rythmer la vie de cet équipage improbable, courageux et... inexpérimenté ! Critique : En voilà une histoire rocambolesque. Une histoire qui aurait vraiment pu sortir du cerveau d’un petit enfant de 9 ans, comme nos héros du jour. Héros qui, pour sauver le bateau de la mère du rachat, se retrouve transformé en véritable pirate à la recherche d’un véritable trésor. Rêve ou réalité, nous n’en savons rien et aucune piste ne nous est donnée et c’est tant mieux. On savoure cette absence de cohérence qui nous rappelle nos rêves de jeunesses. Les enfants eux (et je parle sous couvert de ma fille de 8 ans) se retrouvent complètement dans l'histoire et s’identifient facilement aux personnages. Un premier tome réussit pour une BD qui ravira les enfants de 8 à 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/tresor-tome-1-la-vague-rouge?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  6. poseidon2

    Oliphant

    Quand j'ai ouvert Oliphant, le me suis dit : Encore une aventure de marin dans le début du XXieme siècle. On nous l'a déjà fait plein de fois le coup de l'aventure en bateau vers le pole, dernier endroit inexploré tout ça tout ça... Et… bien l'histoire est bien sensiblement la même que celles que l'on a déjà lu, mais le traitement est par contre complètement différent. Loo Hui Phang choisit de nous dépeindre cette aventure au travers d'un couple hétéroclite au possible : UN bougon de marin et son fils adoptif, londonien, drogué au possible, ayant des visions issues de ses prises de drogue. Ces deux personnes amènes une vision nouvelle et étonnante sur cette aventure. Le père, meneur d'homme et moteur de l'expédition, se retrouve pris au dépourvu par ce fils adoptif qu'il ne connait plus… Une relation père fils qui change complètement la lecture de cet album, le faisant passer d'histoire d'aventure à étude du comportement humain et des différences générationnelles. Comment critiquer cet album sans évoquer le travail éblouissant de Benjamin Bachelier qui réussit à matérialiser les délires d'Arkadi et à renforcer leur dimension prophétique. Un sublime album qui dépasse de loin l'album d'aventure
  7. poseidon2

    Oliphant

    Titre de l'album : Oliphant Scenariste de l'album : Loo Hui Phang Dessinateur de l'album : Benjamin Bachelier Coloriste : Benjamin Bachelier Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Antarctique 1916. Arkadi a vingt ans. Il a embarqué à bord d'un brise-glace conduisant une expédition d'exploration de vingt-sept hommes. Son père, le capitaine Gordon Kentigern Oliphant, est un explorateur de renom aux exploits célébrés. Celui-ci a pour but de traverser l'Antarctique à pied. Mais la plaque de glace autour du bateau fend la coque, condamnant le bateau à un lent naufrage.Gordon fait vider le bateau de tout le matériel indispensable : canots, traîneaux, appareils de mesure, etc. Isolés à des milliers de kilomètres du continent «civilisé», les hommes comprennent que leur vie est désormais en danger. La première base scientifique se situe sur une île, à 700 km de la côte. Gordon organise un périple sur la glace : regagner la côte en traîneaux tractés par les chiens, puis rejoindre en canots l'île la plus éloignée ; enfin, de là, traverser les 700 km de haute mer pour atteindre la base scientifique. Le voyage met très vite les hommes à rude épreuve...Une histoire de survie, aux confins du monde : inspiré de l'expédition en Antarctique d'Ernest Shackleton en 1916, ce récit haletant aborde la dimension mentale d'un voyage où l'homme doit sa survie à son endurance psychologique. Comment survivre, dans un territoire hostile, sans contour ni couleur, où toutes les limites s'effacent ?Deux grands auteurs réunis : le nouveau livre de Loo Hui Phang après Black out (Prix Goscinny 2021) marque l'arrivée de Benjamin Bachelier chez Futuropolis. Avec ses somptueuses pages en couleurs directes, Benjamin donne au récit un souffle graphique exceptionnel. Critique : Quand j'ai ouvert Oliphant, le me suis dit : Encore une aventure de marin dans le début du XXieme siècle. On nous l'a déjà fait plein de fois le coup de l'aventure en bateau vers le pole, dernier endroit inexploré tout ça tout ça... Et… bien l'histoire est bien sensiblement la même que celles que l'on a déjà lu, mais le traitement est par contre complètement différent. Loo Hui Phang choisit de nous dépeindre cette aventure au travers d'un couple hétéroclite au possible : UN bougon de marin et son fils adoptif, londonien, drogué au possible, ayant des visions issues de ses prises de drogue. Ces deux personnes amènes une vision nouvelle et étonnante sur cette aventure. Le père, meneur d'homme et moteur de l'expédition, se retrouve pris au dépourvu par ce fils adoptif qu'il ne connait plus… Une relation père fils qui change complètement la lecture de cet album, le faisant passer d'histoire d'aventure à étude du comportement humain et des différences générationnelles. Comment critiquer cet album sans évoquer le travail éblouissant de Benjamin Bachelier qui réussit à matérialiser les délires d'Arkadi et à renforcer leur dimension prophétique. Un sublime album qui dépasse de loin l'album d'aventure Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/oliphant?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  8. Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux). Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas. Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien. L'histoire elle est bien soignée, centrée sur des personnages forts et attachants, l'aventure reste rythmée et les enjeux en sont plutôt clairs, bref c'est très bien sur un one shot de quasi démarrage de l'univers. Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels.
  9. Titre de l'album : Les terres d'ogon - Tome 2 - Blancs visages Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Alex Sierra Coloriste : J. Nanjan Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : Pour sauver son frère, Itomë pactise avec un ancien esprit malfaisant. Bannie par les siens pour avoir bravé les lois sacrées de son clan, luttant contre l'esprit du sorcier qui cherche à s'emparer de son âme, elle entreprend une quête sans retour à travers les terres d'Ogon. Mais Itomë l'a juré : quelles que soient les épreuves qui l'attendent elle ne laissera plus la peur guider ses choix. Critique : Et hop, après le très très attendu Guerres d'arran dont je vous parlais hier, les terres d'ogon, la nouvelle série se déroulant sur le nouveau continent dans le même univers nous présente son second tome. Exit au passage la com sur la Fantasy à l'africaine, place à la Fantasy tout court, qui puise clairement par contre ses inspirations sur les mythes et légendes du continent africain (en tous cas vu par les occidentaux). Le tome 1 était plutôt très réussi et sympa et ce second tome est dans la même veine, on a vraiment envie d'en savoir plus, de découvrir ce monde et ces enjeux, et comme pour les terres d'arran, peut être de voir s'y dessiner un arc d'envergure avec des enjeux importants. Au vu des personnages présentés et des indices disséminés dans ce tome 1 et ce tome 2, je ne doute pas que ce sera le cas. Le dessin d'Alex Sierra, que l'on avait déjà vu officier sur quelques tomes d'Orcs et Gobelins est toujours aussi efficace et réussi, nous entrainant dans une action dynamique et lisible sans pour autant négliger ses personnages. Quand à la colorisation de J. Nanjan, on ne la présente plus, on lui doit une si grande partie des couleurs des terres d'Arran que ce serait vous faire injure que de vous présenter plus son travail. C'est très bon, et le nouvel univers plus chatoyant lui réussit une nouvelle fois très bien. L'histoire elle est bien soignée, centrée sur des personnages forts et attachants, l'aventure reste rythmée et les enjeux en sont plutôt clairs, bref c'est très bien sur un one shot de quasi démarrage de l'univers. Très franchement si vous avez aimé les terres d'Arran, je ne vois pas bien de raison pouvant vous pousser à ne pas poursuivre sur les terres d'ogon, à part la place prise dans votre bibliothèque ou sur votre compte en banque. Surtout que je ne vois pas ces continents ne pas se mêler d'ici quelques années sur des cross over ou des arcs narratifs encore plus démentiels. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/terres-d-ogon-tome-2?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. alx23

    Le voyageur

    Théa Rojzman nous livre un récit intéressant centré sur un personnage tout d'abord aigri par son quotidien, avec les non-dits, son manque de liens sociaux avec d'autres personnes pour ensuite progressivement retrouver un sens à sa vie. Ce goût de la vie lui revient en admirant le portrait de la Joconde lors de son temps de travail en tant qu'agent de musée au Louvre. Le scénario nous réserve quelques bonnes surprises avec les voyages intérieurs à travers la magie de l'art. On assiste à une fantastique transformation de la vie du héros tout en étant transporté dans les œuvres de Vinci. Joël Alessandra dessine les planches dans un style réaliste en utilisant des teintes bleutées pour représenter les scènes de la réalité et utilise des couleurs chaudes et lumineuses pour dépeindre les tableaux du Louvre mais aussi les paysages de la Toscane du XVIème siècle à l'époque où Léonard De Vinci a peint La Joconde. Les couleurs sont en aquarelle pour un rendu final de toute beauté. Le titre de cette bande dessinée est très évocateur avec ce voyage intérieur du héros dont la vie va être chamboulée en bien pour lui. Le voyageur est une très belle histoire avec beaucoup de tendresse et d'espoir en suivant Mona Lisa.
  11. alx23

    Le voyageur

    Titre de l'album : Le voyageur Scenariste de l'album : Thea Rojzman Dessinateur de l'album : Joel Alessandra Coloriste : Joel Alessandra Editeur de l'album : Daniel Maghen Note : Résumé de l'album : Le plus grand voyage est intérieur... Un homme se retrouve malgré lui coincé à l'intérieur du tableau de La Joconde. Arpentant ses paysages, il fait d'étranges rencontres qui lui révèlent progressivement la formule pour briser sa solitude : nul ne peut trouver l'amour sans avoir au préalable pris soin de s'aimer soi-même. Résumé : Patrick, gardien de musée au Louvre, passe ses journées avec La Joconde. Mais à force de la voir toute la journée, sourire en coin et bras croisés, le gardien ne la supporte plus. Jusqu'à ce que Mona Lisa l'appelle à le rejoindre... à l'intérieur du tableau ! Le début : Patoche est de service dans une des salles du musée du Louvre, celle où se trouve le tableau de Léonard de Vinci. Il est debout, mains jointes devant lui, il en est le gardien du jour. Il regarde les gens qui s'aiment et les déteste. Alors qu'un troupeau de visiteurs s'émerveille par convention devant l'étonnamment minuscule tableau de La Joconde, le gardien n'est fasciné que par les jolies jambes de la guide. Mais Patoche est comme invisible, personne ne le remarque jamais et la guide, passionnée, ne manifeste d'intérêt que pour ce stupide tableau : " Il n'y a pas de portrait souriant avant la Joconde, Léonard de Vinci l'a inventé... Et regardez ces deux paysages, l'un semble habité par les hommes, l'autre est comme un paysage imaginaire. Certains commentateurs estiment qu'il s'agit d'une sorte de paysage intérieur...". Le lendemain matin, c'est un mardi, jour de fermeture du musée. Le chef de service demande à Patoche de vérifier l'état de la salle de la Joconde. " Encore elle ! " pense-t-il. Mais il ne bronche pas car Patoche obtempère toujours. Alors qu'il scrute chaque endroit de la salle, il entend une voix semblant venir du tableau et l'appelant : " VIENS !... " Critique : Théa Rojzman nous livre un récit intéressant centré sur un personnage tout d'abord aigri par son quotidien, avec les non-dits, son manque de liens sociaux avec d'autres personnes pour ensuite progressivement retrouver un sens à sa vie. Ce goût de la vie lui revient en admirant le portrait de la Joconde lors de son temps de travail en tant qu'agent de musée au Louvre. Le scénario nous réserve quelques bonnes surprises avec les voyages intérieurs à travers la magie de l'art. On assiste à une fantastique transformation de la vie du héros tout en étant transporté dans les œuvres de Vinci. Joël Alessandra dessine les planches dans un style réaliste en utilisant des teintes bleutées pour représenter les scènes de la réalité et utilise des couleurs chaudes et lumineuses pour dépeindre les tableaux du Louvre mais aussi les paysages de la Toscane du XVIème siècle à l'époque où Léonard De Vinci a peint La Joconde. Les couleurs sont en aquarelle pour un rendu final de toute beauté. Le titre de cette bande dessinée est très évocateur avec ce voyage intérieur du héros dont la vie va être chamboulée en bien pour lui. Le voyageur est une très belle histoire avec beaucoup de tendresse et d'espoir en suivant Mona Lisa. Autres infos : Type de l'album : Roman graphique Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-voyageur-251333?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  12. Décidément cela ne traîne pas. Nicolas Sinner et Jérôme Le Gris n'ont pas le temps pour nous livrer déjà le second tome de leur nouvelle série Lord Gravestone. Oui le tome 1 est sorti seulement au mois de mars de cette année. Et quand on voit la qualité de ces tomes on ne peut qu'être ébahi par ces délais de fous furieux. Ceci étant dit les lecteurs que nous sommes n'ont pas de raisons de se plaindre puisque le souvenir du tome 1 restait vivace dans nos mémoires. Il faut bien reconnaitre qu'il avait su marquer nos esprits par sa qualité et son cliffhanger final. L'aventure et le drame reprennent donc scéance tenante dès le début de ce tome avec un Lord Gravestone toujours aussi perdu face au poids de son héritage et de sa destinée, heureusement il va prendre de la densité au fil de l'album lorsque les fils tissés par le destins vont lentement se refermer sur lui, préparer vous au pire, car s'il y a une chose que l'on a appris avec ces deux auteurs sur Horacio d'Alba, leur précédente collaboration Ô combien réussie, c'est qu'ils n'aiment rien de plus que d'infliger un destin terrible à leurs héros, et Lord Gravestone ne fera pas exception. Les dessins et couleurs de Nicolas Siner sont toujours aussi splendides, et cette bd fut l'une des première que j'ai dévoré dans cette rentrée chargée car elle condense tout ce que j'aime dans la bd, de l'aventure, du drame humain, de l'action époustouflante, un univers riche et une intrigue qu'on aimerait ne pas lâcher. Je ne peux que vous le recommander car à l'heure actuelle, il n'y a que peu de séries qui présentent autant d'attraits que ce Lord Gravestone. Et ce tome 2 vient de confirmer encore une fois tout le bien qu'on pensant de ses deux auteurs. Merci messieurs.
  13. Titre de l'album : Lord Gravestone - Tome 2 - Le dernier loup d'alba Scenariste de l'album : Jérôme Le Gris Dessinateur de l'album : Nicolas Sinner Coloriste : Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand le chasseur devient la proie. Mordu par la stryge qui a tué son père, John Gravestone pourrait bien devenir une créature des ténèbres si ce démon venait à parachever son oeuvre. Pour le protéger, son oncle Théophile et son fidèle Tibbett organisent sa fuite vers les terres écossaises de son enfance. Mais malgré leurs efforts, la vampire Camilla reste inexorablement proche de sa proie. Le destin des Gravestone va-t-il se jouer dans la relation ambiguë qui commence à se nouer entre John et Camilla ? Tandis que Tibbett dévoile son vrai visage, la situation pourrait prendre un tournant des plus inattendus. Récit à l'atmosphère sombre et gothique, Lord Gravestone mêle écriture moderne et fable vampirique en puisant aux sources du genre. En plaçant leur oeuvre chronologiquement en amont du célèbre Dracula de Bram Stoker, à l'époque prévictorienne, Jérôme Le Gris et Nicolas Siner imaginent un univers esthétique où le mythe se fond dans une relecture de Roméo et Juliette. Un récit épique et fascinant au coeur de l'épais brouillard anglais. Critique : Décidément cela ne traîne pas. Nicolas Sinner et Jérôme Le Gris n'ont pas le temps pour nous livrer déjà le second tome de leur nouvelle série Lord Gravestone. Oui le tome 1 est sorti seulement au mois de mars de cette année. Et quand on voit la qualité de ces tomes on ne peut qu'être ébahi par ces délais de fous furieux. Ceci étant dit les lecteurs que nous sommes n'ont pas de raisons de se plaindre puisque le souvenir du tome 1 restait vivace dans nos mémoires. Il faut bien reconnaitre qu'il avait su marquer nos esprits par sa qualité et son cliffhanger final. L'aventure et le drame reprennent donc scéance tenante dès le début de ce tome avec un Lord Gravestone toujours aussi perdu face au poids de son héritage et de sa destinée, heureusement il va prendre de la densité au fil de l'album lorsque les fils tissés par le destins vont lentement se refermer sur lui, préparer vous au pire, car s'il y a une chose que l'on a appris avec ces deux auteurs sur Horacio d'Alba, leur précédente collaboration Ô combien réussie, c'est qu'ils n'aiment rien de plus que d'infliger un destin terrible à leurs héros, et Lord Gravestone ne fera pas exception. Les dessins et couleurs de Nicolas Siner sont toujours aussi splendides, et cette bd fut l'une des première que j'ai dévoré dans cette rentrée chargée car elle condense tout ce que j'aime dans la bd, de l'aventure, du drame humain, de l'action époustouflante, un univers riche et une intrigue qu'on aimerait ne pas lâcher. Je ne peux que vous le recommander car à l'heure actuelle, il n'y a que peu de séries qui présentent autant d'attraits que ce Lord Gravestone. Et ce tome 2 vient de confirmer encore une fois tout le bien qu'on pensant de ses deux auteurs. Merci messieurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/lord-gravestone-tome-2-les-hauts-loups-d-alba?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. poseidon2

    Ange Leca

    Les années folles sont à la mode depuis quelques années et ce Ange Lucas se démarque par le sujet très sérieux des tueurs en séries de la fin du XIX ieme siècle. En effet, le début de l’émancipation de la femme et les rues sombres précédant l’arrivée de l’éclairage publique a fait sortir un grand nombre de prédateurs qui se laissaient aller à leurs pulsions meurtrières en cette fin de siècle. Victor Lepointe mélange globalement tous les ingrédients de l’époque dans ce one shot : meurtre, absinthe, vie de bohème et début de ce qui formera plus tard, la police scientifique. Bien dessinée avec une palme à la coloration, ce one shot s’est révélé être une bonne lecture à l’histoire bien pensée et bien rythmée, à laquelle on pourra juste reprocher d’avoir voulu en mettre trop. En effet le charmant écrivain enquêteur amateur d’absinthe chassant le tueur en série, cela fait un poil beaucoup pour une seule bd. Cela n'a pas forcément permis de prendre le temps suffisant pour peaufiner une fin d'album un peu abrupte.
  15. poseidon2

    Ange Leca

    Titre de l'album : Ange Leca Scenariste de l'album : Victor Lepointe Dessinateur de l'album : Victor Lepointe Coloriste : Victor Lepointe Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : La Belle Époque prend l'eau et les cadavres flottent. Hiver 1910. La Seine submerge la capitale. Sous les eaux, Paris a des airs de Venise. Mais tout remonte à la surface : passions, rats, vieux démons... Et un corps de femme démembré, mutilé et impossible à identifier.Ange Leca, jeune journaliste rebelle, dépendant à l'alcool et opiomane abstinent, décide de mener son enquête. Mais celle-ci va l'entraîner beaucoup plus loin qu'il ne l'imaginait et ébranler ses dernières certitudes. Et il n'est pas certain qu'Emma, sa nouvelle addiction, l'aide à garder la tête froide... Critique : Les années folles sont à la mode depuis quelques années et ce Ange Lucas se démarque par le sujet très sérieux des tueurs en séries de la fin du XIX ieme siècle. En effet, le début de l’émancipation de la femme et les rues sombres précédant l’arrivée de l’éclairage publique a fait sortir un grand nombre de prédateurs qui se laissaient aller à leurs pulsions meurtrières en cette fin de siècle. Victor Lepointe mélange globalement tous les ingrédients de l’époque dans ce one shot : meurtre, absinthe, vie de bohème et début de ce qui formera plus tard, la police scientifique. Bien dessinée avec une palme à la coloration, ce one shot s’est révélé être une bonne lecture à l’histoire bien pensée et bien rythmée, à laquelle on pourra juste reprocher d’avoir voulu en mettre trop. En effet le charmant écrivain enquêteur amateur d’absinthe chassant le tueur en série, cela fait un poil beaucoup pour une seule bd. Cela n'a pas forcément permis de prendre le temps suffisant pour peaufiner une fin d'album un peu abrupte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/ange-leca?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  16. The_PoP

    Turo - Intégrale - Tomes 1 à 4

    J'ai découvert le travail de Mateo Guerrero sur Jakob Kayne et j'avais adoré. Par contre je ne sais pas trop comment mais j'étais passé à côté de Turo lors de sa sortie. Les éditions du Lombard ayant eu la gentillesse de me laisser la possibilité de réparer ce tort, je vous avoue que je me suis jeté sur cette intégrale. Et je me suis régalé. Certes le public cible est probablement un poil plus jeunesse que la fantasy que j'apprécie habituellement, mais ce Turo est décidément plein de qualités. D'abord l'intégrale qui présente les 4 albums sortis, qui proposent une fin, certes ouverte, mais une fin de cycle tout de même. Une intégrale de 4 tomes c'est pile poil le format agréable à lire et suffisamment durable pour contenter le collectionneur aguerri. L'histoire est bien foutue, sur deux époques, avec suffisamment de mystères et de personnages secondaires pour nous intéresser même si elle semble pécher parfois par certaines naïvetés narratives, défauts de jeunesse que l'on pardonne facilement vu le charme de l'ensemble. Cette super aventure d'héroïque Fantasy est en plus servie par le dessin plein de charme de Mateo Guerrero. Certes depuis on peut voir qu'il s'est aguerri, mais le tout relève déjà d'un sacré niveau et nous rend les personnages attachants et le monde comme les créatures qui le peuplent intéressantes. En bref vous l'aurez compris, j'ai savouré ce petit plaisir coupable d'héroïque fantasy qui si elle ne brille pas par son originalité ou son scénario, a pourtant l'immense mérite de réussir son dosage entre action, aventure, et humour pour nous proposer 4 tomes qu'on referme en regrettant qu'un second cycle n'ai pas vu le jour. Merci Le Lombard, merci Mateo.
  17. Titre de l'album : Turo - Intégrale - Tomes 1 à 4 Scenariste de l'album : Mateo Guerrero Dessinateur de l'album : Mateo Guerrero Coloriste : Javi Montes Editeur de l'album : Mahô Note : Résumé de l'album : Aussi insouciant qu'à l'accoutumée et comptant sur sa force exceptionnelle pour le protéger du danger, le jeune Turo était parti chasser en forêt afin de nourrir les siens. Prudent, il savait qu'il ne faut guère traîner sur les terres du Grand Dragon par crainte des fantômes. En revanche, comment pouvait-il savoir que ces derniers étaient à la poursuite de mercenaires ayant remué les débris du passé d'un peu trop près et qu'ils lui tomberaient dessus en plein jour...? Bien malgré lui, le voilà embarqué dans le genre d'histoire dont on fait les légendes. Cette intégrale reprend les quatre albums de la série. Critique : J'ai découvert le travail de Mateo Guerrero sur Jakob Kayne et j'avais adoré. Par contre je ne sais pas trop comment mais j'étais passé à côté de Turo lors de sa sortie. Les éditions du Lombard ayant eu la gentillesse de me laisser la possibilité de réparer ce tort, je vous avoue que je me suis jeté sur cette intégrale. Et je me suis régalé. Certes le public cible est probablement un poil plus jeunesse que la fantasy que j'apprécie habituellement, mais ce Turo est décidément plein de qualités. D'abord l'intégrale qui présente les 4 albums sortis, qui proposent une fin, certes ouverte, mais une fin de cycle tout de même. Une intégrale de 4 tomes c'est pile poil le format agréable à lire et suffisamment durable pour contenter le collectionneur aguerri. L'histoire est bien foutue, sur deux époques, avec suffisamment de mystères et de personnages secondaires pour nous intéresser même si elle semble pécher parfois par certaines naïvetés narratives, défauts de jeunesse que l'on pardonne facilement vu le charme de l'ensemble. Cette super aventure d'héroïque Fantasy est en plus servie par le dessin plein de charme de Mateo Guerrero. Certes depuis on peut voir qu'il s'est aguerri, mais le tout relève déjà d'un sacré niveau et nous rend les personnages attachants et le monde comme les créatures qui le peuplent intéressantes. En bref vous l'aurez compris, j'ai savouré ce petit plaisir coupable d'héroïque fantasy qui si elle ne brille pas par son originalité ou son scénario, a pourtant l'immense mérite de réussir son dosage entre action, aventure, et humour pour nous proposer 4 tomes qu'on referme en regrettant qu'un second cycle n'ai pas vu le jour. Merci Le Lombard, merci Mateo. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/integrale-turo?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. alx23

    Le temps est assassin

    Le temps est assassin est la nouvelle adaptation en bande dessinée du romancier Michel Bussi, après Gravé dans le sable ou On la trouvait plutôt jolie. Michel Bussi est un auteur à succès avec de nombreux thrillers et enquêtes policières. Frédéric Bremaud se charge de l'adaptation en réussissant à gérer le rythme pour convenir à ce média. Le titre de l'album annonce quelques indices sur l'histoire. Le récit se déroule sur deux époques différentes, dans les années 80 avec un jeune couple et leur fille dans leur famille avant un drame et 25 années plus tard, la jeune fille devenue adulte qui revient sur le lieu de l’accident. L'histoire va mettre en parallèle les rêveries de l’adolescente et la réalité alors qu'elle est âgée d'une quarantaine d'année. Les fantômes du passé vont resurgir avec des évènements étranges qui vont se multiplier pour cette mère de famille encore hanté par ce drame. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'action qui se situe sur l'île de beauté pendant l'été. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations de romanciers pour permettre aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir leurs romans en Bd et s’intéresser à leurs autres livres.
  19. Titre de l'album : Le temps est assassin Scenariste de l'album : Frédéric Bremaud Dessinateur de l'album : Nathalie Berr Coloriste : Nathalie Berr Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Seule survivante de l'accident tragique qui a coûté la vie à son frère et à ses deux parents en Corse lorsqu'elle avait 16 ans, Clotilde, retourne sur les lieux du drame après 25 ans. Jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre de sa mère, Palma, présumée morte dans l'accident... Seule survivante de l'accident tragique qui a coûté la vie à son frère et à ses deux parents en Corse lorsqu'elle avait 16 ans, Clotilde, accompagnée de son mari Franck, part rejoindre sa fille Valentine sur les lieux du drame où elle n'a pas remis les pieds depuis 25 ans. Mais à peine est-elle arrivée que des incidents se multiplient jusqu'à ce qu'elle reçoive une lettre de sa mère, Palma, présumée morte dans l'accident... Clotilde décide alors d'enquêter afin de découvrir la vérité sur ce qui s'est réellement passé à l'époque et qui pourrait la mener jusqu'à sa mère qu'elle espère encore vivante... Critique : Le temps est assassin est la nouvelle adaptation en bande dessinée du romancier Michel Bussi, après Gravé dans le sable ou On la trouvait plutôt jolie. Michel Bussi est un auteur à succès avec de nombreux thrillers et enquêtes policières. Frédéric Bremaud se charge de l'adaptation en réussissant à gérer le rythme pour convenir à ce média. Le titre de l'album annonce quelques indices sur l'histoire. Le récit se déroule sur deux époques différentes, dans les années 80 avec un jeune couple et leur fille dans leur famille avant un drame et 25 années plus tard, la jeune fille devenue adulte qui revient sur le lieu de l’accident. L'histoire va mettre en parallèle les rêveries de l’adolescente et la réalité alors qu'elle est âgée d'une quarantaine d'année. Les fantômes du passé vont resurgir avec des évènements étranges qui vont se multiplier pour cette mère de famille encore hanté par ce drame. La partie graphique est de qualité pour dépeindre l'action qui se situe sur l'île de beauté pendant l'été. Les éditions Philéas poursuivent les adaptations de romanciers pour permettre aux lecteurs de découvrir ou redécouvrir leurs romans en Bd et s’intéresser à leurs autres livres. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-temps-est-assassin/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. poseidon2

    Kid Noize t3 (fin)

    Troisième et dernier tome de Kid Noize et fin légèrement trop rapide à mon gout. Après un tome deux excellent, avec une densification de l'histoire assez rare dans les albums jeunesses, on attendait de cette conclusion qu'elle prenne un peu plus son temps dans les moments importants. Ce n'est malheureusement pas assez le cas. En effet si l'essentiel y est, le combat final et les motivations de nos personnages principaux au moment crucial, que ce soit Kid Noize ou son ennemi, restent trop vagues. Kid Toussaint utilise uniquement les dessins pour faire comprendre les sentiments des deux personnages lors de l’affrontement final. Cela laisse au lecteur la responsabilité de la compréhension de cette scène critique. Le lectorat cible état un public jeune, je pense que quelques explications textuelles en plus auraient aidé à une compréhension accrue. C'est un brin dommage car l'ensemble est quand même assez solide sinon.
  21. Titre de l'album : Kid Noize t3 (fin) Scenariste de l'album : Kid Toussaint Dessinateur de l'album : Otocto Coloriste : Otocto Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Kid Noize, depuis qu'il est capable d'ouvrir ses propres triangles, assure encore plus grave, niveau livraison de paquets remplis de rêves, d'autant que les triangles de Maman, son employeur, se font eux plus rares... Mais ce job de livreur interdimensionnel, entre la Terre et son monde de Nowera, le satisfait de moins en moins, car le jeune homme à tête de singe rêve toujours d'une carrière de DJ. Multipliant les voyages non autorisés par Maman, Kid voit son pote canin Ray se faire enlever sous ses yeux par des créatures utilisant des triangles identiques aux siens mais de couleur rouge... Kid l'ignore, mais il va découvrir que son pouvoir n'est pas anodin. Et qu'il est le dernier espoir de son monde, mais aussi des rêves des humains, menacés par un ennemi mortel : le Talker et ses légions de corbeaux... Après avoir installé leur univers onirique et aventureux, puis en avoir révélé la part sombre, le DJ international Kid Noize, Lapuss' et Otocto font feu de tous leurs talents pour ce grand final ! Critique : Troisième et dernier tome de Kid Noize et fin légèrement trop rapide à mon gout. Après un tome deux excellent, avec une densification de l'histoire assez rare dans les albums jeunesses, on attendait de cette conclusion qu'elle prenne un peu plus son temps dans les moments importants. Ce n'est malheureusement pas assez le cas. En effet si l'essentiel y est, le combat final et les motivations de nos personnages principaux au moment crucial, que ce soit Kid Noize ou son ennemi, restent trop vagues. Kid Toussaint utilise uniquement les dessins pour faire comprendre les sentiments des deux personnages lors de l’affrontement final. Cela laisse au lecteur la responsabilité de la compréhension de cette scène critique. Le lectorat cible état un public jeune, je pense que quelques explications textuelles en plus auraient aidé à une compréhension accrue. C'est un brin dommage car l'ensemble est quand même assez solide sinon. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/kid-noize-tome-3-l-heritage-de-nowera?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Yézidie !

    Matthieu Ducoudray nous parle, dans son nouvel album, d’une communauté religieuse pour ainsi dire inconnus en France : les Yeziris. Cette communauté se base sur une croyance en un dieu unique, mais dont la « mythologie » pioche un peu dans toutes les autres religions monothéistes. Mais les Yeziri sont surtout la cible principale des fondamentalistes musulmans comme le groupuscule terroriste Daesch. Ducoudray décide de nous présenter, via les illustrations de Mini Ludvin reconnue pour son Grimoire d'Elfie, ce qu’il est advenu de ce peuple lors de l’avènement de Daesch, et ce, via le destin d’une petite fille. Cette histoire est poignante autant que révoltante. Une belle découverte et un manque comblé dans mes connaissances.
  23. poseidon2

    Yézidie !

    Titre de l'album : Yézidie ! Scenariste de l'album : Aurélien Ducoudray Dessinateur de l'album : Mini Ludvin Coloriste : Mini Ludvin Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Nord de l'Irak. De nos jours. Un exfiltreur d'otages. Deux adolescentes à sauver. Dont une radicalisée par Daesh. Un webtoon pour comprendre l'embrigadement terroriste. Et découvrir comment un smartphone peut être une arme... Critique : Matthieu Ducoudray nous parle, dans son nouvel album, d’une communauté religieuse pour ainsi dire inconnus en France : les Yeziris. Cette communauté se base sur une croyance en un dieu unique, mais dont la « mythologie » pioche un peu dans toutes les autres religions monothéistes. Mais les Yeziri sont surtout la cible principale des fondamentalistes musulmans comme le groupuscule terroriste Daesch. Ducoudray décide de nous présenter, via les illustrations de Mini Ludvin reconnue pour son Grimoire d'Elfie, ce qu’il est advenu de ce peuple lors de l’avènement de Daesch, et ce, via le destin d’une petite fille. Cette histoire est poignante autant que révoltante. Une belle découverte et un manque comblé dans mes connaissances. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/yezidie?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  24. 1 an après le début de la guerre en Ukraine, Futuropolis nous livre un ouvrage reprenant les base de cette guerre qui a réellement commencé en 2014, mais surtout un recueil de réactions d'Ukrainien avec l'évolution de leur point de vue au cours des différentes étapes du début de cette guerre. Difficile de commenter ce que l'on peut lire dans cet ouvrage sans tomber dans de l'écœurement. Les récits nous montre à quel point les mois passer fur durs pour les Ukrainiens, mais nous rappelle aussi que cette guerre est loin d'être finie. Un devoir de mémoires en avance et surtout une piqure de rappel pour les européens de l'ouest qui ne voient plus dans cette guerre qu'un alourdissement de leurs factures de gaz et de l'électricité
  25. Titre de l'album : Les cahiers Ukrainien - Journal d'une invasion Scenariste de l'album : Igort Dessinateur de l'album : Igort Coloriste : Igort Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Igort a vécu en Ukraine, la famille de son épouse y vit toujours. Après avoir raconté les racines de ce conflit dans Les Cahiers ukrainiens et Les Cahiers russes, il revient sur ce sujet pour donner une voix à ceux que généralement on entend peu : les gens ordinaires qui vivent et subissent les conséquences d’une guerre insensée et brutale. Un récit écrit en temps réel qui témoigne de l’horreur : une vie sous les bombardements, dans les villes assiégées… et puis la résistance, la détermination d’un peuple qui souffre mais ne cède pas. Un livre bouleversant et essentiel dont l’espoir, la désillusion, la fierté et la solidarité construisent la structure dramatique. Critique : 1 an après le début de la guerre en Ukraine, Futuropolis nous livre un ouvrage reprenant les base de cette guerre qui a réellement commencé en 2014, mais surtout un recueil de réactions d'Ukrainien avec l'évolution de leur point de vue au cours des différentes étapes du début de cette guerre. Difficile de commenter ce que l'on peut lire dans cet ouvrage sans tomber dans de l'écœurement. Les récits nous montre à quel point les mois passer fur durs pour les Ukrainiens, mais nous rappelle aussi que cette guerre est loin d'être finie. Un devoir de mémoires en avance et surtout une piqure de rappel pour les européens de l'ouest qui ne voient plus dans cette guerre qu'un alourdissement de leurs factures de gaz et de l'électricité Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-cahiers-d-ukraine-journal-d-une-invasion?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
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