Aller au contenu
  • S’inscrire

Rechercher dans la communauté

Affichage des résultats pour les étiquettes 'bd'.

  • Rechercher par étiquettes

    Saisir les étiquettes en les séparant par une virgule.
  • Rechercher par auteur

Type du contenu


Forums

  • Les forums BD
    • Toute la BD
    • Projets participatifs
    • Petites Annonces BD
    • Liens BD vers ailleurs
  • Et si on parlait d'autre chose que la bande dessinée ?
    • Améliorons 1001BD
    • Films et séries TV
    • 1001 Jeux Video
    • Livres - Musique - Spectacles - Théatre - Musées
    • 1001 choses à dire
  • TEAM

Rechercher les résultats dans…

Rechercher les résultats qui contiennent…


Date de création

  • Début

    Fin


Dernière mise à jour

  • Début

    Fin


Filtrer par nombre de…

Inscription

  • Début

    Fin


Groupe


  1. Titre de l'album : Le dernier vol Scenariste de l'album : Lorenzo Coltellacci Dessinateur de l'album : Davide Aurilia Coloriste : Davide Aurilia Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Une histoire inspirée de faits réels. À Barcelone, un vol s'apprête à décoller pour Düsseldorf. Alors que Juana angoisse à l'idée de revoir son ex-mari et s'inquiète pour la garde de sa fille, Roberto veut raviver la flamme avec Ana. Mark, lui, est en colère contre son père et hésite à retourner le voir pour son anniversaire. Quant à Leya, elle ne croyait pas pouvoir tomber un jour amoureuse avant de rencontrer Hans. Elle trépigne de le retrouver. Le copilote, lui, a d'autres projets. Les chemins qui se croisent dans les heures précédant la tragédie, nous rappellent que la vie est pleine d'inattendu. Critique : Allez savoir pourquoi, je n'ai pas lu le pitch de cette histoire avant de me lancer ! Et bien m'en a pris étant donnée la tournure des événements . Tout commence par un homme repassant son uniforme , puis toute une galerie de personnages avec le déroulé d'un pan de leur vie s'offre à nous . On pense immédiatement à un ensemble de destins croisés , car toutes et tous prendront l'avion pour Düsseldorf le lendemain . Chacun des protagonistes présente ses problématiques ou ses rêves , bref, nous découvrons des vies dans leur intimité profonde . J'ajoute que les transitions d'un personnage à l'autre sont coupées par cet homme en uniforme , lui aussi en instance de départ , mais pour où ? Il s'agit en effet du sombre copilote allemand en état dépressif grave qui a fait s'écraser l'avion dans les Alpes françaises . C'est donc avec étonnement que j'ai compris le lien entre toutes ces vies . Sachez que les auteurs nous réservent des surprises dans ce récit original par la direction choisie . En effet , cette histoire au demeurant funeste , est emplie d'amour , de haine , de crainte , de désirs , de passions , bref , de "vie" au sens large . Ce faisant , les auteurs nous rappellent élégamment que ces passagers n'étaient pas que des numéros sur un siège d'avion , mais les mêmes personnes que vous et moi . Un ouvrage intéressant , dans un style graphique semi-réaliste simple , qui risque de peiner par son "potentiel relecture" moindre . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/le-dernier-vol/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  2. alx23

    Liberté ! tome 2 - Les trafiquants

    Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine.
  3. Titre de l'album : Liberté ! tome 2 - Les trafiquants Scenariste de l'album : Jordan Mechner Dessinateur de l'album : Loic Chevallier & Etienne Le Roux Coloriste : Elvire De Cock Editeur de l'album : Delcourt Note : Résumé de l'album : Juillet 1776. Deane et Beaumarchais continuent leur trafic d'armes en soutien aux colonies américaines mais ils sont sous la surveillance d'espions anglais qui contrecarrent leurs plans. La première bataille à Manhattan est une déroute pour l'armée du général Washington, obligée de fuir. Toutefois, les anglais sont trop sûrs de leur victoire et nos héros ont plus d'un canon dans leur cale... Critique : Deuxième tome de cette trilogie historique avec pour personnage principale le dramaturge Beaumarchais à la tête de tout un réseau pour venir en aide à la jeune nation des Amériques face à l'invasion des troupes anglaise. Le scannéristes Jordan Mechner nous raconte toutes les étapes de ce conflit depuis la France pour remplir les cales des navires de ressources premières et le conflit depuis les Amériques avec les anglais se préparant pour la bataille pour New-York, avec une armées plus importante et bien armée avec la vision du sergent Deane dans la défaite à venir. Les négociations sont difficiles en France pour Beaumarchais qui réussit à jouer sur plusieurs plans pour arriver à ses fins. La partie graphique de cette série est dessinée par Loic Chevallier et Etienne Le Roux, pour un résultat de qualité. Il suffit de regarder les doubles planches lors des batailles pour s’en apercevoir. Les planches sont bien détaillées avec des décors variés pour garder un rythme tenu malgré les nombreux dialogues du récit. Ce récit historique est une réussite et une découverte comme je ne connaissais pas dans les détails des faits historiques avec le rôle qu’à joué Beaumarchais dans cette opération clandestine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/liberte-tome-2-les-trafiquants/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  4. Titre de l'album : West fantasy - Tome 1 Scenariste de l'album : Jean-Luc Istin Dessinateur de l'album : Bertrand Benoit Coloriste : Nanjan Editeur de l'album : Oxymore Note : Résumé de l'album : Quand l'esprit de Tarantino rencontre la magie de Tolkien. Un voyage à couper le souffle où la brutalité du western rencontre la magie de la fantasy ! Okaar Albericht, un nain chercheur d'or, sa mélancolie comme seule compagne, tombe sur un monolithe gigantesque, un artefact imprégné de magie au fond de sa mine. Lorsque sa main touche malencontreusement l'objet, il déclenche un événement à des milliers de lieues de là : l'homme en noir, nécromant maudit, sort de sa tombe, attiré comme un aimant par le totem et par les ténèbres qui rongent Okaar. Sur son passage, les morts se lèvent, formant une armée avide. Mais ce n'est pas tout ! Un chasseur de primes impitoyable, Kendal Jones, porté par une vengeance viscérale, en compagnie d'un gobelin croque-mort, se mettent en route vers cette fameuse mine d'or. Une symphonie de sang, de flingues et de sorcellerie est sur le point de s'abattre ! Critique : Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/west-fantasy-tome-1-le-nain-le-chasseur-de-prime-le-croque-mort/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  5. Kevin Nivek

    Monstera

    Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir .
  6. Kevin Nivek

    Monstera

    Titre de l'album : Monstera Scenariste de l'album : Simon Roure Dessinateur de l'album : Simon Roure Coloriste : Simon Roure Editeur de l'album : Rivages Editions Note : Résumé de l'album : Un jour, Simon se fait repérer dans la rue par une agence de mannequin. Lui qui est très timide se retrouve à poser et défiler. Alors qu'il découvre le milieu de la mode et du luxe, ses copains, eux, continuent à manifester : "Travaille, consomme, ferme-là", "De cette société on n'en veut pas"... Sa copine, elle, devient obsédée par son poids. Autofiction percutante, Monstera parle avec beaucoup de finesse de notre rapport au corps et à la société de consommation, du soin que l'on porte à soi et aux autres, de nos aspirations et contradictions. Critique : Après une première oeuvre parue fin 2023 : Hors cadre , chez Warum éditions , Simon Roure change de registre et d'éditeur 🙂 avec ce nouveau roman graphique : Monstera . Oh vous connaissez toutes et tous cette plante d'intérieur (photo jointe) , facile à entretenir et s'agrandissant au fil des ans . Elle doit son nom à ses feuilles démesurées parsemées de trous . L'auteur effectue un parallèle avec cette plante occupant tout l'espace comme ces nombreux panneaux publicitaires jalonnant les cases citadines de l'album . Un certain culte de la beauté mis en avant , une beauté fine et musclée , mais pas trop (abdos mais pas les pectoraux 😉 ) selon des standards bien établis . Gabriel jeune adulte , un peu "bobo" , manifestant de temps en temps et vivotant des plaisirs de la capitale , se fait remarquer par des chasseurs de têtes de mannequins et commence une nouvelle carrière dans ce domaine . Il rencontre en même temps Lina , une jeune femme discrète , visiblement très soucieuse de son poids . Le fil du récit propose les deux trajectoires de ces "victimes" de ces grandes feuilles de la plante , peu à peu , elles vont former ces trous , car leur existence va être brisée sous le poids de l'image du corps .Elle , réduisant les quantités de nourriture et se faisant vomir après chaque repas , tout en augmentant la course à pieds . Le trait fin de l'auteur nous la fait découvrir sous la douche , avec un corps décharné , victime d'alopécie et d'un replis sur soi . Gabriel semble lui sur une pente ascendante avec ses petits travaux de muscu et un régime adapté , selon les conseils de son agence . Mais il va être vite dépassé par ces contraintes incessantes , et le comportement inquiétant de Lina . Comment tout ceci peut-il finir ? Simon Roure pose de vraies questions en soulignant les contradictions auxquelles font face ces deux protagonistes . Défiler en prônant une forme de consommation , tout en manifestant pour une attitude responsable à ce sujet ! Surveiller son image tout en observant sa copine en train de s'enfermer dans une solitude avec des troubles alimentaires ! Tant de thématiques que l'on retrouve peu dans le monde du 9ème art et qui détonnent . A découvrir . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.decitre.fr/livres/monstera-9782743663209.html#resume/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  7. Kevin Nivek

    West fantasy - Tome 1

    Voilà , les éditions Oxymore rentrent de plein fouet dans le paysage du 9ème art avec un premier opus marquant ! Ce concurrent direct (encore que) de la saga Elfes , Nains etc... parue chez Soleil , risque fort de faire tourner les têtes . On reprend un univers "Tolkien" avec les différentes races vivant sur un territoire , en ajoutant une époque far-west où les colts et règlements de compte sont courants . Ajoutez à cela les mines d'or et qui dit mine en langage "tolkien" dit nains 😉 Un univers fantasy particulièrement bien intégré à un autre , il faut saluer le travail de Istin sur ce point , même si ses qualités de scénariste sur des projets à grande échelle comme celui-ci , ne sont plus à débattre . Des divergences (bienvenues) avec la série Elfes : Il emprunte les canons des séries tv avec des saisons de 5 tomes uniquement , chaque tome comprenant trois héros , dont l'un ou l'une se retrouvera dans le tome suivant , perpétuant l'idée de trio . C'est malin car on garde cet esprit "crossover" plaisant et trop peu utilisé chez la concurrence "Soleil" , et cela donne envie aux lecteurs d'en savoir plus sans avoir les craintes d'une saga fleuve ! Intéressons-nous à l'histoire avec des trois personnages hauts en couleurs , un nain mineur en proie avec ses démons , un gobelin croque-mort , et un homme chasseur de primes . Le nain libère une malédiction menaçant d'embraser (façon goules ) la région . Le trio devra agir de concert et malgré eux , pour anéantir ce mal absolu . C'est relativement convenu , je vous l'accorde , mais on prend un plaisir fou à lire ces pages . Istin garde son style avec de nombreux dialogues et voix off . Vient ensuite le dessin , magistral en détails , avec un découpage cinématographique , Bertrand Benoit réalise un travail remarquable . Il avait signé le tome 2 des Terres d'Ogon , comme un clin d'oeil 😉 La cerise sur la gâteau étant la partie couleurs , Nanjan le coloriste indien embellit les planches de façon époustouflante ! Les reflets , les effets magiques , les dégradés de ciel sont incroyables . Certains pourront lui reprocher ce style "informatique" , mais force est de constater que sur un support de ce genre ( il a travaillé sur les séries Elfes ,Conquêtes , Androïdes entre autres) , son travail fait des merveilles . Un très bon premier tome introductif et si vous voulez découvrir des elfes indiens et des mexicorcs , vous savez où regarder pour la suite 😉 Le tome 2 sortira en juin !
  8. poseidon2

    San Francisco 1906 tome 1

    Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir.
  9. Titre de l'album : San Francisco 1906 tome 1 Scenariste de l'album : Damien Marie Dessinateur de l'album : Fabrice Meddour Coloriste : Fabrice Meddour Editeur de l'album : Grand Angle Note : Résumé de l'album : Et si sa seule chance de survivre à cette nuit d'enfer était la destruction totale de San Francisco ? 17 avril 1906, la nuit tombe sur San Francisco. Et comme tous les soirs, la petite femme de chambre vient prendre son service au majestueux Palace Hotel. Elle reçoit ses instructions pour s'occuper de la vedette du jour : Enrico Caruso, le fameux ténor italien qui se produit, en ce moment même, sur la scène du Grand Theatre Central... En vérifiant la bonne tenue de la chambre, elle découvre un colis qu'elle n'aurait pas dû voir et qui la propulse entre les mains des pires clans criminels de la ville, prêts à tout pour le récupérer... Alors que l'issue semble de plus en plus désespérée pour la jeune fille, le sol se met à trembler... Critique : Fiou graphiquement, Fabrice Meddour est encore une fois un travail graphique assez démentiel sur ce San Francisco ! C'est sublime. Que ce soit le dessin ou la coloration à l'aquarelle… c'est sublime. Vraiment. Mais que sont des sublimes dessins sans un scénario qui tient la route ? Juste des illustrations. Et bien je vous rassure, on a ici une véritable bande dessinée. Le scenario, basé sur un événement historique, se révèle très intéressant, mettant en avant des femmes de caractères et nous promettant des belles surprises pour la suite. Une belle réussite. Après la sortie d'Après L'enfer, on avait eu la chance d'avoir eu une interview dessinée de Fabrice Meddour que je vous encourage à découvrir. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/san-francisco-1906-tome-1?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  10. Titre de l'album : Simone de Beauvoir Scenariste de l'album : Julia Korbik Dessinateur de l'album : Julia Bernhard Coloriste : Julia Bernhard Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : " J'aime avec passion la vie, j'abomine l'idée de devoir mourir. Je suis terriblement avide, aussi, je veux tout de la vie, être une femme et aussi un homme, avoir beaucoup d'amis, et aussi la solitude, travailler énormément, écrire de bons livres, et aussi voyager, m'amuser, être égoïste, et aussi généreuse... " Simone de Beauvoir. La femme qui a écrit ces mots est l'une des intellectuelles les plus influentes du XXe siècle. Toute sa vie, Simone de Beauvoir s'est battue pour pouvoir exister dans toute la diversité de son être. Et ceci, indépendamment des normes et des règles. Simone de Beauvoir a défié ses contemporains et a changé nos idées sur le couple et les relations entre les sexes avec ses oeuvres, sa philosophie et son mode de vie.? Une vie bien remplie, riche en connaissances, en douleur et en joie. La vie d'une femme qui a toujours été motivée par la curiosité d'elle-même et des autres. Elle s'est battue pour que toutes puissent exister, quels que soient leur classe sociale et le sexe, quelles que soient les normes et les règles.? Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des penseuses les plus influentes du XXe siècle. Critique : Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/simone-de-beauvoir?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  11. Kevin Nivek

    Simone de Beauvoir

    Après le très réussi Les matins doux (éditeur Steinkis) relatant la liaison passionnée de Simone de Beauvoir et Nelson Algren , le même éditeur nous propose une biographie au sens large du terme de cette grande femme du XXème siècle . Par le biais d'une interview avec une journaliste , en 1986 , peu de temps avant sa mort , ce duo d'autrices allemandes dévoile les grandes dates de cette vie riche et tellement avant-gardiste . De son enfance au sein d'une famille bourgeoise aux difficultés financières avec un père ancré sur un mode de vie patriarcal et une mère bien en retrait ; puis ses études où elle côtoie Sartre dans sa promo d'agrégation , ce qui sera le point de départ de leur relation , en passant par Algren pour finir sur ses combats politiques menés ; vous partagerez tous ces moments en sa compagnie . Ses questionnements sur la religion , la place des femmes en société , ses doutes , ses envies , tout est relaté avec une grande minutie . On sent une grande admiration de Julia Korbik envers "Castor" comme la nommait Jean-Paul Sartre , elle a d'ailleurs axé une grande partie de ses travaux de journaliste sur le féminisme et la philosophe romancière française . Pour illustrer cette biographie ,une fausse bichromie aux légères nuances de vert ou saumon a été réalisée avec soin . Les personnages sont reconnaissables et les autrices ajoutent parfois les noms au dessus des têtes . L'illustratrice Julia Bernhard met en avant les protagonistes à travers des cases épurées les situant au premier plan . Tout concourt vers une narration fluide au fil de la pensée évolutive de Simone de Beauvoir . On apprend , pas seulement sur elle , mais sur ce mode fonctionnement de la société d'époque , et on comprend mieux l'écho des pensées d'une telle femme , de nos jours avec un féminisme assumé et un mode de vie ayant bien changé , fort heureusement ! Cette grande dame a assurément posé les jalons de la liberté de la femme à disposer de son corps mais aussi de sa vie en général . Un autre atout de cette oeuvre repose sur la talent des auteures de ne pas tomber dans une critique acerbe des hommes au milieu du siècle dernier , tout en prônant un féminisme accru . A la place on lit les pensées et questions existentielles de Simone de Beauvoir , et on savoure .
  12. Titre de l'album : La neige était sale Scenariste de l'album : Jean-Luc Fromental Dessinateur de l'album : Yslaire Coloriste : Editeur de l'album : Dargaud Note : Résumé de l'album : Frank est le fils de Lotte, tenancière de la maison close que fréquentent les forces d'occupation de cette ville moyenne d'Europe de l'Est jamais nommée, figée dans les pénuries, le froid et la sourde horreur des années de guerre. Il a 17 ans et les filles n'ont plus de secrets pour lui, puisqu'il a les pensionnaires de sa mère à disposition. Sans savoir ce qu'il cherche, Frank se laisse glisser sur la pente du banditisme, assassine, sans raison matérielle ni patriotique, un occupant particulièrement répugnant, vole et tue une vieille femme qu'il connaît depuis l'enfance, et plonge dans un avilissement que seule éclaire l'image idéalisée de Sissy, sa chaste voisine, éperdument amoureuse de lui. La déchéance volontaire peut-elle conduire à la rédemption ? C'est la question lancinante que soulève La neige était sale, le grand roman existentialiste de Georges Simenon, adapté avec brio par Jean-Luc Fromental et Bernard Yslaire. Critique : Je dois bien reconnaître n'avoir jamais lu un roman de Simenon , mais cette adaptation donne grandement l'envie de s'y plonger . Lorsqu'un artiste tel que Monsieur Yslaire réalise ces planches d'une beauté animale , il ne reste plus qu'à succomber . Son noir et blanc (similaire à la saga Sambre) est lumineux , avec une légère dotation de couleurs pastels à de rares occasions car ici nous baignons dans la noirceur de l'âme . Grand spécialiste des polars, Fromental nous plonge dans une ville occupée pendant la guerre , avec les galères d'approvisionnements en tous genres , le trafic au marché noir , les caïds faisant la loi , les filles de joie et cette présence occupante presque invisible mais terriblement étouffante . Nous suivons le parcours de Franck dans ce chaos , et ce jeune homme ne présente pas les qualités idoines du héros parfais de roman . Il est égoïste , violent , détaché du monde l'environnant , pourtant , sa rencontre avec une jeune femme aussi douce que belle va bouleverser son existence . Au son des bottes claquant dans les rues sales et boueuses d'une ville sous la neige , nous découvrons une autre voie possible pour Franck , un semblant de rédemption . Des dialogues de films noirs , des gueules de cinéma , un décorum angoissant , les auteurs nous plongent dans ce monde obscur avec brio . Chaque page tournée est un plaisir pour les rétines , le suspens est omniprésent , comment tout cela peut-il finir ?? Cette allégorie à l'occupation allemande durant la seconde guerre mondiale (en Belgique ou en France) démontre une nouvelle fois de quoi l'homme est capable , du pire au meilleur , mais sous le trait de Yslaire même la crasse parait belle . Un polar indispensable dans toute BDthèque qui se respecte 😉 . Monsieur Yslaire , nous attendons le dénouement de Sambre maintenant ! Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/collection-simenon-la-neige-etait-sale/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  13. Titre de l'album : Les yeux fermés Scenariste de l'album : Heloise Martin | Baptiste Magontier Dessinateur de l'album : Valentine De Lussy Coloriste : Valentine De Lussy Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : À l'occasion de leur anniversaire de mariage, Émilie retrouve ses grands-parents dans leur grande maison de montagne. Toute la famille a prévu de s'y retrouver. Grandes tablées, baignades en rivière, jeux de société, ce week-end s'annonce parfait. Mais l'un des participants va troubler Émilie. Ses souvenirs d'enfance et des agressions sexuelles qu'elle a subies vont remonter à la surface et la plonger dans une profonde incompréhension. Comment cet homme, pédophile reconnu et déjà condamné par la justice, a-t-il pu être invité à partager ces quelques jours d'intimité familiale ? À côtoyer et partager les jeux des enfants présents ? Pour Émilie, c'est inacceptable. Ses proches doivent ouvrir les yeux sur la violence de la situation. Dans un huis-clos oppressant, elle va affronter les membres de sa famille et leur imposer un choix. Qui veulent-ils garder à leurs côtés ? La victime ou le bourreau ? Critique : C'était vendredi dernier la journée des droits de la femme et aussi.... le jour de ma lecture de ce Les Yeux fermés de Heloise Martin et Baptiste Magontier. Une lecture bouleversante, je dois bien le dire. Bouleversante de sincérité et de réalisme. C'est triste à dire, mais on ne peut pas s'empêcher de se dire que cela se passerait comme cela dans beaucoup de famille française : une omerta mettant en priorité la bonne ambiance générale et le statu quo au détriment de la personne victime de violence. On ne peut que comprendre ce que ressent Emilie tout autant qu'on peut que se poser la question de notre résistance au quand "dira-t-on" et à la limite sur ce que l'on est prêt à pardonner. C'est émouvant, rageant, révoltant, mais terriblement ressemblant à ce qu'il peut se passer dans énormément de famille française. A lire. A faire lire..... plusieurs fois PS : je me dois d'ajouter que je ne connaissais pas les violences subit par Heloise Martin avant d clire cet album Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/les-yeux-fermes?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  14. Kevin Nivek

    La vengeance

    Titre de l'album : La vengeance Scenariste de l'album : David Wautier Dessinateur de l'album : David Wautier Coloriste : David Wautier Editeur de l'album : Anspach editions Note : Résumé de l'album : Wyoming, XIXe siècle. Richard Hatton avait tout pour être heureux : un lopin de bonne terre où il avait construit sa ferme, ainsi qu'une magnifique épouse qui lui avait donné deux beaux enfants. C'était sans compter sur Jim Pickford et ses deux acolytes. Tombant par hasard sur la ferme des Hatton et sur Mary restée seule, ces trois salopards en profitent pour la violer et la tuer. À son retour chez lui, Hatton voit sa raison chanceler. Son amour est parti à jamais, souillé pour l'éternité. Seul pour administrer tout le comté, le shérif ne peut pas l'aider et lui conseille d'oublier... Oublier ! Impossible, alors tout lui rappelle ce crime resté impuni. N'y tenant plus, Hatton vend sa ferme et part à la recherche des assassins de sa femme. Et ses enfants ? Il doit se résoudre à les emmener avec lui, quitte à leur montrer la face sombre de l'homme qu'il est devenu. Malgré le froid, la faim et les dangers qui menacent sa fille et son jeune fils, Hatton suit sa piste comme un loup qui a reniflé l'odeur du sang. Jusqu'où peut-on se couper de soi-même et de l'amour de ses enfants, pour assouvir son désir de vengeance ? Qu'est-ce qui différencie le vengeur des criminels? Hatton n'a pas de réponse à ces questions, mais il est trop tard pour reculer. Critique : La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂 Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/la-vengeance/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  15. Kevin Nivek

    La vengeance

    La très belle couverture de ce western donne bien le ton de l'histoire ! On y aperçoit un père et ses enfants , chevauchant dans la neige , puis le titre du livre sans équivoque : La vengeance . Elle est ici l'originalité de cette traque dans les splendides paysages des rocheuses et du Wyoming . Un père de famille , pionnier vivant de sa terre dans un ranch perdu au milieu de l'immensité américaine décide de se venger des hommes qui ont tué sa femme . Mais il engage cette quête avec ses enfants ! L'auteur alterne les flashbacks et le présent en changeant les couleurs de fond . Il use d'un jaune chaud presque rassurant pour le passé et d'un bleu "enneigé" pour le présent .Cela permet une lecture fluide et de ménager le suspens , car très vite on sait que la mère a été assassinée , mais on ne connait pas les circonstances et le suivi immédiat de ce drame . Ajoutez à cela les éléments naturels venant perturber cette poursuite des tueurs et vous découvrirez en prime tout le talent de l'artiste belge à l'aquarelle . Les paysages sont somptueux , la montagne et ses forêts enneigées occupent parfois des pages entières pour le plaisir des yeux ! J'aurais un reproche sur le traitement des visages des personnages , assez lisses et manquant de détails . L'auteur est assurément plus à l'aise avec les décors et les animaux . Des phases contemplatives alternant avec de l'action et des hommes durs se livrant à leurs bas instincts . Clint Eastwood et son approche humaine des westerns , n'est pas loin dans la construction de ce récit , on sent une influence marquante . Un beau one-shot à l'aquarelle d'un réalisme saisissant . Amateurs de l'ouest sauvage , foncez 🙂
  16. poseidon2

    Sangdragon

    Retour aux sources du fantastique pour ce nouveau one shot Dupuis pour le jeune public : On revient aux chevaliers, aux dragons et à une héroïne pleine de caractère. Un retour aux sources dynamique porté par un dessin simple mais vraiment raccord au scenario qui cherche à ne pas trop compliquer les choses. En effet, c'est l'objectif de nos auteurs : faire un album original, orienté pour les jeunes lecteurs et sur un thème peut être trop sous-coté chez les plus jeunes. Et c'est une vraie réussite. Le mix prend bien, l'aventure est sympathique, dense et globalement prenante. Une réussite pour les plus jeunes lecteurs.
  17. poseidon2

    Sangdragon

    Titre de l'album : Sangdragon Scenariste de l'album : Bedu Dessinateur de l'album : Bedu Coloriste : Bedu Editeur de l'album : Dupuis Note : Résumé de l'album : Dans les hautes terres d'Ergwad, le roi Arthmel vient de mourir, laissant son trône au brutal prince Oghor. Ce dernier, craignant de se voir évincé par sa soeur, la princesse Hélia, la fait emprisonner. Son seul crime ? Que la Pyrize, une pierre mystérieuse, l'ait désignée responsable de l'éveil du dragon qui va ravager le royaume... Hélia, rebelle et fougueuse, va s'évader, emportant la Pyrize. Accompagnée de Yoyo, de la race des Khtolls, elle va se diriger vers Kohrmor, la terre des dragons, afin de combattre la terrible créature menaçant son peuple. Elle n'est dorénavant plus princesse. Mais guerrière ! Et elle ira jusqu'au bout d'elle-même, de tous les dangers, de toutes les surprises que lui réserve sa quête. On a trop vite réduit Bédu aux célèbres Psys ! Car après Hugo, ce grand auteur renoue avec une heroic fantasy à la fois raffinée et populaire, pour un album déjà incontournable. Critique : Retour aux sources du fantastique pour ce nouveau one shot Dupuis pour le jeune public : On revient aux chevaliers, aux dragons et à une héroïne pleine de caractère. Un retour aux sources dynamique porté par un dessin simple mais vraiment raccord au scenario qui cherche à ne pas trop compliquer les choses. En effet, c'est l'objectif de nos auteurs : faire un album original, orienté pour les jeunes lecteurs et sur un thème peut être trop sous-coté chez les plus jeunes. Et c'est une vraie réussite. Le mix prend bien, l'aventure est sympathique, dense et globalement prenante. Une réussite pour les plus jeunes lecteurs. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/sangdragon?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  18. Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans .
  19. Titre de l'album : L'étrange bureau des injustices Scenariste de l'album : Maxime Fontaine Dessinateur de l'album : Yllya Coloriste : Editeur de l'album : Jungle Note : Résumé de l'album : Mina et Khoren sont les souffre-douleur des brutes et de la peste de leur collège. Un jour, une femme masquée les aiguille vers l'étrange bureau des injustices, une mystérieuse organisation peuplée de monstres amusants, qui prétend réparer les torts que l'on subit. Un agent prénommé Gary se charge de leur dossier, et transforme leurs tortionnaires en poètes sensibles ou en ballons de baudruche. D'abord ravis, Mina et Khoren découvrent que certains cas sont plus épineux que d'autres, et que bien souvent la vengeance fait naître d'autres vengeances... Critique : Après le sympathique Lizy Vaudou publié l'année dernière chez Jungle , Maxime Fontaine réitère les sorties "jeunesse" avec L'étrange bureau des injustices . Un concept assez novateur et qui parlera sûrement aux enfants se sentant floués . Imaginez que vous soyez puni pour un acte que vous n'avez pas commis , le bureau intervient à ce moment là en vous menant dans une dimension parallèle et tente de résoudre ce problème . Les choses se compliquent lorsque le véritable responsable des actes , étant par ailleurs aussi un véritable petit harceleur , n'est pas ce qu'il prétend être ! La lecture est extrêmement dynamique , très adaptée au public jeune , des textes courts , on enchaîne vite d'une case à l'autre , guidé par un scénario sans répit . On passe d'une surprise à une autre , tout en gardant le fil conducteur . 48 pages qui défilent à toute vitesse ! Yllya qui a déjà publié Stardust (éditions Jungle) continue son chemin avec un trait japonisant aux couleurs "flashy" . Les visages sont vite reconnaissables et intégrés par le lecteur . Elle donne beaucoup de mouvement aux personnages avec des effets lumineux et une grande expressivité des visages . Un premier tome original , on souhaite bon vent à cette nouvelle saga 🙂 A partir de 7 ans . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/l-etrange-bureau-des-injustices/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  20. Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine.
  21. Titre de l'album : Red Gun - Tome 1 - La voie du sang Scenariste de l'album : Jean-Charles Gaudin Dessinateur de l'album : Giulia Francesca Massaglia Coloriste : Facio Editeur de l'album : Soleil Note : Résumé de l'album : 1866, sur le chantier du Transcontinental, plus grand tracé ferroviaire des États-Unis, est à nouveau découvert le corps d'une prostituée. Décision est prise de faire appel à Terence Nichols, surnommé Red Gun, pour la couleur de son colt, persuadé que ces meurtres sont liés à la guerre de Sécession. Il va mener l'enquête et se confronter aux fantômes de son passé. Critique : Red Gun est une nouvelle série de Western parue chez Soleil, avec un format assez sympathique nous proposant une histoire complète à chaque fois, mais où l'on reconstitue petit à petit le passé du héros, ainsi que la construction du transcontinental. Ce tome 1 est plus qu'un Western, puisqu'on se retrouve devant une véritable enquête criminelle sur un chantier de la transcontinental avec un mystérieux tueur en série. Le héros est assez charismatique et les Colts parlent régulièrement, le ton est plus qu'adulte avec une vraie angoisse qui monte au fil de la fin du tome. C'est plutôt réussi même si le dessin est je trouve un cran en dessous des standards du Western, avec un trait un peu trop informatisé à mon goût et des couleurs manquant peut être de nuance par rapport au genre. Red Gun reste une nouvelle série plutôt prometteuse, mélangeant agréablement les genre et plongeant dans le chantier de la transcontinental et l'héritage de la guerre de sécession américaine. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/red-gun-tome-1-la-voie-du-sang?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  22. poseidon2

    Les yeux fermés

    C'était vendredi dernier la journée des droits de la femme et aussi.... le jour de ma lecture de ce Les Yeux fermés de Heloise Martin et Baptiste Magontier. Une lecture bouleversante, je dois bien le dire. Bouleversante de sincérité et de réalisme. C'est triste à dire, mais on ne peut pas s'empêcher de se dire que cela se passerait comme cela dans beaucoup de famille française : une omerta mettant en priorité la bonne ambiance générale et le statu quo au détriment de la personne victime de violence. On ne peut que comprendre ce que ressent Emilie tout autant qu'on peut que se poser la question de notre résistance au quand "dira-t-on" et à la limite sur ce que l'on est prêt à pardonner. C'est émouvant, rageant, révoltant, mais terriblement ressemblant à ce qu'il peut se passer dans énormément de famille française. A lire. A faire lire..... plusieurs fois PS : je me dois d'ajouter que je ne connaissais pas les violences subit par Heloise Martin avant d clire cet album
  23. Kevin Nivek

    Captif des glaces

    Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" .
  24. Titre de l'album : Captif des glaces Scenariste de l'album : Clément Baloup Dessinateur de l'album : Hugo Stephan Coloriste : Hugo Stephan Editeur de l'album : Steinkis Note : Résumé de l'album : Au XIXe siècle, l'Arctique reste un territoire vaste et inexploré. Bien que coûteuses en ressources et en hommes, des expéditions sont montées afin de tenter d'en découvrir les mystères. Mais aucune expédition n'a encore franchi la ceinture de glace. George W. Melville est un officier de la Marine Américaine obsédé par le Grand Nord. Conquis par la fougue de De Long, commandant de l'expédition de l'USS Jeannette, Melville devient son ingénieur en chef. Il prend part à ce voyage avec pour but d'atteindre le pôle Nord. L'équipage doit lutter contre le temps et le froid pour tracer sa route. Mais une fois pris au piège, que pèse l'ambition des hommes face aux éléments ? Critique : Un peu plus de 30 avant la fameuse expédition Endurance et son destin tragique mais pas funeste , une autre campagne fut mise en place afin de conquérir cette fois le pôle nord . Les auteurs nous proposent la genèse de cette aventure en commençant par , le début 😉 Non pas à la fin du 19ème siècle , mais bel et bien avant en -300 avant JC avec Pythéas le massaliote qui passât l'Islande et tenta d'atteindre le bout du monde . Sa tentative fut vaine car prisonnier des glaces il dut faire demi-tour , mais la voie était tracée ! Et quel chemin justement emprunter pour y parvenir , quelle route maritime , quels courants suivre ?? Tant de questions à propos d'un point géographique cerné par plusieurs nations : Alaska , Russie , Danemark etc ... En 1879 , la Jeannette quitte la Californie et remonte le long des côtes américaines vers la mer de Bering en vue d'un hypothétique courant marin japonais censé les mener au pôle . Mais , tout ne se déroule pas comme prévu et l'expédition va au fil des mois passés en captivité glacière , se transformer en mission de sauvetage ! Le talent des conteurs est de nous faire entrer dans les cales du navire et de prendre part aux discussions entre les marins . Certaines décisions prises vont causer des griefs qu'il s'agira de surmonter dans l'unique but de survivre . Confronté aux éléments , l'homme s'accroche , à l'image de Georges W. Melville (rien à voir avec l'auteur de Moby Dick) , un ingénieur de bord opiniâtre et profondément humain . Hugo Stephan réalise sa première oeuvre dans le monde du 9ème art , et il effectue un travail de qualité . Il mélange des fonds "réalistes" au rendu daguerréotype , avec les protagonistes au premier plan plus "dessinés" que "photographiés" . Dans cette galerie de noms , on reconnaît les personnages assez facilement , ce qui aide grandement à la lecture et l'immersion . Il impose tantôt des dominances de couleurs bleutées pour les phases maritimes et d'autres plus jaunes voire rouges , pour des moments passés sur la terre ferme . Un rendu agréable , pas dénué de défauts mais pour une première , soyons complaisant 🙂 . Grand amateur d'épopées maritimes et glaciaires , j'ai apprécié cette lecture qui devrait combler les lecteurs avides de ces histoires de survie et d'explorations . Une postface de Vincent Piolet , docteur en géopolitique , met en lumière les enjeux de ces découvertes sur fond de luttes politiques et économiques de ces voies maritimes à but "commercial" . Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/captif-des-glaces/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
  25. alx23

    Erectus

    Titre de l'album : Erectus Scenariste de l'album : Xavier Muller Dessinateur de l'album : Erik Juszezak Coloriste : Degreff Editeur de l'album : Philéas Note : Résumé de l'album : Une scientifique française, Anna Meunier, se lance dans une course contre la montre pour comprendre et freiner une épidémie entraînant une régression de l'humanité : à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. Et soudain l'humanité se mit à régresser. À Richards Bay, en Afrique du Sud, c'est le choc. Un homme s'est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus. Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. De quel virus s'agit-il ? Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ? Partout, la question se pose, vertigineuse : les erectus sont-ils encore des hommes ? Faut-il les considérer comme des ancêtres à protéger ou des bêtes sauvages à éliminer ? Un cauchemar planétaire. Critique : Cette nouvelle adaptation en bande dessinée des romans à succès Erectus de Xavier Muller rejoint le catalogue des éditions Philéas spécialisées dans ce concept. Erik Juszezak se charge de l'adaptation du scénario d'anticipation, avec ce virus potentiellement capable de faire régresser les espèces animales et végétales au temps préhistorique. Nous suivons dès le début de la catastrophe comment l'épidémie se propage au niveau des animaux, d'abord en Afrique puis sur le reste du monde. Plusieurs scientifiques dont une paléontologue tente par tous les moments de freiner la propagation mais aussi de trouver des solutions pour faire face aux hommes contaminés devenant des erectus. On se laisse vite entrainer dans l’intrigue avec les cas de monstres préhistoriques au quatre coins du globe. Erik Juszezak réalise également les dessins d’Erectus dans un style réaliste dans les décors mais aussi pour les montres préhistoriques chassant au cœur des villes. Je ne connaissais pas le roman mais cette adaptation est très prenante avec le traitement de la partie scientifique, puis la partie politique et ensuite l’intervention de l’armée face à la menace planétaire. Si vous ne connaissez par les romans, cette bande dessinée sera une bonne surprise et sinon vous pourrez redécouvrir l’histoire en bd. Autres infos : Type de l'album : BD Europeene Lien BDfugue : https://www.bdfugue.com/erectus/?ref=44 Voir la totalité de enregistrement
×
×
  • Créer...