Rechercher dans la communauté
Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.
4 448 résultats trouvés
-
Ce nouvel opus de l'auteur espagnol Manolo Carot est un recueil d'histoires courtes publiées dans les années 2000, aussi ne soyez pas surpris si certaines s'enchainent sans logique ni lien apparent. Une quinzaine de petits scénarios avec cependant un même fil conducteur, celui d'un monde futuriste type post-apocalyptique avec une domination des robots sous forme d'androïdes et une poignée d'humains. Un univers déjanté dans lequel l'auteur s'amuse à mettre ses protagonistes dans toutes sortes de positions (promis sans jeu de mot 😉 )et autres situations loufoques avec un léger trait d'humour et parfois un quatrième mur brisé. Dans ce second degré assumé vous verrez des corps de femmes dénudées aux formes voluptueuses, ainsi qu'une brochette d'hommes musculeux aux membres légèrement disproportionnés, dans des enchevêtrements multiples à deux ou plus parfois. Le dessin rond en noir et blanc aux notes de gris est dans les standards de l'artiste, comme on avait pu le découvrir dans "Histoires Sextraordinaires" (Tabou), un style alternant la caricature et le sensuel. Dans cet univers de vices, l'auteur provoque sans complexes avec un ton satirique où rien n'est impossible, aucune limite dans ce voyage post-apocalyptique érotico-bordélique 🙂 .
-
- bd
- érotico-porno
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Des vices et des os Scenariste de l'album : Manolo Carot Dessinateur de l'album : Manolo Carot Coloriste : Manolo Carot Editeur de l'album : Tabou Note : Résumé de l'album : Deux mille ans dans le futur. L'être humain a pratiquement disparu, banni du monde par les androïdes sophistiqués qu'il a lui-même créés. De jeunes femelles élevées en laboratoire sont destinées à l'usage et à la consommation des plus fortunés. Mais ces humaines préfabriquées génèrent une bactérie qui détruit toute matière non organique et seules les décharges des systèmes par friction peuvent atténuer les effets de cette maladie. Les humains ont-ils une chance de s'en sortir parmi ces robots humanoïdes qui dominent un... Critique : Ce nouvel opus de l'auteur espagnol Manolo Carot est un recueil d'histoires courtes publiées dans les années 2000, aussi ne soyez pas surpris si certaines s'enchainent sans logique ni lien apparent. Une quinzaine de petits scénarios avec cependant un même fil conducteur, celui d'un monde futuriste type post-apocalyptique avec une domination des robots sous forme d'androïdes et une poignée d'humains. Un univers déjanté dans lequel l'auteur s'amuse à mettre ses protagonistes dans toutes sortes de positions (promis sans jeu de mot 😉 )et autres situations loufoques avec un léger trait d'humour et parfois un quatrième mur brisé. Dans ce second degré assumé vous verrez des corps de femmes dénudées aux formes voluptueuses, ainsi qu'une brochette d'hommes musculeux aux membres légèrement disproportionnés, dans des enchevêtrements multiples à deux ou plus parfois. Le dessin rond en noir et blanc aux notes de gris est dans les standards de l'artiste, comme on avait pu le découvrir dans "Histoires Sextraordinaires" (Tabou), un style alternant la caricature et le sensuel. Dans cet univers de vices, l'auteur provoque sans complexes avec un ton satirique où rien n'est impossible, aucune limite dans ce voyage post-apocalyptique érotico-bordélique 🙂 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/des-vices-et-des-os/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- érotico-porno
-
(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
-
Après avoir gagné de nombreux prix littéraires dont celui du Grand prix de l'imaginaire en 2019, Nathalie Somers décide d'adapter sa série de romans "Roslend deux mondes" en BD. Elle s'entoure du dessinateur Thomas Labourot ayant déjà réalisé des oeuvres "jeunesse" type Nevermoor (Jungle) ou encore Washita (Dargaud) . Cela donne une aventure sur deux mondes parallèles menée tambours battants et un graphisme rond et expressif avec un bon sens du mouvement. D'un côté un monde type "fantasy" avec deux royaumes en guerre et de l'autre l'Angleterre en 1940 avec la ville de Londres sous le blitzkrieg allemand. On va suivre le destin de plusieurs personnages dont celui qui semble être le héros principal, Lucan jeune londonien aux rêves d'aviateurs RAF et vivant avec son grand-père horloger cultivant un certain goût pour les secrets. Deux univers en proie à des conflits majeurs, y aurait-il un lien et peut-on passer d'un monde à l'autre ? Les 88 pages défilent à toute allure et rendons hommage au dessinateur qui a su distiller deux ambiances distinctes pour chaque monde visité. Des couleurs un peu plus froides, tirant sur le bleu pour Londres, contrastant avec les couleurs chaudes aux notes jaunâtres du monde ensoleillé Roslend. Trois romans sont déjà parus dans cet univers, nous verrons combien de tomes sont prévus en BD pour cette adaptation dynamique ! A partir de 12 ans.
-
Titre de l'album : Roslend tome 1 Scenariste de l'album : Nathalie Somers Dessinateur de l'album : Thomas Labourot Coloriste : Thomas Labourot Editeur de l'album : Bayard Note : Résumé de l'album : Londres, 1940. Sous le feu des bombardements allemands, Lucan, 14 ans, dois faire face à la mort brutale de son grand-père. En touchant le cadre de l'horloge qu'il lui a confiée, le jeune garçon est propulsé dans un univers extraordinaire et également menacé : Roslend. Y aurait-il un lien entre le danger qui pèse sur ce monde et le destin de Londres ? Le temps est plus que jamais compté pour Lucan qui a désormais une mission : gagner la bataille de Roslend pour sauver... rien de moins que l'Empire britannique ! Critique : Après avoir gagné de nombreux prix littéraires dont celui du Grand prix de l'imaginaire en 2019, Nathalie Somers décide d'adapter sa série de romans "Roslend deux mondes" en BD. Elle s'entoure du dessinateur Thomas Labourot ayant déjà réalisé des oeuvres "jeunesse" type Nevermoor (Jungle) ou encore Washita (Dargaud) . Cela donne une aventure sur deux mondes parallèles menée tambours battants et un graphisme rond et expressif avec un bon sens du mouvement. D'un côté un monde type "fantasy" avec deux royaumes en guerre et de l'autre l'Angleterre en 1940 avec la ville de Londres sous le blitzkrieg allemand. On va suivre le destin de plusieurs personnages dont celui qui semble être le héros principal, Lucan jeune londonien aux rêves d'aviateurs RAF et vivant avec son grand-père horloger cultivant un certain goût pour les secrets. Deux univers en proie à des conflits majeurs, y aurait-il un lien et peut-on passer d'un monde à l'autre ? Les 88 pages défilent à toute allure et rendons hommage au dessinateur qui a su distiller deux ambiances distinctes pour chaque monde visité. Des couleurs un peu plus froides, tirant sur le bleu pour Londres, contrastant avec les couleurs chaudes aux notes jaunâtres du monde ensoleillé Roslend. Trois romans sont déjà parus dans cet univers, nous verrons combien de tomes sont prévus en BD pour cette adaptation dynamique ! A partir de 12 ans. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/roslend-tome-1/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Je ne vais pas y aller par 4 chemins, ce Leave Them Alone est l'un des meilleurs Western de la rentrée. Par contre attention on est dans la tradition du Western, violent, âpre, proche parfois du huis clos et pourtant au milieu d'une nature sauvage. Inutile donc de trop s'attacher à certains personnages, ni de croire tout le monde sur parole. La narration est suffisamment roublarde pour nous surprendre sur un thème pourtant éculé. Moi je me suis régalé avec ce one shot et le talent aux crayons de Chris Regnault n'y est pas pour rien. Sa Colorisation est au diapason d'un coup de crayon âpre magnifiant les "gueules" de ses personnages, qu'ils soient monstrueux ou beaux. Les découpages sont soignés et les mises en scènes cinématographiques. Je vous le dis on est dans la tradition. Avec pourtant quelques ajouts et nouveautés bienvenues. Je recommande donc aux amateurs du genre ce one shot puissant et percutant qu'on prendra plaisir à relire pour les belles planches qu'il contient.
-
Titre de l'album : M.A.D - Tome 2 - Mechanical Mind Scenariste de l'album : Nicolas Jarry Dessinateur de l'album : Thomas Legrain Coloriste : MIKL Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : La guerre contre les mechams a dévasté le monde, réduisant l'humanité à une multitude d'îlots de résistance perdus au milieu d'un océan de rouille. Envoyés dans les ruines glacées de Moscou, Daïa Anikine et Socrate sont chargés d'enquêter sur une découverte capitale : des ferrailleurs auraient retrouvé la carcasse du mecham responsable de la libération de tous les robots... Le secret que recèle cette dépouille pourrait sauver l'humanité, ou la condamner à tout jamais. Critique : J'aime décidément bien cette série. De la bonne science fiction pas si courante mêlée a du post apo sans zombie. Il y a des idées dans ces scénarios même si j'avais trouvé le premier tome un poil plus intéressant dans l'enquête menée et les scènes d'action présentées, celui-ci nous apporte plus d'éléments sur l'univers de la série. Il faut dire que Nicolas Jarry n'est plus un débutant et que s'il y a bien une chose qu'il a appris à maitriser notamment sur ses projets pour Soleil (Terres d'arran, Conquêtes....), c'est bien la création d'un univers envoûtant et riche qui reste cohérent et crédible. Ce tome 2 s'inscris dans cette lignée, nous laissant espérer une série riche, avec un vrai fil conducteur entre les tomes et un peu plus longue que les séries habituelles en 3-4 tomes. Le dessin de Thomas Legrain participe plus que pleinement à l'intérêt que je porte à cette série. Il m'avait impressionné par son travail sur Latah, et même si Mad est un peu plus conventionnel et inscris dans un genre bien particulier, son trait et ses mises en scènes sont d'une rare efficacité pour cette série d'action-science fiction aux décors froids et gelés. Je retrouve un peu de l'esprit de Travis ou Carmen dans ce MAD. Et ce n'est pas pour me déplaire Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/m-a-d-tome-2-mechanical-mind/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
J'aime décidément bien cette série. De la bonne science fiction pas si courante mêlée a du post apo sans zombie. Il y a des idées dans ces scénarios même si j'avais trouvé le premier tome un poil plus intéressant dans l'enquête menée et les scènes d'action présentées, celui-ci nous apporte plus d'éléments sur l'univers de la série. Il faut dire que Nicolas Jarry n'est plus un débutant et que s'il y a bien une chose qu'il a appris à maitriser notamment sur ses projets pour Soleil (Terres d'arran, Conquêtes....), c'est bien la création d'un univers envoûtant et riche qui reste cohérent et crédible. Ce tome 2 s'inscris dans cette lignée, nous laissant espérer une série riche, avec un vrai fil conducteur entre les tomes et un peu plus longue que les séries habituelles en 3-4 tomes. Le dessin de Thomas Legrain participe plus que pleinement à l'intérêt que je porte à cette série. Il m'avait impressionné par son travail sur Latah, et même si Mad est un peu plus conventionnel et inscris dans un genre bien particulier, son trait et ses mises en scènes sont d'une rare efficacité pour cette série d'action-science fiction aux décors froids et gelés. Je retrouve un peu de l'esprit de Travis ou Carmen dans ce MAD. Et ce n'est pas pour me déplaire
-
Les enfants Sabletemps tome 2 - Dans les toiles de Versailles
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Elle est vraiment sympa cette petite saga mêlant histoire et voyage dans le temps, ce second tome confirme tout le talent des auteurs impliqués ! Après des débuts introductifs nous présentant les trois protagonistes importants, Alexandrine, Rose et Léopold ainsi que ce fameux manoir aux propriétés étonnantes, nous voici lancés vers de nouveaux horizons temporels en leur compagnie. La splendeur de Versailles et sa Cour nous attendent pour un programme chargé ! Nos héros doivent trouver une autre clé dissimulée dans des toiles de maîtres en plein château ! La chance leur sourit, la grande Elisabeth Vigée le Brun recrute de jeunes apprentis artistes peintres ! Seront-ils à la hauteur des enjeux, surtout que la reine Marie-Antoinette pourrait faire son apparition et jeter un oeil aux oeuvres des "étudiants" ! Suspens, chasse au trésor et bien-sûr voyage temporel avec son lot de surprises seront au programme et attendez-vous à être surpris ! La plongée dans les travées de Versailles est immersive au possible, Alessandra Marsili nous régale avec ses double-pages détaillées où le faste en rigueur explose sous vos yeux ! Robes, diadèmes, décors, une galerie des glaces superbes, c'est un sans faute pour la talentueuse italienne ! Cerise sur la gâteau, vous aurez en fin d'album juste après le cliffhanger déroutant, une annexe sur la peintre Elisabeth Vigée Le Brun, grande amie de la reine et terriblement en avance sur son temps, surtout en tant que femme à une époque où les grands maîtres étaient des hommes ! On attend la suite avec impatience 🙂 -
Les enfants Sabletemps tome 2 - Dans les toiles de Versailles
Kevin Nivek a posté un sujet dans Toute la BD
Titre de l'album : Les enfants Sabletemps tome 2 - Dans les toiles de Versailles Scenariste de l'album : Charlie Laurans, Alexandre Arlène Dessinateur de l'album : Alessandra Marsili Coloriste : Alessandra Marsili Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Dans le manoir abandonné, les trois enfants poursuivent leur quête des clés cachées qui permettent de voyager dans le temps. L'une d'elles pourrait les mener jusqu'au père disparu de Rose et Léopold, en plein coeur du XVIIIe siècle au château de Versailles ! Déguisés pour se fondre dans l'époque, ils se retrouvent plongés dans une aventure artistique inattendue... Bienvenue dans l'atelier de peinture de la célèbre Élisabeth Vigée Le Brun ! Critique : Elle est vraiment sympa cette petite saga mêlant histoire et voyage dans le temps, ce second tome confirme tout le talent des auteurs impliqués ! Après des débuts introductifs nous présentant les trois protagonistes importants, Alexandrine, Rose et Léopold ainsi que ce fameux manoir aux propriétés étonnantes, nous voici lancés vers de nouveaux horizons temporels en leur compagnie. La splendeur de Versailles et sa Cour nous attendent pour un programme chargé ! Nos héros doivent trouver une autre clé dissimulée dans des toiles de maîtres en plein château ! La chance leur sourit, la grande Elisabeth Vigée le Brun recrute de jeunes apprentis artistes peintres ! Seront-ils à la hauteur des enjeux, surtout que la reine Marie-Antoinette pourrait faire son apparition et jeter un oeil aux oeuvres des "étudiants" ! Suspens, chasse au trésor et bien-sûr voyage temporel avec son lot de surprises seront au programme et attendez-vous à être surpris ! La plongée dans les travées de Versailles est immersive au possible, Alessandra Marsili nous régale avec ses double-pages détaillées où le faste en rigueur explose sous vos yeux ! Robes, diadèmes, décors, une galerie des glaces superbes, c'est un sans faute pour la talentueuse italienne ! Cerise sur la gâteau, vous aurez en fin d'album juste après le cliffhanger déroutant, une annexe sur la peintre Elisabeth Vigée Le Brun, grande amie de la reine et terriblement en avance sur son temps, surtout en tant que femme à une époque où les grands maîtres étaient des hommes ! On attend la suite avec impatience 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-enfants-sabletemps-tome-2-dans-les-toiles-de-versailles/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement -
Titre de l'album : Hiver nucléaire Scenariste de l'album : Cab Dessinateur de l'album : Cab Coloriste : Cab Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Hiver Nucléaire suit les aventures de Flavie, une livreuse à ski-doo dans un Montréal perpétuellement enneigé suite à un accident nucléaire. Lors de ses sorties, elle devra affronter une météo exécrable, une pénurie de sirop pour la toux, des hipsters capricieux, des mutants de toute sorte, et surtout, sa propre réaction face aux radiations… Critique : La nouvelle section "AuxConfins" de l'éditeur Steinkis s'enrichit d'un nouvel opus aux accents givrés/glacés du Canada par la designeuse Cab avec cet Hiver nucléaire ! Flavie l'héroïne vit à Montréal sous un perpétuel hiver depuis 10 ans et l'accident de la centrale nucléaire. Les habitants sont plongés dans le froid polaire accompagné de neiges éternelles et de chutes de flocons gros comme des ballons de basket ! C'est dans cet environnement qu'elle travaille, allant de livraisons en livraisons dans des zones reculées et parfois dangereuses et sans trop s'occuper de sa personne. Elle est attachante, un petit bout de femme légèrement enrobée avec un coeur gros comme ça mais un caractère bien trempé, voire parfois "Hulkéen" lorsqu'elle se met en colère ! Car oui, ce Montréal là a subit les affres des retombées radioactives et les habitants ont parfois des malformations ou aptitudes particulières faisant d'eux des sortes de mutants. Cet album regroupe les trois aventures de Flavie sous forme d'intégrale. Vous verrez donc son évolution et les nombreuses rencontres qu'elle fera au fil de ses aventures, le tout avec un ancrage dans la culture québecoise et un léger humour sarcastique. Le vocabulaire employé est typique de nos cousins canadiens mais rassurez-vous, il se comprend aisément "c'est correct" comme ils disent 🙂 . Un mot sur le graphisme expressif et dynamique de l'artiste, avec des personnages aux traits ronds à l'image de leurs yeux et des décors assez précis et détaillés. Soulignons par ailleurs une belle palette de couleurs et d'ambiances restituant les différents contextes climatiques. Sans jeu de mots, c'est une lecture rafraîchissante mêlant aventure, écologie et réalisme social, une pointe de post-apocalyptique se retrouve dans certains paysages et habitations abandonnées où la nature reprend ses droits. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/hiver-nucleaire/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
La nouvelle section "AuxConfins" de l'éditeur Steinkis s'enrichit d'un nouvel opus aux accents givrés/glacés du Canada par la designeuse Cab avec cet Hiver nucléaire ! Flavie l'héroïne vit à Montréal sous un perpétuel hiver depuis 10 ans et l'accident de la centrale nucléaire. Les habitants sont plongés dans le froid polaire accompagné de neiges éternelles et de chutes de flocons gros comme des ballons de basket ! C'est dans cet environnement qu'elle travaille, allant de livraisons en livraisons dans des zones reculées et parfois dangereuses et sans trop s'occuper de sa personne. Elle est attachante, un petit bout de femme légèrement enrobée avec un coeur gros comme ça mais un caractère bien trempé, voire parfois "Hulkéen" lorsqu'elle se met en colère ! Car oui, ce Montréal là a subit les affres des retombées radioactives et les habitants ont parfois des malformations ou aptitudes particulières faisant d'eux des sortes de mutants. Cet album regroupe les trois aventures de Flavie sous forme d'intégrale. Vous verrez donc son évolution et les nombreuses rencontres qu'elle fera au fil de ses aventures, le tout avec un ancrage dans la culture québecoise et un léger humour sarcastique. Le vocabulaire employé est typique de nos cousins canadiens mais rassurez-vous, il se comprend aisément "c'est correct" comme ils disent 🙂 . Un mot sur le graphisme expressif et dynamique de l'artiste, avec des personnages aux traits ronds à l'image de leurs yeux et des décors assez précis et détaillés. Soulignons par ailleurs une belle palette de couleurs et d'ambiances restituant les différents contextes climatiques. Sans jeu de mots, c'est une lecture rafraîchissante mêlant aventure, écologie et réalisme social, une pointe de post-apocalyptique se retrouve dans certains paysages et habitations abandonnées où la nature reprend ses droits.
-
Un plan infaillible - Comment j'ai réalisé mes plus grands rêves
Kevin Nivek a posté un enregistrement dans Critiques
Cela fait un peu plus de quinze ans que Pacco parcourt les travées du monde du 9ème art, mais tout n'a pas été simple pour lui, rien d'une trajectoire directe vers son objectif final : devenir dessinateur de BD ! Il raconte sa vie dans ce roman graphique fort bien illustré en relatant les grandes étapes qui ont façonné l'artiste qu'il est aujourd'hui, vivant de sa passion. D'une enfance à dévorer toutes les BD lui passant entre les mains avec notamment les Comics de super-héros sur lesquels il a pu apprendre le dessin de façon autodidacte. En passant par le divorce de ses parents, puis un départ pour les Antilles durant son adolescence où il rencontrera les difficultés liées à cette période difficile de nos enfances. Toujours animé par ce désir de dessiner au grand dam de ses parents, spécialement son père qui le rêve en avocat, il n'aura de cesse d'aller à contre-sens de leurs désidératas comme la majeure partie des adolescents 🙂 . Puis le monde du travail avec une nouvelle fois des épreuves compliquées qui le mèneront à la création d'une boîte de pub, où le statut de patron sera difficile à assumer ! Le lancement de son premier blog sur son quotidien de jeune papa sera la clé de voûte de son envol vers les éditeurs, ça et une pichenette de sa future compagne qui agira en véritable mentor et déclencheur du "tout est possible" ! Tout au long de ces étapes, il donne des conseils et des astuces pour le développement personnel, comme se fixer un objectif et les différentes manières d'y arriver. On ne s'ennuie pas une seconde à observer ses tribulations et savourer ses conseils pour rendre "un plan infaillible" , d'autant que son trait est aéré et très agréable. Une histoire touchante et profondément humaine !- 2 commentaires
-
- bd
- roman graphique
-
(et 3 en plus)
Étiqueté avec :
-
En voilà une femme de caractère qui a su tracer sa route comme elle l'entendait, fidèle a son idéologie et ce contre vents et marées. Et voici un album qui ne franchirait pas les barrières de la censure du pays d'adoption d'Emma. Mais il est encore heureusement possible de faire paraitre des œuvres comme celle-ci par chez nous. Cela permet, même si on n'adhère pas forcément à l'anarchie (courant quasiment disparu d'ailleurs), de bien se rendre compte de l'évolution du monde et a quel point le XXieme siècle a été un tournant pour notre planète. Un tournant écologique diraient beaucoup, mais aussi, et avant tout me concernant, un tournant sociétal. Des années où une voie qui parlait fort et bien pouvait se faire entendre. Une période où la lutte des classes n'était pas symbolisé par un reportage sur "l'augmentation du prix du panier de la ménagère" au journal de vingt heure. Une époque marquée par une grande dame oubliée : Emma Goldman. Car ce que montre bien cet album, c'est qu'il n'est pas tant question de politique que de convictions dans la vie d'Emma. Convictions qui vont l'emmener d'une Amérique en plein boum ultra-libéral aux désillusions du communisme de Lénine. Une femme qui pourrait être présenté comme une aventurière de la lutte ouvrière. Une femme qui mérite à minima d'être connue par le plus grand nombre, peu importe nos idéaux politiques.
-
Titre de l'album : Emma Goldman - Femme Et Anarchiste Scenariste de l'album : Léa Gauthier Dessinateur de l'album : Hélène Aldeguer Coloriste : Hélène Aldeguer Editeur de l'album : Futuropolis Note : Résumé de l'album : Léa Gauthier et Hélène Aldeguer nous racontent le destin hors norme d'Emma Goldman (1869-1940), activiste et penseuse, grande amoureuse de la vie. Très tôt consciente des injustices du système capitaliste, elle milite toute sa vie pour renverser l'ordre social. Ses exceptionnels talents d'oratrice font vite d'elle une figure mondialement connue de l'anarchisme... et une femme considérée comme la plus dangereuse des États-Unis ! Accusée d'incitation à l'émeute, opposée à la conscription lors de la Grande guerre, promouvant la contraception et l'avortement, elle est de nombreuses fois emprisonnée. Déchue de sa nationalité, exilée en Russie lors de la Révolution bolchévique, elle dénonce rapidement les dérives du communisme soviétique... À travers ce récit, c'est une féministe libertaire d'une incroyable modernité qui se dessine, prônant l'union libre, le droit au plaisir et l'émancipation de tous et des femmes en particulier. Léa Gauthier est philosophe de l'art et traductrice d'une dizaine de textes emblématiques de l'anarchisme. Son récit est librement adapté de Living my life, l'autobiographie d'Emma Goldman. Elle s'allie ici avec Hélène Aldeguer, qui nous plonge avec brio dans l'ébullition politique mondiale du tournant du XXe siècle : essor du capitalisme américain, Première Guerre mondiale et Révolution russe. Critique : En voilà une femme de caractère qui a su tracer sa route comme elle l'entendait, fidèle a son idéologie et ce contre vents et marées. Et voici un album qui ne franchirait pas les barrières de la censure du pays d'adoption d'Emma. Mais il est encore heureusement possible de faire paraitre des œuvres comme celle-ci par chez nous. Cela permet, même si on n'adhère pas forcément à l'anarchie (courant quasiment disparu d'ailleurs), de bien se rendre compte de l'évolution du monde et a quel point le XXieme siècle a été un tournant pour notre planète. Un tournant écologique diraient beaucoup, mais aussi, et avant tout me concernant, un tournant sociétal. Des années où une voie qui parlait fort et bien pouvait se faire entendre. Une période où la lutte des classes n'était pas symbolisé par un reportage sur "l'augmentation du prix du panier de la ménagère" au journal de vingt heure. Une époque marquée par une grande dame oubliée : Emma Goldman. Car ce que montre bien cet album, c'est qu'il n'est pas tant question de politique que de convictions dans la vie d'Emma. Convictions qui vont l'emmener d'une Amérique en plein boum ultra-libéral aux désillusions du communisme de Lénine. Une femme qui pourrait être présenté comme une aventurière de la lutte ouvrière. Une femme qui mérite à minima d'être connue par le plus grand nombre, peu importe nos idéaux politiques. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/emma-goldman-femme-et-anarchiste?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Titre de l'album : Les singes Scenariste de l'album : Yann Le Bec Dessinateur de l'album : Yann Le Bec Coloriste : Yann Le Bec Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Manon revient chez ses parents pour l'été, l'occasion pour elle de passer le permis, de renouer avec de vieilles connaissances, mais surtout de retrouver le cocon familial. Hélas, l'ambiance n'est pas au rendez-vous. Sa mère est aux abonnés absents tandis que son père semble avoir l'esprit ailleurs. Ce dernier est en effet préoccupé par sa relation avec celle qui n'est autre que la soeur de sa femme. Celle-ci, enceinte, compte bien garder le bébé, fruit de leur adultère. Entre non-dits et tensions, accablée par la chaleur de l'été, la famille ne va pas tarder à exploser. Un roman graphique à la mise en scène et à l'atmosphère hitchcockiennes, deuxième bande dessinée de Yann Le Bec dans « Les Ondes ». Critique : Alors que ceux qui nous lisent régulièrement ne s'étonnent pas, vous risquez de voir sensiblement la même critique dans les jours à venir. Une critique qui montre que je peux encore être surpris par des lectures comme "Les singes". Des lectures qui ne payent pas de mine mais qui se retrouve être très prenantes. Et c'est véritablement le cas de cet album. De prime abord nous avons entre les mains la description d'une famille lambda, aux parents vivant en "colloc" et donc la grande fille unique revient pour le weekend. Une fille reflet de son époque, célibataire, stressée et sans filtre. Le tout pas un dessin assez moyen avec un jeu de couleurs étonnant. Et puis on se rend compte que cette famille lambda pourrait être la nôtre. Ou celle d'un membre de notre famille. Et quand les petits secrets de familles surgissent, on imagine aisément ce qu'il pourrait se passer dans notre cercle familial à nous dans de telles circonstances. Cela pourrait-il finir comme dans cette famille bien sous tout rapport ? Et n'y a t il pas aussi des noms dits qui pourraient aggraver les choses par chez nous ? In fine cet album nous parle, bien plus que l'on ne l'aurait imaginé, porté par un jeu de "noir et orange" bien plus malin et réfléchit qu'il n'y paraissait lors de l'ouverture. Une bonne surprise qui montre que le 9ieme art réussira toujours à nous captiver et à briser nos aprioris sur le déjà lu. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-singes-9782808501927?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Alors que ceux qui nous lisent régulièrement ne s'étonnent pas, vous risquez de voir sensiblement la même critique dans les jours à venir. Une critique qui montre que je peux encore être surpris par des lectures comme "Les singes". Des lectures qui ne payent pas de mine mais qui se retrouve être très prenantes. Et c'est véritablement le cas de cet album. De prime abord nous avons entre les mains la description d'une famille lambda, aux parents vivant en "colloc" et donc la grande fille unique revient pour le weekend. Une fille reflet de son époque, célibataire, stressée et sans filtre. Le tout pas un dessin assez moyen avec un jeu de couleurs étonnant. Et puis on se rend compte que cette famille lambda pourrait être la nôtre. Ou celle d'un membre de notre famille. Et quand les petits secrets de familles surgissent, on imagine aisément ce qu'il pourrait se passer dans notre cercle familial à nous dans de telles circonstances. Cela pourrait-il finir comme dans cette famille bien sous tout rapport ? Et n'y a t il pas aussi des noms dits qui pourraient aggraver les choses par chez nous ? In fine cet album nous parle, bien plus que l'on ne l'aurait imaginé, porté par un jeu de "noir et orange" bien plus malin et réfléchit qu'il n'y paraissait lors de l'ouverture. Une bonne surprise qui montre que le 9ieme art réussira toujours à nous captiver et à briser nos aprioris sur le déjà lu.
-
Titre de l'album : L'ogre - Acte 1 Scenariste de l'album : Jean Dufaux Dessinateur de l'album : Juan Luis Landa Coloriste : Juan Luis Landa Editeur de l'album : Glenat Note : Résumé de l'album : Quand le chemin d'un tueur fou croise celui d'une sainte. 1427. Le Pays de France est ravagé par la guerre de Cent Ans qui oppose Français et Anglais, Armagnacs contre Bourguignons. Les Anglais ont pris l'avantage et occupent la moitié du pays. Ils se sont installés à Paris où la reine mère, Isabeau de Bavière, leur fait bon accueil. Son fils, le dauphin Charles VII, s'est réfugié à Chinon où il tente d'organiser la résistance contre l'envahisseur pour reconquérir les territoires perdus. Dans ce pays en proie à la famine, à la guerre et aux pillages, un tueur, talonné par la faim et le goût des carnages, profite du désordre général pour occire femmes et enfants sans pitié. On le surnomme « l'Ogre ». Charles VII doit agir et charge son capitaine, Guillaume de Blamont, de le retrouver pour mettre fin à ses exactions. Pendant ce temps, l'Ogre continue de tuer jusqu'à ce qu'il tombe sur une apparition : une jeune femme qui ne semble pas le craindre et devant laquelle il mettra, enfin, genou à terre. Son nom est Jeanne d'Arc. Elle se prépare à rejoindre le dauphin à Chinon. L'Ogre attachera ses pas à Jeanne. La protégeant, il y trouvera sa rédemption. Alors que le destin les conduit devant la cour royale, l'Histoire de France se prépare à basculer... Critique : C'est une tuerie. Foncez le prendre. On est sur l'une des bd de l'année. Voilà chronique terminée, merci au revoir. Comment ? il faut que j'étoffe ? Vous êtes sûrs ? ... Bon. Ok. C'est très très bien parce que c'est sublimement dessiné déjà et parce que ce récit à l'art de nous mettre en haleine et de préparer des dilemmes cornéliens le tout dans une guerre de cent ans qui suscite notre imaginaire romanesque au possible. Alors oui j'en redemande. Oui j'espère que la conclusion au prochain tome sera épique et cohérente. A noter que si l'on savait depuis Roncevaux et Arthus Trivium que Juan Luis Landa avait un sacré coup de crayon, c'est chose actée désormais avec ce coup de pied dans la porte pour rentrer On est dans la veine directe de 1629. De la très grande bd donc. Merci Glénat, c'est du très très joli boulot d'éditeur. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/l-ogre-tome-1-9782344060339/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
- 3 réponses
-
C'est une tuerie. Foncez le prendre. On est sur l'une des bd de l'année. Voilà chronique terminée, merci au revoir. Comment ? il faut que j'étoffe ? Vous êtes sûrs ? ... Bon. Ok. C'est très très bien parce que c'est sublimement dessiné déjà et parce que ce récit à l'art de nous mettre en haleine et de préparer des dilemmes cornéliens le tout dans une guerre de cent ans qui suscite notre imaginaire romanesque au possible. Alors oui j'en redemande. Oui j'espère que la conclusion au prochain tome sera épique et cohérente. A noter que si l'on savait depuis Roncevaux et Arthus Trivium que Juan Luis Landa avait un sacré coup de crayon, c'est chose actée désormais avec ce coup de pied dans la porte pour rentrer On est dans la veine directe de 1629. De la très grande bd donc. Merci Glénat, c'est du très très joli boulot d'éditeur.
- 3 commentaires
-
Titre de l'album : Blue tattoo Scenariste de l'album : Rodolphe Dessinateur de l'album : Pierre-Emmanuel Dequest Coloriste : Editeur de l'album : La boite à bulles Note : Résumé de l'album : L'incroyable destinée d'Olive Oatman surnommée « la femme tatouée », enlevée par les Amérindiens puis arrachée à sa famille adoptive pour retrouver la « civilisation »... Deux chasseurs de prime mènent une traque bien étrange : ils doivent collecter et détruire le plus possible de livres racontant la destinée d'Olive Oatman. Pour chaque couverture rapportée, ils recevront 5 dollars de leur commanditaire. Pete, l'un de ces « rabatteurs », sait lire et écrire. La curiosité le pousse à ne pas détruire l'un des exemplaires et à en parcourir le récit. À travers sa lecture, nous découvrons la vie d'Olive Oatman, enlevée par des Amérindiens, intégrée à une tribu bienveillante, tatouée puis ramenée de force à la civilisation... Pourquoi leur commanditaire tient-il tant à voir ces livres disparaître ? Quel est son lien avec la fameuse « femme tatouée » ? Un splendide western historique, conté de main de maître par Rodolphe. Critique : Le prolifique scénariste Rodolphe reste dans l'univers du western après le sympathique Pump (Anspasch) pour l'histoire assez incroyable d'Olive Oatman. Jeune fille en compagnie de sa soeur et sillonnant les étendues américaines avec ses parents et d'autres pionniers, elle fut attaquée par une troupe d'indiens, conflit virant au massacre pur et simple dont elles seules en sortiront vivantes. Prisonnières de cette tribu aux moeurs violentes, elles seront par la suite vendues à un autre clan de natifs nettement plus humains et respectueux de leur prochain. On suit donc l'évolution de leur périple à travers la mission de deux chasseurs de prime censés brûler un livre racontant cette histoire ! Pourquoi et qui est le commanditaire de cette curieuse demande ? En navigant entre passé et présent, vous découvrirez ce destin hors norme accompagné de son lot de surprises. Un suspens savamment distillé pour une histoire vraie qui a tout du roman d'aventure ! Que dire ensuite de la performance graphique hallucinante de Pierre-Emmanuel Dequest !! Il signe des planches d'une beauté stupéfiante aux couleurs directes magnifiques ! Les paysages américains prennent littéralement vie sous son aquarelle, les ciels crépusculaires aux notes de bleus saisissants ou d'une aube rougeoyante, sont absolument remarquables ! Je n'aurai qu'un léger reproche à faire au sujet du traitement des personnages, leurs visages semblent un peu figés et manquant de détails au regard de ce qu'il est capable de faire en arrière-plan. Mais face à ce talent rare je ne peux que m'incliner et féliciter une telle virtuosité graphique. A découvrir pour les amoureux de westerns contemplatifs et voulant enrichir leur culture générale 😉 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/blue-tattoo/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Le prolifique scénariste Rodolphe reste dans l'univers du western après le sympathique Pump (Anspasch) pour l'histoire assez incroyable d'Olive Oatman. Jeune fille en compagnie de sa soeur et sillonnant les étendues américaines avec ses parents et d'autres pionniers, elle fut attaquée par une troupe d'indiens, conflit virant au massacre pur et simple dont elles seules en sortiront vivantes. Prisonnières de cette tribu aux moeurs violentes, elles seront par la suite vendues à un autre clan de natifs nettement plus humains et respectueux de leur prochain. On suit donc l'évolution de leur périple à travers la mission de deux chasseurs de prime censés brûler un livre racontant cette histoire ! Pourquoi et qui est le commanditaire de cette curieuse demande ? En navigant entre passé et présent, vous découvrirez ce destin hors norme accompagné de son lot de surprises. Un suspens savamment distillé pour une histoire vraie qui a tout du roman d'aventure ! Que dire ensuite de la performance graphique hallucinante de Pierre-Emmanuel Dequest !! Il signe des planches d'une beauté stupéfiante aux couleurs directes magnifiques ! Les paysages américains prennent littéralement vie sous son aquarelle, les ciels crépusculaires aux notes de bleus saisissants ou d'une aube rougeoyante, sont absolument remarquables ! Je n'aurai qu'un léger reproche à faire au sujet du traitement des personnages, leurs visages semblent un peu figés et manquant de détails au regard de ce qu'il est capable de faire en arrière-plan. Mais face à ce talent rare je ne peux que m'incliner et féliciter une telle virtuosité graphique. A découvrir pour les amoureux de westerns contemplatifs et voulant enrichir leur culture générale 😉
-
Titre de l'album : Kernok le Pirate Scenariste de l'album : Riff Reb's, Eugène Sue Dessinateur de l'album : Riff Reb's Coloriste : Riff Reb's Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Un soir de tempête, Kernok, pirate sans pitié, se fait prédire l'avenir avant un nouveau départ en mer : la sorcière de la baie de Pempoul lui annonce une mort prochaine, tel un couperet menaçant. Cette prédiction dictera alors son chemin de vie... Premier roman d'Eugène Sue, ce récit palpitant est un petit chef-d'oeuvre d'aventure féroce et d'humour noir, magistralement adapté par Riff Reb's, auteur virtuose de "La Trilogie maritime", publiée dans la collection Noctambule. Critique : Le très talentueux Riff Reb's poursuit ses aventures maritimes avec une adaptation réussie d'un roman d'Eugène Sue, Kernok le pirate à l'époque où l'auteur était influencé par les écrits de James Fenimore Cooper. La différence est qu'il occulte l'esprit "aventure" pour une balade cynique aux côté de ce personnage si particulier. En effet, vous ferez la connaissance de ce pirate breton qui n'aime vraiment que sa personne (et encore) et se montre prêt à tout pour arriver à ses fins. Aussi lorsqu'une sombre sorcière lui prédit sa mort prochaine, il va encore plus laisser libre cours à ses envies de piraterie et peu importe les dommages collatéraux ! D'abordages réussis et riches en trésors il va un peu plus sombrer dans la folie et l'indifférence à l'autre, allant jusqu'à voyager dans son passé car un mystérieux fantôme le hante ! On prend plaisir à détester ce trublion sans coeur et truffé de reproches dans ces eaux tumultueuses. Riff Reb's signe une adaptation nerveuse et teintée d'humour d'une beauté incroyable. Son trait s'est encore amélioré depuis Le vagabond des étoiles, il distille des planches magnifiques avec un trait fin et précis, son talent est dingue ! Lorsqu'en plus les couleurs sont au diapason du graphisme, c'est toute la magie du 9ème art sous vos yeux ! Il faut juste accepter la compagnie de cet odieux personnage et ne pas s'attendre à un récit de pirates épique et aventureux ; plus un exemple de nature humaine déshumanisée si vous m'excusez la répétition 😉 . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/kernok-le-pirate-9782385611132/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
- bd
- adaptation
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Le très talentueux Riff Reb's poursuit ses aventures maritimes avec une adaptation réussie d'un roman d'Eugène Sue, Kernok le pirate à l'époque où l'auteur était influencé par les écrits de James Fenimore Cooper. La différence est qu'il occulte l'esprit "aventure" pour une balade cynique aux côté de ce personnage si particulier. En effet, vous ferez la connaissance de ce pirate breton qui n'aime vraiment que sa personne (et encore) et se montre prêt à tout pour arriver à ses fins. Aussi lorsqu'une sombre sorcière lui prédit sa mort prochaine, il va encore plus laisser libre cours à ses envies de piraterie et peu importe les dommages collatéraux ! D'abordages réussis et riches en trésors il va un peu plus sombrer dans la folie et l'indifférence à l'autre, allant jusqu'à voyager dans son passé car un mystérieux fantôme le hante ! On prend plaisir à détester ce trublion sans coeur et truffé de reproches dans ces eaux tumultueuses. Riff Reb's signe une adaptation nerveuse et teintée d'humour d'une beauté incroyable. Son trait s'est encore amélioré depuis Le vagabond des étoiles, il distille des planches magnifiques avec un trait fin et précis, son talent est dingue ! Lorsqu'en plus les couleurs sont au diapason du graphisme, c'est toute la magie du 9ème art sous vos yeux ! Il faut juste accepter la compagnie de cet odieux personnage et ne pas s'attendre à un récit de pirates épique et aventureux ; plus un exemple de nature humaine déshumanisée si vous m'excusez la répétition 😉 .
-
- bd
- adaptation
-
(et 1 en plus)
Étiqueté avec :
-
Titre de l'album : Les nouvelles enquêtes de Ric Hochet- Tome 8 - Dead sugar Scenariste de l'album : Zidrou Dessinateur de l'album : Simon Van Liemt Coloriste : Cerminaro Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Tandis que Paris ploie sous la pluie et les combines, Ric Hochet se retrouve au coeur d'une affaire où les morts tombent avec une précision troublante. Une femme mystérieuse multiplie les victimes avec un cocktail aussi élégant que létal, tandis qu'un justicier masqué s'attaque aux puissants corrompus. Entre une émission en direct qui tourne au règlement de comptes, un scandale municipal nauséabond et une Nadine plus redoutable que jamais, Ric n'a pas le temps de souffler. Les nerfs sont à vif, les pistes multiples, et le danger omniprésent. Dead Sugar mêle suspense, satire et sensualité. Un polar rythmé, mordant, fidèle à l'esprit de la série. Ric Hochet n'a pas dit son dernier mot. Critique : Que c'est étonnant de retrouver Zidrou à la signature d'un album aussi noir ! On a plutôt l'habitude de le retrouver sur des sujets plus légers ou plus sociétaux, mais ses nouvelles aventures de ric hochet sont tout sauf de la lecture pour les plus jeunes. D'ailleurs Ric passe ici complètement au second voir au troisième rang derrière deux personnages féminins forts. Le mélange entre la dureté des propos et certains passages plus blagueurs ou détendus, et la relative impuissance, voir tolérance de Ric aux agissements de l'une des protagonistes interroge tout au long de l'album. Le dessin reste toujours assez fidèle à celui de la série d'origine, tout en s'étant un peu modernisé. Les nouvelles aventures de Ric Hochet sont destinées à un public adulte adepte de polars qui y trouvera son compte. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/les-nouvelles-enquetes-de-ric-hochet-tome-8-dead-sugar/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
-
Voici une série qui penche de plus en plus vers les thrillers géopolitique remplis d'action violentes façon Tom Clancy. Notre Alpha est de retour sur le terrain, décidé à ne pas se laisser diminuer par ses blessures. Il faut dire qu'il recouvre particulièrement vite ses aptitudes 🙂 Cette fois-ci on retrouve le terrain russe, après une petite plongée dans le passé d'Alpha. Ce tome peut se lire en one shot, mais il appelle visiblement une suite. Il reste d'ailleurs pour moi quelques zones d'ombre un peu étranges. Ceci dit le tome se lit très bien, avec un rythme assez effréné. Le dessin d'Alain Queireix est dans l'héritage même de la bd d'action et d'espionnage franco belge. Mais pour les férus d'espionnages, de géopolitique et un peu nostalgique de la guerre froide, cet alpha est une belle interprétation des mythes façon Tom Clancy en bd.
-
Titre de l'album : Alpha - Tome 20 - Black Holes Scenariste de l'album : Emmanuel Herzet Dessinateur de l'album : Alain Queireix Coloriste : Andrea Meloni Editeur de l'album : Le Lombard Note : Résumé de l'album : Un sous-marin russe de classe Black Hole disparaît mystérieusement. Tandis que la CIA cherche à retrouver la trace du submersible, Alpha enquête sur la mort d'une informatrice liée à l'affaire. Bientôt, la piste le mène jusqu'en Iran, où ressurgissent de vieilles ombres : un agent Spetsnaz revenu des morts, une messagerie clandestine, et une opération aux ramifications inattendues. Critique : Voici une série qui penche de plus en plus vers les thrillers géopolitique remplis d'action violentes façon Tom Clancy. Notre Alpha est de retour sur le terrain, décidé à ne pas se laisser diminuer par ses blessures. Il faut dire qu'il recouvre particulièrement vite ses aptitudes 🙂 Cette fois-ci on retrouve le terrain russe, après une petite plongée dans le passé d'Alpha. Ce tome peut se lire en one shot, mais il appelle visiblement une suite. Il reste d'ailleurs pour moi quelques zones d'ombre un peu étranges. Ceci dit le tome se lit très bien, avec un rythme assez effréné. Le dessin d'Alain Queireix est dans l'héritage même de la bd d'action et d'espionnage franco belge. Mais pour les férus d'espionnages, de géopolitique et un peu nostalgique de la guerre froide, cet alpha est une belle interprétation des mythes façon Tom Clancy en bd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien Partenaire : https://www.bdfugue.com/alpha-tome-20-black-holes/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
